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#1 01/03/2016 22h00

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Bonjour à tous,

Je souhaiterais avoir des informations sur les investissements en fonds propres et quasi fonds propres dans les PME et ETI françaises et européennes, non cotées.

En effet, je m’interroge quant aux solutions proposées pas Meeschaert Private Equity. Ces derniers proposent (afin de remplir une obligation de réinvestissement 150 ob ter), des placements dans des PME française non cotées.

Les points forts du produits sont:
Un objectif de rendement de 3,5 à 8% en fonction des PME.
A partir de 3 ans.
Aucun frais direct pour le souscripteur.
Un report de 100% de l’impôt (150 ob Ter) sur le produit de cession.
Cerise sur le gâteau, si dans les trois ans, le gérant de la PME ne rachète pas ses titres auprès des souscripteurs, 10% de majoration en plus du rendement (ex: 3,5 + 10%), puis au delà de sept ans si le gérant n’a toujours pas racheté ses titres, Meeschaert devient majoritaire de la PME et peut disposer de celle-ci de façon à ce que les souscripteurs reprennent leur mise.

A priori, c’est quasi sans risque.
Sur le papier, ceci paraît intéressant, mais en réalité, qu’en est-il?
Quelqu’un sur le forum a déjà souscrit sur ce type de produit auprès de cet établissement ou d’un autre?
Quelqu’un à t-il eu un report d’imposition et une obligation de réinvestissement?

Merci pour votre contribution.

Azel

Message édité par l’équipe de modération (02/03/2016 13h19) :
- modification du titre ou de(s) mot(s)-clé(s)

Mots-clés : 150 ob ter, investissement pme, meeschaert, non cotées, private equity

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#2 01/03/2016 22h19

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Azelnut a écrit :

A priori, c’est quasi sans risque.

C’est effectivement sans risque pour "Meeschaert Private Equity", quoiqu’il se passera ils auront pris leurs commissions par contre ceux qui participent au financement de la PME peuvent tout perdre si celle-ci dépose le bilan.

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#3 01/03/2016 22h50

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Merci, oui, sans risque pour eux, certainement. Mais a priori, tout est verrouillé pour éviter ce type d’événement. Les statuts de la PME dans laquelle le souscripteur prend une participation sont d’ailleurs modifiés pour justement prendre le "contrôle" au cas ou les choses se passeraient mal.
Quelqu’un à t-il d’autres informations, conseils, retex?
Azel

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#4 02/03/2016 07h52

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au delà de sept ans si le gérant n’a toujours pas racheté ses titres, Meeschaert devient majoritaire de la PME et peut disposer de celle-ci de façon à ce que les souscripteurs reprennent leur mise.
[…]
Les statuts de la PME dans laquelle le souscripteur prend une participation sont d’ailleurs modifiés pour justement prendre le "contrôle" au cas ou les choses se passeraient mal

A ma connaissance, ceci ne se produit à peu près jamais : le fonds n’a aucun intérêt à devenir majoritaire au capital et à prendre les rennes opérationnelles d’une PME (surtout d’une PME en difficulté).

En général le fonds négocie sa sortie avec un (gros) discount en espérant se refaire sur d’autres PME (en gardant à l’esprit que l’essentiel du gain pour l’investisseur se fera probablement sur l’économie d’impôts, notamment ISF).

Dernière modification par Geronimo (02/03/2016 08h12)

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#5 02/03/2016 08h46

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Si une PME va mal et est proche du dépôt de bilan, le fond n’a pas intérêt à en reprendre le contrôle parce que ça leur coûtera encore plus cher en cas de faillite.
Comme dans les produits de "défiscalisation", celui qui le commercialise est certain de toucher sa mise, les souscripteurs se rattrapent au mieux via le "gain" fiscal.

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#6 02/03/2016 08h55

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Si j’ai bien compris, il s’agit d’investissement en fonds propres, donc le rendement "espéré" n’a aucune valeur contractuelle. On récupère simplement une partie des bénéfices au prorata de notre investissement, donc très dépendant de la santé de l’entreprise.
Est-ce bien le cas ?


