Corum Origin : vos avis sur cette SCPI (Corum AM)

Ceux qui auront lu les messages de cette discussion (et en particulier le #54 sur l’AG2015) sauront que Corum AM est une société avec assez peu de personnel.
(Si je n’ai rien indiqué à ce niveau sur l’AG2016, dans le message #145, je me souvient que ça n’avait guère changé, les principales différences étant la formalisation d’une équipe de suivi du patrimoine existant, et l’ouverture d’un bureau au Pays-Bas pour s’occuper des immeubles au nord de l’Europe).   

Je ne suis nullement surpris que, dans une telle structure, partie de rien il y a quelques années, il soit possible pour une personne assez jeune de faire ses preuves et d’obtenir un poste comme celui-ci.
(Pas plus que de la réactions de certains ici, que la jalousie a semblé plus motiver que la raison).

Kabal a écrit :

Flyz57, vous avez une vision du monde étriqué et vous confondez manière d’atteindre le poste et compétence.

Mon chef de Bureau d’Etudes avait coutume de dire que dans notre métier, il y a les ingénieurs et les ingénieux et qu’on connaissait la différence avant 5 ans d’expérience. Ce sont les qualité intrinsèques, pas les études ou l’expérience qui déterminent les capacités réelles.

C’est vrai dans beaucoup de métiers, l’expérience aide certes, mais il ne faut pas 10 ans pour voir si quelqu’un est brillant, et dans une petite structure, il peut accéder à des postes importants.

Et quelqu’un qui a beaucoup d’expérience mais n’a pas progressé depuis un certain temps est peut être une illustration du principe de Peter, et est donc incompétent.

Oui parlons d’autre chose.

Corum continue sa compagne de publicité, c’est bien la preuve qu’elle défend les intérêts de sa société de gestion quitte à ce que cela se fasse au détriment de sa SCPI et de ses futurs investissements. Enfin pour l’instant ce n’est que pur procès d’intention, il faudra en juger à moyen terme.

Sur le fractionnement des parts sociales, cela correspond à mon sens à sa stratégie d’occupation de l’espace médiatique. Tout est bon pour faire parler d’elle et ça marche, les géants de l’internet américains en font de même, Ryanair aussi et les exemples ne manquent pas.
Encore une fois il faut juger en se posant réellement du côté de l’intérêt des associés et eux seuls…

Je ne comprend pas à quoi les modifications proposées pourraient servir (dans l’intérêt des associés, voir [*]).
Je ne suis pas satisfait, comme associé, de découvrir une telle proposition par courrier, sans la moindre explication.
Je désapprouve la tenue d’une AGE pour un motif aussi futile. Je pense qu’il n’y aura pas de le quorum requis en AGE à la date annoncée (ce qui pourrait déboucher sur une autre AGE, d’autres frais, etc.).
J’ai voté (par correspondance) "contre" les 2 résolutions proposées.

.
[*] La seule motivation que j’ai pu imaginer, c’est de faciliter des investissements (éventuellement périodiques, genre plan retraite alimenté chaque mois) de montants modestes, pour augmenter la collecte (déjà pléthorique), ou la répartir dans le temps (remplacer un gros investissement ponctuel financé à crédit, par des petits investissement mensuels au comptant, pour conserver un flux de collecte même si les taux d’intérêts augmentent au point de rendre l’investissement à crédit moins attractif, afin de conserver de la collecte quand plus grand monde ne voudra acheter d’immeubles et que la plupart des SCPI n’auront plus de collecte). Ceci ne me semble cependant pas aller dans l’intérêt des associés (Ceux qui anticipent une baisse des prix de l’immobilier, et qu’investir à crédit actuellement est défavorable, n’ont qu’à ne pas investir maintenant).

c’est également ce à quoi j’ai pensé : un système semblable au DRIP des foncières canadiennes.

Avec une réduction du prix du part de l’ordre de 5-6% (mi-frais d’entrée), un bon nombre de personne se ruerai sur le truc …

Je parlais de baisser les frais dans le cas d’un plan de réinvestissement, pas pour la souscription "normale".

