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#276 26/08/2017 00h52

Membre (2017)
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cricri77700 a écrit :

Ok je comprends mieux.
C’est une approche qui peut se défendre ( pour simplifier ) mais loin du véritable TRI dans cette comparaison je pense.

Je suis étonné, pour moi c’est bien là la définition du TRI. Cette valeur permet de comparer deux investissements entre eux en les ramenant à la comparaison avec un livret (fonctionnant à intérêts composés donc)

Par exemple, pour comparer deux achats immobiliers :
- apport de 20000€ + 250€/mois sur 20 ans, avec au final un bien possédé à 200000€
- apport de 7000€ + 180€/mois sur 25 ans, avec au final un bien possédé de 170000€

Je calcule le TRI comme fait plus haut : avec le meme flux de trésorerie sur un livret, quel taux doit avoir ce livret pour obtenir le même résultat final ? Ca permet, pour 2 investissements à flux différents et échéances différentes de les ramener à un taux annuel qui puisse être comparé.
Cela me permet ainsi de savoir lequel des deux achats est plus intéressant.

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1    #277 26/08/2017 01h04

Membre (2017)
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Vous m’aviez presque manqué Surin !

Je n’ai rien démontré, j’intervenais pour faire part de mon étonnement. Cela dit en passant, un site bien connu de location/vente immobilière donne 1560€ pour un appartement dans le 5ème pour des prix allant jusqu’à 2 750€. Au passage, je paye moi même 1500€ CC pour un 58 m² (dans le 5ème également).

En vente, cela va de 572k€ (64 m²) jusqu’à 1660k€ (65 m²).

Vous avez visiblement du mal à comprendre les chiffres.

Et quand vous dîtes que tout est dit dans la discussion, elle n’est pas fermée par un modérateur que je sache. Vous n’êtes personne pour me faire taire. En revanche j’ai l’impression que vous vous faites une joie de critiquer le moindre de mes messages pour une raison que j’ignore.

Je ne cherche nullement à privilégier la location, mon intervention avait pour seul but de prendre du recul par rapport aux chiffres.

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#278 26/08/2017 08h13

Membre (2014)
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ENTJ

Pour moi un TRI dans l’immobilier doit inclure une estimation de revente pour avoir plus de sens. ( estimation de la revente en fonction de plusieurs paramètre sur l’emplacement et une étude sur le futur : tramway , TGV , augmentation ou baisse de la population et bien d’autres )

Ma façon de calculer est plutôt celle là POUR L’IMMOBILIER  :

Pro : achat 200000 + 15000 notaire
Entretien : 100e/mois , TF : 1300
Crédit immobilier 20 ans : 1100 euros.

Loc : 800e par mois.

Dépense de pro : 15700 euros/ans
Dépense de loc : 9600 euros /ans

Différence de 5800e / année
Que je place en intérêt composé ( car c’est en plus ) à 3% = 166300 euros.

Dans 20 ans , avec les même dépense loc va avoir 166000 euros.

Pro, pour la revente de son bien immobilier : si crise et revente à 140000 euros il est perdant , si PV à 250000 par exemple pro est gagnant.

Mais c’est compliqué , car on peut dire ce qu’on veut au chiffre ( augmentation de loyer , de TF , PV ou MV ) en fonction des personnes les calculs changé.
A QUEL TAUX LOC VA PLACER SON ARGENT 2%?10%?

Personnellement je place à 10% net facile en immobilier le résultat pour ma part serait 371000 euros.
D’autres plus conservateur avec 2% ou 3% auront 2 fois moins.

Il y a l’affect aussi à prendre en compte.
Pro aura sans doute une maison de meilleur qualité que loc dans les généralités.

Si loc à vendu sa RP pour devenir loc 2 , il faut calculer en plus dans les intérêts composés la valeur de revente de sa RP.
Donc cela change en fonction de chacun.

Calculé le tri comme vous faites dans l’immobilier me fait penser au Pékin moyen qui calcul une rentabilité d’un investissement locatif en divisant par 2 le brut pour aller au net pour simplifier mais c’est beaucoup plus complexe que ça.

Mais c’est une façon de penser simplifié qui peut être pas mal mais à affiner impérativement .


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2    #279 26/08/2017 18h19

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toufou a écrit :

C’est amusant de voir à quel point cette file déchaine les passions, chacun veut imposer son point de vue.

Pour certains j’ai l’impression que ce n’est pas tant imposer un point de vue que se rassurer sur le fait qu’ils ont fait le bon choix. Sauf que chaque cas est différent. A la question vaut-il mieux être locataire ou propriétaire de sa RP la seule réponse qui vaille c’est "ça dépend !"
On trouvera toujours des tas d’exemples en faveur de l’achat ou de la location. La dernière chose à faire est de généraliser à partir de ces exemples.
Pour faire simple, par rapport à une location, l’achat de sa RP s’amortit, encore faut-il qu’il en ait le temps. A priori il sera avantageux d’acheter si on a une situation stable et qu’elle est amenée à le rester longtemps. Donc avant tout se demander : est-il probable que cet appart/maison convienne encore à mes besoins dans 5 ou 10 ans ? Si la réponse est non mieux sans doute louer, sauf à faire un pari sur la hausse des prix etc. mais là on entre dans des considérations san fin. Si la réponse est oui, l’achat sera sans doute le meilleur choix.

