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#2026 13/02/2016 16h59
- Aelthen
- Membre (2011)
Top 50 Crypto-actifs - Réputation : 138
Evariste a écrit :
Lampert ne contrôle pas Seritage, en tout cas pas autant que Sears, même s’il en est pour le moment le président. Il n’a pas les moyens d’imposer ce qu’il veut sans l’appui d’autres actionnaires. Il a une part très limité des droits de vote de Seritage.
Hum au contraire il me semble que Lampert a un grand pouvoir sur Seritage, entre le rôle de chairman, les operating partnership, et les actions spéciales (de mémoire). Il a tout fait pour ne pas être limité par la règle de la limite de 9.8% de détention des actions.
@SirConstance: effectivement, c’est troublant que la valorisation de Berkowitz n’ait pas changée (voir augmentée) alors qu’il a pris en compte la dilution avec les warrants, qu’il y a eu du cashburn, et des spin-off, je m’étais fais la remarque également.
Quoiqu’il en soit, je trouve un montant a peu pres similaire au sien quand je calcule les liabilities de SHLD. Après libre a chacun d’avoir un estimé plus conservateur de l’immobilier et des marques. Personnelement, j’arrive quand même à une valorisation largement supérieure au prix du marché actuel…
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1 #2027 13/02/2016 18h59
- Thinkpad
- Membre (2012)
- Réputation : 26
A priori Christophe Lambert (pardon Eddie Lampert … ils sont tellement mauvais tous les deux, que je les confond) a les droits de vote sur seritage mais pas les dividendes.
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#2028 13/02/2016 21h37
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
BulleBier a écrit :
Franchement sortir maintenant c’est que l’on a pas compris du tout la thèse developée ici par les membres du forum et qu’il ne fallait pas y rentrer des le départ. Sears ne va pas devenir profitable du jour au lendemain …
C’est quoi deja LA these ?
Transformation du business physique en un modele online avec un truc en plus ( passage online, reseau social, cash back, association avec primark pour faire de la sous location, transformation en une super REIT : PS rayer la mention périmée ),
c’est cela ?
Beaucoup de choses ont été tentées, elles ont échouées ou couronnées d’un succes tres relatif. En plus, amazon a lui gagné des part de marché sur sears.
Alors :
Quel est le truc qui va faire que sears va gagner des parts de marché sur amazon et les autres ?
Que propose de PLUS sears à un consommateur par rapport à amazon, walmart ?
Quel est le plan pour augmenter les ventes et les resultats ?
Euh, Ben je suis incapable de repondre.
Depuis 2 ans je ne suis pas à l’aise avec sears.
Attendre, attendre. Bon cela 4 ans que j’attend mon bullebier et que je vois l’action chuter sans arret.
Que faire et bien se donner une deadline 1an (q4 2015 ) et vendre s’il n’y a aucun progres
Donc ce q4 2015 : execrable. Cashburn en hausse ! Marge en baisse -10% ca et ebitda en baisse de 20%.
Et coté treso, elle ne pourra pas encaisser un nouveau cashburn sans de nouvelles ventes.
Donc oui, il y a plus de 19$ d’actif par action mais c’est quoi LA these : le depot de bilan de sears?
Parce que en attendant la valeur des actifs de sears baisse.
Par contre, les resultats de sears sont plutot de bonnes nouvelles pour seritage.
Bon je vous retourne la question pourquoi acheter du sears ?
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#2029 13/02/2016 22h16
- parentier
- Membre (2013)
Top 50 Expatriation - Réputation : 108
Thinkpad a écrit :
A priori Christophe Lambert (pardon Eddie Lampert … ils sont tellement mauvais tous les deux, que je les confond) a les droits de vote sur seritage mais pas les dividendes.
C’est pas l’inverse? Quel est l’intérêt des partnership units s’ils ne reçoivent pas de distribution?
A mon grand dam
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1 #2030 13/02/2016 22h27
- gilgamesh
- Membre (2011)
- Réputation : 85
Me concernant je vois la thèse de la façon suivante : on achète une holding qui a des actifs (marques + immobilier) valorisés par Berkowitz à 147$/actions après déduction des dettes.M’estimant moins compétent que lui pour valoriser ces actifs, je me fie à lui ainsi qu’à la transaction récente sur Séritage.
On prend le pari que cette marge de sécurité est suffisante pour couvrir le cashburn continu ainsi que les investissements possiblement gaspillés dans la transformation (SYW, offres promotionnelles, maintien de magasins non rentables…).
On prend aussi la pari que Lampert et Berkowitz sont rationnels et liquideront le reste des actifs à temps si la transformation échoue.Cela suppose que ces actifs soient suffisamment liquides à ce moment, qu’ils n’aient pas trop perdu de valeur entre temps (surtout les marques), et qu’ils ne soient pas bradés en situation de crise.