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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1    #7 02/03/2016 09h02

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Faith a écrit :

Si j’ai bien compris, il s’agit d’investissement en fonds propres, donc le rendement "espéré" n’a aucune valeur contractuelle. On récupère simplement une partie des bénéfices au prorata de notre investissement, donc très dépendant de la santé de l’entreprise.
Est-ce bien le cas ?

Non, en général dès l’entrée au capital du fonds est prévue une clause de rachat des parts du fonds par le majoritaire : au bout de x années rachat par le majoritaire des parts pour N euros autrement le fonds récupère y% de la boîte avec y> 50 pour qu’il y ait un incentive pour le gérant à racheter.

Dans les faits, si le gérant n’a pas le cash pour la transaction, la sortie du fonds est négociée (souvent avec un gros discount) car comme indiqué précédemment ce genre de fonds n’a que peu d’intérêt à devenir majoritaire et à prendre le contrôle opérationnel d’une PME (et n’est pas équipé pour cela).

Au final c’est un peu un jeu de dupes :
- le fonds a ses commissions
- l’investisseur a son économie d’impots
- le gérant a un gros apport en capital dont le % de remboursement exigé est in fine très aléatoire.

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1    #8 02/03/2016 10h18

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On ne récupère pas "une partie des bénéfices", car on a généralement concédé une option d’achat au majoritaire, à un prix fixé d’avance, et il n’y a aucun dividende distribué.

Donc à la revente, on récupère quelque chose entre 0 (si l’entreprise a mal tourné, et ne vaut presque plus rien) et le prix de l’option convenue (si l’entreprise a bien tourné).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#9 02/03/2016 11h45

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Geronimo a écrit :

Faith a écrit :

Si j’ai bien compris, il s’agit d’investissement en fonds propres, donc le rendement "espéré" n’a aucune valeur contractuelle. On récupère simplement une partie des bénéfices au prorata de notre investissement, donc très dépendant de la santé de l’entreprise.
Est-ce bien le cas ?

Non, en général dès l’entrée au capital du fonds est prévue une clause de rachat des parts du fonds par le majoritaire : au bout de x années rachat par le majoritaire des parts pour N euros autrement le fonds récupère y% de la boîte avec y> 50 pour qu’il y ait un incentive pour le gérant à racheter.

Dans les faits, si le gérant n’a pas le cash pour la transaction, la sortie du fonds est négociée (souvent avec un gros discount) car comme indiqué précédemment ce genre de fonds n’a que peu d’intérêt à devenir majoritaire et à prendre le contrôle opérationnel d’une PME (et n’est pas équipé pour cela).

Au final c’est un peu un jeu de dupes :
- le fonds a ses commissions
- l’investisseur a son économie d’impots
- le gérant a un gros apport en capital dont le % de remboursement exigé est in fine très aléatoire.

Oui, c’est tout à fait cela.

Alors, ce pourquoi je m’interroge, c’est qu’ à ma connaissance (j’ai fait un petit tour des Banques), aucun autre établissement ne propose des solutions de ce type que ce soit chez Lazard, Neuflize ou Rothschild.

Alors qu’aujourd’hui, c’est une des principales préoccupations des personnes cherchant à réinvestir des capitaux pour bénéficier d’un report d’imposition (comme je l’indiquais 150 ob Ter), or, nombre des clients de ces "Maisons" sont dans ce cas.

Si je comprends, c’est plutôt "safe" comme produit pour un investisseur?

Si l’on occulte le fait que la PME puissent mettre la clefs sous la porte, ce produit vous parait convenable?

GoodbyLenine a écrit :

On ne récupère pas "une partie des bénéfices", car on a généralement concédé une option d’achat au majoritaire, à un prix fixé d’avance, et il n’y a aucun dividende distribué.

Donc à la revente, on récupère quelque chose entre 0 (si l’entreprise a mal tourné, et ne vaut presque plus rien) et le prix de l’option convenue (si l’entreprise a bien tourné).