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1    #280 26/08/2017 19h33

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Bonjour a tous .
Une résidence principale est le nid familial.
Tradition oblige le nid est très souvent choisie par madame et monsieur essaie d’alimenter le nid ( je caricature un peu).  Si tout le monde se sent bien au nid alors tout est possible dans le développement de la petite famille.
En gros la RP est le porte avion qui va permettre toutes les batailles et les conquêtes .
Donc on ne lésine pas sur cette base arrière car si madame se sent bien a bord ainsi que les enfants alors……
Il est souvent important pour une femme de faire des travaux chez elle , d’embellir son chez soi et elle ne peut pas le faire de façon satisfaisante en location.
Donc pour moi la rentabilité d’une RP passe après l’harmonie de la vie de famille…
Cordialement

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1    #281 26/08/2017 21h02

Exclu définitivement
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Beaucoup de baratin pour pas grand chose. Le retour net sur investissement, le tri, l’achat sur une période haute ou baissière, Friggit…..
Dans la majorité des cas l’achat d’une résidence principale vous sera profitable, c’est indéniable, c’est statistique et vérifiable, restez locataire enrichira votre bailleur !
Les cas particulier ont en trouve, le surendettement pour flamber reste une idiotie mais avec du bon sens en terme de crédit, de durée, d’emplacement, chacun s’y retrouve ….
  Le terme arrive bien plus vite que l’on ne croit, la fin des mensualités, et on a bien d’autres perspectives lorsqu’on a plus de loyer et un gros capital ….
  La résidence principal est le premier investissement d’un bon patrimoine, en règle générale, ça restera votre premier poste de dépense quoiqu’il arrive …

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3    #282 26/08/2017 21h43

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Tounet a écrit :

Beaucoup de baratin pour pas grand chose. Le retour net sur investissement, le tri, l’achat sur une période haute ou baissière, Friggit…..
Dans la majorité des cas l’achat d’une résidence principale vous sera profitable, c’est indéniable, c’est statistique et vérifiable, restez locataire enrichira votre bailleur !
Les cas particulier ont en trouve …

Désolé pour vous, mais c’est vous qui dites du baratin en expliquant, dans le style café de commerce, que l’achat de la résidence principale est profitable, "sauf cas particuliers" mais sans vraiment détailler  ces cas.
Du coup, on ne peut rien tirer de votre post.

Pour une majorité de Français, il est vrai que l’achat de la résidence principale dans les 20 dernières années a été très proftable, comme chacun sait:
- contexte de baisse presque continue des taux, qui a (i) fortement augmenté les prix donc les plus-values latentes et (ii) permis le refinancement à un taux plus bas - et donc la fonte - des crédits d’acquisition  (prêts immobiliers)
- épargne forcée pour les cigales

Mais ici nous sommes sur un forum d’épargnants supposés sophistiqués:

- qui n’ont pas besoin qu’on les force à  épargner

- qui savent que la baisse des taux s’est terminée car quasi impossible d’aller plus bas, donc les deux moteurs (i) et (ii) n’existent plus

- qui savent qu’il y a des cas où l’achat sera quasiment certainement perdant, par exemple si un déménagement (y compris dans la même ville: pour s’agrandir, pour se rapprocher d’un autre lieu de travail, etc.) est prévu dans les six prochaines années

- qui savent s’enrichir autrement grâce à l’immobilier. Par exemple, dans mon cas personnel, depuis 2009, j’ai gagné en bourse sur des foncières cotées, en net après impôt (= plus-values nettes d’impôt sur cessions déjà réalisées + plus-values latentes - impôt hypothétique sur ces plus-values latentes en supposant tout vendu aujourd’hui) 3,2 M€. Donc bien plus que ce qu’une résidence principale m’aurait fait gagner, la flexibilité, la liquidité et la diversification internationale en plus.
D’autres se sont aussi enrichis grâce à de l’immobilier locatif.
D’une manière plus générale, il est plus rassurant d’investir dans l’immobilier quand le rendement locatif est 6% ou plus (possible avec pas mal d’actifs hors logements de foncières cotées, ou de logements "pas de standing" ou "loin de Paris" mais avec une demande solvable) que si le rendement locatif est du 2,5% (résidence principale de standing à Paris).

Donc la question n’est pas d’acheter ou non sa résidence principale.  La question est plus large: comment, en tenant compte des contraintes et préférences de chacun, augmenter le montant de son patrimoine grâce à l’immobilier. Et les réponses seront différentes selon les individus et les contextes.

Dernière modification par parisien (26/08/2017 22h12)

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#283 26/08/2017 22h00

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"Donc la question n’est pas d’acheter ou non sa résidence principale.  La question est plus large: comment, en tenant compte des contraintes et préférences de chacun, augmenter le montant de son patrimoine grâce à l’immobilier. Et les réponses seront différentes selon les individus et les contextes."

Exact et très bien dit.
C’est pour cela qu’on voit sur cette discution tout et son contraire.
Le savoir faire et le savoir être de chacun.


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#284 27/08/2017 11h30

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fifi55 a écrit :

Tradition oblige le nid est très souvent choisie par madame et monsieur essaie d’alimenter le nid …/…
Il est souvent important pour une femme de faire des travaux chez elle , d’embellir son chez soi et elle ne peut pas le faire de façon satisfaisante en location.

Si Madame se sent bien chez elle, elle fait la vaisselle, le ménage, les courses et prépare le repas ?!?
Dommage que vous n’ayez pas de présentation, j’aurais aimé connaître le profil d’un forumeur venu des années 50/60’
Un peu caricatural ou énormément ?


