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#2401 25/08/2016 14h30

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Encore un bien mauvais trimestre, sans réelle amélioration, avec $3,70 de perte par action sur le seul trimestre et $2,03 en ajusté. Je ne sais pas si Bruce Berkowitz osera encore parler de pertes volontaires ?

Les ventes baissent encore à magasins comparables, malgré une baisse des marges :

Sears a écrit :

Kmart and Sears Domestic comparable store sales declined 3.3% and 7.0%, respectively, in the second quarter of 2016;

Vu la situation, Sears ne semble pas vraiment en position de force pour vendre son joyaux "Kenmore, Craftsman and DieHard", alors que l’échéance des $2 Md à rouler avant 2018 se rapproche.

Enfin, le taux du prêt accordé par Lampert (via ESL Investments) à Sears n’est (évidemment ?) pas communiqué.

Sur SYW, etc. rien à dire vu que rien n’est disclosé.

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#2402 25/08/2016 14h38

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C’est la première fois que je vois une entreprise explique que son stock est en fait des liquidités (slide 12).

Aussi la première fois (mais c’était déjà chez Sears avant) qu’une société puisse se vante de réduire le financement de son inventaire par le crédit fournisseur.

Sinon beau travail sur les dépenses qui baissent plus vite que les ventes.

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#2403 25/08/2016 15h20

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InvestisseurHeureux a écrit :

Sur SYW, etc. rien à dire vu que rien n’est disclosé.

En effet très peu d’informations, cependant sur la slide 23 on peut voir :
- qu’on est toujours à 75% des ventes faites par des membres
- Augmentation de 26% des "redemptions sales" (achat avec des points ?) par rapport à l’année dernière
- Augmentation de 15% de la population avec un email actif par rapport à l’année dernière (ça ne veut pas dire qu’il y a 15% de membres en plus, seulement qu’ils ont renseigné un email fonctionnel)

Cette slide est ambiguë car il est possible que ces informations ne concernent en réalité que les "Best members" dont on ne sait pas quel est le nombre ni le pourcentage.

Dernière modification par gilgamesh (25/08/2016 18h12)

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#2404 25/08/2016 16h25

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gilgamesh a écrit :

InvestisseurHeureux a écrit :

Sur SYW, etc. rien à dire vu que rien n’est disclosé.

En effet très peu d’informations, cependant sur la slide 23 on peut voir :
[…]
Cette slide est ambigüe car il est possible que ces informations ne concernent en réalité que les "Best members" dont on ne sait pas quel est le nombre ni le pourcentage.

Comment ça ambiguë ? Vous voulez dire que faire tenir toutes les informations sur SYW (le cœur de la transformation) sur sept tiers de lignes est insuffisant ? wink

En fait ce qui est étonnant dans les slides SHLD, c’est qu’il n’y a strictement rien sur la "transformation" : les seules informations sont sur comment on va avoir assez de cash au prochain quarter pour "la" financer. "La" quoi… on sait pas.

A ce rythme là en tout cas l’arrêt des pertes en 2016 semble difficile à atteindre…

Dernière modification par Geronimo (25/08/2016 20h20)

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#2405 25/08/2016 18h33

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Pour moi, il y a une probabilité non négligeable que Sears fasse "faillite" (chapitre 11) en 2018.

On a une société incapable de gagner de l’argent, avec plus de $5 Md de dette nette quand on inclut les obligations de pension, dont $2 Md à rouler avant 2018.

Vendre les joyaux comme "Kenmore, Craftsman and DieHard" peut apporter une certaine flexibilité temporaire, mais c’est aussi autant d’EBITDA en moins pour la holding.

Même si Sears est possiblement assise sur des milliards via son immobilier, elle est de toute façon dans l’impossibilité de les monnayer convenablement, soit qu’elle n’a pas l’argent pour les réhabiliter, soit, semble-t-il, que les obligations envers le fonds de pension des employés compliquent les possibles transactions (un gigantesque spin-off par exemple).

Si un refinancement de la dette de $2 Md est trouvé avant 2018, vue la "qualité" de Sears, les prêteurs exigeront très probablement une sécurisation sur tout ou partie de l’immobilier non encombré restant.

Donc de mon point de vue, même s’il y avait in fine un création de valeur avec l’immobilier, ce ne serait pas les actionnaires de Sears qui en profiteraient de toute façon, car ils sont en bout de chaîne.

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1    #2406 25/08/2016 19h51

Exclu définitivement
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Pour moi, il y a une probabilité non négligeable que Sears fasse "faillite" (chapitre 11) en 2018.