Dans ce cas de figure (le moins bon) on suppose aussi que le coût des licenciements reste faible par rapport à la marge de sécurité ( en cas de fermeture d’un magasin dont le bail arrive à échéance, y-a-t-il un dédommagement pour se séparer des employés ?).
On a une call option si SYW fonctionne (bien que je n’y crois pas trop par manque d’informations précises et chiffrées).
Il faut pouvoir patienter jusqu’en décembre 2019, date d’échéance du warrant car je pense que tout sera fait pour débloquer la valeur avant cette date.D’ailleurs on sait que qu’une partie importante de baux arriveront à expiration en 2018:
http://www.icsc.org/sct/newswire/70-billion-in-lease-obligations-will-expire-by-2018-will-retailers-renew-or a écrit :
Sears Holdings’ minimum lease obligations will fall 58 percent to $2.3 billion in 2018, from $5.5 billion this year (2014)
Dernière modification par gilgamesh (14/02/2016 07h23)
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#2031 13/02/2016 23h38
Me concernant je vois la thèse de la façon suivante : on achète une holding qui a des actifs (marques + immobilier) valorisés par Berkowitz à 147$/actions après déduction des dettes.M’estimant moins compétent que lui pour valoriser ces actifs, je me fie à lui ainsi qu’à la transaction récente sur Séritage.
Franchement si je peux me permettre de vous donner un conseil , arrêtez de faire confiance à Berkowitz , il gagne des dizaines de millions de $ chaque année juste à maintenir ses partenaires dans son fond d’investissement . Accepter une erreur de la taille de Sears c’est tout simplement mettre la clefs sous la porte pour lui. On est pas chez Berkshire Hattaway ou la cote de popularité de l’entreprise n’influence pas les revenus de Warren Buffet (sauf rachats d’actions) de plus les présentations sur Sears de Berkowitz au lieu de me rassurer , je les trouves inquiétantes elles me semble beaucoup trop simpliste et arrangées , certains investisseurs de ce forum font des présentations bien plus utiles et honnêtes que les siennes pour moi .
C’est bien beau de comparer Sears à Simon Property Group sauf que chez Simon il y’a que 5000 employés spécialisé dans la gestions d’immo et chez Sears il y’en à des dizaines de millier voir une centaine ..
Je comprend pourquoi vous investissez chez Sears mais j’ai du mal avec le culte voué à Berko .
J’ai investi chez Seritage et je me tiens près à renforcer si l’action suit le cour de Sears car je dois avouer que les loyers loués à Sears minables après avoir lu les document SEC à chaque fois que Sears va fermer un magasin Seritage peut récupérer des indemnités de compensation intéressantes et une possibilité de louer plus chère ses biens .
J’ai pas confiance en Lampert mais un sandwich au jambon peut gérer Seritage et des actionnaires minoritaires importants protégeront mes intérêts .
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#2032 14/02/2016 01h41
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Thinkpad a écrit :
A priori Christophe Lambert (pardon Eddie Lampert … ils sont tellement mauvais tous les deux, que je les confond) a les droits de vote sur seritage mais pas les dividendes.
C’est tout l’inverse
vbvaleur a écrit :
arrêtez de faire confiance à Berkowitz
+1
Je ne comprends toujours pas les intervenants de cette file. Soit vous avez investi sur une thèse précise, que ce soit SYW, le retail, la holding, ou ce que vous voulez, et vous valorisez en actualisant selon les infos disponibles votre valorisation, soit vous suivez une stratégie gourou, et dans ce cas pourquoi ne suivre que Berkowitz, et uniquement sur Sears ?
vbvaleur a écrit :
J’ai pas confiance en Lampert mais un sandwich au jambon peut gérer Seritage et des actionnaires minoritaires importants protégeront mes intérêts.
D’accord avec la seconde partie de cette phrase, mais pas avec la première. Seritage nécessite de gros redéveloppements pour exprimer tout son potentiel. Et je doute qu’un sandwich au jambon y parvienne correctement. D’ailleurs, au FFO actuel Seritage me paraît même surévalué (si on exclut le potentiel futur j’entends).
J’en profite, si jamais Sergio8000 passe par là, pour relancer sur ma question à la fin du message : Sears : un mini Berkshire Hathaway ? (81/82)
Je ne vois pas comment on arrive à 7%, pourtant le FFO de Seritage intègre bien tout selon moi, y compris le FFO des JV. Si j’ai donc raté quelque chose ça ne peut qu’être une bonne nouvelle pour moi, mais même sans ça je suis à l’aise sur Seritage pour le moment.
Déontologie : je suis long sur Seritage.
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#2033 14/02/2016 09h41
D’accord avec la seconde partie de cette phrase, mais pas avec la première. Seritage nécessite de gros redéveloppements pour exprimer tout son potentiel. Et je doute qu’un sandwich au jambon y parvienne correctement. D’ailleurs, au FFO actuel Seritage me paraît même surévalué (si on exclut le potentiel futur j’entends).