Exactement,

Bon après, tout est fait pour que l’on récupère quelque chose car une veille est "à priori" assurée par Meeschaert pour éviter le pire.

Après, dans le cas ou le Gérant ne reprend pas ses titres à 7 ans, ou que la société fait faillite. Meeshaert "reprend" la PME, peut décider de revendre. Ce qui peut être rassurant si l’on est majoritaire, c’est que sur certains produits, les murs valent plus que le montant de la souscription.

Est-ce un argument positif pour se lancer dans ce type de produit?

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#10 02/03/2016 11h58

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Azelnut a écrit :

Si je comprends, c’est plutôt "safe" comme produit pour un investisseur?

Non, ça n’est pas un investissement "safe" : PME = parts illiquides (pas de marché pour les revendre à part grosso modo le gérant) + risque opérationnel fort

Il est probable qu’au dénouement le support soit en perte.

A vous donc de bien calculer le gain réalisé sur l’économie d’impôts pour savoir à partir de quel niveau de perte sur le support se trouve votre "point mort" global.

Si l’on occulte le fait que la PME puissent mettre la clefs sous la porte, ce produit vous parait convenable?

Si l’on occulte le risque, alors tout va bien wink.

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#11 02/03/2016 12h09

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Azelnut a écrit :

Si l’on occulte le fait que la PME puissent mettre la clefs sous la porte, ce produit vous parait convenable?

C’est comme si vous achetiez une obligation en se disant que le seul risque est que l’émetteur fasse faillite mais à part ça le produit n’est pas risqué.

Azelnut a écrit :

Meeshaert "reprend" la PME, peut décider de revendre. Ce qui peut être rassurant si l’on est majoritaire, c’est que sur certains produits, les murs valent plus que le montant de la souscription.

Si la PME fait faillite, le fonds récupère les murs … mais aussi les dettes, les indemnités dûes aux salariés, urssaf et généralement il ne reste plus rien dans les caisses.

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#12 02/03/2016 12h11

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A vous donc de bien calculer le gain réalisé sur l’économie d’impôts pour savoir à quel niveau de perte sur le support se trouve votre "point mort" global.

Merci,
Oui, en fait, cette solution est envisagée dans le cas ou nous n’avons pas réinvesti la totalité de la somme. Par exemple, pour combler le différentiel entre "là où nous nous trouvons et là ou nous devrions être".
C’est pourquoi, avant toute chose, je souhaite recueillir le "sentiment" de personnes avisées.

En d’autres termes, soit on investi dans ces PME, on répond à notre obligation au regard de l’article 150. Et tout est OK. On attend entre trois et cinq ans et on récupère nos mise plus ce qui avait été convenu.
Dans le cas contraire, on n’a pas honoré notre obligation, et ça se passe moins bien.

Quelqu’un à un avis sur Meeschaert?

Sur des solutions similaires?

Si la PME fait faillite, le fonds récupère les murs … mais aussi les dettes, les indemnités dûes aux salariés, urssaf et généralement il ne reste plus rien dans les caisses.

Alors à priori, une poche est provisionné pour que les souscripteurs puissent être servi en premier.

C’est probable à votre avis, ou impossible dans le cas ou la PME fait faillite?
Encore une fois, ce sont les arguments avancés par la personne m’ayant présenté le projet.

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#13 02/03/2016 15h15

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Azelnut a écrit :

Alors à priori, une poche est provisionné pour que les souscripteurs puissent être servi en premier.

C’est probable à votre avis, ou impossible dans le cas ou la PME fait faillite?
Encore une fois, ce sont les arguments avancés par la personne m’ayant présenté le projet.

Je connais un peu "l’autre coté de la barrière", i.e. coté entrepreneur.

Les fonds "fiscaux" sont souvent vus comme de "l’argent facile" (ce qui est bien ou mal selon les cas).