Tout à fait d’accord, sachant qu’il y a d’autres trucs à payer en 2019.

Une faillite se traduira par des fermetures de beaucoup de magasins :

Au delà de cela et à cause de cette épée de damocles,  il y a des gros nuages en perspectives sur :
- Les obligations sears 8% et warrant sears.
- seritage : une majorité de ses revenus proviennent de sears
- wpg, cbl et autre reit (je ne connais pas tous les proprios de ces 800, 900 ? magasins loués ): sears est un locataire non negligeable de ces reits.
Et bien souvent un anchor.

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#2407 25/08/2016 20h45

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gilgamesh a écrit :

- Les frais administratifs et ceux liés à la publicité et au marketing diminuent grâce à SYW.

Oui mais ceux-ci se retrouvent transférés dans les cost of sales…

Je n’ai pas encore regardé les chiffres dans le détail pour l’instant, mais au vu de l’EBITDA la baisse des coûts peine à suivre la baisse des ventes.

Soyons réalistes: les résultats sont une fois de plus catastrophiques; et une fois de plus nous n’en apprenons pas plus sur les plans ou initiatives de l’entreprise pour restaurer sa profitabilité. Exactement le même discours du management depuis maintenant 3/4 ans (avec les résultats que l’on connait).

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#2408 26/08/2016 00h29

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J’avoue que c’est très frustrant ces présentations de résultats chez SHLD. Ça fait des mois années qu’on nous répète sans arrêt qu’ils se transforment et qu’ils financent leur transformation. Seulement, en terme de résultat on ne voit rien venir et on ne voit pas trop non plus ce qu’ils veulent faire. (à part vendre des actifs petit à petit)

Franchement, on a rien appris sur cette présentation ! (ce n’était qu’une présentation trimestrielle mais quand même).

Indubitablement, il y a toujours de la marge entre la valeur des actifs et la capitalisation actuelle mais celle-ci diminue chaque jour qui passe.

Alors je veux que SYW a couté un peu de sous pour son dev. et sa mise en place. Mais depuis le temps, les dépenses sur SYW devraient s’essouffler. Or, le cashburn continue.

Comme on ne nous dit rien dans les présentations, j’imagine 2 scénarios:

1- On nous raconte des salades. Ils ne financent rien de spécial : ils tentent de faire ce qu’ils peuvent pour se raccrocher aux branches pour faire vivoter le business mais ils n’y arrivent manifestement pas. Le bateau coule petit à petit.

2- Je suis un imbécile et je ne comprends pas ce vers quoi ils veulent se transformer.

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1    #2409 26/08/2016 18h05

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Bonjour,

Au cours actuel, E. Lampert détient directement ou indirectement 750 M$ d’equity de SHLD.
Avec le nouveau prêt de 300 M$, combien va-t-il détenir de dettes ?

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#2410 26/08/2016 20h04

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Quelques remarques:

Résultats mauvais, on le sait. Sears est pourtant en pleine transformation avec une baisse importante du nombre de magasins, une dépense de publicité en baisse, donc Il ne faut pas s’étonner de voir des pertes avec de telles contraintes et de tels changements. Le but me semble clairement de réduire le nombre de magasins au maximum, et gérer la profitabilité dans ce process est difficile.

Les services ou ventes en lignes représentent environ 8/22 milliards de revenus. (en me basant sur une affirmation de 4 milliards de vente en ligne en 2014). La proportion de "bons revenus" augmente.

Le Pret de lampert me semble plutot une manipulation pour éviter de trop vendre d’immobilier ce qui sont les joyaux de Sears.

Par contre je ne comprends pas que Sears semble avoir terminé de faire des développements fonciers: De sous location ou de location de magasins vides; ou alors ils ne communiquent plus dessus.

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#2411 26/08/2016 20h47

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BulleBier a écrit :

La proportion de "bons revenus" augmente.

Ca c’est si on croit qu’ils pourront être un online retailer rentable.
Ça court pas les rues…

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#2412 26/08/2016 22h23

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C’est tres courant au contraire. Tout le monde n’a pas les coûts de plateforme d’amazon. Après je ne sais pas si c’est courant Dans le domains de Sears.

