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#351 24/11/2018 13h29

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Même si les citations d’auteurs anciens citées plus haut ne sont pas toutes précisément exactes (ce qui est certes regrettable!), on pourrait en trouver des dizaines d’autres qui, elles, sont véridiques, tant il est vrai que les Anciens vouaient en règle générale un culte à leurs ancêtres et au temps passé. En voici deux simplement:

"Cette attitude de respect est rare chez nos jeunes gens ! En effet comme ils sont peu nombreux parmi eux ceux qui s’inclinent devant l’âge ou l’autorité d’autrui ! Ils sont tout de suite intelligents, ils savent tout tout de suite, ils ne respectent personne, ils n’imitent personne et ils sont pour eux-mêmes leurs propres exemples." (Pline le Jeune, Lettres, VIII, 23 - fin du ier siècle apr.J.-C.).

"(Mon but est) que mon lecteur s’attache à découvrir comment les moeurs, avec le relâchement de la discipline, se sont peu à peu, en quelque sorte, altérées, pour ensuite se dégrader toujours plus, et comment s’est enclenchée leur débâcle, pour en arriver à ce que, de nos jours, nos travers, tout comme leurs remèdes, ne nous soient plus supportables" (Tite-Live, préface de l’histoire romaine - début du ier siècle apr. J.-C.).

Il faut bien voir que cela tient à la conception du temps des Anciens qui était souvent cyclique (parfait -> dégradation -> décrépitude complète puis nouveau cycle, etc.) ou bien qui assimilaient un peuple à un organisme humain qui naît, vit et meurt de sa belle mort, après quoi l’hégémonie reviendra à un autre.

Évidemment tout cela paraît ridicule mais il y aura bien un moment où Athènes perdra sa liberté, où Rome finira… sans que cela soit en lien avec la dégénérescence morale ici pointée du doigt.

Au-delà de cela, j’ai été frappé en lisant des mémoires ou des journaux intimes qu’à toutes les époques, les gens déploraient une forme de décadence dans les manières ou dans l’attitude générale, ou bien étaient persuadés d’avoir assisté à un mouvement de bascule, d’avoir été le témoin du point où l’on changeait d’ère. Évidemment rétrospectivement on a le sentiment que ce ne fut vrai qu’exceptionnellement (par exemple entre 1789 et 1820) mais après tout, nous sommes nous-mêmes prisonniers de dates qui apparaissent comme des cassures mais qui sont avant tout le produit d’un lent processus.

Pour le reste et pour revenir au fond du sujet, je m’abstiens aussi de porter des jugements hâtifs: il suffit d’avoir eu soi-même des moments de découragement pour savoir qu’on a pu alors être traité de "paresseux", de "mou" alors que tout cela était bien difficile. Et surtout nous sommes tous porteurs de contradictions internes: on râle pour dénoncer les râleurs (cela a été signalé), etc. Il est plus profitable et plus difficile aussi de se contenter de donner un conseil aux autres (seulement quand il est sollicité! - et encore pour ma part je m’y refuse en général) et de se pencher sur ses propres incohérences! C’est d’ailleurs ce que j’aurais sans dû faire plutôt que d’écrire ce trop long message.

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1    #352 24/11/2018 13h51

Membre (2012)
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InvestisseurHeureux a écrit :

En tout cas, le message du début de cette file que j’écrivais en 2010 n’a pas pris une ride :

InvestisseurHeureux a écrit :

Quand j’étais plus jeune, je pensais que tout le monde avait à coeur de travailler, apprendre, faire son travail selon l’état de l’art et que tout le monde était honnête et franc (il faut excuser ma candeur de campagnard…). Mais aujourd’hui j’ai compris. Très peu de gens veulent s’améliorer et encore moins se remettre en question. Produire un effort pour atteindre un objectif, encore moins et tenir un engagement, j’en parle même pas.

Entre les exemples cités dans les derniers messages, et les nombreux exemples qui se sont cumulés à mon expérience de vie depuis 8 ans, mon message était "visionnaire".

Après, qu’on explique cette inertie par des biais cognitifs ou un parcours de vie, sincèrement, quelle importance ?

