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#2076 27/02/2016 11h32
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La lettre annuelle de Edward S. Lampert sur Sears :
Chairman’s Letter 2016
Aucun chiffre n’est donné.
Conclusion a écrit :
Overall, as we look at our performance, it’s clear that we need to accelerate our efforts. We are not going to continue to operate business as usual with negative EBITDA, and we are not going to let operating losses erode the asset value of the company. We will continue to take strong, difficult but necessary actions to reduce losses. We will have to think, work and move harder and faster. This won’t be easy, but the pace of change in the world we’re working in is constantly increasing.
Our approach to our transformation has been consistent, even as it is not without its risks. And, transformation requires retooling of internal processes and expectations, as well as re-branding external expectations and capabilities. It is necessary and we are doing it.
Because of Sears and Kmart’s longstanding history and cultural impact, we are targeted for criticism when our results are poor. But it is unfair to evaluate our approach through the rearview mirror without acknowledging the changing circumstances in our industry as well as our bold attempts to change the way we do business to meet this changing reality.
I want to thank our shareholders and other stakeholders who have supported us. We remain committed to improving our operating performance and continuing our transformation. We have been tenacious and resilient, and we will continue to adjust and adapt with the goal of becoming a company fit to serve our members in the 21st century and to compete effectively against traditional and new competitors alike.
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#2077 27/02/2016 14h27
Berko à écrit :
"I recognize that most do not understand the vast asset base at Sears, and I
recognize that most do not understand the complexity of optimizing all of the assets.
More information and a little more hand holding may be helpful – it sure won’t hurt."
On est très bête et on comprend pas grand chose c’est pour ça que le cours de Sears baisse , d’ailleurs la seul chose que j’ai réussi a comprendre dans cette affaire , c’est que monétiser ces actifs immobiliers et rendre l’argent aux actionnaires ça à l’aire plus compliquer que tuu veux nous le faire croire .
Ça fait de nombreuses années que Edie dirige l’entreprise ,ou sont les dividendes , les rachats d’actions ,les investissements boursiers ? Lorsque le cours était à un multiple du cours actuel , il rachetait des actions et maintenant plus rien .. Pour moi ce simple fait prouve que la société est en difficulté et que l’a direction n’est pas très à l’aise actuellement .. C’est pas ce que Buffet à fait dans les débuts de Berkshire Hattaway et les histoires que Eddie et Berko racontent ne me semble pas du tout cohérentes .. quand je prend exemple sur la gestion d’autres actionnaires majoritaires tel que Buffet Carlos Slim, Malone , la musique est bien plus cohérente même si ils doivent mentir pour augmenter leurs profits leurs façon de faire reste logique cela vient peut être du fait qu’ils ont rien à prouver à leurs associés car ils ne gèrent pas de fonds d’investissements .
Ces gérants de fonds gagnent plus d’argent en renforçant leurs cotes de popularité plutôt qu’en réalisant des bons investissements dans cette situation à compétence égale les dragueurs et les menteurs s’en sortent bien mieux que les gérants honnête et la tentation de tromper son monde pour préserver ses rentrés d’argent est très forte .
Dernière modification par vbvaleur (27/02/2016 15h08)
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1 #2078 27/02/2016 15h02
- parentier
- Membre (2013)
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Personnellement j’ai plutôt compris qu’on (pronom indéfini, pas "nous") ne cherchait pas à monétiser ces actifs dans l’immédiat, mais à transformer la boîte. L’immobilier viendrait en roue de secours si la transformation ne prend pas, car on pense que la transformation a plus de potentiel. Évidemment, il faut faire le diagnostic au bon moment. Pas trop tôt car on risquerait de ne pas donner sa chance à la transformation, pas trop tard car sinon la roue de secours n’a plus de pneu.
La transaction Seritage est souvent décrite comme une vente d’immobilier, d’ailleurs on dit "ah regardez le prix de vente à Seritage c’est beaucoup moins que ce qu’avait dit Berkowitz". Je la vois plutôt comme une augmentation de capital couplée à un spin-off… Lampert&co n’ont rien vendu du tout, ils ont séparé des actifs et réinjecté du cash dans Sears, en fait (quel que soit le but de la manœuvre). Donc le prix de vente n’a à peu près rien de significatif, si ce n’est qu’il est suffisamment élevé pour avoir l’air réglo et ne pas être attaquable par la suite.