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1    #2413 28/08/2016 23h18

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La semaine dernière, Sears Holdings (NASDAQ, SHLD) a annoncé comme d’habitude des résultats décevants. Les pertes continuent de s’accumuler et d’affaiblir tranquillement la position financière de la société. Probablement pour amenuiser les inquiétudes face à sa solvabilité à moyen ou long terme, son chef de la direction, Eddie Lampert, lui a prêté un montant additionnel de 300M$US. Soulignons que les ventes comparables (magasins ouverts depuis au moins un an) ont chuté de 3,3% pour Kmart et 7,0% pour Sears.

Nous avons toujours été quelque peu sceptiques quant à la stratégie de marketing «Shop Your Way», qui se veut un programme de récompenses pour fidéliser la clientèle. Nous estimions qu’avec l’essor des détaillants comme Wal-Mart Stores (N.Y., WMT) et Target (N.Y., TGT), Sears se retrouvait coincée entre ces derniers qui vendent à fort escompte, et les boutiques spécialisées ou autres détaillants vendant de la qualité à plein prix. En outre, sa stratégie nous semblait floue, puisque d’un côté, on ventait la quantité d’actifs de qualité qu’elle possédait (immobilier et marques de commerce), et de l’autre, on insistait sur la poursuite des activités de ventes au détail avec leur fameux programme de récompenses. La direction espérait-elle fait un coup d’argent en vendant les actifs à court ou moyen terme, ou espérait-elle plutôt poursuivre et améliorer ses opérations, ce qui aurait nécessité d’importants investissements?

Malgré cette incertitude, nous avions effectué un petit pari en 2014 à l’effet que l’entreprise ne déclarerait pas faillite avant le mois de janvier 2016 (tel qu’expliqué dans ce blogue). Répèterions-nous l’expérience aujourd’hui alors que le titre a cédé plus de 40%?

À l’époque, Sears Holdings détenait plus d’actifs intéressants à vendre, sans compter que depuis quelques temps, la compétition dans la vente au détail s’est grandement accrue. Amazon.com semble gruger de plus en plus de parts de marché avec ses ventes en ligne. Les autres détaillants ont dû avoir recours à des stratégies assez agressives pour contrer cette menace, intensifiant la compétition de façon générale chez la plupart des détaillants.

En outre, les pertes se sont accumulées. Il s’agit d’argent qui s’est vaporisé et qui n’est plus là. Dans un tel contexte, on devrait s’attendre à ce que les options de vente se transigent plus cher qu’à l’époque pour tenir compte du risque plus élevé à notre avis. Hélas! Nous observons plutôt le contraire : les primes ont baissé.

Selon les données disponibles sur le site de Yahoo.com en ce moment (cliquer ici), en tentant d’obtenir des conditions semblables, nous arrivons à une prime correspondant à environ 22% du prix d’exercice, comparativement à 33% auparavant. Autrement dit, c’est comme si les investisseurs éprouvaient moins de craintes face à une faillite possible de l’entreprise qu’à l’époque, alors que la société s’est déjà départie de plusieurs actifs de qualité, comme l’immobilier transféré à Seritage Growth Properties (N.Y., SRG) en 2015.

Nous estimons qu’il est normal qu’un investisseur obtienne moins de primes qu’auparavant : nous pensons plutôt qu’elles avaient atteint des niveaux nettement exagérés en 2014! En observant les options sur une base régulière, nous découvrons parfois des anomalies intéressantes, tout comme dans le prix des actions traditionnelles en Bourse.

Warren Buffett a déjà discuté publiquement de ses ventes d’options sur le titre The Coca-Cola Company (N.Y., KO) ainsi que sur l’indice S&P 500. Cependant, voici une citation intrigante moins connue, parue dans le Washington Post, le 9 avril 2002, suggérant qu’il a beaucoup d’expérience en la matière : «J’ai acheté et vendu des options pendant 40 ans».



Au sujet des auteurs du blogue: Patrick Thénière et Rémy Morel sont analystes financiers et propriétaires de Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d’actifs. www.barragecapital.com

Parier à nouveau sur la solvabilité de Sears Holdings? | LesAffaires.com

Il ne reste plus qu’aux shorters a mettre les bouchées doubles pour amener le titre ou il devrait être depuis longtemps.

Une fois les avocats, syndicats, régimes de retraite etc….il ne restera plus grand chose a partager.

Dernière modification par Silicon (29/08/2016 00h45)


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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#2414 29/08/2016 00h15

Exclu définitivement
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Mer.ci sillicon pour ce post de Barrage.
C’est un peu intrigant cette article de Barrage.
Car je me rappelle d’un apparté avec l’IF, où ils n’ont pas pris parti sans dire reelement ce qu’ils pensent ou pensaient.
Ils ont juste dit on est partagé sur le fait d’investir dans cette valeur.