C’est important de rechercher une explication: si c’est la cause est naturelle, on sera moins tenté de porter un jugement moral. Si on envisage l’absence de volonté comme une maladie, on cherchera même à aider en enseignant les bonnes pratiques. J’ajoute que dans ce domaine comme dans d’autres, le jugement moral n’apporte rien à la personne, sinon une sorte d’auto-satisfaction à celui qui le formule.
A mon humble avis, les situations sont trop diverses pour être cernée par le simple vocable (connoté) de "paresse", de même que l’inaptitude à la maîtrise de l’orthographe ne peut être automatiquement assimilée à la dyslexie. L’esprit humain a tendance à simplifier le réel.
Je confirme que la citation de Socrate est "bidonnée". Non seulement il n’a jamais rien écrit mais le passage ne correspond pas du tout à l’esprit du grand philosophe. Ce n’est pas sa manière de s’exprimer habituelle.

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#353 24/11/2018 14h23

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Concernant les adultes paresseux, il n’y a rien à faire. C’est trop tard. Il faut les laisser et ne pas perdre son temps avec eux. Cela s’appelle la sélection naturelle, et il ne faut pas s’y opposer. C’est comme ça, c’est la nature.

Il est bien plus profitable d’utiliser cette énergie à éduquer les enfants, à leur donner le gout de l’effort à travers la pratique sportive ou artistique. A leur montrer qu’en faisant certains efforts, parfois anodins, on peu en tirer de grands bénéfices. Par exemple, avec mon fils, se lever juste 5 minutes plus tôt le matin et prendre son temps pour s’habiller et déjeuner. Ou bien passer 5 minutes à revoir la leçon du cours du lendemain et arriver serein en cas d’interro surprise, de révision à faire ou de confort dans le suivis du cours.

Et quand je vois que beaucoup de personnes sont même feignantes en voiture, et qu’elles préfèrent couper une ligne blanche pour faire demi tour, alors qu’il y a un rond point à 100m, on atteint les sommets de la connerie humaine. Se mettre en danger de mort ainsi que son prochain, parce que dans leur tête, ils n’ont pas le courage de conduire et de faire faire 200m de plus à leur voiture !

Bref, les fainéants adultes le seront toujours, et c’est à eu d’assumer leur choix.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#354 24/11/2018 15h29

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zeb a écrit :

Concernant les adultes paresseux, il n’y a rien à faire. C’est trop tard. Il faut les laisser et ne pas perdre son temps avec eux.

On en revient à la question de ce qui peut (se) changer et ce qui ne ne le peut pas, que Canis soulève également. Hautement compliquée comme question, d’ailleurs.

Le problème de Cricri semble justement qu’il préférerait voir ces gens évoluer plutôt que de les "lâcher". Et si effectivement ces gens étaient "sans espoir", alors Cricri se retrouverait in fine dans la même situation qu’eux: Se plaindre d’une situation sans faire le nécessaire pour qu’elle se résolve. Pfiou !

Dernière modification par Mevo (24/11/2018 15h48)

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#355 24/11/2018 16h32

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ENTJ

Haha @ mevo… cela donne envie d’aller se coucher tout ça smile


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#356 24/11/2018 16h39

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A cette heure ci, ce serait quelque peu crapuleux smile smile smile
Et encore une fois, certains trouveraient cela fatiguant smile smile


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#357 24/11/2018 17h02

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Pour ma part, au lit ! Faut que je me couche tôt car demain je me lève tard. Ca sera plage !


Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350

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#358 24/11/2018 18h42

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ESTJ

File de réflexion très intéressante sur nos contemporains …

Je partage beaucoup de choses exprimées, à savoir que la nature première ne semble pas être le courage, la volonté, et tout changement un blocage…

Ce qui est certain, dans la grogne des gilets jaunes évoqués, c’est qu’il devient un fourre tout qui en veut davantage pour moins à payer.

Je reste par contre bluffé de voir que le carburant aura mis le feu aux poudres (dans tous les sens du terme), mais que le changement climatique semble aussi peu un souci que pour l’electorat De Trump.

Autre point qui m’interroge : je n’entends parler que du présent dans les comm tv ou FB …je veux bien entendre que des gens en difficulté se préoccupent d’abord du quotidien et peu de l’avenir qui serait un luxe..mais sont-ils conscients qu’en réclamant un statu quo ou de la dette supplémentaire on charge le fardeau de demain qui est déjà en surcharge ?