D’ailleurs dans tout ça, bien malin qui peut savoir s’il vaut mieux être du côté de SHLD ou de SRG, si jamais il y a encore de l’immobilier qui passe d’une main à l’autre. Les gros actionnaires sont des deux côtés, à priori ils font ce qu’ils veulent.
A mon grand dam
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1 #2079 27/02/2016 15h15
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
parentier a écrit :
D’ailleurs dans tout ça, bien malin qui peut savoir s’il vaut mieux être du côté de SHLD ou de SRG, si jamais il y a encore de l’immobilier qui passe d’une main à l’autre. Les gros actionnaires sont des deux côtés, à priori ils font ce qu’ils veulent.
Ils ne font pas ce qu’ils veulent du côté de Seritage, ils ne sont pas majoritaires en droits de vote.
Il leur est donc plus facile de vendre de l’immobilier bon marché de Sears vers Seritage, comme cela été fait lors du spin-off, sachant qu’ils ont de gros intérêts économiques dans Seritage, plutôt que de forcer une vente à prix fort de Sears vers Seritage pour recapitaliser Sears.
Evidemment je ne garantis rien, et le risque existe. Je dis juste qu’en l’état des choses il me paraît préférable d’investir dans Seritage si on croit en l’immobilier de Sears et en sa monétisation future.
Déontologie : je suis long sur Seritage mais neutre sur Sears.
Edit : Par ailleurs, rien ne garantit que Sears souhaite encore monétiser de l’immobilier. Si j’ai bien compris (mais je n’ai pas lu les rapports de Sears), Sears s’est débarrassé des magasins non intéressants, mais souhaite garder un maillage dense de magasins comme soutien à ShopYourWay.
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#2080 27/02/2016 15h21
- parentier
- Membre (2013)
Top 50 Expatriation - Réputation : 108
C’est vrai on peut être long SRG sans envisager aucune transaction supplémentaire avec SHLD. Et vous dites fort justement qu’en gros on ne peut pas avoir de transaction "arnaque" de SHLD vers SRG (où SRG surpaie). Donc c’est plutôt confortable en effet.
Maintenant il me parait aussi déraisonnable d’investir dans SRG en espérant ramasser encore de l’immobilier de SHLD par la suite. Lampert et Berkowitz ont augmenté leurs parts de SHLD, à priori pas celles de SRG. Donc au pire je les vois plus créer un deuxième REIT plutôt qu’en refiler à SRG. Mais bon, j’en sais trop rien en fait, et tout est possible, tout est réalisable, c’est le jeu de la viiiie!
A mon grand dam
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#2081 27/02/2016 17h04
- slayner
- Membre (2013)
- Réputation : 72
vbvaleur a écrit :
Lorsque le cours était à un multiple du cours actuel, il rachetait des actions et maintenant plus rien… Pour moi ce simple fait prouve que la société est en difficulté et que l’a direction n’est pas très à l’aise actuellement…
Vous êtes short, mais soyons sérieux un peu factuel…
Ca prouve surtout qu’il y a des convenant qui empêche de le faire, pas que la direction n’est pas à l’aise :-/ Surtout qu’ils rachètent des actions sur le marché par tour de bras (ça ne prouve pas qu’ils ont raison, mais ça prouve quand même qu’ils sont quand même à l’aise)…
Creola Voyage - Séjours chez l'habitant en Guadeloupe
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#2082 27/02/2016 18h48
slayner , je ne suis pas short car je pense que les actifs peuvent faire tampon un petit moment encore .
Ce qui me gène c’est qu’ils n’achètent pas (ou ne peuvent plus acheter) d’actions actuellement alors que par le passé ils s’en donnaient à cœur joie . Là partie d’actifs que Eddie à réussit à monétiser grâce a ses talents de financier est en train de passer dans l’activité fortement destructrice de valeur car il ne peut pas faire autrement .