Oui mais avouez quand même que gérer Seritage , ce n’est pas aussi difficile que gérer une holding tel que Sears .Il n’y à pas plusieurs stratégies à avoir et Lampert peut très bien faire l’affaire avec brio .
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3 #2034 14/02/2016 11h29
- BulleBier
- Membre (2013)
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Bonjour, bonnes contributions ces derniers jours sur ce fil.
Voici ce que je pense de la situation actuelle. Je suis actionnaire, j’avais été convaincu de la thèse de l’IF. Je ne suis pas membre de l’IF donc j’ignore ce qu’il s’y dit sur Sears actuellement. Les choses ont un peu changé avec Seritage. Aujourd’hui je n’investirais pas forcément car mon évolution en tant qu’investisseur me fait préferer des dossiers plus "simples".
La thèse
Je rejoints gilgamesh (sauf sur les $147, voir plus bas)
Pour moi la thèse c’est que Sears va petit à petit réduire les activités de distribution physique jusqu’à ce qu’elles soient rentables voir même les arreter avant de couler, et que Sears a suffisement d’actifs à vendre en incluant les baux pour tenir le temps de la transformation (D’ailleurs c’est ce qu’ils écrivent
dans leurs présentations). La thèse est aussi que Lampert a bien compris qu’il n’y a pas trop d’avenir à maintenir une activité à retours négatifs ou faibles et qu’il n’hésitera pas à l’arreter (références à General dynamics, analyse de Berkshire Hathaway qui a gardé ses usines -de textile je crois- trop longtemps d’un point de vue financier).
La thèse est qu’il restera un coeur rentable avec de quelques filliales générant du cash après cela, pour un bon retour en vu de la valorisation de Sears. Capitalisation de 1.65 Milliards, EV hors pension de 4.3 Milliards. Sears fait 25 milliards de ventes, si ils réduisent la taille et arrivent à faire juste 500 millions de profit annuel, c’est pas mal.
De plus les ventes d’immobilier aux USA pourraient redémarrer après la crise et avec cela les ventes de meubles et équipements de maison et jardin vendus par Sears.
Je ne vois pas trop Sears profiter de la valeur de leur immobilier par contre depuis que Seritage est la mais cela reste possible et rien que 10% de l’immobilier redeveloppé pourrait valoir beaucoup. Voir plus bas dans le paragraphe Seritage.
SYW-Online
Sears online n’est pas Amazon, mais il n’y a pas besoin d’être Amazon pour faire des profits en ligne. Ce n’est pas un monopole et il y a des milliers de sites marchands dans le monde, je suppose que nombreux font du profit.
SYW n’est pas un site de vente mais un reseau de coupons/fidélité social. Il est trop tôt pour dire que SYW ne marche pas du tout. Vu que ses résultats sont consolidés on en a pas le détail. Je suis sceptique par défaut.
Comme compétiteur Venmo cartonne sur le coté réseau social mais ne fait pas de système de fidélité et commence juste les achats en ligne.
Berkowitz
D’accord sur ce qui est dit sur Berkowitz: son estimation de NAV qui ne bouge pas est suspecte. C’est pour cela que j’ai des doutes sur Berkowitz car il ne prend pas en compte le fait que les ventes d’immobilier se sont faites à des prix inférieurs à son estimation avec Seritage. Donc les 147$ par action ne tiennent pas. Il a aussi commencé à acheter Sears il y a bien longtemps et a fait une erreur à ce moment la. J’ai l’impression que Berkowitz fait surtout un calcul de NAV et est très compétent pour cela mais ne regarde pas bien la-les dynamiques. C’est dingue d’écrire cela en tant que bleu de l’investissement vis à vis d’un investisseur star.
Immobilier et Seritage.
La valeur de l’immobilier doit être ainsi baissée dans une estimation de valeur de Sears, si ils vendent à bas prix à Seritage. Or l’analyse des résultats récents de Sears semble indiquer que Sears va avoir besoin de vendre de l’immobilier rapidement pour continuer à survivre.
Il semble logique que les ventes se fassent à principalement à Seritage qui est aussi controllée par Lampert, car Seritage a/dévellope le savoir faire, les contacts, est faite, pour racheter ses biens et les relouer. Ou bien à une des Joint ventures avec Seritage. L’avantage pour Berkowitz et Lampert: Ils sont aussi actionnaires de Seritage donc ils peuvent garder la valeur future de l’immobilier.
Comme Seritage est un peu endettée, il est possible qu’elle s’endette plus. Si sears est déjà rentable dans X années, elle pourrait vendre de l’immobilier et récupérer des actions Seritage, ou bien faire un JV avec Seritage, ou bien avoir Seritage comme gestionnaire et ainsi profiter de la valeur de leur immobilier. Voir faire la gestion eux mêmes mais cela n’est pas tres logique.