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#285 27/08/2017 11h41

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fifi55 a écrit :

Bonjour a tous .
Une résidence principale est le nid familial.
Tradition oblige le nid est très souvent choisie par madame et monsieur essaie d’alimenter le nid ( je caricature un peu).  Si tout le monde se sent bien au nid alors tout est possible dans le développement de la petite famille.
En gros la RP est le porte avion qui va permettre toutes les batailles et les conquêtes .
Donc on ne lésine pas sur cette base arrière car si madame se sent bien a bord ainsi que les enfants alors……
Il est souvent important pour une femme de faire des travaux chez elle , d’embellir son chez soi et elle ne peut pas le faire de façon satisfaisante en location.
Donc pour moi la rentabilité d’une RP passe après l’harmonie de la vie de famille…
Cordialement

Là faut avouer, on se pince pour y croire sad
De toute évidence vous êtes resté bloqué dans les années 50 (ou vous regardez trop Mad Men ?).
Vision tellement sexiste et rétrograde que j’aimerais croire que c’est un troll grossier. Rassurez-moi, c’est du second degré ?
Quand je lis ça je me dis que les féministes ont encore du pain sur la planche.

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#286 27/08/2017 11h48

Exclu définitivement
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parisien a écrit :

Tounet a écrit :

Beaucoup de baratin pour pas grand chose. Le retour net sur investissement, le tri, l’achat sur une période haute ou baissière, Friggit…..
Dans la majorité des cas l’achat d’une résidence principale vous sera profitable, c’est indéniable, c’est statistique et vérifiable, restez locataire enrichira votre bailleur !
Les cas particulier ont en trouve …

Désolé pour vous, mais c’est vous qui dites du baratin en expliquant, dans le style café de commerce, que l’achat de la résidence principale est profitable, "sauf cas particuliers" mais sans vraiment détailler  ces cas.
Du coup, on ne peut rien tirer de votre post.

Pour une majorité de Français, il est vrai que l’achat de la résidence principale dans les 20 dernières années a été très proftable, comme chacun sait:
- contexte de baisse presque continue des taux, qui a (i) fortement augmenté les prix donc les plus-values latentes et (ii) permis le refinancement à un taux plus bas - et donc la fonte - des crédits d’acquisition  (prêts immobiliers)
- épargne forcée pour les cigales

Mais ici nous sommes sur un forum d’épargnants supposés sophistiqués:

- qui n’ont pas besoin qu’on les force à  épargner

- qui savent que la baisse des taux s’est terminée car quasi impossible d’aller plus bas, donc les deux moteurs (i) et (ii) n’existent plus

- qui savent qu’il y a des cas où l’achat sera quasiment certainement perdant, par exemple si un déménagement (y compris dans la même ville: pour s’agrandir, pour se rapprocher d’un autre lieu de travail, etc.) est prévu dans les six prochaines années

- qui savent s’enrichir autrement grâce à l’immobilier. Par exemple, dans mon cas personnel, depuis 2009, j’ai gagné en bourse sur des foncières cotées, en net après impôt (= plus-values nettes d’impôt sur cessions déjà réalisées + plus-values latentes - impôt hypothétique sur ces plus-values latentes en supposant tout vendu aujourd’hui) 3,2 M€. Donc bien plus que ce qu’une résidence principale m’aurait fait gagner, la flexibilité, la liquidité et la diversification internationale en plus.
D’autres se sont aussi enrichis grâce à de l’immobilier locatif.
D’une manière plus générale, il est plus rassurant d’investir dans l’immobilier quand le rendement locatif est 6% ou plus (possible avec pas mal d’actifs hors logements de foncières cotées, ou de logements "pas de standing" ou "loin de Paris" mais avec une demande solvable) que si le rendement locatif est du 2,5% (résidence principale de standing à Paris).

Donc la question n’est pas d’acheter ou non sa résidence principale.  La question est plus large: comment, en tenant compte des contraintes et préférences de chacun, augmenter le montant de son patrimoine grâce à l’immobilier. Et les réponses seront différentes selon les individus et les contextes.

Bonjour,

Vous n’avez pas à être désolé, c’est sympa de me répondre !

Je ne détaille pas les cas particuliers car ils sont particuliers, comme le votre d’ailleurs. Je ne voulais pas dire que votre façon d’investir soit mauvaises parce que vous êtes locataire, votre parcours me semble même l’inverse. Apres avoir été plusieurs fois propriétaire je suis aussi locataire, enfin….

  Sophistiqué ou pas et pour la grande majorité des Français, la Résidence principale reste le levier élémentaire pour se créer un capital et un patrimoine. Le logement reste d’ailleurs le premier poste de dépense. Il vous garantira en grande partie de ne pas être un retraité pauvre mais aussi c’est statistique de basculer dans une tranche de patrimoine plus important.

  Pour la grande majorité des Français, une fois les dépenses mensuel de loyers, de nourriture….il ne restera pas grand chose pour se créer un patrimoine et des actifs. Ça dépend des revenus, bien entendu, et il faudra des salaires conséquent pour etre locataire et se constituer un patrimoine de millionnaire comme le votre.
 
Désolé j’avais mal interprété le sujet: je pensais que nous parlions de la résidence principale et non de la valorisation de patrimoine immobilier.

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2    #287 27/08/2017 13h50

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fifi55 a écrit :

En gros la RP est le porte avion qui va permettre toutes les batailles et les conquêtes .
Donc on ne lésine pas sur cette base arrière car si madame se sent bien a bord ainsi que les enfants alors……
Il est souvent important pour une femme de faire des travaux chez elle , d’embellir son chez soi et elle ne peut pas le faire de façon satisfaisante en location.