Si vous investissez dans un retournement du retail ok mais alors oublier la valeur de l’immobilier car déjà qu’avec lui l’entreprise n’arrive pas a générer du cash , il faut être fou pour espérer que sans l’immo et avec des loyers supplémentaires la société peut perdurer , pour s’en donner une idée il n’y a qu’à regarder l’impact des loyers de SRG sur les comptes actuellement .
Lorsqu’une entreprise vend autant de biens immobiliers d’un coup avec des loyers en dessous du marché c’est normal qu’elle les cèdent avec un fort discount et si vous regardez les document SEC vous remarquerez qu’il n’est pas facile pour Sears d’arrêter de payer les loyers en fermant les magasins comme essaye de nous faire croire la direction avec son EBITDA ajusté , car cela occasionne des pénalités au bénéfice de SRG ,des provisions mais aussi une perte d’échelle pour le restant de l’activité ce qui n’est pas à négliger dans ce secteur .
Shop your way c’est une plaisanterie , les business concurrents de ce genre sont à peine rentable et certains vivent grâce à la clémence du marché ce que n’aura jamais Shop your way car la confiance accordé par les investisseurs ce gagne grâce à la progression du cours de bourse , ce n’est pas forcement rationnel mais c’est comme ça .
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#2083 27/02/2016 19h18
- Aelthen
- Membre (2011)
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Vbvaleur, vous n’arrêtez pas de répéter que Sears Holding devrait procéder à des rachats d’actions, comme par le passé. Le problème, c’est que cela leur est impossible dans la situation actuelle, ils n’en ont tout simplement pas le droit. Par contre, Lampert et Berkowitz ont acheté beaucoup d’actions ces derniers mois avec leur fonds d’investissement, ou à titre personnel.
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#2084 27/02/2016 19h47
Oui justement , ils ont vendu 1/4 des actifs et pourtant la situation ne s’est pas améliorée et ils sont toujours bloqués , les capitaux propres sont rouge vifs mais ça n’a pas l’aire d’inquiéter Berko et les intervenants de ce fil de discussion .
Par contre les achats de dizaines de millions de $ d’actions Sears de ces 2 gérants aux salaires à 9 chiffres ça l’air d’aveugler tout le monde .
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2 #2085 27/02/2016 20h04
- Zera
- Membre (2014)
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Exact, vous pensez bien que les créanciers, le fond de pension etc. vont autoriser l’entreprise à faire du rachat d’action au bénéfices de ses actionnaires alors qu’elle génère un rendement comptable négatif ?
A noter que, même si Lampert avait l’autorisation de procéder à des rachats d’action. Ce n’est pas sûr que le ROI dégagé dans les buybacks soit meilleur que les ROI en investissant dans SYW ou HomeService.
Lampert est très secret, c’est tout juste qu’il commence à lâcher quelques miettes. On a toujours aucune info sur HomeServices et les objets connectés, même pas un petit mot sur l’acquisition de Wallyhome (certes l’acquisition est modeste mais l’investissement est là)
Ne pas oublier que quand il gérait son hedgefund, les fonds étaient bloqué pour 5 ans et il refusait catégoriquement de répondre aux questions de ses clients quand ceux ci demandaient où étaient leur pognon.
Je trouve que son process fait sens mais les résultats qu’il laisse transparaître ne sont pas au rendez-vous. C’est l’inconvénient d’avoir des comptes consolidés avec en plus du Capex qu’on peut passer en Opex. Le brouillard est bien opaque pour l’actionnaire qui souhaite recoller les morceaux du puzzle.
Avec Kmart, Lampert a déjà prouvé qu’il peut milker le business alors que l’entreprise sortait du chapitre 11. S’il estime qu’il était nécessaire de continuer à investir au lieu de se contenter de ses meilleurs magasin et de l’engagement actuel des membres de SYW, il l’aurait fait.
On l’a bien vu avec Amazon, Bezos n’a pas cessé de réinvestir dans son business plutôt que de se contenter il y a quelques années de diminuer les investissements pour dégager du cash.