Quel est le but de Lampert dans Seritage? J’ai plusieurs hypothèses et j’aimerais votre opinion (pour les forumers qui ont une analyse construite):
1-Lampert panique - Sears brule du cash, il n’a pas le temps de rendre Sears rentable, il n’a pas assez d’acheteurs pour son immobilier à court terme, il doit mettre en place Seritage pour sauver Sears de la banqueroute.
2-Lampert malin - Sears brule du cash, il n’a pas le temps de rendre Sears rentable, il a des acheteurs pour l’immobilier, mais comme il n’est pas redéveloppé il ne va pas en tirer un super prix. Et cela l’ennuie car il aime le parc immobilier de Sears et ne veut pas voir d’autres entreprises en tirer tout le bénéfice. Il met donc en place son plan Seritage non pas pour sauver Sears en catastrophe, mais pour garder une participation dans l’upside du redéveloppement de l’immobilier tout en apportant des liquidités à Sears pour la transformation.
3-Lampert le génie diabolique - Sears brule du cash, il pourrait couper plus dans les dépenses et la rendre rentable, mais il veut bruler du cash afin de racheter des actions Sears pas cher car tout le monde croit que Sears ne vit qu’en brulant les meubles, de faire des tax crédits pour pertes, de mettre en place Seritage afin de sortir de l’immobilier sur un Reit à des prix d’ami, dans lequel il prend une grosse participation. Une fois qu’il a fini de tout vendre à Seritage, il aura fermé beaucoup de magasins et réduit la taille des autres, et il profite sur les deux fronts.
Je pense plutôt pour 2 mais 3 est possible. Lampert est quand même un fanatique qui a étudié la génèse de Berkshire Hathaway et des transformations en detail (CF l’aparté de l’IF). Je suis sur qu’il a un plan précis avec des options de sortie suivant différents scénarios de profitabilité. C’est pas un flan, au vu de son passé.
A mon avis il est logique si l’on est actionnaire de Sears d’avoir une position dans Seritage, qui nous couvre au cas ou Sears doit vendre beaucoup plus d’immobilier, afin de ne pas voir toute la NAV passer à Seritage sans en posséder.
Baux:
www.icsc.org a écrit :
http://www.icsc.org/sct/newswire/70-bil … s-renew-or
Sears Holdings’ minimum lease obligations will fall 58 percent to $2.3 billion in 2018, from $5.5 billion this year (2014)
Je ne connais pas bien cette partie du dossier. je ne suis pas sur de bien comprendre la dynamique pour Sears:
Bien sûr c’est moins de dépenses donc un retour à la profitabilité plus facile, et une occasion de fermer les magasins correspondant, mais cela peut être une nécessité de relouer plus cher si l’on souhaite maintenir les magasins. Cela diminue aussi la valeur des baux vendables. (Je ne trouve pas/ n’ai pas de détails sur la valeur des baux)
Dernière modification par BulleBier (14/02/2016 12h28)
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#2035 14/02/2016 11h56
- JeromeLeivrek
- Membre (2012)
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Hall of Fame
vbvaleur a écrit :
Je comprends pourquoi vous investissez chez Sears mais j’ai du mal avec le culte voué à Berko.
On peut suivre quelqu’un sans lui vouer un culte.
Evariste a écrit :
Je ne comprends toujours pas les intervenants de cette file. […], soit vous suivez une stratégie gourou, et dans ce cas pourquoi ne suivre que Berkowitz, et uniquement sur Sears ?
- uniquement sur Sears ?
Je parie que pas mal d’actionnaires de SHLD ont aussi du AIG et du BAC en portefeuille.
- pourquoi Berkowitz ?
Il a misé sur AIG à l’époque où elle était la plus détestée, il semble s’y connaître dans cette catégorie.
- pourquoi que Berkowitz ?
. On peut suivre quelqu’un sans pour autant ne suivre que lui. Je parie que pas mal de suiveurs de Berko suivent (comme moi) aussi d’autres gourous.
. Si vous voulez nous faire part de vos connaissances sur les gourous, pour nous en faire découvrir d’autres, ce serait avec plaisir (je ne suis pas sûr qu’il y ait déjà une file dédiée aux gourous étrangers).
BulleBier a écrit :
A mon avis il est logique si l’on est actionnaire de Sears d’avoir une position dans Seritage, qui nous couvre au cas ou Sears doit vendre beaucoup plus d’immobilier, afin de ne pas voir toute la NAV passer à Seritage sans en posséder.
Ca parait assez logique, effectivement.
Blog : Le projet Lynch.
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#2036 14/02/2016 15h53
- AleaJactaEst
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“ENTP”
Pour la thèse n°3 les proportions ne collent pas vraiment.
Sears côte maintenant 1.6b , le flottant est d’environ 10%. le double avec les shorts.