DDtee a écrit :

Si Madame se sent bien chez elle, elle fait la vaisselle, le ménage, les courses et prépare le repas ?!?

dangarcia a écrit :

Quand je lis ça je me dis que les féministes ont encore du pain sur la planche.

Au contraire, on tombe ici dans l’excès de bien-pensance. Notre ami fifi55 exprime simplement le truisme "femme heureuse, mariage heureux" et immédiatement on assiste à une levée de bouclier lui mettant dans le clavier des mots qu’il n’a pas tapé.

Le "féminisme" qui moque voire aimerait faire disparaître le statut de Maîtresse de Maison est particulièrement cruel pour les femmes (elles existent) qui font ce choix de leur plein gré. En quoi vendre son temps sur le marché du travail est intrinsèquement plus noble que le donner à sa famille ?

Un féminisme éclairé devrait veiller à la protection sociale des Maîtresses de maison, pour que celles qui n’ont pas l’opportunité de trouver un travail épanouissant, n’ont simplement pas envie de travailler en entreprise, ou bien (grands Dieux !) aspirent sincèrement à être maîtresse de maison disposent d’une vraie alternative.

Ces messages outragés sont d’autant plus ridicules quand on les lit sur un forum d’aspirants rentiers. Après tout, qu’est-ce qu’un rentier si ce n’est un homme ou une femme au foyer ?

Il y a une vie en dehors du salariat !

Dernière modification par doubletrouble (27/08/2017 14h16)


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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#288 27/08/2017 16h55

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Dangarcia :"Quand je lis ça je me dis que les féministes ont encore du pain sur la planche"

Doubletrouble : "Au contraire, on tombe ici dans l’excès de bien-pensance. Notre ami fifi55 exprime simplement le truisme "femme heureuse, mariage heureux" et immédiatement on assiste à une levée de bouclier lui mettant dans le clavier des mots qu’il n’a pas tapé."

J’ai bien ri… Laissez moi vous dire que souvent sur ce forum je me dis que nous féministes des années 68 …avons rate le coche! Et surtout qu’il n’y a que tres peu de femmes sur ce forum est bien le reflet d’une société … pas xxxxxxx hum!

Mais ce que dit fifi55 ne me dérange pas car ça reflète la réalité et volonté d’une partie des femmes …
C’est leur choix - ma mère était "femme a la maison" mais tellement active a l’extérieur dans des associations et en politique… qu’elle avait plus de satisfactions que si elle avait eu un "travail" en plus de choisir ses horaires. J’ai toujours admire les repas elabores - tout fait maison dessert compris- qu’elle préparait, servait a 7 personnes …puis debarassait en temps record car reunion ici ou la… Je regrette de ne pas avoir ce talent la!

Je suis d’accord avec doubletrouble : "Ces messages outragés sont d’autant plus ridicules quand on les lit sur un forum d’aspirants rentiers. Après tout, qu’est-ce qu’un rentier si ce n’est un homme ou une femme au foyer ?
Il y a une vie en dehors du salariat !"

Heureusement que mon partenaire croit au moit-moit! ou 50-50% sinon je ne m’en sortirais pas!
Je prefere de loin mon écran et la lecture au reste des taches ! Exception faite pour la navigation..

Il y a une bien meilleure vie en dehors du salariat !
Meme les postes soit-disant privilégies car beaucoup de conges ex prof de faculte mme faisaient me sentir "piegee" … malgré les défis intellectuels… il y avait trop de phénomène "pyramide" ou : faut se conformer a…

Desolee pour la partie HS !

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2    #289 27/08/2017 17h34

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Là faut avouer, on se pince pour y croire sad
De toute évidence vous êtes resté bloqué dans les années 50 (ou vous regardez trop Mad Men ?).
Vision tellement sexiste et rétrograde que j’aimerais croire que c’est un troll grossier. Rassurez-moi, c’est du second degré ?
Quand je lis ça je me dis que les féministes ont encore du pain sur la planche.

Vous êtes en train de me dire que si on propose à des jeunes mamans d’arrêter de travailler, qu’un salaire leur soit versé pour s’occuper de leur enfant, et qu’on leur garantit une retraite, la majorité refusera, préférant leur activité professionnelle ?

La réalité c’est qu’aujourd’hui elles travaillent, certainement plus par crainte que par envie. Par crainte de na pas avoir de retraite, de couverture financière en cas de divorce, ou de reconnaissance sociale parce que le "progrès" féministe à réussi à injecter l’idée qu’une femme qui ne travaille pas est une femme "entretenue".

De plus, les études montrent qu’en plus de travailler d’avantage (que dans les années 50), elles s’occupent toujours (en moyenne) bien plus des tâches ménagères et des enfants que leur conjoint masculin.

Qui traitez-vous de sexiste ? Le Monsieur qui part au turbin tous les jours pendant que Madame choisit le papier peint, que Monsieur va poser pendant ses jours de congés ? Moi je dirai gentleman soucieux du bien être de son épouse. Personnellement, je connais d’avantage de femmes heureuses de ne pas travailler que le contraire (ATTENTION, je ne dis pas qu’elles le sont toutes !)

La question de l’égalité homme/femme ou de sexisme est un sujet bien trop vaste pour se permettre de qualifier quelqu’un de troll ou de rétrogrades en 5 lignes parce qu’il défend un modèle familial qui est certainement le sien, et que vous pouvez blesser.

