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#51 28/06/2018 14h44
- Mettero
- Membre (2017)
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@carignan99 : l’école de commerce c’est plutôt 12 K€ que 8…. Votre plan est déjà bon ! Et bien ficelé. Ca aurait le mien si l’émotion de mon ex femme ne l’avait pas emporté sur la raison… mais j’ai finalement commencé à rebondir… mais ça va être dur de rattraper 6 ans perdus.. !
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#52 28/06/2018 15h46
- Dooffy
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Ceci implique que l’enfant n’est plus rattaché au foyer fiscal des parents, et donc les parts sont à défalquer. Ceci sous entend aussi que vous n’avez plus de remboursement en cours (sinon l’intérêt est discutable). Ceci implique aussi que vous ne faite plus écran vers votre enfant. En cas de non paiement du loyer, boum c’est la crise pour l’adolescent qui a d’autres chats à fouetter. A choisir, je ne pense pas que je souscrirai à ce schéma.
Je ne dis pas que c’est un bon ou mauvais choix, je dis juste qu’il faut faire les calculs (surtout depuis que les quotien ont été plafonnés).
Bien à vous, Dooffy
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#53 28/06/2018 15h51
- lachignolecorse
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Vous êtes encore en dessous de la réalité. 4 écoles de commerce coûtent plus de 10k€ de frais de scolarité par an. A cela vous devez ajouter l’hébergement, la nourriture, les voyages etc. Et cela dure 3 à 4 ans après la prépa (la prépa coûte moins cher). Donc vous arrivez minimum à 15k€/an pour les "petites" écoles de commerce, et 20 k€ pour les grandes écoles. Vous pouvez avoir des "aides" comme les apl, les bourses si éligible bien sûr.
C’est probablement un cas extrême mais c’est tout de même le plaisir de voir son enfant réussir un cursus scolaire qu’il a envie.
Et le summum est de terminer sa scolarité dans une université anglo-saxone où les tarifs sont bien supérieurs (mais en général pris en charge par une société avec laquelle vous engagez à travailler quelques années.
Pour les écoles publiques type école d’ingénieur, vous pouvez prévoir 10k€/an.
Faire et laisser dire
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#54 28/06/2018 19h36
- carignan99
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Pour les Ecoles de commerce françaises : mon point de vue est que 1) on trouve aussi bien ou mieux à l’Université et 2) que si mes enfants décident que l’investissement en vaut le coup, il faudra qu’ils assument : via emprunt pour les frais de scolarité. Pour une université étrangère avec gros frais et de bon standing, je serais plus enclin à aider, dans la limite de mes moyens et si ça ne lèse pas les deux autres.
Plus globalement, j’avoue aussi compter sur un coup de bol. Par ex. que ma petite dernière fasse ses études dans la ville où mon ainé aura déjà un job - ce dernier hébergeant sa petite sœur. Et/ou que 2 fassent des études dans la même ville (économies d’échelles sur l’hébergement) ou au moins 1 dans un endroit où on aura un ’bon plan’ d’hébergement (entourage familial, amical). Et/ou qu’au moins un fasse des études qui ne me coutent pas grand chose (apprentissage, école militaire), ce qui libèrera des fonds pour un autre. Bref qu’une moyenne s’établisse autour des 8k€ p/an qu’on s’est fixé de façon un peu arbitraire.
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3 #55 30/06/2018 10h27
- cat
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Carignan99, j’avoue être surpris que vous limitiez d’ors et déjà le volume de l’enveloppe pour financer les études et que vous imposiez des règles "strictes" alors que vos enfants n’ont que 2, 6 et 8 ans.
Pour ma part, la problématique est plus simple car nous n’avons (pour l’instant) qu’une petite fille qui va vers ses 6 ans. Néanmoins, j’avoue que le financement des études supérieures est un non-problème : on y allouera quoiqu’il arrive tous les fonds nécessaires (on essaiera quand même d’éviter la faillite familiale ;-)). Pour moi, l’argent ne doit pas être une question pour sa réussite dans la filière dans laquelle elle pourra s’épanouir. Cela n’a jamais été une question ni pour moi, ni pour ma femme et je ne vois aucune raison de l’imposer à notre progéniture.
De toute façon, si c’est prélevé sur le patrimoine qui un jour ou l’autre est destiné à lui revenir, elle en touchera juste une fraction un peu en avance de phase.
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#56 30/06/2018 12h53
- AleaJactaEst
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“ENTP”
carignan99 a écrit :
Plus globalement, j’avoue aussi compter sur un coup de bol. Par ex. que ma petite dernière fasse ses études dans la ville où mon aîné aura déjà un job - ce dernier hébergeant sa petite sœur.