En résumé, Lampert me donne l’impression de privilégié le LT au détriment du CT (c’est pas nouveau). Il investit massivement tout en cherchant à diminuer le résultat comptable au maximum même si celui ci n’est pas positif (les SG&A ne baissent pas autant que la baisse du CA (je l’interprète comme il continue à investir), dépréciation opportuniste du trademark (si 2016 = EBITDA positif, il n’aura plus l’occasion de le faire), principe des pertes reportés dans une holding (les entités bidons vont péricliter et les meilleures bénéficier des pertes rapportables).
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2 #2086 27/02/2016 20h34
- Evariste
- Membre (2015)
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Zera a écrit :
Je trouve que son process fait sens mais les résultats qu’il laisse transparaître ne sont pas au rendez-vous. C’est l’inconvénient d’avoir des comptes consolidés avec en plus du Capex qu’on peut passer en Opex. Le brouillard est bien opaque pour l’actionnaire qui souhaite recoller les morceaux du puzzle.
+1
C’est drôle que vous disiez cela, car c’est exactement ce qui distingue les pro des anti Sears sur cette file.
La thèse bull dit que les comptes consolidés cachent complètement la réelle capacité bénéficiaire de Sears, avec des investissements à haut potentiel (SYW) et des entitiés très profitables mais masquées au niveau consolidé. La thèse short dit que l’EBITDA est négatif, la holding brûle du cash, les capitaux propres font peur.
Je ne me prononce pas (comment pourrais-je sans étudier les rapports). Je n’ai qu’un seul reproche à faire aux partisans de la thèse bull initiale. Ils font croire que c’est juste des additions et soustractions qui permettent de voir à quel point Sears est décoté. En réalité le dossier est complexe, les infos sont parcellaires, et à chercher dans beaucoup de notes de bas de page de plein de rapports différentes, et il me semblait même avoir lu que Sergio8000 avait mis plusieurs années avant d’investir dans Sears (certes, il a pu attendre que le prix lui convienne, mais ça explique aussi qu’il ait un très bon recul sur un dossier complexe).
Si le dossier était simple il n’y aurait de toute façon pas une décote si extrême (d’après la thèse bull) sur une capitalisation supérieure au milliard d’une entreprise dont le nom est très connu.
Edit : je n’ai certes pas lu les rapports, mais j’ai déjà lu cette file en entier au moins deux fois, ainsi que les différentes documents publics de l’IF à son sujet.
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#2087 27/02/2016 22h57
- JeromeLeivrek
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En parlant de Berko et Lampert
vbvaleur a écrit :
ces 2 gérants aux salaires à 9 chiffres.
Vous avez une référence pour étayer cette affirmation ?
Blog : Le projet Lynch.
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#2088 27/02/2016 23h33
- james29
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personnellement, je trouve très intéressant le cas de Sears Holdings en lisant ce forum.
J’ai commencé à lire les derniers rapports de Sears, et voici ce que je me permets de vous faire parvenir: dans la dette de Sears, y a $400M de secured short term loans provenant de ESL Investment (le hedge fund de Edward Lampert). M. Lampert et son hedge fund détiennent également $205M secured note due 2018 de Sears. Ces dettes "secured" sont asset-backed et en footnote, elles seront, en cas de faillite de Sears, échangées contre une vingtaine d’actifs immobiliers de Sears.
A mon avis, beaucoup d’investisseurs se contentent d’investir dans Sears en se disant qu’ils investissent à côté d’un des plus grandes investisseurs dans la valeur (c’est le cas, Eddie Lampert est vraiment un génie, pas la moindre doute). Mais comme vous pouvez lire dans ces rapports publics, M. Lampert ne va pas tout perdre en cas de faillite de Sears: pile il gagne gros, face il gagne petit. C’est l’idée de hedging. Alors que pour les petits gens, c’est plus compliqué.
Disclaimer: je ne possède pas d’actions de Sears. Je pourrai acheter/vendre des actions de Sears Holdings sans notification antérieure.