De plus, le modèle moderne classique, où les deux travaillent, n’est pas parfait non plus.
Combien d’argent perdu dans les nounous parce que les deux travaillent et ne rentrent pas avant 19h00 le soir ?
Quel impact psychologique sur les enfants qui sont élevés par les baby-sitter ou qui restent seul à la maison pendant que les deux travaillent ?
Que reste-t-il du couple quand, après que chacun ait eu une dure journée de boulot, ils doivent se taper le ménage, la cuisine, et les devoir des enfants ?

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1    #290 28/08/2017 09h49

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@Caceray je ne suis pas vraiment d’accord avec vous, certes il n’y a pas de modèle parfait, chacun fait comme il le souhaite. Mais ils faut vous poser la question que si certaines femmes travaillent c’est aussi par volonté de réussite personnelle, d’avoir des relations avec collègues, de s’épanouir dans un métier qui leur plait, comme un homme… finalement (car être dans la déco, les enfants, les couches et cie tout le temps ce n’est pas forcément fun).

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1    #291 28/08/2017 10h15

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roudoudou a écrit :

par volonté de réussite personnelle, d’avoir des relations avec collègues, de s’épanouir dans un métier qui leur plait, comme un homme… finalement (car être dans la déco, les enfants, les couches et cie tout le temps ce n’est pas forcément fun).

Sur ce forum, je pense qu’il y a pas mal d’hommes qui jugent que leur réussite personnelle serait d’être dans la déco, les enfants, les couches et cie…
Il y en a au moins un: Faith, j’espère qu’il n’est pas le seul.

Mais on est d’accord: il est normal que femmes et hommes aient globalement les mêmes aspirations


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#292 28/08/2017 10h43

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Sissi a écrit :

Je suis d’accord avec doubletrouble : "Ces messages outragés sont d’autant plus ridicules quand on les lit sur un forum d’aspirants rentiers. Après tout, qu’est-ce qu’un rentier si ce n’est un homme ou une femme au foyer ?

Je pense que le rentier et la femme au foyer sont bien deux notions différentes. Dans un cas, le rentier se prend en charge. Dans l’autre cas, on vit au crochet de quelqu’un avec tout le positif et le négatif que cela implique. On a une notion d’indépendance qui est à mon sens vital.
A titre personnel, je ne peux pas considérer comme mon égal quelqu’un qui voudrait vivre à mes dépens. Et je ne pourrais pas être avec quelqu’un que je ne considère pas comme mon égal. Cela implique que je fasse bien évidement ma part. Évidemment, c’est une vision très personnelle et je comprends que tous ne la partagent pas.

Dans la remarque de fifi55, je ne comprends pas pourquoi on cite la femme. Comme Faith, les hommes et les femmes ont les mêmes aspirations au global. Il n’était pas nécessaire de mentionner un sexe ou l’autre.

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3    #293 28/08/2017 11h03

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Le magnifique tour de passe-passe du capitalisme tel qu’on le connaît depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale est d’avoir rendu non seulement désirable, mais "prestigieux", le fait de devoir vendre son temps à un grand patron. Un vrai syndrôme de Stockholm collectif.

Comme le soulignaient des personalités aussi variées que Marx, Lincoln et Frédérick Douglass, le salariat est une forme d’esclavage qui ne dit pas son nom.

Grâce à la ligne précédente, on va me taxer d’extremisme…

Ce à quoi je rétorque :

Mesures incitatrices :
- difficulté extrême d’obtenir un emprunt immobilier sans CDI
- difficulté de louer un logement décent sans contrat de travail

Mesures dissuasives :
- le nombre toujours croissant de normes et formalités administratives qui sont trivialement respectées par un grand groupe mais constituent un frein considérable pour un petit indépendant
- le RSI, ou comment transformer ce qui est censé être un régime de protection sociale en machine à couler des indépendants

Mesures culturelles :
- le cliché du "power executive" qui marche dans un corridor avec son café entouré de grouillots qui peinent à le suivre, auquel on est censé aspirer
- glorification des employés qui mettent leur vie de côté pour "s’accomplir" au travail
- mépris pour les maîtresses de maison (qui sont passé en 50 ans d’une image de puissante bourgeoise  à celle d’une "bonniche" réduite à ce choix car incapable de trouver un travail, infiniment plus désirable)
- mépris pour les artisans et métiers col bleu traditionnellement indépendants
- l’absence totale de communication sur le statut indépendant à l’école : les conseillers d’orientation, etc, considèrent que tous leurs élèves deviendront salariés et communiquement en conséquence.

J’ajouterais l’incitation à la mobilité (donc perte du réseau de soutient familial et amical) et à la compétition généralisée comme facteurs agravants. La mobilité en particulier devient un cercle vicieux dans le sens ou elle est volontaire au début, puis devient obligatoire quand cette fuite des CSP+ conduit à la fermeture des entreprises locales et à la migration forcée des suivants. La compétition encourage des relations sociales superficielles et empêche la reconstitution d’un nouveau réseau de soutient fiable.

L’éclatement de la famille nucléaire et donc la financialisation de tous les services qui étaient jusqu’ici assurés bénévolements par la famille et ses proches (garde d’enfant, aide aux devoirs, repas, ménage, linge, aide financière, soins des vieux…) est une bénédiction pour l’industrie qui fournit des ersatz payants (assistante maternelle, repas surgelés/deliveroo, crédit revolving, EHPAD…).