Que feront-ils le jour ou ils comprendront vraiment par exemple que dans 20 ans ou plus, en l’etat Leur revenu de retraite fondra comme la neige au soleil au vu de la promesse de 1 actif pour 1 pensionné ?

J’ai relu une formule qui gagnerait à revenir d’actualite Pour expliquer la situation à ceux qui pensent au retour de l’etat Providence : un état devrait se gérer comme une copropriété qu’on pense léguer à ses enfants …

Pour la paresse ambiante, je fais partie de ceux qui sont sans illusion : comme employeur je constate une corrélation entre arrêts maladie et période forte d’activite, week end ensoleillés de printemps avec des épidémies improbables …. pour que les consciencieux ne triment pas pour les autres, ou le moins possible, je fais le choix d’une sélectivité diversement appréciée par les salaries, mais assumée !


Profiter de ne rien foutre….

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#359 24/11/2018 19h52

Exclu définitivement
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Le rôle d’un état est d’assuré la cohésion d’une société.
Un état n’est pas une entreprise ou un syndic de copropriété.
Ce qui est en cause c’est le clientellisme qui a fait condondre la somme des intérêts particuliers comme représentant l’intérêt général.
Nous avons pillé nos ressources, tous.
Nous avons pillé le budget de la nation par la clientelisation de l’impôt, la transformation de l’assurance maladie en amazon du soin et sciemment accepté un système de retraite spoliateur.

Heureusement la fête est bientôt finie, moi qui ai toujours rêvé de jouer dans un film catastrophe, i am happy.

Faites de beau cauchemars

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#360 25/11/2018 12h05

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Gog a écrit :

http://www.quickmeme.com/img/a4/a422d54 … 936478.jpg

misteronline a écrit :

Socrate, 470-399 av. J.C.

Platon, vers 427 – 348/347 av. J.C.

Polybe, vers 200-120 av. J.C.

Tout ça sent quand-même la citation écrite de toute pièce… par un de nos contemporains.

misteronline, pouvez-vous fournir des sources afin qu’on puisse vérifier l’authenticité de ces citations ?

Je n’ose espérer que 7 lecteurs vous aient octroyés un +1 sans avoir pris la peine de vérifier qu’il ne s’agit de "fake news quotes"… Auraient-ils eu la flemme ?

Il me vient rarement à l’idée d’aller vérifier qu’une citation rapportée ici est authentique, surtout quand la forme est irréprochable, et que le fond n’est pas vraiment discutable. De fait, les dégâts sont limités smile

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1    #361 25/11/2018 19h39

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INFP

Cette file m’est en fait une énigme.
J’ai quand même le sentiment que qualifier quelqu’un de feignant, relève du jugement moral, et signifie aussi qu’il y a un point de comparaison, qui est la propre norme personnelle qu’on projette sur autrui.

On peut effectivement se poser plein de questions sur l’intention qu’ont beaucoup de personnes à réaliser quelque chose ou pas.
Mais au final, le fait d’être tenté de qualifier quelqu’un de feignant, n’est-il pas un moyen inversé de tenter de se revaloriser à ses propres yeux en se comparant aux autres? N’y aurait-il pas une subtile faille narcissique, et aussi une immense bagarre pour se prouver à soi-même?
Personnellement, j’ai des phases très feignantes…je n’en fais pas exprès. Car je peux et d’ailleurs en fait je bosse comme un calu. Mais quand je perds de vision tout sens à mes actions, alors l’énergie de perd dans le rien. Je crois que la feignantise dont on parle n’est rien que cela.