En disant "on ne croit pas à leur strategie" et " on a pris le pari en 2014 que sears ne va pas deposer le bilan dans 2 ans" , la seule chose que je comprend c’est : sears est un black swan et va deposer le bilan dans quelques années.

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#2415 29/08/2016 09h30

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Ben, si je comprends bien, ils disent qu’ils auraient bien fait un petit pari contre le risque de faillite mais que ça ne va pas leur rapporter suffisamment car le marché y croit moins qu’avant! Bref en effet la situation a empiré, et le marché est moins sévère.


The only real failure is the failure to try.

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1    #2416 29/08/2016 11h23

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C’est aussi une histoire de "volatilité implicite" : ils avaient vendu des puts lors d’une chute brutale de SHLD, donc la valeur temps (qui dépend de la volatilité) était élevée ; elle l’est moins aujourd’hui.

francoisolivier a écrit :

En disant "on ne croit pas à leur strategie" et " on a pris le pari en 2014 que sears ne va pas deposer le bilan dans 2 ans" , la seule chose que je comprend c’est : sears est un black swan et va deposer le bilan dans quelques années.

Je ne comprends pas la phrase "Sears est un black swan"…

Ils ne disent pas que Sears va déposer le bilan, mais que le rapport risque-rendement n’est plus assez bon pour eux.

J’ai des actions & options SHLD.

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1    #2417 29/08/2016 21h09

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C’est aussi une histoire de "volatilité implicite" : ils avaient vendu des puts lors d’une chute brutale de SHLD, donc la valeur temps (qui dépend de la volatilité) était élevée ; elle l’est moins aujourd’hui.

francoisolivier a écrit :

En disant "on ne croit pas à leur strategie" et " on a pris le pari en 2014 que sears ne va pas deposer le bilan dans 2 ans" , la seule chose que je comprend c’est : sears est un black swan et va deposer le bilan dans quelques années.
Je ne comprends pas la phrase "Sears est un black swan"…

Ils ne disent pas que Sears va déposer le bilan, mais que le rapport risque-rendement n’est plus assez bon pour eux.

Que pensez vous qu’il va arriver a part faire faillite  ? , ça prends vraiment une imagination fertile et un grand amour de Sears pour voir du positif dans ce qui arrive trimestres aprés trimestres.

Seule l’ampleur des montants en jeu prolonge la durée du gachis, sauf que ça ne change rien au résultat final.


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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1    #2418 03/09/2016 09h53

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Geronimo a écrit :

Bonjour,

Au cours actuel, E. Lampert détient directement ou indirectement 750 M$ d’equity de SHLD.
Avec le nouveau prêt de 300 M$, combien va-t-il détenir de dettes ?

Selon un article Seeking Alpha :

Lampert détiendrait  :
- 717 M $ d’equity
- 973 M $ de dette

Fairholme détiendrait :
- 375 M $ d’equity
- 417 M $ de dette

Dernière modification par Geronimo (03/09/2016 10h23)

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#2419 03/09/2016 14h01

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Très intéressant.

Cela veut dire que plutôt qu’une OPR compliquée (?), ils peuvent simplement prêter à Sears en mettant en collatéral l’immobilier restant.

Ainsi, l’attitude de Lampert ne serait pas complètement illogique : on ne pourrait pas lui reprocher de ne pas avoir tout fait pour éviter la faillite de Sears et in fine, quoiqu’il arriverait, il récupérerait une partie de l’immobilier (en plus de ce qu’il y a déjà dans Seritage).

Dans le cas présent, on a vraiment des conflits d’intérêts de tous les côtés : Lampert est à la fois CEO/chairman/actionnaire majoritaire/prêteur majoritaire/gérant du fonds ESL !

Quels intérêts doit-il privilégier ?

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#2420 03/09/2016 21h15

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Je ne suis pas d’accord.

InvestisseurHeureux a écrit :

Ainsi, l’attitude de Lampert ne serait pas complètement illogique : on ne pourrait pas lui reprocher de ne pas avoir tout fait pour éviter la faillite de Sears et in fine, quoiqu’il arriverait, il récupérerait une partie de l’immobilier (en plus de ce qu’il y a déjà dans Seritage)

Il ne récupérerait pas une partie de l’immobilier. Il récupérerait simplement sa mise sur la dette. Si il prête 500 millions collatéralisé à SHLD. Il récupérera au mieux 500 millions même si l’immobilier en collatéral vaut beaucoup plus. (et il les reverra au bout de plusieurs années de chap 11…). C’est une règle du Chap11, il ne peut pas passer à coté, surtout avec de la dette secured.

