Son principal défaut n’est pas sa taille mais bien son incapacité à créer de la valeur.
Il y a 3 ans la NAV étaient aux alentours de 11$, l’année dernière aux environ de 7,5$ et actuellement, on peut l’estimer aux environs de 5$.
20% des "assets" de la la société sont du cash. Le portefeuille est constitué de MBS couverts. Ils rapportent en moyenne 2,39% (selon le rapport financier de septembre dernier). Déduit des frais, salaires et toutes les charges, la société perd de l’argent. Et cela, malgré le "booste" de rendement qu’apporte les multi-familly MBS.
Avec un peu de recul, on voit donc que l’assertion de M07 en tout début de cette file est pertinente et le temps lui a donné raison. Le dividende est couvert par la partie "cash" du capital. D’ailleurs, le marché ne s’y trompe pas puisqu’à chaque distribution de dividende le cours de l’action est ajustée d’autant.
Comme le rendement est faible, et que le capital est constitué pour une grande part de "prefered equity", les actionnaires standards ont du soucis à se faire à moyen-terme. Le dividende n’est pas soutenable à MT et les dirigeants ne semble pas encore avoir trouver la formule magique pour créer de la valeur. Et la potentielle remontée des taux n’est qu’un facteur d’inquiétude supplémentaire.