Voici mon "bilan" pour le mois écoulé :
- 5 octobre, Paris, Ile de la Cité, face au palais de justice, brasserie fréquentée par de nombreux touristes étrangers et aussi par le public du procès Merah : plat du jour pas donné : hachis parmentier à 13,80€, ma commande d’une carafe d’eau rendant le loufiat aussi aimable que les flics assurant le service d’ordre des "grandes assises". Le meilleur est pour la fin : le même loufiat me tend une addition à 14,80€, soit 1€ de plus que le prix de l’ardoise ! Je lui rend sa note en rigolant ostensiblement et il finit par me ramener 1€ en bougonnant qu’il y avait une erreur. Tiens donc…je suis à peu près sûr que ce genre de malversation est renouvelé à l’infini surtout auprès des touristes maîtrisant mal le français.
- 4 octobre, Arnay le Duc, Côte d’or : menu à 13,50 avec potage de potimarons, macaronis carbonara, tarte au citron meringuée et café compris. Cela irait à peu près si la patronne avec son ton doucereux n’essayait de refiler un apéro ou un supplément fromage. Pour mémoire, le gain sur le péage en empruntant la N6 paye largement le repas au restau.
- randonnée en Cévennes sur le chemin de Stevenson et son ânesse Modestine, 100 km parcourus en 4 jours et 4 repas globalement satisfaisants sauf le premier : Le Pont de Montvert (Lozère), rôti de porc avec riz pour 9,50€, plutôt moyen, Florac (Lozère), restaurant tenu par une coopérative de producteurs, menu à 13,50€ comprenant salade de lentilles, aligot saucisse et glace 2 boules, rouquin "semi-ordinaire" (vin des Cévennes IGP) à 7€ le demi-litre, Saint-Germain de Calberte (Lozère), table d’hôte tenue par le dévoué et sympathique maire du village, comprenant apéritif maison, potage, civet de cerf avec carottes et navets du jardin, fromages, dessert, le tout très abondant avec beaucoup de vin sur la table ; j’ai pu reprendre du civet qui était délicieux. Le prix total de 50€ incluait aussi la chambre et le petit-déjeuner avec de succulentes confitures maison.
Saint Jean du Gard (Gard), nuitée à 41€ avec un dîner proposant une salade, du sauté de veau aux olives, du riz, beaucoup de fromage (roquefort et pélardon à volonté), un dessert et une tisane de verveine. Là aussi pas mal de vin sur la table : 1l de rouge et autant de rosé pour 8 hôtes ; comme certains convives ne prennent que de l’eau, le vin est quasiment à volonté pour ceux qui l’aiment. Petit-déjeuner lui aussi satisfaisant.
- La Courneuve (Seine Saint Denis), dimanche 17 septembre intégralement passé sur la fête de l’Humanité. Attaque à 9h30 par un petit-déjeuner aux huitres d’Arcachon servi par les communistes girondins (Sic) : 9€ les 6 énormes comme des soucoupes (numéro 0) avec un verre de vin blanc. Interlude vers 11h sur le stand des communistes de Saint-Maximin (Var) qui proposent une petite assiette de tapas pour 3€. 12h : apéro pris chez les camarades catalans (Perpignan) où pour 7€ j’ai dégusté un grand verre de muscat de Rivesaltes (au moins 12cl et bien meilleur qu’au bistrot) accompagné d’une grosse tartine avec de l’ail, de la tomate et du jambon serrano…un délice !
13 h : repas pris chez les communistes lozériens avec un menu à 14€ comprenant de la charcuterie de pays produite par un charcutier renommé de la Margeride, une omelette aux cèpes, un demi-pélardon, un gâteau et un quart de rouge ordinaire. L’après-midi a été consacré aux aménités culturelles et politiques de la fête, mais il reste loisible à celui qui le souhaite et qui en a les moyens de manger sans discontinuer tout au long de la journée. Apéritif du soir (Mojito) pris sur le stand de la République Cubaine.
S’il doit y avoir un trait commun à ces repas, c’est celui d’avoir bu du vin en abondance lorsqu’il était compris dans le menu et de lui avoir préféré la carafe d’eau dans le cas contraire ; c’est ma façon à moi d’optimiser.