Certains entrepreneurs que j’ai pu rencontrer ne font pas mystère qu’après avoir reçu x centaines de milliers voire million d’euros, ils ont déjà prévu de rembourser moins que la mise de départ (et c’est loin d’être leur souci premier -mais ils sont encore loin du terme peut-être que cela changera, en tout cas les expériences autour d’eux ne les incitaient pas à paniquer).

Par ailleurs, comme l’argent est apporté dans la société mais qu’il est prévu que le rachat des parts à terme soit fait par le gérant en son nom propre, ça exige souvent une petite structuration de sa part pour éviter trop de frottement fiscal qui rendrait l’opération vraiment impossible.

Bon après, tout est fait pour que l’on récupère quelque chose car une veille est "à priori" assurée par Meeschaert pour éviter le pire.

Coté suivi de la part des fonds dont j’ai entendu parler : à peu près aucun, sauf pour proposer plus d’argent sans que le gérant n’ait rien demandé ni ait consommé la totalité du montant initial. Clairement les fonds n’ont aucune visée opérationnelle.

Je pense que c’est assez généralisable à ce type de fonds.

Ce qui peut être rassurant si l’on est majoritaire, c’est que sur certains produits, les murs valent plus que le montant de la souscription.

Si vous en êtes à liquider la société, il ne vous restera que des clopinettes ne vous faites pas d’illusion. Le fonds s’en tire bien mieux en négociant sa sortie, même en prenant une grosse perte.

Ca fait partie de leur business model d’intégrer ces aléas.
Tous les paris ne sont pas perdants, et les pertes sont généralement relativement compensées pour les investisseurs par les gains fiscaux.

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#14 02/03/2016 15h26

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Merci, pourriez vous aller plus loin sur ce point:

Les fonds "fiscaux" sont souvent vus comme de "l’argent facile" (ce qui est bien ou mal selon les cas).

Certains entrepreneurs que j’ai pu rencontrer ne font pas mystère qu’après avoir reçu x centaines de milliers voire million d’euros, ils ont déjà prévu de rembourser moins que la mise de départ (et c’est loin d’être leur souci premier -mais ils sont encore loin du terme peut-être que cela changera, en tout cas les expériences autour d’eux ne les incitaient pas à paniquer).

Sans citer de noms, vous auriez un exemple concret?

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#15 02/03/2016 16h44

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J’ai du mal à voir ce que je peux ajouter de "concret". Un million d’euros investis et un rachat des parts à 700 k€ ?

Mais en soi cet exemple n’apporte rien, ce qui importe si vous souhaitez y investir c’est de comprendre les mécanismes derrière ces fonds.

Ne voyez pas le fait de "pouvoir devenir majoritaire" comme salvateur pour votre capital : le fonds ne s’amusera pas à gérer une PME ou à liquider ses actifs, c’est uniquement pour pouvoir peser dans ladite négociation finale de rachat.

Et calculez bien votre économie d’impôts pour évaluer si le jeu en vaut la chandelle si le fonds doit faire -20 ou -30%, car son rôle sera probablement déterminant dans votre performance totale.

Concernant Meeschaert je ne connais pas spécifiquement. J’en ai une fois entendu parlé en bien mais c’est vraiment très insuffisant pour que mon avis ait un poids dans votre décision.

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#16 04/03/2016 21h28

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bonjour,

Je suis aussi en relation avec Meeschaert pour le même produit respectant les conditions de l’article 150-O-B ter

Je me pose les mêmes questions ; en effet les risques me semblent importants mais à priori, ils ne le sont pas plus que pour des investissements que l’on peut faire en direct
Ce qui me semble plus gênant, c’est le montant des frais qui me semblent exorbitants, 12% lors de l’investissement et ensuite 4,8% annuel en principe payés par la cible, mais quelles garanties a-t-on que ce soit effectivement le cas, et si je comprends bien si la cible ne peut pas payer, ce sera l’investisseur qui devra les payer
Compte tenu de ces niveaux de remuneration, confortables et sans risque pour Meeschaert, je ne pense pas que Meeschaert sera très actif pour exercer la clause de liquidité

Qu’en pensez vous?