Donc si il prête 500 millions, que Sears les brûle puis fait faillite, il n’est vraiment pas gagnant. 

On peut dire qu’il se couvre "légèrement" contre une faillite de Sears (même si je ne pense pas que c’est son intention, au contraire, il mise pour éviter la faillite) mais il ne pari pas sur une faillite non plus. (surtout que y a mieux comme couverture…)

En tout cas, si il avait fait une AK, on lui aurait reproché de demander aux actionnaires de mettre une nouvelle fois la main au portefeuille.

On peut ajouter qu’il n’est pas tout seul chez ESL, alors qu’il possède beaucoup d’actions à son nom. Bref, l’equity reste bien plus intéressante pour lui. Surtout si on prend son PRU.

Clairement, une faillite de SHLD est une catastrophe pour Lampert, malgré la dette.

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#2421 03/09/2016 21h20

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Lazard a écrit :

Il ne récupérerait pas une partie de l’immobilier. Il récupérerait simplement sa mise sur la dette. Si il prête 500 millions collatéralisé à SHLD. Il récupérera au mieux 500 millions même si l’immobilier en collatéral vaut beaucoup plus. (et il les reverra au bout de plusieurs années de chap 11…). C’est une règle du Chap11, il ne peut pas passer à coté, surtout avec de la dette secured.

Vous auriez des détails là dessus (statut du collatéral en cas de Chap11) ?

Merci !

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#2422 03/09/2016 22h09

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bankruptcy code a écrit :

An allowed claim of a creditor secured by a lien on property in which the estate has an interest, or that is subject to setoff under section 553 of this title, is a secured claim to the extent of the value of such creditor’s interest in the estate’s interest in such property, or to the extent of the amount subject to setoff

Bon j’ai pas trouvé mieux… vous trouvez ça clair ?

Donc il va avoir 100% de la valeur faciale de sa dette plus les intérêts dus (dans le meilleur des cas), mais pas plus.

Enfaîte, il a une réclamation sur un montant (issu théoriquement du collatéral), pas réellement sur un collatéral (dans la mesure où il n’en devient pas propriétaire).

Après y a des exceptions régulières, mais c’est autre chose…

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#2423 04/09/2016 14h34

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Merci pour cet élément que je vais essayer de creuser un peu. Deux remarques toutefois :

(1) J’ai l’impression que vous partez du principe que la dette est "sur-collateralisée" (en clair que la valeur du collatéral est supérieure à la valeur de la dette). Pourquoi ? Ça me semble loin d’être évident notamment dans une situation de chapitre 11.

(2) Je ne suis pas un spécialiste du chapitre 11, loin de là. Lampert est supposé l’être. Partant du principe qu’il agit avant tout dans son intérêt et celui d’ESL, je serais bien moins catégorique que vous à penser qu’en tant qu’actionnaire j’aurais mon mot à dire sur les actifs mis en collatéral des dettes. Surtout que ni Lampert ni Berkowitz ne seront de votre côté dans cette éventualité.

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#2424 04/09/2016 14h42

Exclu définitivement
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Surtout qu’en cas de faillite, il sera compliqué de faire le tri entre les sociétés immatriculées aux iles  vierges, les non remote, les biens hypotequés et mis en collateral.

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#2425 04/09/2016 15h48

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@Geronimo

(1) Je ne pars pas spécialement de ce principe là, mais j’avais l’impression (à tort ou à raison) qu’InvestisseurHeureux partait de ce principe en disant que Lampert deviendrait propriétaire de l’immobilier grâce à la dette.

Cela dit, ce principe ne me dérange pas. En fait c’est le cas dans 90% du temps. En général, pour un prêt secured de 80$ on demande environ 100$ de collatéral (ça protège un peu le prêteur en cas de dépréciation d’actif et surtout en cas de fire sale comme lors d’un processus de faillite)

Personnellement à part pour du 2nd lien, je n’ai jamais vu de prêt secured de 100$ avec 60$, 50$ ou 40$ de collatéral derrière. Si vous avez déjà vu, ça m’intéresse.

(2)

Geronomio a écrit :

je serais bien moins catégorique que vous à penser qu’en tant qu’actionnaire j’aurais mon mot à dire sur les actifs mis en collatéral des dettes

Où avez vous vu que j’ai dit cela ?

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