The four most expensive words in the English language are "this time it's different ." - Sir John Templeton
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#2089 27/02/2016 23h39
- Geronimo
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Zera a écrit :
En résumé, Lampert me donne l’impression de privilégié le LT au détriment du CT (c’est pas nouveau).
Sears valait 190$/action il y a 10 ans, début 2007 (market cap à 27,8 milliards de dollars). Je pense que pour Lampert en tout cas ça ne sera jamais vraimenr une bonne affaire…
Dernière modification par Geronimo (28/02/2016 00h11)
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#2090 28/02/2016 08h40
- Zera
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Geronimo a écrit :
Sears valait 190$/action il y a 10 ans, début 2007 (market cap à 27,8 milliards de dollars). Je pense que pour Lampert en tout cas ça ne sera jamais vraimenr une bonne affaire…
Entre temps, il y a eu des spin-off. Mais il est vrai qu’à partir d’un point de vue axé sur le prix de l’action, l’action a largement dévissé.
Après il est difficile de juger tant que l’affaire n’est pas fini, il y a un tas d’exemple où le prix de certaines entreprises ont été un minuscule fragment de ce qu’elles ont été pour ensuite renaître de leurs cendres.
General Growth Properties (je prends volontairement un exemple de REIT), l’action valait dans les 50$ en 2007 quand l’action est rentré sous la protection du chapitre 11 en 2008, l’action valait 0.25$, aujourd’hui c’est 27.65$.
Pour en revenir à Sears, à l’inverse du prix est-ce que l’entreprise en 2007 avait 27.8/1.95 soit 14 fois plus de valeur qu’aujourd’hui ? Je ne pense pas car il est très difficile de recoller les morceaux. Lampert communique le strict minimum.
Je rajoute aussi que les normes GAAP sont loin d’être pertinent pour évaluer la valeur de l’immobilier d’une entreprise, de même que les comptes consolidés (exemple des 28 milliards des non guarantor).
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#2091 28/02/2016 09h20
- Geronimo
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Zera a écrit :
Entre temps, il y a eu des spin-off.
Euh… je vous laisse faire la somme, ça ne va pas monter bien haut (attention, Seritage était un spin off payant).
Pour préciser mon point de vue : ceci vaut pour Lampert et Berko (arrivés très tôt dans l’affaire et qui ont connu les 190$), poir des actionnaires arrivés plus tard l’histoire peut bien sûr être différente (nous verrons bien dans quelques années).
.
General Growth Properties (je prends volontairement un exemple de REIT), .
[…]
Je rajoute aussi que les normes GAAP sont loin d’être pertinent pour évaluer la valeur de l’immobilier d’une entreprise, de même que les comptes consolidés (exemple des 28 milliards des non guarantor).
General Growth Properties, normes GAAP que personne ne comprendraient, 28 milliards de non-guarantor,… : volontairement ou non, vous reprenez beaucoup d’éléments d’un article de SeekingAlpha qui était loin d’être convaincant (à mes yeux en tout cas).
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#2092 28/02/2016 10h17
- Zera
- Membre (2014)
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C’est exact, j’ai repris quelques éléments. GGP pour la volatilité du prix. Et les 28 milliards car on ne peut définir clairement ce qu’il y a derrière.
Edit : On en revient à la marge de sécurité. Certes il y a beaucoup d’inconnus mais le prix qu’on paye permet de se protéger contre ces éléments qu’on ne maîtrise pas.
Bref, on rebrasse encore les même choses et nous n’avançons pas d’un iota, nous verrons bien à la lumières des prochaines années.
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2 #2093 28/02/2016 11h28
- Youplaboum
- Membre (2012)
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james29 a écrit :
personnellement, je trouve très intéressant le cas de Sears Holdings en lisant ce forum.
J’ai commencé à lire les derniers rapports de Sears, et voici ce que je me permets de vous faire parvenir: dans la dette de Sears, y a $400M de secured short term loans provenant de ESL Investment (le hedge fund de Edward Lampert). M. Lampert et son hedge fund détiennent également $205M secured note due 2018 de Sears. Ces dettes "secured" sont asset-backed et en footnote, elles seront, en cas de faillite de Sears, échangées contre une vingtaine d’actifs immobiliers de Sears.