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#17 06/03/2016 11h03

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INTJ

Pour moi c’est comme les FCPI et autres produits fiscaux : des fois on trouve du bon (ça arrive), mais le plus souvent ce sont des investissements médiocres voire catastrophiques si l’on exclut l’avantage fiscal.

Il y a plein de raisons à cela, mais en gros les mêmes que les FCPI :

Les empilements de commissions qui mangent l’avantage fiscal sur la durée
Ces fonds (Meeschaert, Audacia, Extend,…) prennent une commission de "montage" d’environ 10% des fonds levés puis une commission de gestion annuelle de l’ordre de 4%, pour ne pas faire grand chose. Sur 7 ans les commissions représentent près de 40% des fonds levés…
Effectivement "aucun frais direct pour le souscripteur" car assumé par l’entreprise qui lève de l’argent mais l’investisseur en supporte le coût indirectement.

Les fonds ne risquent rien, ils n’investissent pas leur argent et les équipes ne sont pas intéressées aux performances des investissements.

Et comme leur modèle économique est la commission, plus ils en font plus ils gagnent et donc certains (pas tous et pas forcément Meeschaert d’ailleurs) ont tendance à prendre n’importe quel dossier - même de mauvaise qualité - du moment qu’ils pensent pouvoir trouver 40 ou 50 personnes prêtes à investir dans la "pépite de l’année".

Je vois bien l’intérêt pour Meeschaert (il gagne sa vie quoi qu’il arrive) et pour les entreprises qu’ils financent (c’est de l’argent moins cher pour eux qu’un fonds d’investissement classique), mais pour l’investisseur…


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2    #18 06/03/2016 11h18

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Yoda a écrit :

Je vois bien l’intérêt pour Meeschaert (il gagne sa vie quoi qu’il arrive) et pour les entreprises qu’ils financent (c’est de l’argent moins cher pour eux qu’un fonds d’investissement classique), mais pour l’investisseur…

La réalité est encore pire que ce que vous écrivez, car c’est aussi une mauvaise opération pour l’entreprise:

- l’argent qui lui est apporté, traité comptablement comme des fonds propres, est en réalité de la dette (très chère) à 5 ans, car au delà de cette durée, le coût de ces pseudo "fonds propres" devient prohibitif pour l’entreprise, qui en pratique est obligée de les rembourser, sauf si elle est exsangue financièrement.
Et comme ces opérations, pratiquées depuis la loi TEPA (2008), commencent à être très connues par les banquiers classiques, ces derniers ne s’y trompent plus. Quand l’entreprise les sollicite par la suite pour un crédit classique, elles refusent, car elles trouvent souvent qu’en retraitant ces "fonds propres" comme de la dette, l’entreprise a déjà un ratio d’endettement élevé

- conséquence: les entreprises saines refusent désormais ces "fonds propres" et seules les acceptent les entreprises les plus fragiles, donc les plus risquées, car elles n’ont pas d’autres choix.

En résumé, ces opérations, qui étaient déjà peu intéressantes pour l’investisseur personne physique en 2008-2013 hors avantage fiscal, sont devenues aujourd’hui carrément très risquées et totalement inintéressantes.

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#19 06/03/2016 11h35

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INTJ

Oui tout à fait exact parisien

D’où la politique de "terres brûlées" de certains de ces fonds qui ramassent le maximum tant qu’ils peuvent

Je rajouterai aussi que l’investisseur a le pire des 2 mondes :

Si l’entreprise connaît une très forte croissance il n’en bénéficie pas car son rendement maximum est cappé par la clause de rachat (généralement 1,2x à 1,4x la mise initiale, donc si l’entreprise voit sa valorisation multipliée par 10 il ne fait que 1,2x ou 1,4x sa mise hors avantage fiscal)

Si l’entreprise se plante il perd tout

Si l’entreprise marche moyennement (la majorité des cas) la liquidité ne sera pas simple même avec les clauses de rachat et dividende préciputaire