Je n’ai jamais dis que j’adhérais, juste que c’est ce que je pense être l’idée derrière cette AGE.

PS : je détiens du Corum et pense voter contre ces décisions si nous n’avons pas plus d’information

Bonjour à tous,

En tant qu’associé Corum je suis assez inquiet des deux dernières "innovations" :

- De la pub à la radio me parait dangereux et risque d’attirer des gens qui ne comprennent pas le long terme d’un investissement SCPI. Et ça à moyen terme cela peut être négatif et générer des volontés de ventes de ces associés racolés sans trop savoir dans quoi ils mettent les pieds si e n’est la promesse de "super" rendements. D’autre part un afflux important de liquidités peut aussi entraîner une dégradation du qualitatif dans le choix des investissements par Corum.

- La division du prix de la part : Alors là je ne comprends vraiment pas l’utilité de cette mesure ?

Bref quand on investit dans une SCPI c’est pour un moment et j’espère donc ne pas regretter ce choix en raison d’une gestion qui tout à coup semble s’envoler vers des horizons étranges.

Je vais voter en tous cas non aux résolutions mais bon je crains que ce ne soit pas nous petits porteurs qui pouvons faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre face aux institutionnels.

J’ai modestement voté contre, moi aussi, et la direction prise ne m’incite guère à renforcer ma position dans cette SCPI.

Qu’est ce qui vous laisse penser que ce serait la SCPI qui paierait pour ces publicités ?

Si j’ai bien compris, ces frais sont couverts par la commission de souscription (31.6 M€ en 2015, plus encore en 21016), en particulier les "frais de collecte" qui en représente la majeure partie. Ces frais sont certes payés par des associés, mais pas par les anciens associés, et seulement lors de la souscription de nouvelles parts.
Si vous consultez le rapport annuel, vous verrez d’ailleurs ces commissions apparaitre en produit comme en charge de la SCPI (page 34 du RA2015), pour refléter leur perception (lorsque le prix de souscription des nouvelles parts est encaissé par la SCPI) et leur décaissement (lorsque la SCPI les reverse à la SdG).

PS : Relire l’article 17 des statuts, qui liste ce que couvre les commissions de la SdG, et ce qui reste à la charge de la SCPI.

sm94 a écrit :

La décimalisation pourrait-elle permettre des investissements programmés dans le cadre d’assurance-vie comportant cette SCPI (Frontière efficiente d’Apicil par ex.) ?

En fait, Corum Convictions n’a été disponible dans le cadre de certains (pas tous) contrats d’AV assurés par Apicil que durant une "fenêtre de tir" assez courte, courant second trimestre 2015. Il n’y a pas eu de nouvelle opportunité depuis, et comme cela a été déjà avancé plus haut, je ne pense pas que cela soit dans la stratégie de Corum AM, qui est plus tournée vers l’acquisition d’associés parmi les petits investisseurs privés (avec une communication assez tonitruante, le versement mensuel des loyers, un minimum de part réduit à 1 et maintenance la décimalisation…) - probablement très lucrative - que vers la vente de parts "en bloc" à de gros institutionnels avec décote à la clef.

De plus, dans le cadre de ces contrats d’AV, le nombre de parts est déjà de fait "décimalisé" puisque avec l’option de réinvestissement des loyers sur le même support (stratégie qui, selon moi, a du sens sur cette SCPI puisque entre la décote de 2.5 points sur l’achat des parts, leur revalorisation régulière et l’absence de prélèvement de CSG, cela a permis d’effacer la totalité des frais d’entrée pourtant considérables en moins de 18 mois, et ce malgré les 0.70% annuel de frais de gestion des UC sur mon contrat), les loyers sont réinvestis en parts calculées au dix millième. Sauf que là, c’est bien entendu l’assureur qui assure la décimalisation sur son propre stock de parts.

Corum suspend les souscriptions en nue-propriété sans contrepartie associée jusqu’au 1er Janvier 2017.

Carpediem