Pourquoi brûler des milliards pour racheter le flottant ? pourquoi émettre des warrants au risque de se faire diluer ?
A mon avis il ne fait pas ce qu’il veut.
J’espère en secret que lui et Berkowitz organisent un corner sans trop que ça se voit :p
Sinon le plus crédible serait que Lampert souhaite la liquidation, peut être qu’il doit montré qu’il n’a pas réussi à redressé l’activité avant de licencier 100 000 personnes.
J’espère aussi qu’il lui reste quelques étoiles de ninja à décocher pour faire plonger les vadeurs. Je ne vois pas pourquoi il ne s’en priverai pas, vu son ego et la défiance en son égard.
Je pense qu’il devrait être capable de faire sauter les shorts suite à une annonce et voir ainsi le cours temporairement doublé ou triplé. ( Spin Off immo bis, ou spin off du rentable, spin off de sears re).
Au fait, pourquoi WB a préférer acheter SRG que SHLD ?
Au delà de la thèse sur Sears, je suis rentré sur la simple formule :
(Sears + droit séritage) à environ 40 vs Sears (= X) + droits (entre 3 et 6 usd). Je pensais que 24 usd pour X était pas cher. Je reste pour le corner et/ou l’annonce. Mais effectivement, comme tout le monde, je m’impatiente un peu.
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#2037 14/02/2016 16h02
- Lionel
- Exclu définitivement
- Réputation : 6
Bonjour
Personnellement je ne suis pas impatient mais ma seule interrogation est pourquoi tant d’investisseur value chevronnés, aux US (donc qui peuvent faire leurs devoirs plus en profondeurs que nous français) n’entrent pas dans ce business qui a pignon sur rue et dont la sous-valorisation est si criante…
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#2038 14/02/2016 17h44
Sheiko , certains investisseur value chevronnés sont déjà rentrés dans Sears :
-Richard Perry
-Mohnish Parbrai
-Michael Price
-Marty Whitman
-Bill Ackman
-David Einhorm
-Daniel Loeb
-Chuck Akre
-Barry Rosenstein
-Bill Miller
-Jim O’Shaughnessy
Ils ont tous vendu leurs actions Sears et certains ont même déclaré publiquement que évaluer une société en se basant sur ses actifs immo n’était pas forcement une bonne stratégie surtout si ils sont impossible à monétiser sans grosse destruction de valeur .
Avec tout ces spin-off Lampert nous à prouvé ses talents de financier mais malheureusement il ne crée pas de valeur avec ces transactions financières.
Il se contente de découper l’entreprise et certains morceaux sont meilleurs que d’autres .
Amputer pour éviter que la gangrène se propage .
Peut être qu’au final la holding sera un des morceaux les plus malades.
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#2039 14/02/2016 17h57
- sat
- Membre (2014)
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Top 10 Invest. Exotiques - Réputation : 141
Une question qui j’espère n’irritera pas les lecteurs de ce sujet : y a-t-il quelqu’un qui est dans le vert sur ce dossier ouvert sur ce forum voilà 44 mois, et 4 ans en juin prochain ?
Je ne suis pas investi, mais il me semble que si on est actionnaire, et qu’on est en perte, ce n’est vraiment pas le moment de vendre, alors que les marchés sont si déprimés. Je ne peux pas croire que la baisse actuelle continue longtemps comme cela, car si c’était le cas au rythme actuel on arriverait à 0 à la fin de cette année …
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#2040 14/02/2016 18h12
Moi je suis en vert j’ai acheté Sears à 20 $ et je l’ai vendu à 22$ les informations supplémentaires que j’ai acquises après mon achat m’on rendu mal à l’aise avec cet investissement .
namo a écrit :
vbvaleur a écrit :
Par contre prendre l’exemple d’une fiction pour étayer vos propos …
Burry n’est pas un personnage fictionnel ! Même si le film prend sans doute quelques libertés scénaristiques avec les événements réels, Burry existe et a bien été prophète sur l’écroulement du marché des prêts immobiliers aux USA.
Cf. par exemple un article de 2010.
Je viens de lire le livre: "The Big Short" et j’ai beaucoup aimé Michael Burry . Avant cela je ne connaissais ni le livre ni le film désolé .
Dernière modification par vbvaleur (14/02/2016 19h10)
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6 #2041 14/02/2016 18h27
- Zera
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Bonjour à tous,
Je vous propose d’échanger un peu au sujet de la filiale Sears Home Services, filiale discrète de la galaxie Sears lors des publications trimestrielles.
Après lecture du dernier billet de l’IF : LIEN , je mémorise cette citation : "
IF a écrit :
En scindant l’énorme holding monolithique d’hier en plusieurs dizaines d’entités de tailles réduites, toutes chargées de se réinventer, il crée l’écosystème du capitalisme idéal : la majorité de ces entités mourront, quand d’autres tireront leurs épingles du jeu dans ce processus naturel d’expérimentation.