Je ne pense pas qu’on puisse compter sur un aîné pour payer les études de ses frères ou sœurs, c’est un concept qui m’échappe !
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#57 02/07/2018 08h49
- carpediem
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carignan99 a écrit :
Nos objectifs/plan d’action :
On part sur l’hypothèse de 3 enfants x 4 ans chacun x 8 k€ = 96 k€.
Sans vouloir vous miner le moral, un master 2 c’est 5 ans, un diplôme d’ingénieur c’est 5 ans….et sans redoublement ou formation complémentaire. Donc partez plutôt sur 120 k€ que 96k€.
Pour faire mieux que l’inflation sur votre AV, vous pouvez prendre des risques au démarrage puis sécuriser quelques années avant le début des premières études.
Carpediem
«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET
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#58 02/07/2018 09h06
- Ju
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Si l’on souhaite être encore plus précis, tous les cursus ingénieurs se soldent à minima par un stage de 6 mois (si cela n’est pas plus) rémunéré à minima 500 euros/mois : source .
Sortant que d’une école de rang B, donc rien d’exceptionnel, la gratification moyenne était plus aux alentours de 900/1000 €/mois ce qui permet d’être autonome financièrement à la fin de son cursus (déménagement du lieu d’étude vers le lieu de stage donc pas de double loyer).
On peut donc couper la poire en deux, 4.5 ans me paraît réaliste.
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1 #59 02/07/2018 09h21
Bonjour,
Je rejoins l’intervention de Cat. Mes parents ne m’ont jamais fixé de limites en ce qui concerne mes études, je me vois mal en imposer à mes enfants.
Cependant je vois les choses un peu différement. Au lieu de réunir une somme pour les études, pourquoi ne pas essayer de générer des revenus complémentaires pour palier à cette hausse des dépenses ?
Par exemple, je vois beaucoup de chiffres, 90k, 120k… Bon déjà, je ne sais pas si ces chiffres seront toujours d’actualités dans 15 ans, il faudra probablement les revoir à la hausse. Ce que je sais c’est que des SCPI achetées maintenant à crédit, n’auront plus de crédit dans 15 ans. Des actions achetées aujourd’hui seront globalement dans le positif dans 15 ans. Le protefeuille d’IH nous montre bien comment une bonne répartition d’un portefeuille peut générer un revenu régulier.
Donc plutôt que de chercher a constituer une enveloppe, mon réflexe est plutôt d’augmenter mes revenus afin d’encaisser cette hausse. Je me dis que si des études coutent effectivement 120k, il ne faut pas débourser cette somme le 1er jour des études. Elle se dépensera petit à petit au fil des mois. Il ne faut pas oublier non plus que les études peuvent aussi évoluer. Je ne vais pas non plus refuser à un enfant de faire une thèse s’il en a les moyen : "Désolé fils, avec maman on avait épargné pour bac+5, tant pis pour la thèse".
Je dresse un peu le même parallèle avec les personnes qui prévoient une enveloppe pour payer leur maison de retraite. Cette stratégie amène des soucis si elles ont le malheur de vivre longtemps. Je trouve ca complètement dingue. Je crois que dans ce cas là également, je verrai plus un investissement soit en immo, soit en actions aristocratiques pour couvrir cette dépense.
Voilà un peu mon opinion sur la question. En ce qui me concerne, je suis loin d’être confronté au problème, mes enfants ont 7 et 4 ans. Mais il faut y penser quand même pour ne pas se retrouver dépourvu quand la bise fut venu
Bonne journée,
Corth
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1 #60 02/07/2018 10h57
- Crown
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Bonjour,
La seule chose effectivement sûre est que
carignan99 a écrit :
Nous avons fait un premier constat : impossible de prévoir exactement ce que ça coutera. Il y a simplement trop d’inconnues : quelle ville? les enfants seront-ils dans la même ville et au même moment (économies d’échelle pour l’hébergement)? Ecole payante ou Université? Etudes où on est payé (écoles militaires type santé, ESM etc. ou apprentissage) ou pas? quelle durée? avec ou sans prépa?