On parle des gilets jaunes, on peut en penser bien des choses sur la légitimité de leurs contestations (perso ils m’agacent bien souvent, hier une amie qui amenait le fils d’une autre amie qui est soignée à l’hopital à 90 bornes de chez nous pour la visiter, a été obligée de faire demi-tour par les gilets jaunes, ce qui est à mon sens totalement abusif)……et leurs motifs. Je pense que simplement ils voudraient pouvoir être à égalité avec des gens qui gagnent beaucoup sans parfois en faire lourd (oui, je juge, mais j’assume), et surtout avec un décalage énorme entre effort fournis par rapport à la rémunération reçue, rémunération souvent composée de multiples petits privilèges accumulés et fort couteux (et à l’utilité contestable).
Après, pour ma part je roule au GPL, j’ai attaqué la transition écologique depuis longtemps, je chie dans la sciure, et je suis loin de surconsommer. Et cela demande des efforts, et ces efforts que chez nous nous fournissons depuis des années, est peu voire pas compris par la plupart des gens y compris dans nos familles, parce que ça n’est pas dans les normes de consommation. Et ça demande des efforts, que d’apprendre à vivre avec peu! Nous n’y pensons même plus, je suis persuadé qu’en fait on est dans la vraie ligne de ce qui deviendra la norme dans quelques décennies, mais c’est pas toujours facile d’avoir raison en avance (oui, je sais, c’est super prétentieux de parler ainsi, toutes mes excuses).
Revenant au sujet, je crois qu’il n’y a qu’un absence de sens qui fait que les gens ne veulent rien faire. Cela dit ça peut devenir un modèle, je vois une famille entière où je bosse, de ceux qu’on appelle des cassos, et bien une fille de 17 ans a laché le boulot en ESAT qu’on lui avait trouvé. Son discours: mes frères gagnent de l’argent sans rien faire (allocation adulte handicapé ou autre), pourquoi moi je devrais travailler?
Elle ne voit pas quel sens ça peut avoir de devenir autonome. Donc effectivement, il n’y a rien à faire quand c’est si fort, mais je ne peux m’empècher de penser que pour cela il faut ne pas avoir de sens dans sa vie. Ce genre de vie me semble misérable, mais il me faut accepter qu’en fait, certains s’en contentent.
Alors si on voit autrement, ça nous regarde. Au final ils ont le droit d’être comme ça. La seule chose qui serait génante est si ça nous empèche de nous réaliser, mais la plupart du temps non.

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#362 25/11/2018 19h51

Exclu définitivement
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L’état de la planète résulte de la paresse de l’humanité.
L’état de la société française mais pas qu’elle, est le résultat de la paresse de la société

Soit nous, nous tous, tous partisans du moindre effort.

Comme l’écrivait Ivan Illich dans les années 70, seules les sociétés de l’effort : société de subsistance s’en sortiront.
Les sociétés de fainéants : société de production (voir surproduction) s’effondreront.

60 ans d’alerte et résultats : néant.

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#363 25/11/2018 22h15

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ENTJ

@lausm, comme vous le soulever , il y a une ambivalence entre votre 2eme et 3eme paragraphe.

Et votre personnalité qui a développé des valeurs propres fait que vous avez votre vision.

En réalité c’est un débat sans fin je vous l’accorde.

MAIS je pense qu’il y a une subtilité entre se plaindre sans mettre d’action en face et
Le fait d’être paresseux si on le souhaite mais que vous vous pleigner pas est différent selon moi.


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1    #364 30/11/2018 14h42

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Surin a écrit :

Il n’empêche qu’en me répondant vous avez refait une erreur de conjugaison de verbe premier groupe au présent, non pas par provocation je le sais mais par dyslexie probablement et qui aurait pu ensuite être corrigée très facilement par un simple contrôle/relecture.

C’est en effet un reproche mais qui n’a pas de jugement de valeur, je reste persuadé que ne rien dire est une erreur (du coup on reste dans nos travers comme vous dîtes)

Attention à l’accent circonflexe à la deuxième personne du pluriel pour conjuguer le verbe "dire". Il signale en effet le passé simple et ne s’utilise jamais au présent de l’indicatif.

wink

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11    #365 30/11/2018 15h06

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Vide.

Dernière modification par TyrionLannister (02/04/2024 17h57)


A Lannister always pays his debt.

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#366 18/02/2019 10h30

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johntur a écrit :

J’aime bien toutes ces réactions parfois contradictoires mais pleines de sens. ça me rappelle cette si jolie petite image pleine d’humour.

On aurait pu y rajouter bien sûr entre autre tous les professeurs ne sont pas des ratés ou tous les parents ne sont pas des laxistes.