"Le côté obscur de la force, redouter tu dois"

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1    #20 11/03/2016 14h10

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D’abord la forme, avant le fond : Azelnut et ogha présentent plusieurs curieuses similitudes. Nous sommes une semaine après les faits et : 1) ils n’ont posté de message nulle part ailleurs que sur cette file, 2) ils se sont inscrits juste avant les premiers messages sur cette file et 3) ils sont dithyrambiques à propos de Meeschaert (et de la même façon : en passant être subtile et ne pas être trop visibles).
Amusant aussi l’arrivée d’ogha, faux-nez patent, pour venir à la rescousse après que les arguments d’Azelnut ont été atomisés de façon très factuelle par la communauté.

Là où ça devient encore plus savoureux c’est quand Azelnut s’emballe les pinceaux et oublie le "ils" de rigueur en parlant de Meeschaert mais écrit… "nous"

azelnut = faire de la pub pour Meeschaert a écrit :

Oui, en fait, cette solution est envisagée dans le cas ou nous n’avons pas réinvesti la totalité de la somme

Nous sommes bien gentils car le -1 de réputation me semble évident pourtant… -10 même ? (faux compte, publicité déguisée, pas de présentation pour ogha, présentation pipo pour Azelnut -genre une ligne juste pour pouvoir dire que je n’ai pas trouvé la réponse- etc.)


Parrain pédago pour Bourso, Binck et Bourse Directe. Meduse Paris :)

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1    #21 11/03/2016 15h54

Exclu définitivement
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Bonjour,

Bah, s’il s’agit d’une publicité déguisée pour Meeschaert, elle est un peu plus fine que celle dont nous gratifient généralement les marchands de salades sur ce forum. C’est sans doute pour cela que les "-1" ne tombent pas comme la mitraille à Gravelotte, à moins que ceux-ci ne soient réservés qu"aux "trolls" et autres "gauchistes" qui agacent tant les bonnes âmes.

Meeschaert ou un autre, c’est l’investissement dans ce type de fonds qui me semble devoir faire souci :

- frais exorbitants,
- aucune visibilité de l’investisseur sur le choix des cibles ; c’est le gérant qui décide "au mieux",
- conditions de sortie aléatoires : qui va racheter les parts pendant la durée de vie du fonds ?
- dénouement incertain : que vaudront les parts de PME non cotées à la liquidation du fonds ? Cela en supposant qu’aucune d’entre elles n’ait fait faillite et que le fonds puisse céder ses participations dans les conditions initialement prévues, toutes conditions dont la satisfaction n’a rien d’évident.

S’il n’y avait pas la carotte fiscale, qui donc serait assez "couillon" pour investir dans ce type de support ?

Après cela, si certains ici "aiment l’entreprise" (pour paraphraser le PM Valls) au point de vouloir placer leurs "éconocroques" dans le non côté, je leur fais cette suggestion : investissez dans votre propre structure dont vous serez le gérant majoritaire ou à la rigueur minoritaire. Vous bénéficierez des avantages fiscaux (investissements dans les fonds propres des PME) sans devoir rémunérer une kyrielle des gestionnaires parasites et vous serez le premier intéressé à ce que l’entreprise ne fasse pas faillite. A défaut, si vous n’avez pas la fibre d’un patron, apportez des fonds propres à la "boîte" de vos frères, soeurs, cousins ou amis s’ils sont compétents pour la direction d’une entreprise. Si vous n’êtes pas patron ou n’en connaissez aucun de compétent, laissez tomber le non côté et investissez dans les actions cotées en bourse.

Sous couvert de développement des PME, les structures intermédiées, le fonds Meeschaert comme ceux proposés par d’autres institutionnels, FCPI et autres, ne poursuivent qu’un seul objectif : l’enrichissement du collecteur de fonds. La faillite des PME cibles ou l’appauvrissement des souscripteurs leur chaut en vérité fort peu.