Pour le vivre "en vrai" en restant dans un système français (excepté quelques stages à l’étranger) mon expérience est que la scolarité d’un gamin coute entre 0 et 20 000 € par an :
0 € pour le gamin faisant une fac dans la ville où on habite
20 000 € pour des études en école de commerce à l’autre bout de la France. A la louche un peu moins de 1000 € pour l’école, disons 800 € par mois sachant ça peut bien sûr varié un peu dans les 2 sens) + 500 € pour le logement (ça dépend des villes mais pas toujours facile de trouver beaucoup moins) + 500 € pour la nourriture et vie estudiantine (là on doit pouvoir faire mieux mais si vous considérez que cela intègre quelques déplacements pour venir voir papa et maman, c’est l’ordre de grandeur). On peut dans les faits assez vite frôler les 2000 € par mois (!). Avec les APL ça peut un peu baisser, mais qu’une scolarité supérieure coute 100 000 € pour 5 ans pour un gamin n’a je le crains rien d’extraordinaire.
Je ne dis pas que les parents doivent tout assumer (un emprunt de l’enfant est possible/souhaitable, travailler à côté et/ou l’été, chacun aménage selon le modèle éducatif qu’il veut avoir par rapport à son enfant et surtout en fonction de ses capacités financières).
Après libre à chacun de penser que ces enfants sont sur un schéma "pourri gaté", non optimisé (il y a clairement des facs qui valent beaucoup d’école de commerce, c’est 100% vrai), il n’y a pas que les écoles de commerce dans la vie (oh que oui !), etc…
carignan99 a écrit :
Pour les Ecoles de commerce françaises : mon point de vue est que 1) on trouve aussi bien ou mieux à l’Université et 2) que si mes enfants décident que l’investissement en vaut le coup, il faudra qu’ils assument.
Cette approche est très rationnelle et "intellectuellement fondée" mais, "Valoir le coût" en terme de quoi ? de salaire, se sécurité de l’emploi, en terme de diplôme valorisant, vis a vis de ses capacités, en terme d’épanouissement, etc…
Quant à la notion d’assumer, concernant des "gamins" je pense qu’il faut y aller avec parcimonie…. Pensez devoir/pouvoir assumer quand on a 18 ans, qu’on est en phase de construction personnelle, et se rendre compte qu’on est en train de se rater peut avoir des conséquences extrêmement destructrices.
Ce qu’on intègre pas obligatoirement quand les enfants ont 5 ou 10 ans, c’est qu’à 18 ans certes ils seront majeurs, certes la peau se sera un peu endurcie, mais les épaules peuvent quand même rester bien fragiles pour certains..
Pour certains tout se fera en ligne droite dans une certaine rationalité, pour d’autres, et bien les 5 ans (même si ce n’est pas un objectif obligatoirement) dureront 6 ou 7 ans, pas obligatoirement par ce qu’ils sont tire au flan ou autre mais tout simplement par ce qu’à 18 ans des enfants un peu fragile, qui se cherchent, qui se trompent, qui craquent, etc… ça arrive. Et ça a un coût… non planifié…non planifiable…
On est sur de l’humain, auquel on tient "pour le moins" beaucoup, …
Prévoir financièrement est donc effectivement indispensable, après je ne suis pas personnellement convaincu qu’une poche dédiée spécifiquement est obligatoire, d’autant plus qu’on ignore la dimension de cette poche dédiée.
je partage plus l’avis de Corth qu’il faut optimiser globalement ses entrées financières dans une logique "de vie", de se libérer possiblement de certains emprunt quand les enfants seront en étude supérieures, mais la dessus chacun à sa vision des choses.
On planifie financièrement, on s’adapte au profil de nos enfants (notamment psychologique), etc…On fait au mieux dans ce domaine éducatif. Après … la vie reste et restera une boite de chocolats…
Crown
Dernière modification par Crown (02/07/2018 11h12)
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#61 02/07/2018 11h14
- cat
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Bonjour,
juste pour préciser rapidement ma façon de voir les choses : je ne compte mettre en place aucune stratégie spécifique pour le financement des études de ma progéniture.
A l’instant "t", je n’en vois pas l’intérêt pour au moins 2 raisons :
1/ je suis incapable de savoir combien cela me coûtera (entre faire de l’apprentissage, aller à l’Université dans la fac voisine ou aller étudier à Yale, les écarts peuvent être conséquents);
2/ je suis incapable de dire quelle sera la meilleure stratégie de distribution des fonds (qui elle-même dépend de la durée et des montants) : donation temporaire (ou non) d’usufruit des meublés (d’un portefeuille de titres, de la SCI?), donation d’une somme d’argent (provenance : AV, PEA, vente d’un appart?), détachement ou non de notre foyer fiscal…
Je préfère donc continuer à diversifier et développer notre patrimoine sans m’occuper particulièrement de cette échéance. Je comparerai les différentes options possibles quand les projets d’étude se préciseront (donc dans au moins 10 ans pour ce qui me concerne).