Deux ans plus tard, j’aimerai rajouter sur cette image humoristique deux personnages qui se disent que tous les GJ ne sont pas des paresseux ou des violents. (même si je ne suis pas de ceux qui soutiennent leur mouvement)


Embrassez tous ceux que vous aimez

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#367 08/06/2019 21h23

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Le rav Benchetrit nous parle de la paresse

LE FLEAU DE LA PARESSE    2019 -
Vidéo YouTube
(je n’arrive pas à intégrer la vidéo) Fait wink

Ce monsieur traite de sujets divers avec une orientation développement personnel. Ses vidéos sur les relations familiales (entre conjoints, parents-enfants) sont particulièrement éclairantes.
Et en plus il est drôle smile

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#368 09/06/2019 00h31

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ENTJ

J’ai vu 1h40 de vidéo, j’ai eu la flemme d’aller plus loin smile smile smile


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#369 09/06/2019 12h12

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(Merci pour l’intégration de la vidéo)

smile

Et moi je me suis fait disputer hier soir par ma femme pour m’être couché trop tard. Je regardais une conférence de Benchetrit intitulée…"Construis ton couple et tais-toi" !  big_smile

(Une vraie perle cette vidéo, au passage)

Dernière modification par nor (09/06/2019 12h48)

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9    #370 29/08/2019 08h16

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Avec le recul, je pense que ce fil de discussion est le plus important du forum.

En effet, à partir du moment où l’on arrive à vaincre la paresse et le manque d’initiative, pour être curieux, motivé et méthodique, on arrive à tout. Donc il "suffit" d’arriver à adopter une mentalité de progrès et de motivation pour que le reste suive : apprendre, entreprendre, investir, etc.

A mon humble avis, la "paresse", vient en grande partie de notre éducation. On nous apprend, très tôt, à être sage, à être silencieux, et à obéir. Les parents veulent des enfants sages. Les profs veulent des enfants sages. Tant pis s’ils ne sont pas curieux, entreprenants, et actifs, pourvu qu’on ait la paix.

J’ai été choqué, en première année d’école d’ingénieur, d’avoir des cours de communication. On nous a dit en substance, lors de la première séance de cette matière : "vous faites partie de l’élite, vous aurez à prendre la parole, présenter des exposés, animer des réunions, encadrer des équipes très probablement, alors vous devez apprendre à vous exprimer, animer un débat, etc". Ca faisait 18 ans qu’on m’apprenait à me taire, et on allait enfin m’apprendre à parler, parce que l’élite a besoin d’apprendre à parler. Les gens qui ne font pas partie de l’élite n’ont pas besoin d’apprendre cela, car ils n’ont qu’à continuer à se taire !

De même sur la gestion de projets : ce sont des choses qu’on n’apprend qu’aux futurs cadres. Les exécutants n’ont qu’à exécuter les ordres. Il ne savent pas prendre un projet par le début et le mener à la fin, et on va déplorer le manque de cette qualité professionnelle, et on va en prendre prétexte pour ne pas les faire progresser dans l’entreprise… Mais pourquoi la gestion de projets n’est-elle pas enseignée dès le plus jeune âge ?

Alors voilà, sur la base de cette éducation presque toujours délétère, presque toujours formatée pour faire de nous de bons petits soldats, de bons petits exécutants, ils faut compléter soi-même son éducation. De même que l’éducation financière est incroyablement inexistante, l’éducation à l’initiative, à la curiosité, à la méthode et à la persévérance, en gros à l’inverse de la paresse, n’existe pas. Je pense vraiment qu’on nous a appris la paresse à force de nous démotiver d’être trop bavard, turbulent, curieux, remuant, entreprenant etc. et en ne nous apprenant pas les savoir-faire nécessaires.

Quelques remarques :
- on peut être intelligent et avoir de sérieux problèmes de procrastination et de motivation. J’ai toujours eu tendance à faire les choses à la dernière minute (même s’il existe bien pire que moi en la matière. J’étais disons un cas moyen). Or, là-dessus aussi on peut travailler. Je citerai 3 sources de progrès sur ce point, dans mon cas : ma femme qui n’est pas procrastinatrice, et m’a montré, par l’exemple et par ses encouragements, que les choses se font mieux et de façon plus agréable quand on les fait à temps ; le livre de Bruno Koetz ; et des séances d’EMDR qui consistent tout simplement à intégrer vraiment dans sa tête les avantages de ne pas procrastiner, et les inconvénients de le faire. Les intégrer véritablement, à l’encontre des croyances et des habitudes reçues dans l’enfance, en l’occurence de la part de mes parents, les deux étant procrastinateurs, et mon père battant même des records dans cette discipline.