Le salarié est maintenu dans un état d’instabilité, insécurité et pression financière qui garantit son maintient dans le salariat (un trou dans le CV ou un échec en tant qu’indépendant représentant un risque trop important).

Le citoyen idéal du XXIème siècle est un employé de bureau né en province mais vivant dans une grande "métropole", locataire, et dont la majorité du salaire part en prélèvements automatiques divers afin d’assurer tous les services nécessaire à une vie en apparence confortable mais dont la fragilité financière l’incite à se démener pour son employeur. L’individu qui a contribué toute son énergie au système est vampirisé jusqu’à sa mort en EHPAD, ne laissant derrière lui qu’un compte courant vide.

Personnellement si je peux passer les 10 prochaines années dans la déco et les couches à changer, je m’estimerais un homme heureux.

Dernière modification par doubletrouble (28/08/2017 11h44)


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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#294 28/08/2017 11h31

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La résidence principale n’est pour moi pas un investissement, dans le sens immo, bourse ou autres….
Pourquoi?

Une part d’affectif entre effectivement en jeu et ce n’est pas qu’un simple raisonnement froid.
Il y a 10 ans, je ne pensais pas habiter dans le nord mosellan, il n’y a pas de raisons professionnelles pour nous de bouger (ma femme travaille au lux et moi ds une grande société de fabrique à moutons de Panurge) sauf en cas de pétard à la centrale nucléaire du coin. Et encore, j’ai mes pastilles d’iode.
Pour une très grande partie de la population, ce sera leur seule protection pour leur retraite, quant elle touchera 1000€ / mois sans avoir à sortir un loyer.

Je me rends de plus en compte qu’une partie du forum vit dans la stratosphère et même si cet argent a été durement gagné, et ne comprends pas que la culture et les moyens financiers de + 80% des français restent limités, sans commencer à dire que "ce n’est qu’une question de volonté" et que "moi, j’ai pu le faire…" (on n’est pas ici à savoir qui pi… le + loin).

Sinon pour les Chines et Chiennes de garde, vous me classez où: Ma femme et moi ont à fait mariage- maison- bébé; que du tradi poujadiste. Mais ma femme gagne 2 fois mes revenus et c’est moi qui m’occupent des gamins; un couple moderne, quoi.

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#295 28/08/2017 11h40

Membre (2017)
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roudoudou a écrit :

@Caceray je ne suis pas vraiment d’accord avec vous, certes il n’y a pas de modèle parfait, chacun fait comme il le souhaite. Mais ils faut vous poser la question que si certaines femmes travaillent c’est aussi par volonté de réussite personnelle, d’avoir des relations avec collègues, de s’épanouir dans un métier qui leur plait, comme un homme… finalement (car être dans la déco, les enfants, les couches et cie tout le temps ce n’est pas forcément fun).

Bien sûr ! Je ne remets pas cela en question ! Mais vous constaterez que ce genre de femme "carriériste" sont souvent de profil célibataire ou en couple avec un(e) partenaire (beaucoup) plus casanier. C’est elle qui "porte la culotte" en quelque sorte.

De la même façon, il y a toujours un "père" et une "mère" dans un couple, même homosexuel, c’est ce qui apporte un équilibre à la construction de l’enfant : un parent qui représente plutôt l’autorité pendant que l’autre représente plutôt les câlins. Rien de sexiste là dedans, mais on constate que, statistiquement, les hommes représenteront plutôt l’autorité tandis que la maman représentera la tendresse.

Pourquoi vouloir à tout prix rendre les deux rigoureusement égaux ? La maman porte l’enfant pendant 9 mois et allaite plusieurs mois après l’accouchement. Cela crée un impact psychologique profond dans la construction de l’enfant (ma femme est psychologue).

Evidemment qu’il faut laisser aux femmes le choix d’endosser le rôle "naturel" de femme, au sens génétique, ou de préférer se "masculiniser". Tout comme il faut laisser le choix aux hommes de pouvoir assurer l’intendance à la maison et les couches-culottes pendant que Madame négocie un gros contrat.

En revanche, ce que j’accepte moins, c’est que fifi55 se fasse incendier alors qu’il exposait simplement un modèle familial très répandu, dans lequel l’un des membres du couple "travaille" dans un bureau et l’autre, son équipier(e), "travaille" à la maison.
Et force est de constater, que dans une majorité de ces couples, c’est Monsieur qui travaille, et Madame qui casse les noix à Monsieur pour aller chez Madura le week-end.

Je pense que le rentier et la femme au foyer sont bien deux notions différentes. Dans un cas, le rentier se prend en charge. Dans l’autre cas, on vit au crochet de quelqu’un avec tout le positif et le négatif que cela implique. On a une notion d’indépendance qui est à mon sens vital.
A titre personnel, je ne peux pas considérer comme mon égal quelqu’un qui voudrait vivre à mes dépens. Et je ne pourrais pas être avec quelqu’un que je ne considère pas comme mon égal. Cela implique que je fasse bien évidement ma part. Évidemment, c’est une vision très personnelle et je comprends que tous ne la partagent pas.

Vous dîtes cela car vous considérez qu’une femme (ou un(e) conjoint(e)) n’est pas indispensable à votre épanouissement et je le respecte.