Bien à vous
cat
PS : Corth, pour la thèse, jamais rencontré de doctorant financé par papa et maman (et pourtant j’en connais quelques-uns), soit ils sont financés pour leur travail de recherche (en sciences dites "dures" c’est quasi-systématique), soit ils ont un boulot à côté (souvent le cas en "lettres" notamment).
PS2 : Crown, j’adhère à vos propos.
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#62 02/07/2018 11h25
- Crown
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cat a écrit :
Jamais rencontré de doctorant financé par papa et maman (et pourtant j’en connais quelques-uns), soit ils sont financés pour leur travail de recherche (en sciences dites "dures" c’est quasi-systématique), soit ils ont un boulot à côté (souvent le cas en "lettres" notamment).
Dans mes souvenirs "papa et maman" ont quand même pas mal aidé à faire le liant entre des versements dont la caractéristique première n’était pas la régularité (mais je parle d’une période que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre).
Ce qui me marque par contre maintenant c’est le nombre de parents qui continuent à aider leurs enfants même une fois rentrés dans la vie active (notamment à cause des loyers sur Paris). Certes ce ne sont pas des enfants dans la galère et obligatoirement représentatifs, mais cela me semble assez classique "malheureusement".
Crown
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#63 02/07/2018 11h40
- Faith
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Crown a écrit :
On peut dans les faits assez vite frôler les 2000 € par mois
J’allais commenter vos chiffrer en signalant qu’il sont vraiment très élevés. Mais après réflexion, j’ai envie de dire ceci:
Vous présentez ici des chiffres assez réalistes pour des parents capable de payer de telles sommes, mais ce n’est en aucun cas un niveau de dépenses nécessaire à réussir ses études.
Une collocation ou une chambre (chez un habitant ou dans une résidence universitaire), et de l’argent de poche moins important (je me souviens encore de ma mère me demandant, inquiète, si j’arrivais à vivre avec les 150€ qu’elle me donnait… la réponse était, oui, largement. Alors 500€ paraissent excessifs) peuvent permettre de réduire nettement les dépenses sans nuire à la qualité des études de l’enfant.
Je dirais que 500€ en plus du prix de l’école suffisent dans à peu près toutes les situations. Mais qu’il ne faut pas pour autant se limiter à ces montants si on a les moyens de donner davantage.
(je n’évoque pas la possibilité pour l’enfant de travailler, car ce sera souvent au détriment de la qualité des études)
Maintenant, j’aimerais parler de la question du titre de cette file: "Comment financer les études des enfants ?"
Le consensus semble se tourner ici sur le fait que les parents ne doivent imposer (presque) aucune limite financière aux études de leurs enfants. En particulier, on parle beaucoup de "5 années" d’études, mais dans l’immense majorité des cas, les deux premières années peuvent se faire à proximité de la maison.
Les parents doivent-ils sacrifier une partie de leur niveau de vie pour envoyer leur enfant en prépa intégrée à une école au prix démesuré, plutôt que de l’envoyer dans la prépa de province à quelques dizaines de km ? Je sors d’une de ces prépas de province, même pas la meilleure du département, et les meilleurs de mes camarades de classe ont pu intégrer de prestigieuses écoles.
L’argent est une limite pour la majorité des gens.
Ca ne me semble pas honteux, en tant que demi-rentier ou rentier total, de prendre en compte cette limite pour ses propres enfants. Ils auront déjà un avantage certain sur la plupart de leurs camarades en ayant eu un parent disponible et attentif, je ne pense pas qu’un financement illimité soit nécessaire à leur épanouissement.
Je pense que l’objectif de carignan99 est louable et relativement réaliste (3 enfants ne sont pas obligés de tous faire BAC+5)
Et dans le pire des cas, n’oublions pas qu’il est toujours possible de prendre un crédit pour financer le reste, si les études de l’un s’avèrent trop coûteuses. Cela permet d’étager la dépense sur une durée un peu plus longue que les 5 années des études.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#64 02/07/2018 11h43
- cat
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@ Crown
Je ne connais pas tous les domaines des sciences en détails mais dans la branche que je fréquente, les doctorants sont tous financés pour leur travail de recherche et la seule difficulté peut parfois concerner le versement du premier mois. Ensuite, c’est (généralement) un contrat de 3 ans et les versements sont tout à fait réguliers.
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1 #65 02/07/2018 13h41
- bibike
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Ce sujet et les montants évoqués me rappelle le film Will Hunting :
tu* as paumé 150 000 dollars pour un enseignement que tu* aurais trouvé pour un dollar cinquante d’amende de retard à la bibliothèque municipale
Et l’introduction du Personal MBA de Josh Kaufman, qui est du même avis sur les diplômes hors de prix aux USA.