Exemple de choses dont je suis très fier (alors que ça peut sembler évident à d’autres) : il y a quelques jours, j’avais 3 tâches à réaliser dans la journée, dont une particulièrement chiante et pénible. Je me suis dit "j’attaque par celle-là, car j’arriverai sans trop de problèmes à la faire ce matin en étant frais et dispo, et je me garde les 2 autres, plus faciles, pour cette après-midi où ça coulera tout seul malgré la fatigue". Il y a encore peu, j’aurais commencé par les plus faciles, et en fin de journée, j’aurais attaqué la plus dure, en râlant à quel point c’était difficile à faire quand il fait chaud et qu’on est déjà fatigué… J’aurais sans doute fait des conneries, et j’aurais alors eu l’impression que la vie est vraiment trop injuste et cette tâche vraiment trop difficile, et je l’aurais peut-être remise au lendemain du coup. Alors qu’il suffisait de commencer par celle-là pour profiter de la faire en étant au mieux de mes capacités.

Mon père a notamment une spécialité. Il creuse des trous dans le jardin, avec à chaque fois une bonne excuse (déterrer la racine d’une mauvaise herbe, etc). Et puis il ne les rebouche pas. L’herbe pousse, on ne voit plus le trou. Il laisse pousser l’herbe trop haut, toujours, avant de tondre. Donc, passer la tondeuse est une tâche harassante, car d’une part l’herbe est trop haute, donc la tondeuse bourre et ça va 3 fois moins vite que si ça avait été pris à temps ; d’autre part, la tondeuse est tout le temps en train de faire des hauts et des bas car elle tombe dans des trous invisibles, donc on s’épuise à la manœuvrer pour la ressortir des trous et pour la remettre dans le droit chemin. C’est à peu près comme essayer de tondre un champ de bataille.

Concrètement, mon père construit ses propres chausses-trappes. Il creuse des trous, et après il dit "oh, je suis tombé dans un trou ! Mais c’est vraiment trop pénible !".

C’est valable au sens propre, avec cette manie de creuser des trous et de ne pas les reboucher, mais c’est valable aussi au sens figuré, dans bien des aspects de sa vie.

Ca peut être très dangereux les trous. Je connais quelqu’un qui était équipier de char, à l’armée. Son char est tombé dans un trou et il a eu la colonne sérieusement endommagée, il en portera les séquelles à vie. Et il a été réformé, ce qui a aussi détruit sa vie, car il était super bien à l’armée (les goûts et les couleurs…). Explication de la présence du trou : le génie avait le même terrain d’exercice qu’eux, et ils s’étaient entraînés à creuser une fosse anti-char, et ils avaient "oublié de reboucher", eux aussi, comme mon père. Ca a détruit la vie de mon copain.

Depuis que j’essaie de vaincre la procrastination et d’être plus efficace, j’ai souvent cette image en tête. Je fais en sorte d’éviter de creuser mes propres chausse-trappes. De ne pas laisser traîner les trucs dans lesquels je vais ensuite me prendre les pieds.

-on peut être très dur à la tâche et ne pas être entreprenant. Je connais un gars qui est ouvrier du bâtiment. Au boulot, il est très dur à la tâche, il travaille beaucoup, au point que les autres ont du mal à le suivre. Mais dans sa vie personnelle, il n’entreprend pas, il repousse tout, il dit qu’il fera un truc et il ne le fait jamais, il voudrait économiser mais il n’économise pas, etc. Manifestement, la faute à une mauvaise image de lui-même. Quel dommage, car il pourrait faire bien plus de choses, il est intelligent et courageux.

