5 #1 25/05/2016 10h04
- ddazin
- Membre (2016)
Top 20 SCPI/OPCI - Réputation : 68
Résultats 2015 :
Après 7 ans d’existence, Primopierre, SCPI de bureaux devient la 9ème capitalisation du marché avec 1 351 M€.
La collecte est soutenue depuis 3 ans : 3ème rang cette année avec une collecte nette de
313,787 M€
La SCPI maintient le surinvestissement avec un montant d’acquisitions de 347,565 M€ :
10 actifs dont un portefeuille de 95 M€ de bureaux dans Paris, l’immeuble Omega à St-Ouen pour 58 M€ et 167 M€ de participations dans des SCI gérées par Primonial REIM.
La part des SCI atteint maintenant 17% du patrimoine. (Je croyais qu’une résolution limitait à 10% ?)
84% du patrimoine est situé à Paris et en Région Parisienne.
Les revenus locatifs par part chutent de plus de 11% à 11.01 € (11.78€ (2014), 12.41€ (2013)).
Mais ils sont soutenus par la rétrocession de la commission de la SG sur les acquisitions de part de SCI : +2.19€ par part.
Les charges immobilières atteignent leur niveau de croisière. L’ensemble des dotations est maitrisé, notamment la PGR qui représente depuis l’an dernier 5 % du montant des loyers quittancés de l’exercice précédent. Ces charges sont en nette baisse passant de 0.99€ à 0.61€ par part
Le résultat est stable à 10.11€ (10.08€ (2014) ; 10.41€ (2013)). Sans les produits exceptionnels, la situation serait tout autre : le résultat tomberait à 7.92€. Merci la rétrocession.
Le TOF de fin d’année est en baisse prononcée à 91.70%, (95.30% en 2014) : on peut dire que la baisse est essentiellement due au départ de Sanofi de l’Atlantis à Massy à la mi-juin 2015. Cela fait mal : 2ème principal locataire avec un poids relatif de 8.9% des revenus locatifs, plus de 6 M€ de loyers et dans un bâtiment étant le 2ème plus gros investissement de la SCPI : 78 M€ investis le 1er avril 2014 ! et 14 mois plus tard, plus de locataire ! Quelqu’un a-t-il le bulletin trimestriel qui parle de cet investissement ? Je ne doute pas que ce bâtiment soit reloué, mais j’ai un peu de mal à comprendre cette histoire.
Risque locatif : Les 10 principaux locataires représentent 45,8 % de l’ensemble des flux locatifs contre 51.7%. Ce critère prend tout son sens quand la SCPI perd un locataire important.
La SCPI a recours à l’emprunt : Le 19 novembre 2014, elle a contracté un emprunt in fine auprès des banques Natixis et Arkéa, pour un montant maximum total de 140 M€ sur une durée de 2 ans.
Au 31 décembre 2015, le tirage de l’emprunt est de 120 M€ et les intérêts courus à payer s’élèvent à 1 539 743,87 euros. La charge financière pourrait être de l’ordre de 0.30€ par part (page 15 : autres frais de gestion). Quel impact aura le remboursement du capital à la fin de l’année ?
La SCPI n’a pas de potentiel de plus-values. D’ailleurs la valeur de réalisation par part est en baisse de 1.75%. Les cessions qui représentaient 4.42% du patrimoine 2014 en m² et 2.21% de la valeur comptable 2014 se sont soldées par une moins-values -5 127 910,10 €, soit 0.59% des CP.
La SCPI annonce : « Ces cessions s’inscrivent dans une stratégie de modernisation du patrimoine, avec la volonté d’arbitrer de petites lignes de patrimoine, coûteuses en travaux et qui ont atteint leur maturité. »
Le prix de souscription reste légèrement décoté de 2.99% par rapport à la valeur de reconstitution.
Le dividende de 9.84€ est en baisse de 2.67% ( 10.11€ en 2014). Le rendement est de 5.02%.
Le dividende est entièrement financé par les résultats.
Le RAN reconstitué par un prélèvement sur la collecte est de 0.69€ par part soit 26 jours de distribution, ce qui est correct.
En résumé, la gestion locative a du boulot (le TOF au T1 2016 est encore en baisse à 88%), espérons que l’Atlantis soit vite reloué…
Message édité par l’équipe de modération (25/05/2016 10h27) :
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Mots-clés : analyse, praemia, primonial, primopierre, scpi
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