Je mets de l’argent de coté pour mon fils sans réfléchir à quoi il servira exactement, mes parents m’ont offert le forfait 20h du permis B + 1 500 € d’épargne (c’est déjà pas mal!), j’imagine qu’inconsciemment j’ai prévu de faire plus ou moins pareil.
Pour les études : BTS + Bachelor + Master 2 en alternance : zéro prêt étudiant et pas un centime de mes parents, tout financé par mes entreprises*. Je suis locataire depuis mes 20 ans sans aide parentale, bref, c’est sûrement pour cela que je ne vois pas l’intérêt de mettre une somme folle de coté pour les études.
*pour l’histoire mon ESC me facturait 600 € de "frais d’inscription" en M1 et M2 en plus des 8K€ annuels facturés à mon entreprise. En fouillant sur le net et avec l’aide de la DIRECTTE et d’un cas de jurisprudence je me suis fait rembourser ces 1 200 € car les ESC n’ont pas le droit de facturer quoi que ce soit à leur étudiant / salarié, contrairement aux universités qui peuvent facturer ces "frais d’inscription".
Et même si je n’avais pas choisi une voie permettant de faire de l’alternance, il y avait toujours deux mois de vacances estivales pour ramasser au strict minimum 2 500 € via des jobs d’été + les vacances scolaires + en semaine un CDI étudiant type McDo ou en boutique Orange le samedi (ma copine s’est payée son master + vie étudiante à Paris avec un mix prêt étudiant et CDI étudiant en boutique Orange, elle a finit major de promo de son M2 donc bien organisé je ne pense pas qu’un job nuise significativement à la qualité de la scolarité (pour rebondir au message de Faith).
Pour moi les jobs étudiants peuvent surtout nuire aux soirées étudiantes ce qui peut même être une bénédiction.
Au delà de l’aspect financier du coût des études, la question la plus difficile à mon sens c’est comment aider nos enfants à choisir une voie…
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1 #66 02/07/2018 14h24
- Faith
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Ce qui est ci-dessous entre un peu en opposition avec le message de bibike, mais j’apprécie l’ensemble de son post et les exemples intéressants montrant qu’on peut souvent financer ses études, du moment qu’on en ait la motivation.
bibike a écrit :
elle a finit major de promo de son M2 donc bien organisé je ne pense pas qu’un job nuise significativement à la qualité de la scolarité (pour rebondir au message de Faith).
Je ne sais pas si cet exemple illustre vraiment le problème.
Un major de promo est déjà une personne exceptionnelle, l’être en ayant peu de temps libre l’est d’autant plus.
Les rapports indiquent que travailler pendant les études est nocif pour le résultat, même en étant corrigé du biais lié à l’origine sociale de la personne. Comme je l’écrivais, je ne soulève pas ce sujet car je suis effectivement convaincu qu’on peut réussir ses études en ayant un emploi, mais je trouve que c’est un boulet qu’il est préférable d’éviter.
Pour moi les jobs étudiants peuvent surtout nuire aux soirées étudiantes ce qui peut même être une bénédiction.
Se pose alors une question intéressante: pourquoi faire des études ? Pour le plaisir, le diplôme/mention, ou l’employabilité ?
A part si c’est juste pour le diplôme, les soirées ont un rôle essentiel dans les études.
Je ne souhaite pas offrir à mon fils des années d’étude qu’il serait impatient de voir finir.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#67 02/07/2018 19h06
- cat
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Je rejoins bibike sur sa dernière phrase : le préliminaire à toutes ces interrogations financières est bien entendu d’aider les enfants à trouver leur voie et à choisir la filière dans laquelle ils sauront s’épanouir. Après, cela n’empêchera pas nécessairement les échecs ou les erreurs d’appréciation initiales qui conduiront à une ré-orientation par la suite.
Ensuite, pour rebondir sur les propos de Faith, si je pense que l’argent ne doit pas être un problème a priori pour le choix des études, cela n’exclue pas le moins du monde (d’essayer) d’estimer la valeur relative des formations.
On ne va pas proposer à son enfant une boîte privée hors de prix juste pour le plaisir si l’équivalent publique (Université ou grande école) est de qualité équivalente voire supérieure.
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1 #68 02/07/2018 23h32
- carignan99
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AleaJactaEst a écrit :
carignan99 a écrit :
Plus globalement, j’avoue aussi compter sur un coup de bol. Par ex. que ma petite dernière fasse ses études dans la ville où mon aîné aura déjà un job - ce dernier hébergeant sa petite sœur.