Le short term loan, était, comme son nom l’indique… Short term. Il a été remboursé en deux tranches de 200 millions en mars et juin 2015. Les propriétés immobilières venant en garantie de l’emprunt sont à nouveau à l’entière disposition de Sears Holdings.
@ vbvaleur : vos problèmes de santé ne vous autorisent pas à écrire n’importe quoi. J’ai vraiment un problème avec votre attitude. Votre message 2077 est une de ces déclarations à l’emporte-pièce dont vous avez la spécialité. Quelle-est sa valeur ajoutée? Aucune. Vous avancez des choses non étayées, vous faites des supputations sur base de citations partielles. Je veux bien vous laisser tranquille, mais à condition que vous cessiez ce genre d’intervention, limite calomnie de comptoir et qui ressemble de plus en plus à du troll. Allez faire ça sur Boursorama, merci.
Pour compléter, je voudrais dire que Berkowitz dit aussi, à la fin du call, qu’il a toute sa fortune dans Fairholme, et qu’il constate que ses actionnaires (y compris sa mère qui vient de le virer, une fois de plus) sont de plus en plus sensibles à la volatilité. "Nous devons être attentifs à cela. En effet, quel-est l’intérêt de faire ce que nous faisons si au bout du chemin il ne reste que les employés de Fairholme dans l’aventure? Je ne serai certainement pas satisfait si nous sommes les seuls à récolter les gains importants à la fin. Fairholme est une famille. Mon intention est que nous réussissions tous ensemble. Et je n’ai pas l’intention que ces 30 dernières années de travail n’aboutissent à rien".
Je me demande de plus en plus si je ne vais pas me désabonner de ce fil : sur les 30 dernières pages, il y a peut-être 10 messages pertinents?
Berkowitz vient d’être élu au board de Sears. Il s’implique, et sa priorité est de faire cesser le cash-burn. Pour moi c’est parfait, je n’ai plus qu’à attendre. Et occuper mon temps plus intelligemment qu’à ressasser toujours les mêmes choses, en étudiant d’autres entreprises et opportunités d’investissement.
Dernière modification par Youplaboum (28/02/2016 11h48)
The only real failure is the failure to try.
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#2094 28/02/2016 12h15
JeromeLeivrek a écrit :
En parlant de Berko et Lampert
vbvaleur a écrit :
ces 2 gérants aux salaires à 9 chiffres.
Vous avez une référence pour étayer cette affirmation ?
Berko :
2010 : 16,847,081 $ d’actifs sous gestion - Frais de gestion 1% = 168,470,810 $
2011 : 8,015,294 $ d’actifs sous gestion - Frais de gestion 1% = 80,152,94 $
2012 : 6,992,078 $ d’actifs sous gestion - Frais de gestion 1% = 69,920,78 $
2013 : 8,789,849 $ d’actifs sous gestion - Frais de gestion 1% = 87,898,49 $
2014 : 6,776,885 $ d’actifs sous gestion - Frais de gestion 1% = 67,768,85 $
Total = + de 472 millions $ en 5 ans pour berko et sa petite équipe
Rendement annuel moyen(net de frais) des portefeuilles pour les 5 ans et 10 ans : 6.87% et 6.71%
Rendement annuel moyen S&P 500+ dividendes pour les 5 ans et 10 ans : 15.45% et 7.67%
Pour eddie lampert c’est pire que ça car sa rémunération à eu atteint le milliard de $
Highest Wall Street pay tops $1 billion a year - World Socialist Web Site
En attendant buffet et ses 100 000 $ de salaire fait pale figure et si jamais il était payé comme les gérants de fond en général " Two And Twenty" Two And Twenty Definition | Investopedia ça rémunération pourrait atteindre les 7 milliards $ environ pour 2013 par exemple en partant sur un porte feuille de 160 milliards de $ d’actifs .
Sauf que Buffet part du principe que pour aligner les intérêts , il faut que les gérants perdent autant que leurs associés si le rendement du portefeuille passait en négatif et avec ce genre de rémunérations ce n’est clairement pas le cas .