Mais il y a des hommes qui considèrent que leur femme est primordiale à leur réussite personnelle, et surtout professionnelle. A ce titre, ils ne considèrent pas que Madame vit à leur crochet, voire même le contraire. C’est mon cas.
Et lorsque le foyer acquiert un bien, il appartient autant à mon épouse qu’à moi car je ne considère pas que JE gagne de l’argent ; c’est le couple qui en gagne. Elle ne veut pas travailler, et je ne veux pas m’occuper des enfants ; on forme une équipe dont chacun apprécie la mission qui lui est confiée.

D’ailleurs c’est limite moi qui demande la permission de dépenser des sous, car elle m’apporte bien plus qu’un salaire et je culpabilise de ne pas en gagner d’avantage pour la remercier de me permettre de partir au travail sereinement et de rentrer à la maison avec toujours autant d’enthousiasme qu’à nos débuts.

Ce qui est scandaleux, c’est que la législation ne prévoit pas un rôle officiel pour ces femmes ou hommes dont la contribution au foyer n’est pas financière. Après on rigole lorsqu’un homme dit que sa femme l’a "saigné" après le divorce alors que sans elle, il n’aurait probablement ni enfants, ni patrimoine, ni carrière.

Quelle reconnaissance de tout ce labeur après un divorce ? Une pauvre pension de 200€ ? Ça valait bien le coup de "gagner" le droit de travailler ! Au moins dans les années 50’, on ne divorçait pas aussi facilement on ne me fera pas croire que les hommes ont moins de maîtresses de nos jours ; j’ai été commercial, et je sais parfaitement ce que veux dire "partir en tournée".

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#296 28/08/2017 11h43

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Miller, je n’ai encore rien… Un patrimoine quasiment nul, je n’ai aucune certitude sur mon avenir, même si j’ai un salaire suffisant, et pourtant je réfléchit ainsi car je pense que c’est la meilleur manière de réfléchir pour justement avoir une protection plus tard.
Si j’ai mieux investi en achetant autre chose qu’une RP, c’est que ca va me rapporter plus, ou me permettre d’acheter quelque chose de mieux… Donc je ne pense pas qu’acheter une RP soit une sécurité… Au contraire c’est un risque en concentrant son patrimoine. Qui dans l’histoire de la France a toujours été globalement payant, mais pas dans tous les pays… Regardez l’Espagne, ou alors certaines région des états unis… !

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#297 28/08/2017 12h33

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De retour de congés, j’ai relu le backlog de la file… que de choses ont été dites.

Tout de même, un cas me vient à l’esprit puisque c’est ce que nous avons fait : créer votre business en utilisant votre RP.
Du coup à titre personnel, notre entreprise nous verse un loyer pour l’utilisation de 50% de notre RP. Donc côté financier, c’est réellement un actif et le coût perso est ridicule (intérêts déductibles au lux comme mentionné déjà par Sissi plusieurs fois).
Par ailleurs, je ne peux qu’appuyer la partie psychologique positive non négligeable d’être chez soi, apprendre à ses enfants des travaux manuels, cultivez un potager etc.

C’est vraiment du bonheur pour eux d’apprendre tout cela à leurs niveaux smile Dans notre cas particulier évidemment, la question ne se pose même pas, tant financièrement que psychologiquement l’achat est largement supérieur à la location.

Je rajouterai deux points sur 2 hors sujets :
- perso à la maison, c’est 50 / 50 en matière de tâches ménagères (je veux en tant qu’homme participer à l’éducation de mes enfants et leur consacrer du temps notamment, ce qui passe aussi par repasser, faire le ménage etc.)
- Pour ceux qui disent que la France vieillit, c’est vrai mais enfin nous restons un des champions européens des naissances (je le vois tous les jours via notre entreprise ! essayez d’avoir une place en crèche sans soucis du jour au lendemain …), donc le crach immobilier, prôné par certains depuis des années, me laisse toujours très dubitatif.

Setanta

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#298 28/08/2017 13h59

Membre (2017)
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perso à la maison, c’est 50 / 50 en matière de tâches ménagères (je veux en tant qu’homme participer à l’éducation de mes enfants et leur consacrer du temps notamment, ce qui passe aussi par repasser, faire le ménage etc.)

Il faut de tout pour faire un monde, ce qui compte c’est ce que le couple, et la famille qui l’entoure, se sente bien dans ce modèle. Si ça fonctionne pour vous, tant mieux :-)

Pour ceux qui disent que la France vieillit, c’est vrai mais enfin nous restons un des champions européens des naissances (je le vois tous les jours via notre entreprise ! essayez d’avoir une place en crèche sans soucis du jour au lendemain …), donc le crach immobilier, prôné par certains depuis des années, me laisse toujours très dubitatif.

Votre raisonnement est partiellement vrai :
Vrai] Naissances > décès => augmentation démographique => besoin de nouveaux logements => marché immobilier en bonne santé

Faux] Marché immobilier en bonne santé => Faible risque de krach

L’une des raisons de la crise financière des subprimes était liée à la bulle économique (spéculative) du marché immobilier aux Etats-Unis. En clair, le business reposait principalement sur le marché secondaire (occasion), les ventes n’étaient pas liées à de nouvelles constructions mais aux rachat de logements existants qui avaient "supposément" pris de la valeur.

En France nous retrouvons ce cas dans une ville comme Paris. Si demain, le projet du Grand Paris, ou bien la décentralisation des grandes sociétés vers des villes comme Bordeaux ou Lyon se poursuit, cela favorisera le marché primaire mais peut grandement fragiliser le marché secondaire, or c’est celui là qui "domine" dans le monde de la finance.