Je ne pense pas qu’on puisse compter sur un aîné pour payer les études de ses frères ou sœurs, c’est un concept qui m’échappe !
Bon, j’imagine que ce n’est pas votre intention mais vous tronquez ma phrase et donc mon propos. Il s’agissait d’un exemple parmi d’autres : je mentionnai ça pêle-mêle avec d’autres spéculations, au même titre que les 2 enfants au même endroit au même moment et/ou 1 qui fasse des études en étant rémunéré et/ou 1 qui fasse des études courtes et d’autres longues etc. Bref qu’une moyenne se fasse sur 3 enfants, pour arriver à l’enveloppe de 8k€ p/enfant à mettre de côté (avec toutes les limites de cet objectif, purement arbitraire).
S’agissant de pures spéculations, je ne ’compte’ pas sur 1 ainé pour m’aider à payer mais sur un ’coup de bol’, quel qu’il soit.
cat a écrit :
Carignan99, j’avoue être surpris que vous limitiez d’ors et déjà le volume de l’enveloppe pour financer les études et que vous imposiez des règles "strictes" alors que vos enfants n’ont que 2, 6 et 8 ans.
Je me suis mal exprimé ou vous m’aurez mal lu ou les deux. Je n’ai à aucun moment dit que je fixai une enveloppe maximale – je fixe une enveloppe à constituer, pour commencer quelque part. Me connaissant, si je ne me fixe pas d’objectifs, je sais ce qui va se passer : je vais mettre 0€ de côté. D’ailleurs (dans mon message d’origine), je citai les valves de sécurité de prévues et surtout, que s’il faut piocher autre part, on le fera.
Mais on le fera pour quelque chose de raisonnable et de raisonné. Et en fonction de nos moyens et si ça ne lèse pas les deux autres.
Plus largement, vous évoquez le fait ne rien prévoir de spécifique et diversifier votre patrimoine. C’est très bien, d’ailleurs je diversifie aussi beaucoup (CTO, pea-me, RP, immo locatif, 1 entreprise). Ouvrir une poche pour les études des enfants participe simplement à ce mouvement.
Plus largement, vous partez d’un point de vue optimiste : vous ferez ce qu’il faut pour payer au moment venu. Ma nature et le contexte personnel font que j’ai un point de départ différent, à savoir le scénario du pire. J’en vois deux. En tant que TNS, que mes affaires deviennent flageolantes, voire partent à vau-l’eau. Ou je ne suis plus de ce monde quand mes enfants commencent leurs études (c’est quand même dans 15-20 ans…). Dans le second scenario, j’aimerai avoir prévu une enveloppe significative et dédiée aux études des enfants pour que mon épouse ne soit pas prise à la gorge. Le premier scenario, je l’ai vu dans mon entourage proche et ça s’est mal finit une fois le petit dernier sorti des études et ayant trouvé un travail.
Je veut juste me donner les moyens de prévoir une enveloppe. Certains diront : ce n’est pas assez. Je répondrai: peut être mais ce sera un bon début.
Et si le pire n’arrive pas (scénario optimiste : on aura les moyens de payer les études sur la base de nos revenus courants, sans toucher à ces 96 k€), on aura une bien belle enveloppe avec ma femme pour se faire plaisir, comme se payer un (très) joli voyage
Edit, pas vu ça
cat a écrit :
@ Crown
Je ne connais pas tous les domaines des sciences en détails mais dans la branche que je fréquente, les doctorants sont tous financés pour leur travail de recherche et la seule difficulté peut parfois concerner le versement du premier mois. Ensuite, c’est (généralement) un contrat de 3 ans et les versements sont tout à fait réguliers.
Tout à fait d’accord. A ma connaissance, on ne peut plus s’inscrire en thèse de doctorat sans financement (c’est un pré requis administratif). Et franchement, s’inscrire en thèse sans moyen de subsistance propre relève soit de l’inconscience, soit de l’insouciance d’enfants gâtés (ça ne me serait jamais venu à l’idée de demander à mes parents de financer ma thèse…) soit des deux. Il ferait beau voir que mes enfants me demandent de payer leur thèse … ils entendraient chanter la Marseillaise en breton et ma femme (toute Maitre de conférences qu’elle soit) se joindrait au chœur.
Dernière modification par carignan99 (03/07/2018 00h33)
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#69 02/07/2018 23h40
- bibike
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“ISTJ”
Bonsoir Faith,
Faith a écrit :
Les rapports indiquent que travailler pendant les études est nocif pour le résultat.