- outre la question de la motivation et de vaincre la paresse, il y a aussi une question de méthodologie. Comme dit plus haut, la gestion de projets, les différentes méthodes nécessaires pour prendre un projet à A et l’amener à Z ne sont jamais enseignées à l’école (ou alors ça a bien changé !). La plupart des exercices sur lesquels les élèves travaillent sont très très décomposés : on nous fait résoudre A, puis F, puis B, puis J, mais jamais on ne nous apprendre à prendre un sujet à A et à l’amener jusqu’à Z. Lorsqu’on a, parfois, un vrai projet global, comme de préparer un exposé à plusieurs, ça finit inévitablement avec le plus intelligent/travailleur qui se tape presque tout le boulot. C’est dû, d’une part par la paresse là aussi, mais aussi au manque de méthode : on ne nous a pas appris à prendre un projet à A et à l’amener à Z, et on ne nous a pas appris à travailler en groupe (comment se répartir les tâches puis comment réunir ensuite les travaux réalisés, en évitant les deux extrêmes : 1) que chacun fasse tout le boulot sans aucune répartition des tâches, ce qui ne gagne aucun temps, ou 2) que l’on décompose totalement mais sans assurer aucune cohérence, aucune réunification, entre ce qui est fait par chacun), alors on se retrouve comme une poule qui a trouvé un couteau.

Il y a très probablement un fondement biologique, philogénétique à la paresse : après tout, un animal va avoir tendance à ne pas faire grand chose tant qu’il n’a pas la faim ou le désir de reproduction pour le motiver à faire. Mais, pour autant, il y a sans doute une très grande part d’acquis.

C’est assez fou, car on vit dans une époque trépidante, où la plupart des gens ont des horaires, des obligations, des rendez-vous, etc. Il n’arrêtent pas. Dans leur vie, on a mis le contenu, mais on n’a pas mis la méthode ni la motivation. Ils sont occupés voire débordés, mais pas forcément efficaces, et surtout pas satisfaits, pas heureux de subir ces occupations.

Ne croyez pas que je me mets au-dessus du lot. J’ai ma bonne grosse part de tendance à la paresse, démotivation etc. Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que ce site, le bouquin d’IH et la fréquentation virtuelle et IRL de gens efficaces, motivés, et  entreprenants m’ont fait progresser, m’ont donné envie de faire ; m’ont permis d’acquérir la méthode et la motivation pour faire. Et comme je disais au début, à partir de là, le reste suit. Donc, vraiment, ce fil est le plus important.

Allez, pour finir cette longue diatribe sur une anecdote qui illustre bien l’ampleur et les méfaits de la paresse : sur l’un des biens que je retape, un interrupteur était en panne. Sous le doigt, il semblait bloqué. Mais la lumière de la pièce fonctionnait. Du coup, pour allumer ou éteindre cette pièce, c’était directement depuis le tableau électrique. J’ai (enfin) pris le temps de regarder quel était le problème. L’interrupteur est manifestement cassé. Il a été réparé en fourrant les deux fils dans le même bornier de l’interrupteur, pour avoir un contact permanent. Il y a quelqu’un qui a pris la peine de le démonter et le "réparer", mais qui n’a pas pris les 2 minutes de plus et les 3 € de plus pour changer l’interrupteur ce qui aurait été la vraie réparation. Non, il a transformé l’interrupteur en bornier, en sucre, et il a dit : "ça fera bien". Et TOUT est à l’avenant dans ce bien.

Je trouve cela hallucinant qu’on puisse faire cela. Comment peut-on faire ce genre de travail de merde, ce demi-travail de paresseux, et être content de soi ensuite ? Et juste continuer à vivre ? Moi ça me rendrait malade. On retombe sur la question de l’image de soi. Mais je ne vais pas repartir sur ce sujet, au risque de radoter en boucle !

Je vous laisse, il faut que j’aille acheter un interrupteur ! wink

Dernière modification par Bernard2K (29/08/2019 08h59)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#371 29/08/2019 14h01

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Bernard2K a écrit :

Ca faisait 18 ans qu’on m’apprenait à me taire, et on allait enfin m’apprendre à parler, parce que l’élite a besoin d’apprendre à parler. Les gens qui ne font pas partie de l’élite n’ont pas besoin d’apprendre cela, car ils n’ont qu’à continuer à se taire !