Nous avons néanmoins trois avantages par rapport aux Etats-Unis :
- ils ont eu une crise avant nous donc nous sommes préparés
- les propriétaires parisiens sont plutôt "prime" que "subprime"
- l’immobilier sur Paris n’est pas comparable au trillion de $ de dettes contractés outre-Atlantique et par conséquent moins susceptibles de mettre à genou une banque d’investissement

Si vous investissez dans des villes où la tension locative est déjà "basse", un krach immobilier ne vous impactera pas réellement pour deux raisons :
1] vous n’aviez pas forcément prévu de revendre
2] le prix du loyer n’a pas de raison de diminuer
3] vous n’achetez pas de dette spéculative

Exemple : les sociétés en région parisienne délocalisent en province, il n’y a pas de raison que habitants de Rouen déménagent massivement à Plougonvelin

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#299 28/08/2017 14h36

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doubletrouble a écrit :

- mépris pour les maîtresses de maison (qui sont passé en 50 ans d’une image de puissante bourgeoise  à celle d’une "bonniche" réduite à ce choix car incapable de trouver un travail, infiniment plus désirable)

Je ne relève que cela. Je ne suis absolument pas d’accord avec cela. La femme au foyer des années 50, étaient plutôt comme un meuble. Une jolie potiche utile pour se débarrasser des corvées et qu’on met dans un coin pour se faire mousser auprès des collègues. Elle n’a jamais été une "puissante bourgeoise". On se demandera aussi combien de femme des années 50 avaient choisi ce mode de vie… Pour moi, la femme au foyer actuelle n’a en rien changé de statut versus les années 50. C’est toujours la même chose sauf que parfois elle l’a choisi. Parfois aussi, le conjoint maintient cette soumission pour avoir le contrôle de sa conjointe (j’en connais…) et ainsi qu’il soit disponible quand lui le souhaite.
A noter qu’une femme rentière qui resterait au foyer ne me dérange absolument pas. Le principe c’est l’indépendance et je suis loin d’être un féministe et je conçois que les femmes aient des envies différentes des hommes.
Après, loin de moi l’idée de critiquer les choix de votre couple. Si vous vous y retrouvez tant mieux mais votre femme est loin de mes standards à moi.
Et comme vous, être homme au foyer m’irait également très bien sous réserve que j’ai acquis une indépendance financière séparé de son patrimoine.

Carcéray a écrit :

Vous dîtes cela car vous considérez qu’une femme (ou un(e) conjoint(e)) n’est pas indispensable à votre épanouissement et je le respecte.

Mais il y a des hommes qui considèrent que leur femme est primordiale à leur réussite personnelle, et surtout professionnelle. A ce titre, ils ne considèrent pas que Madame vit à leur crochet, voire même le contraire. C’est mon cas.
Et lorsque le foyer acquiert un bien, il appartient autant à mon épouse qu’à moi car je ne considère pas que JE gagne de l’argent ; c’est le couple qui en gagne. Elle ne veut pas travailler, et je ne veux pas m’occuper des enfants ; on forme une équipe dont chacun apprécie la mission qui lui est confiée.

Vous visez complètement à côté. Ma réussite personnelle passe par son bonheur. Ma priorité n°1 est toujours elle. Ma réussite professionnelle ne doit pas être à ces dépens et comme je ne me définis pas par ma profession, cela m’intéresse assez peu.
Comme je l’ai dit, une femme qui se laisse entretenir n’aura de toute façon pas ma faveur.
Quant à moi, il est parfaitement impensable que la charge de travail ou l’occupation des enfants, ne soit pas une charge équitablement réparti. Déjà parce que s’occuper de ces enfants créée des liens irremplaçables. De deux, si je n’aime pas le ménage, ce n’est pas pour l’imposer à ma femme de le faire. 
Comme je l’avais dit à Doubletrouble sur une autre conversation, l’avenir n’est pas forcément tout rose et votre épouse pourrait s’en mordre les doigts de ne pas avoir travailler en cas de séparation. Pour moi, cela fait partie de l’avenir que ma femme, en cas de soucis, puisse se débrouiller sans moi.

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#300 28/08/2017 15h10

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Kabal a écrit :

Comme je l’avais dit à Doubletrouble sur une autre conversation, l’avenir n’est pas forcément tout rose et votre épouse pourrait s’en mordre les doigts de ne pas avoir travailler en cas de séparation. Pour moi, cela fait partie de l’avenir que ma femme, en cas de soucis, puisse se débrouiller sans moi.

Ma femme et les autres femmes de mon entourage familial et amical proche (et leurs conjoints aussi) n’ont pas ce genre de soucis:

- séparation avec le conjoint? AUCUN divorce observé chez la quarantaine de couples de cet entourage, que ce soit dans la génération de mes parents, la mienne ou la suivante.

- décès prématuré du conjoint? C’est évidemment rare, et dans les rares cas où cela est arrivé, le conjoint survivant - s’il était parent au foyer - n’a évidemment pas été obligé de chercher un travail grâce à l’assurance décès dont bénéficient les cadres dans les entreprises grandes et moyennes ou une assurance personnelle, procurant capital décès, rente de veuve/veuf et rentes éducation pour les enfants jusqu’à l’âge de 25 ans + patrimoine laissé par le décédé + extinction de l’éventuel crédit immobilier grâce à l’assurance décès contractée en même temps.

N’ayant donc pas ce genre de souci, les femmes (et quelques rares hommes) de mon entourage n’hésitent donc pas ou n’ont pas hésité à être volontairement parent au foyer pour quelques années ou pour toujours.

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