Je comprends votre point de vue et le boulet à éviter, tout ce qui est consommateur de temps finalement, les trajets quotidiens par exemple (en M1/2 mon entreprise était à Nantes, mon école à Angers, mon domicile en Sarthe, le travail de ma copine dans l’Orne…).
Je trouve tout à fait louable que certains parents puissent aider autant financièrement leurs enfants, je souhaitais juste illustrer un cas différent.
Un point positif à travailler pendant les études : la validation de trimestres de retraite : à la fin de mon M2 (23 ans), entre alternance et jobs d’été j’avais déjà validé 23 trimestres (source info-retraite).
Ce sera toujours ça de moins à racheter en fin de carrière, ou bien cela peut permettre années sabbatiques ou autres projets du style, sans recul de l’age de départ, contrairement aux personnes ayant commencé à travailler seulement à la fin de leurs études d’une durée comparable.
Faith a écrit :
Se pose alors une question intéressante: pourquoi faire des études ? Pour le plaisir, le diplôme/mention, ou l’employabilité ?
A part si c’est juste pour le diplôme, les soirées ont un rôle essentiel dans les études.
Je ne souhaite pas offrir à mon fils des années d’étude qu’il serait impatient de voir finir.
On peut travailler et faire quelques soirées, moins que les autres certes mais c’est largement suffisant pour apprécier ses études supérieures tout en étant moins vaseux le vendredi matin ;-).
@cat : oui difficile de guider ses enfants, entre la limite imposée par ses moyens financiers (doux rêve que mon école de F1), l’inconnue sur le futur marché du travail, la méconnaissance des filières etc…
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#70 03/07/2018 00h01
- carignan99
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@Bibike
Will hunting = magnifique film, dialogues géniaux.
Et sur l’alternance, je me permet une anecdote. Dans une lointaine jeunesse (doctorant à 800 p/mois cherchant à mettre du beurre dans les épinards), j’ai été pendant plusieurs années correcteur des épreuves d’ana fi pour la sup de co du coin (en cursus Bachelor hein, pas MBA à l’Insead non plus…) et en parallèle enseignant de la même matière auprès de Licences en alternance à l’Université. Franchement, le niveau des seconds valait très largement celui des premiers : sur des sujet quasiment identiques, les moyennes étaient très comparables.
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#71 03/07/2018 09h43
- cat
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Carignan99, je vous avais probablement mal lu/mal compris, vous avez bien fait de préciser votre message.
Carignan99 a écrit :
Plus largement, vous évoquez le fait ne rien prévoir de spécifique et diversifier votre patrimoine. C’est très bien, d’ailleurs je diversifie aussi beaucoup (CTO, pea-me, RP, immo locatif, 1 entreprise). Ouvrir une poche pour les études des enfants participe simplement à ce mouvement.
Pour ma part, cette notion de "poche" me semble (trop) fictive. J’essaie au maximum de regarder le patrimoine dans sa globalité pour renforcer les actifs faiblement représentés quand cela est possible et prélever sur les actifs trop représentés en cas de besoin.
Après nos situations sont différentes et pour ma part il clair que le scénario le plus probable est que le financement des études passe (sans trop de difficultés) avec les revenus courants.
Mes parents y sont arrivés avec moins de revenus que nous et trois enfants… Donc cela me semble jouable.
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#72 03/07/2018 10h13
- Faith
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bibike a écrit :
On peut travailler et faire quelques soirées, moins que les autres certes mais c’est largement suffisant pour apprécier ses études supérieures
Je m’aperçois que mon message ne disait pas ce que j’avais voulu lui faire dire.
Je vais donc préciser: les soirées, fêtes, etc sont essentielles pour se tisser un réseau d’amis et de connaissances. Un emploi passionnant ne se trouve pas sur monster.fr ni même sur LinkedIn, il est très souvent obtenu parce qu’on "connait quelqu’un".
Celui pouvant nous coopter s’il est déjà en place, ou simplement nous passer l’information qu’il existe un poste ouvert dans telle ou telle entreprise (s’il a reçu l’offre d’un ami, mais qu’il n’est pas intéressé par exemple)
Ce n’est encore pas absolument nécessaire pour obtenir un travail passionnant, mais c’est encore une aide précieuse (sans doute à moduler en fonction de la branche dans laquelle on travaille)
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#73 29/12/2019 21h18
- Flower
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N’hésitez pas à déplacer ce post si vous pensez qu’il ne se trouve pas dans la bonne file.