Ça pousse les gérants à prendre des risques et à mentir pour préserver leurs intérêts et augmenter leurs profits .
Youplaboum a écrit :
Pour compléter, je voudrais dire que Berkowitz dit aussi, à la fin du call, qu’il a toute sa fortune dans Fairholme,
C’est faux car il investit en direct (chez Sears par exemple) .
Youplaboum a écrit :
@ vbvaleur : vos problèmes de santé ne vous autorisent pas à écrire n’importe quoi.
Pour le moment j’ais pas de problèmes de santé mentale ou physique mais je vous remercie de vous s’en soucier je vois ou vous voulez en venir et j’espère sincèrement que vous occupez pas un poste important dans le secteur de la santé.
Youplaboum Quelle-est la valeur ajoutée de ces messages :
2063 2069 2072 1990 1951 1953 1955 1959 1962 1937 1793 1685 1687 1577 1583 1587 1591 1552 1558 1563 1541 1547 1493 1495 1382 1368 1269 1204 1176 1196 1162 1119 967 899 863 865
Apres relecture pour moi la valeur ajoutée est de 0 , pourtant je ne vous parle pas d’un problème de santé qui n’en ai pas un et je ne vous critique pas bien qu’il y’ai des interventions de votre part que je trouve carrément naïfs (par ex message 865).
Dernière modification par vbvaleur (28/02/2016 13h42)
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#2095 28/02/2016 13h38
- Youplaboum
- Membre (2012)
- Réputation : 92
Je faisais référence à un de vos messages sur la file Apple (que vous avez ensuite modifiée) et où vous disiez qu’écrire et structurer des argumentations vous fatiguait énormément.
"Où je veux en venir?" Nulle part, je souhaite simplement que vous cessiez de polluer cette file avec des messages revendicatifs et sans intérêt.
Pour l’analyse de la performance de Berkowitz, sa stratégie contrarienne et concentrée a forcément pour effet qu’il peut sous-performer les indices pendant de longues périodes. Ses investisseurs le savent, et si cela ne leur convient pas rien ne les empêche d’investir dans des indices. L’histoire n’est pas finie.
The only real failure is the failure to try.
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#2096 28/02/2016 13h55
"Je faisais référence à un de vos messages sur la file Apple (que vous avez ensuite modifiée) et où vous disiez qu’écrire et structurer des argumentations vous fatiguait énormément. "
Et vous y avez vu un problème de santé particulier ?
Pour soulager les lecteurs de ce fil de discussion faisons un pacte si vous le voulez bien .
J’arrête de participer à ce fil de discussion que si vous apportez de la valeur ajoutée à chacun de vos messages comme ça tout le monde est gagnant .
-Vous car bous brillerez un peu.
-Les participants du fil car ils n’auront pas à supporter nos altercations .
-Moi car je m’informerais en vous lisant (pour l’instant j’ai pas eu cette chance) .
C’est gagnant gagnant gagnant .
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#2097 28/02/2016 14h39
- Aelthen
- Membre (2011)
Top 50 Crypto-actifs - Réputation : 138
Le dossier Sears déchaîne les passions, c’est vrai qu’il est plus simple de tirer sur l’ambulance que d’aller contre le "bon sens".
Je pense que personne ne peut dire que le dossier Sears est facile à comprendre. Oui il y a plein de signaux négatifs, comme:
- le cash burn est très important, de l’ordre du milliard / an
- les magasins sears ont perdu de leur superbe et beaucoup sont déserts
En même temps, si Sears gagnait des centaines de millions / an, pourrait-on acheter des actions à - de 20 $ ? C’est le principe même d’un investissement value, une entreprise est mal aimée pour X ou Y raison, et on estime que la réaction de marché est exagérée, ce qui crée l’opportunité.
Car des points positifs, il y en a.
1) Il y a un gros patrimoine immobilier; sa valeur n’est pas facilement estimable, mais au vu de la transaction Seritage, une fourchette entre 7 et 15 milliard semble cohérente.
Rien qu’avec ça, si on retraite les passifs qui n’en sont pas, on arrive à une valorisation > 60 $ / action.