On rappelle encore une fois que Lampert ne souhaite investir que dans des business qui pourront fournir les meilleurs retours sur capitaux investis (je vais pas revenir sur la thèse du business model dépassé du traditionnel brick & mortar qui est dite et redite).
A noter que dans la présentation de la somme des parties de Berkowitz, il intègre Home Services avec KCD pour une valeur de 5.15 billions $. Je ne sais pas s’il a les capacités d’évaluer cette filiale mais qu’importe.
Tout ça pour venir au business des objets connectés dans l’entité Home Services.
Dans cet article issu du blog de Sears : Roundtable at CES, il est dit que d’ici 2020, la majorité des objets seront connectés et que le segment de la maison connecté est un des secteurs disposant de la plus forte croissance. Nous nous rappelons aussi que Sears a investi en rachetant WallyHome (un détecteur de fuite d’eau) + en investissant dans un nouveau magasin qui présente les solutions connectés à San Bruno Connected Solutions in San Bruno.
On a bien d’un côté Lampert qui n’investit que dans ses meilleurs magasins et dans des business tel que Home Service (où Sears détient un avantage concurrentiel non négligeable) et il laisse péricliter le reste.
En faisant des recherches sur les objets connectés, voici un article Les ventes d’objets connectés ont progressé en 2015 selon GfK - Aruco , dans la section SmartHome nous lisons que la partie Electroménager est encore peu représentative en terme de vente (1% du chiffre d’affaires de l’électroménager et seulement 5% du marché de la domotique) mais détient une importante croissance (+100% par rapport à 2014). 75% des gens sont intéressés par le concept mais sont bloqués à cause de 3 principaux freins : l’offre limité, la distribution limité et le positionnement tarifaire élevée. Éléments qui pourront évoluer favorablement avec l’arrivée de Sears dans le milieu.
En résumé, nous avons des perspectives de croissance intéressante dans le secteur des objets connectés (achat/installation et surtout la maintenance) et de l’autre côté nous avons Sears Home Service, leader dans l’installation, maintenance et réparation des maisons et appareils. Le cocktail pourrait être intéressant.
Après je n’ai aucune idée de comment évaluer ce business, nous n’avons que très peu d’information.
PS : on peut retrouver les avis des clients de Home Services sur leur site : Appliance Repair & Home Repair Services | Sears Home Services Reviews
|
Sears Home Services , cependant aucune idée de la légitimité de ces avis.
Edit : A noter qu’on parle souvent de l’horizon 2018-2020 chez Sears Holdings :
- 80% des baux peuvent se terminer sans pénalité en 2018
- 2019 - 2020 : Arrivée imminente des objets connectés de la maison dans notre quotidien. Suffit de voir les films futuristes pour affirmer qu’il est acté dans notre culture que c’est la suite logique de notre "évolution".
- Décembre 2019 : exercice du warrant
Dernière modification par Zera (14/02/2016 18h57)
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#2043 16/02/2016 14h51
- Durun
- Membre (2012)
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Top 50 Entreprendre - Réputation : 169
Bonjour
Deux articles de USA Today et de Forbes susceptibles d’intéresser ceux qui ont investi dans SEARS.
Sears warns Q4 worse than expected, accelerates store closures
The 5 Ways Ed Lampert Destroyed Sears
1. Micro-management in lieu of strategy. Mr. Lampert has been merciless in his tenacity to manage every detail at Sears. Daily morning phone calls with staff, and ridiculously tight controls that eliminate decision making by anyone other than the top officers. Additionally, every decision by the officers was questioned again and again by the Chairman. Explanations took precedent over action as micro-management ate up management’s time, rather than trying to run a successful company. While store employees and low- to mid-level managers could see competition – both traditional and on-line – eating away at Sears customers and core sales, they were helpless to do anything about it. Instead they were forced to follow orders given by people completely out of touch with retail trends and customer needs. Whatever chance Sears and Kmart had to grow against intense competition was lost by the Chairman’s need to micro-manage.
2. Manage-by-the-numbers rather than trends. Mr. Lampert was a finance expert and former analyst turned hedge fund manager and investor. He truly believed that if he had enough numbers, and he studied them long enough, company success would ensue. Unfortunately, trends often are not reflected in “the numbers” until it is far, far too late to react. The trend to stores that were cleaner, and more hip with classier goods goes back before Lampert’s era, but he completely missed the trend that drove up sales at Target, H&M and even Kohl’s because he could not see that trend reflected in category sales or cost ratios. Merchandising – from procurement to store layout and shelf positioning – are skills that go beyond numerical analysis but are critical to retail success. Additionally, the trend to on-line shopping goes back 20 years, but the direct impact on store sales was not obvious until customers had long ago converted. By focusing on numbers, rather than trends, Sears was constantly reacting rather than being proactive, and thus constantly retreating, cutting stores and cutting product lines.