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#22 18/03/2016 10h24

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PoliticalAnimal a écrit :

D’abord la forme, avant le fond : Azelnut et ogha présentent plusieurs curieuses similitudes. Nous sommes une semaine après les faits et : 1) ils n’ont posté de message nulle part ailleurs que sur cette file, 2) ils se sont inscrits juste avant les premiers messages sur cette file et 3) ils sont dithyrambiques à propos de Meeschaert (et de la même façon : en passant être subtile et ne pas être trop visibles).
Amusant aussi l’arrivée d’ogha, faux-nez patent, pour venir à la rescousse après que les arguments d’Azelnut ont été atomisés de façon très factuelle par la communauté.

Là où ça devient encore plus savoureux c’est quand Azelnut s’emballe les pinceaux et oublie le "ils" de rigueur en parlant de Meeschaert mais écrit… "nous"

azelnut = faire de la pub pour Meeschaert a écrit :

Oui, en fait, cette solution est envisagée dans le cas ou nous n’avons pas réinvesti la totalité de la somme

Nous sommes bien gentils car le -1 de réputation me semble évident pourtant… -10 même ? (faux compte, publicité déguisée, pas de présentation pour ogha, présentation pipo pour Azelnut -genre une ligne juste pour pouvoir dire que je n’ai pas trouvé la réponse- etc.)

Cher Monsieur, je vous remercie pour vos constatations. Si votre passe temps est de dénicher de faux post, amusez vous. Toujours est-il que, par l’intermédiaire de ce forum, j’ai pu avoir des informations pertinentes qui serviront je pense à d’autres personnes dans mon cas. En revanche, je crains que votre commentaire n’apporte rien à personne.
Quoi qu’il en soit, j’ai pu partager (en privé) avec Olga, sur les différents aspects des produits proposés par Meeshaert (que je solliciterai qu’en dernier recours), grâce aux avis des contributeurs du forum.

Bah, s’il s’agit d’une publicité déguisée pour Meeschaert, elle est un peu plus fine que celle dont nous gratifient généralement les marchands de salades sur ce forum.

Je vous remercie pour le compliment, mais bon, je voulais seulement avoir des infos, rien de moins.

S’il n’y avait pas la carotte fiscale, qui donc serait assez "couillon" pour investir dans ce type de support ?

Je dirais, des personnes dans mon cas (certes peu nombreuses) qui pensaient avoir un peu de temps, mais malheureusement, la dead line arrive.

Après cela, si certains ici "aiment l’entreprise" (pour paraphraser le PM Valls) au point de vouloir placer leurs "éconocroques" dans le non côté, je leur fais cette suggestion : investissez dans votre propre structure dont vous serez le gérant majoritaire ou à la rigueur minoritaire.

Si cette option avait été envisagée, nous aurions gardé notre entreprise.

Merci pour votre réponse, +1 !

Dernière modification par Azelnut (18/03/2016 10h43)

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#23 24/08/2016 15h15

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Bonjour Azelnut,

Je suis dans le même ças que vous dans le réinvesti du 150 ob ter et recherche le produit miracle, un peu sécurisé dans un timing très court.
Avez vous trouver la solution, autre que Meeschaert ?
Merci de votre retour.
bien à vous

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#24 24/08/2016 17h24

Membre (2016)
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Bonjour Blondin,
Je n’ai sans doute pas trouvé la solution miracle, mais j’ai effectivement réussi a boucler mes investissements conformément au 150-O-B ter,  en majorité (90%) par des investissements en directs aux cotés de repreneurs d’entreprise, mais cela nécessite un travail très important de recherche de cibles donc très gourmand en temps
Contraint par les délais, j’ai réalisé un dernier investissement par l’intermédiaire d’une officine du type Meeschaert mais moins gourmande et plus transparente

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#25 24/08/2016 17h33

Membre (2016)
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Ogha,
je m’attendais, hélas, à cette réponse.
puis je vous demander qui vous avez trouver en alternative à Messchaert ? Pour l’instant, je n’ai rien vu de probant.
bien à vous

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