Je ne peux que vous recommander de lire Le Meilleur des mondes (Brave New World) d’Aldous Huxley.

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#372 29/08/2019 14h42

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Bonjour Bernard,

Une remarque préliminaire : ces trous dans l’herbe ont une fonction fondamentale ! Sans eux, tout serait cadré et votre pensée someillante. Ils vous ont forcé à l’effort humoristique et poussé à sortir du votre smile

Amusons nous un peu : aujourd’hui comme hier, je glandouille : dieu que c’est bon alors que tout mon entourage a "repris le collier".

Sur la formation poussant à la flemme : les sections du secondaire et supérieur orientées gestion dans lesquelles j’ai eu le loisir de sévir avaient toutes dans leurs programmes des formations à la gestion de projet, résolution de problème etc… sans pour autant transformer les ânes en chevaux de course.

Je crois bien que la paresse est innée… et l’acharnement au boulot une pure vue de l’esprit très anciennement orientée manipulation de masse judéo chrétienne (les bonnes attitudes méritantes et… les autres). Le méritant étant celui qui serait probablement le plus manipulé.
Un de mes copains -pourtant hyperactif et productif au sens où les "courageux" l’entendent- répète souvent un proverbe africain : "vous vous avez la montre, nous nous avons le temps".

J’en viens à me demander si la question à se poser ne serait pas plutôt : Comment accepter les vertus de la paresse en se commettant dans le courage ? …

Vivement demain que j’ai envie de faire quelque chose smile

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#373 29/08/2019 16h05

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Bonjour,

Je conviens volontiers que la paresse et de la procrastination existent.
Cependant il ne me semble pas que les idées noires voire la dépression aient été évoquées.

Je dirais que l’énergie disponible pour agir est la différence entre notre énergie interne et celle qu’on doit dépenser pour vaincre notre côté sombre :
* Le conquérant a peu d’idées noires et mobilise "facilement" son énergie interne.
* Le paresseux n’a pas non plus bcp d’idées noires, mais il ne se mobilise pas et ne culpabilise pas pour autant.
* Le dépressif est rongé par sa lutte interne contre lui-même qui ne lui laisse pas d’énergie disponible.
Ce n’est pas une excuse, mais c’est un fait que ça existe. Ca fait partie de la personnalité, et même si on peut travailler dessus il faut vivre avec car on ne s’en débarrasse jamais totalement. Bienheureux ceux qui ne connaissent pas cela.

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#374 30/08/2019 08h23

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Range 19 : à mon avis, ce qui compte est d’arriver à lever les "barrages internes" ou les "consignes délétères" qui nous empêchent de réussir. Il ne s’agit pas de bosser tout le temps, il s’agit de réussir. Si vous avez fait tout ce que vous aviez à faire et que vous pouvez paresser, tant mieux pour vous !

Par ailleurs, le philosophe Alain disait un truc du genre "même le boxeur, à l’intérieur même de ses gestes, fait des pauses". On ne peut pas être à 100 % tout le temps. Il faut savoir faire des pauses. Donc un peu de paresse pour repartir de plus belle, je suis pour.


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#375 30/08/2019 08h52

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Bonjour Bernard.
Je crois que par principe je ne fais jamais tout ce que j’ai à faire mais je fais toujours méticuleusement l’essentiel, l’important, le grave et ce qui a des conséquences pour les tiers.

Je reviens sur la formation à la gestion de projet et méthodes de résolution de problème. Etudiées après mes études de droit pour des raisons professionnelles (enseignement droit et gestion), donc associées à ma formation juridique, ces méthodes me donnent l’impression d’être vraiment très pénible aux yeux des tiers lorsqu’il s’agit de bosser ensemble.

Partout où j’interviens maintenant bénévolement règne un bordel inimaginable pour moi y compris là où sévissent des csp++… et je suis embarrassé de proposer gentiment et parfois fermement un cadrage et quelques méthodes de réflexion avant action.
Je passe certainement à minima pour un casse bonbons, plus sûrement pour un illuminé ou un psycho rigide que je ne suis pas, j’ai les idées larges…
Du coup, je m’auto-limite histoire de ne pas froisser la terre entière… Les gens vont au plus pressé. Pas par paresse dans ce cas, par méconnaissance.

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