3. Seeking confirmation rather than disagreement. Mr. Lampert had no time for staff who did not see things his way. Mr. Lampert wanted his management team to agree with him – to confirm his Beliefs, Interpretations, Assumptions and Strategies — to believe his BIAS. By seeking managers who would confirm his views, and execute rather than disagree, Mr. Lampert had no one offering alternative data, interpretations, strategies or tactics. And, as Mr. Lampert’s plans kept faltering it led to a revolving door of managers. Leaders came and went in a year or two, blamed for failures that originated at the Chairman’s doorstep. By forcing agreement, rather than disagreement and dialogue, Sears lacked options or alternatives, and the company had no chance of turning around.
4. Holding assets too long. In 2004 Sears had a LOT of assets. Many that could likely be redeployed at a gain for shareholders. Sears had many owned and leased store locations that were highly valuable with real estate prices climbing from then through 2008. But Mr. Lampert did not spin out that real estate in a REIT, capturing the value for SHLD shareholders while the timing was good. Instead he held those assets as real estate in general plummeted, and as retail real estate fell even further with more revenue shifting to e-commerce. By the time Lampert was ready to sell his REIT much of the value was depleted.
Additionally, Sears had great brands in 2004. DieHard batteries, Craftsman tools, Kenmore appliances and Lands End apparel were just 4 household brands that still had high customer appeal and tremendous value. Mr. Lampert could have sold those brands to another retailer (such as selling DieHard to WalMart, for example) as their house brands, capturing that value. Or he could have mass marketed the brands beyond Sears stores to increase sales and value. Or he could have taken one or more brands on-line as a product leader and “category killer” for e-commerce customers. But he did not act on those options, and as Sears and Kmart stores faded, so did these brands – which largely no longer have any value. Had he sold when value was high there were profits to be made for investors.
5. Hubris – unfailingly believing in oneself regardless the outcomes. In May, 2012 I wrote that Mr. Lampert was the second worst CEO in America and should fire himself. This was not a comment made in jest. His initial plans had all panned out very badly, and he had no strategy for a turnaround. All results, from all programs implemented during his reign as Chairman had ended badly. Yet, despite these terrible numbers Mr. Lampert refused to recognize he was the wrong person in the wrong job. While it wasn’t clear if anyone could turn around the problems at Sears at such a late date, it was clear Mr. Lampert was not the person to do it. If Mr. Lampert had been as self-analytical as he was critical of others he would have long before replaced himself as the leader at Sears. But hubris would not allow him to do this, he remained blind to his own failings and the terrible outcome of a failed company was pretty much sealed.
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#2044 17/02/2016 00h43
- Nothy92
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Bonsoir Durun,
Pourquoi avoir tronqué la fin du 5e point, dans lequel l’auteur mentionne des chiffres (dont on aimerait d’ailleurs savoir d’où ils sortent) de destruction de valeur réalisée par Lampert ? Est-ce pour ne pas décrédibiliser l’article, qui soulève par ailleurs des questions intéressantes à creuser quant à la personnalité de Lampert ?
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#2045 17/02/2016 12h31
- Durun
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Bonjour
Je ne peux pas répondre à cette question.
Ayant trouvé ces 2 articles, j’avais simplement mis les 2 liens, considérant qu’ils pouvaient intéresser ceux qui s’intéressaient à SEARS.
Je suppose que c’est quelqu’un de la modération qui a ajouté ces extraits à mon message.
Je pense qu’il est préférable de lire complètement les 2 articles pour comprendre l’esprit de leurs auteurs.
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#2046 17/02/2016 13h08
- BulleBier
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AleaJactaEst a écrit :
Pour la thèse n°3 les proportions ne collent pas vraiment.
Sears côte maintenant 1.6b , le flottant est d’environ 10%. le double avec les shorts.
Pourquoi brûler des milliards pour racheter le flottant ? pourquoi émettre des warrants au risque de se faire diluer ?
A mon avis il ne fait pas ce qu’il veut.
Effectivement, mais quand même il aurait pu couper dans les nombres de magasins de manière plus forte. Enfin je le pense car il y a des couts à cela et de l’inventaire à liquider. Il y a aussi la question des baux, peut être est il plus facile de fermer les magasins lorsque les baux sont proches de l’expiration.
Une autre thèse est de vouloir transformer le maximum de clients en membres actifs sur SYW avant de réduire la voilure.
Ou pour obtenir des pertes afin de ne pas payer de taxes dans le futur. Mais cela ne vaut pas totalement le coup je pense sauf si il y a une raison supplémentaire.
Il ne faut pas être impatient, vu le nombre de magasins toujours ouverts, le mastodonte va mettre du temps à perdre du poids. Je pense comme vous que Lampert ne maitrise pas tout, mais qu’il aurait pu rendre Sears rentable déjà en coupant a la hache dans les dépenses mais qu’il ne l’a pas fait.