2) Tout le monde dis que les magasins Sears / Kmart sont déserts, et pourtant, ils font plusieurs dizaines de milliards de vente / an. C’est la preuve irréfutable que des gens font toujours des achats chez Sears.
Des anciens dirigeants ont par le passé dis que 20 % des magasins étaient responsables de 80 % des ventes. Même si la situation s’est dégradée, on peut facilement imaginer que si l’on ferme les 80 % des magasins les moins rentables, la profitabilité reviendra.
Dans la dernière confcall de Berkowitz, ce dernier a répété ce que certains suspecté: Sears perds de l’argent à cause de ses investissements massifs dans la transformation du modèle (qui passent en "SG&A expenses"). Si comme le dis Berkowitz, ces investissements arrivent prochainement à leur fin, les pertes ont de bonnes chances de s’arrêter net.
3) Berkowitz et Lampert sont quoiqu’en dise des bons investisseurs value. Que les 2 soient alignés sur un même dossier, ce n’est pas rien.
De plus Lampert a prouvé qu’il pouvait sortir des lapins de son chapeau et apporter des liquidités à Sears Holdings le temps qu’il le faudra. Je vois Seritage comme un moyen de financement. Au lieu de payer les intérêts d’un prêt, il paye des loyers (à lui-même et aux autres actionnaires de Seritage), c’est brillant. Ca lui permet de monétiser aussi les autres bien immobiliers dans des conditions plutôt favorables. Au passage, Seritage était probablement le dernier spin-off immobilier qui aura eu lieu aux Etats Unis, car depuis, une loi est passée et ceux-ci ne seront plus taxe-free.
Avec le nombre de short interest énorme par rapport au flottant, et l’ingénierie financière de Lampert qui repousseront la faillite aussi longtemps qu’il le faudra, il est suicidaire de shorter l’action. Un short squeeze de grande ampleur, il y en aura un, c’est quasi sur. La seule question est de savoir quand.
Dernière modification par Aelthen (28/02/2016 23h42)
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#2098 28/02/2016 14h43
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
Bonjour Aelthen,
Avez vous une source pour la loi sur le spin-off de REIT ?
Merci
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1 #2099 28/02/2016 15h04
- Aelthen
- Membre (2011)
Top 50 Crypto-actifs - Réputation : 138
J’avais vu passer l’info il y a quelques mois, voici un article récent qui en reparle.
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#2100 28/02/2016 15h15
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Aelthen a écrit :
En même temps, si Sears gagnait des centaines de millions / an, pourrait-on acheter des actions à - de 20 $ ? C’est le principe même d’in investissement value, une entreprise est mal aimée pour X ou Y raison, et on estime que la réaction de marché est exagérée, ce qui crée l’opportunité.
On est d’accord, c’est exactement ce que je dis, en particulier dans le cas d’une grosse entreprise très connue.
Aelthen a écrit :
Je pense que personne ne peut dire que le dossier Sears est facile à comprendre.
Là en revanche vous n’avez pas dû lire cette file en entier. Je vous conseille de bien la lire (ou la relire), plusieurs personnes, dont certaine très respectées à juste titre sur ce forum, ont fait passer ce dossier pour quelque chose de très simple. Et je ne parle pas de ce qui peut se lire ailleurs qu’ici.
C’est mon seul reproche, car je pense à ceux qui ont suivi sans faire leurs devoirs et qui paniquent à présent (ce n’est pas mon cas, je n’ai jamais investi dans Sears). On pourrait se dire tant pis pour eux. Mais on pourrait aussi simplement rappeler qu’un dossier qui apparaît vraiment trop simple est peut-être plus complexe qu’il n’y paraît, et qu’il faut du recul pour l’appréhender.
Aelthen a écrit :
Au passage, Seritage était probablement le dernier spin-off immobilier qui aura eu lieu aux Etats Unis, car depuis, une loi est passée et ceux-ci ne seront plus taxe-free.
Je ne sais pas ce que dit cette loi, mais vu les résultats négatifs de Sears, il doit y avoir un paquet de crédits d’impôts.
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