Des amis, beaucoup plus vieux que nous, nous ont expliqué qu’ils sont en train de réfléchir à rééquilibrer ce qu’ils ont financé pour les études de leurs 3 enfants. Leurs 3 enfants ont fait des études à peu près équivalentes en durée (5 ans) mais pas du tout équivalentes en terme de financement. Je ne connais pas le détail des montants. L’un a fait une école d’ingénieur après prépa, le 2ème une école de commerce après prépa. Et le dernier à fait une école d’hôtellerie à Londres. Si j’ai bien compris, il y a un facteur 3 entre le 1er et le 2ème. Idem entre le 2eme et le 3ème. L’idée est donc de faire des donations aux enfants, donation plus élevée pour le 1er, un peu moins élevée en pour le 2ème et basse pour le 3eme. Je précise que le climat familial est bon, classique : tout le monde est content de se retrouver / de prendre des nouvelles de chacun.
Ça ne me serait pas venu à l’esprit de réfléchir comme ça… Mais on n’y est pas encore… Qu’en pensez vous ?
Plus globalement, avez-vous discuté avec vos enfants, entre 4 yeux ou en collégialité, de votre vision du financement de leurs études ? De jusqu’où vous seriez capables de les suivre financièrement ?
🌲🌲🎅🎅
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1 #74 29/12/2019 22h06
Bonjour Flower,
J’ai pas mal d’enfants (…3 ce serait "peu" par exemple) et ils ont 15 ans d’écart, donc la discussion aurait peu de sens sauf à attendre vraiment longtemps et à les avoir tous eu à la suite ou presque.
L’expérience que je retire pour l’instant c’est que on fait ce que l’on doit faire ; j’en ai eu un doué en cancérologie, j’ai estimé vu ses résultats que je devais assumer (au final il m’a quand fait tourné en bourrique puisqu’il termine une école de commerce l’an prochain). Le 2d se cherche, je finance à minima. La 3éme me semble partie pour du n’importe quoi, mais je vais payer un an "pour voir et lui donner sa chance" Etc
=> Je n’aurais pas de discussion sur le coût des études : ce serait les comparer, sous entendre des non dits, du mal vécu etc Cela fait partie du job parental, accompagner au mieux pour qu’ils trouvent éventuellement leur voie et le bonheur…Ça ne concerne qu’eux individuellement, pas la sphère familiale.
NB : Avis bien entendu personnel Et donc discutable…Mais vraiment ce serait presque comme dire "toi t.u as plus d’appétit donc"…Il faut juste savoir dire non si l’on sent le dérapage et là j’ai toujours fixé les mêmes règles pour tous avant le début du cycle d’études. A suivre !
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#75 29/12/2019 22h34
- carignan99
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Flower a écrit :
… Si j’ai bien compris, il y a un facteur 3 entre le 1er et le 2ème. Idem entre le 2eme et le 3ème. L’idée est donc de faire des donations aux enfants, donation plus élevée pour le 1er, un peu moins élevée en pour le 2ème et basse pour le 3eme. Je précise que le climat familial est bon, classique : tout le monde est content de se retrouver / de prendre des nouvelles de chacun.
Ça ne me serait pas venu à l’esprit de réfléchir comme ça… Mais on n’y est pas encore… Qu’en pensez vous ?
🌲🌲🎅🎅
On en a discuté avec le banquier, qui a mis du temps à comprendre.
Nous mettons en place des AV (à mon nom et à celui de mon épouse) pour les études de nos 3 enfants. Ils n’ont que 4, 7 et 10 ans (objectif 100k€).
Le banquier voulait nous coller trois livrets ou autres enveloppes au nom de chaque enfant, pour faire 1/3, 1/3, 1/3 - il n’avait pas compris. Il a finit par comprendre : nous ne sommes pas en recherche d’égalitarisme mais d’équité. Chaque enfant recevra notre soutien (financier) qui sera adapté en fonction de ses besoins. S’il y en a un qui a besoin de 0€, l’autre de 10k€ et le dernier de 50k€, so be it…
Nous n’aurons je pense (j’espère) même pas besoin d’aborder ce point avec nos enfants. Franchement, la façon dont on dépense nos sous ne les regarde pas. J’espère qu’ils n’auront même pas la présence d’esprit de demander combien ont aura dépensé pour les autres (j’aurai raté un truc dans leur éducation…).
Et il ne me viendrait pas à l’esprit de me sentir ensuite obligé de rééquilibrer en fonction de combien on aura dépensé pour l’un ou l’autre. Enfin, de mon pdv ; après, s’il existe des ménages qui réfléchissent comme ça, pourquoi pas (ça ne me choque pas mais vraiment pas mon mode de pensée).
Dernière modification par carignan99 (29/12/2019 22h55)
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