Lu sur internet que les ventes en lignes de Sears augmentent vite et représentaient 5.7 Milliards de Dollars en 2014, de 3.1M en 2010.
lien
VBvaleur, je pense que la transaction Seritage crée de la valeur pour ceux qui y participent.
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#2047 17/02/2016 18h08
- Pryx
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Ou pour obtenir des pertes afin de ne pas payer de taxes dans le futur. Mais cela ne vaut pas totalement le coup je pense sauf si il y a une raison supplémentaire.
Perdre 100 pour économiser 30 dans le futur cela n’a pas un ROI formidable.
Cependant, je pense que le degraissage du mammouth est largement entamé, c’est long sans doute plus long que prévu ou envisagé au départ.
La communication a évolué dans ce sens puisque le dernier Q4 enfin la pre release nous indique c’est la profitabilité est au centre des préocupations.
Je pense que Lampert a investit dans le recrutement de membres SYW en utilisant les clients des magasins physique.
Pour pouvoir ensuite fermer les magasins concernés à expiration du bail.
Sachant que de toute facon la fermeture engendre des couts autant utiliser ces couts pour convertir les clients et les voir plutot comme un investissement.
80% des ventes sont éligible SYW soit environ 20b de CA. Après avoir convertit vos clients et les avoir initié à ce nouveau format de consommation, vous pouvez fermer les magasins, mais garder une part de cette clientèle.
Selon moi c’est l’idée du modèle.
Apres absolument rien ne garantit que le client une fois le magasin fermé garde le reflexe sears en utilisant syw ou sears.com.
C’est donc là que réside le pari de Lampert.
Par contre penser que Lampert souhaite redresser Sears selon le modèle brick and mortar font à mon avis fausse route. De même ceux qui pensent que c’est l’échec assuré, en partant du postulat que les magasins ne sont plus au gout du jour que Sears est hors jeu… etc.
Lampert nous le dit depuis longtemps ’c’est une transformation’
Mais Talk is cheap.. so as usual wait and see.
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#2048 18/02/2016 17h08
- BorderLine
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En allant sur SYW j’ai quand même vachement l’impression qu’on est sur un genre d’amazon décentralisé quand même…et il y a enfin une pseudo traduction en other langages (ou alors je l’avais jamais vu jusqu’à il y a 3mois)
Enfin à mon avis le coup de la fidélisation par points est une nouveauté vis à vis d’amazon, mais pour moi cela reste quand même assez comparable, même si en back office c’est différent.
L’avantage de Sears serait une empreinte physique ET digitale. Même si Amazon a ouvert quelques boutiques en dur, ce n’est pas le cas de ce dernier. Aprés, est ce que cela va vraiment marcher ou pas, j’en sais rien du tout.
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#2049 18/02/2016 18h08
La pseudo traduction existait déjà il y a plus d’un an. Elle était cependant moins visible, car pas proposée automatiquement (en gros, il ne devait pas y avoir la détection automatique de la localisation de l’utilisateur).
Le type de stratégie mixte digitale/brick and mortar a l’air d’avoir pas trop mal contribué au redressement de la fnac.
Mais SYW, j’ai réessayé ces derniers temps : cela s’est peut-être amélioré, mais j’ai quand même toujours beaucoup de mal à trouver cette interface intuitive, alors qu’Amazon s’était efforcé d’emblée à rendre l’acte d’achat le plus facile possible.
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#2050 18/02/2016 23h00
- BulleBier
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Pryx a écrit :
Cependant, je pense que le degraissage du mammouth est largement entamé, c’est long sans doute plus long que prévu ou envisagé au départ.
La communication a évolué dans ce sens puisque le dernier Q4 enfin la pre release nous indique c’est la profitabilité est au centre des préocupations.
Je pense que Lampert a investit dans le recrutement de membres SYW en utilisant les clients des magasins physique.
Pour pouvoir ensuite fermer les magasins concernés à expiration du bail.
Sachant que de toute facon la fermeture engendre des couts autant utiliser ces couts pour convertir les clients et les voir plutot comme un investissement.
80% des ventes sont éligible SYW soit environ 20b de CA. Après avoir convertit vos clients et les avoir initié à ce nouveau format de consommation, vous pouvez fermer les magasins, mais garder une part de cette clientèle.
Selon moi c’est l’idée du modèle.
Ce raisonnement tient la route et me parait logique.
Pryx a écrit :
Apres absolument rien ne garantit que le client une fois le magasin fermé garde le reflexe sears en utilisant syw ou sears.com.
Pour Sears.com ce n’est pas forcément dépendant des magasins, cela s’applique que pour les clients qui font du "cliquer et collecter". Les autres achats sont des achats en ligne classique.
SYW gardera au moins les clients des sears qui ne fermeront pas après la transformation.
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