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#1 01/02/2019 14h48

Membre (2019)
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Interrogé par un intervenant qui suggérait de «réguler» certaines plus-values immobilières, le président de la République a répondu que son idée «est très bonne». L’éternel débat sur la fiscalité de l’immobilier est relancé.

Réformer la fiscalité de l’immobilier en l’alourdissant sur certaines reventes de logements? Emmanuel Macron a discrètement lancé la piste à l’occasion du grand débat national. «Votre idée est très bonne», a déclaré le chef de l’État fin janvier lors d’une rencontre publique à Bourg-de-Péage (26) à un intervenant qui suggérait de «réguler» certaines plus-values immobilières. À «Bordeaux, il y a eu beaucoup de plus-values immobilières quand le TGV est arrivé», a souligné Emmanuel Macron. Le chef de l’État pointe du doigt une «injustice» en faveur de propriétaires qui «n’ont pas travaillé pour ça.»



Macron relance l?idée d?une surtaxation de l?immobilier

En réponse à un mouvement de révolte contre la pression fiscale, on envisage une nouvelle fiscalité immobilière…

A croire que la taxe foncière (sans justification économique et au mode de calcul inique), les droits de mutation et la fiscalité sur les revenus fonciers (particulièrement confiscatoire) n’existent pas.

Un élément de comparaison avec l’Allemagne : https://twitter.com/VirginiePradel/stat … 77280?s=20

Bref, on en parle ? smile

Mots-clés : fiscalité, immobilier, imposition, plus-value, résidence principale

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#2 01/02/2019 15h15

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Un avis simple
Macron n’a pas pointer du doigt les plus values mobilières "une injustice en faveur de possesseurs d’actions qui n’ont pas travaillé pour ça".

L’immobilier hormis sa valeur d’investissement et les valorisations possibles après travaux est surtout le moyen de se loger tout simplement.

Que l’immobilier monte car des services sont devenus plus accessible en quoi cela est-ce différent d’une action qui va monter suite à OPA ou toutes autres opérations de rachat.

Les plus values viennent aussi de travaux , de revalorisation des biens et permette ensuite d’acheter plus grand avec le produit de la vente.

N’oublions pas qu’un bien a été taxé à l’achat , à l’utilisation , à la vente et qu’il a fallu payer les intérêts d’emprunt

Je ne vais lister la quantité de taxe liés à l’immobilier simplement c’est visiblement plus simple de taxer un patrimoine immobilier dans le sens non mobile.

Mes propos ne sont pas pour défendre l’immobilier mais pour décrire le langage anti immobilier qu’il utilise depuis sons stage très rémunérateur dans la banque.

N’oublions pas le but premier de l’immobilier , c’est de se loger , il fait vivre tout un secteur très important de l’économie et non juste de remplir les caisses de l’état


Localisation 74 Montagne , Randonnée , VTT

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#3 01/02/2019 15h52

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Mais comment font-ils pour faire un article de 1000 mots + plusieurs tweets et vidéos, à partir de 25 mots prononcés par le président sur 3 ou 4 phrases-réponses différentes capturées tout le long d’un débat? C’est hallucinant…

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#4 01/02/2019 15h56

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Moi ce qui me fascine, c’est qu’à vous lire, l’immobilier c’est plus long, plus pénible, plus fiscalisé que les valeurs mobilières sans avantage particulier… alors pourquoi ne pas se lancer dans les valeurs mobilières ?

A mon avis, malgré toutes les taxes, les investisseurs immobiliers y trouvent leur compte dans la sécurité (subjective) que ce type de placement leur procure, que ce soit en terme de capital ou en terme de rendement avec les loyers.

Donc la demande est là ; et quand il y a de la demande, je ne vois pas de raison d’augmenter les prix.

Quant à l’aspect politique et social du logement, je ne suis pas sûr que nous ayons une pénurie de logement, mais plutôt une pénurie de locataires attractifs que les propriétaires s’arracheraient.

Pour la classe moyenne, si j’étais l’Etat, je préférerai de loin encourager des programmes neufs en loi Pinel, pour avoir des logements beaux, écologiques, qui rapportent de la TVA et encouragent les jeunes actifs à travailler.

Enfin, si l’on considère que les plus-values mobilières ne sont taxées « que » à 30%, or dispositif particulier, cela est à priori « net » pour l’Etat. Le coût de la structure est répercuté par les banques sur leurs frais de gestion.

Lorsque vous louez un bien immobilier ou que vous réalisez une plus-value, c’est aussi grâce aux dépenses publiques qui permettent à votre locataire de se rendre à son domicile, de scolariser ses enfants à proximité ou de se soigner dans l’hôpital du centre-ville.

L’alternative aurait été de créer des villes de propriétaires avec fiscalité avantageuse (flat-tax sur loyers par exemple) mais dont l’intégralité des coûts d’entretiens de la ville, y compris des autoroutes la reliant au réseau national, seraient à la charge des proprios. Alors, des volontaires ?

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#5 01/02/2019 16h07

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Caceray a écrit :

Lorsque vous louez un bien immobilier ou que vous réalisez une plus-value, c’est aussi grâce aux dépenses publiques qui permettent à votre locataire de se rendre à son domicile, de scolariser ses enfants à proximité ou de se soigner dans l’hôpital du centre-ville.

Ha parce que ce n’est pas nous qui finançons l’ensemble de ces dépenses par ailleurs ?

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2    #6 01/02/2019 16h09

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Parmi les niches fiscales existe l’exonération d’impôts sur la plus-value pour la résidence principale. Je suppose que E. Macron émet vaguement l’hypothèse de supprimer cette niche (mais cela ne se fera jamais à mon avis), ce qu’on peut considérer comme une surtaxation.

Je suis propriétaire de mon appartement dans le centre de Bordeaux; il est certain que comparativement à des collègues qui viennent d’arriver, j’ai simplement eu la chance de naître quelques années plus tôt (à mon avis le TGV a eu un effet marginal); je ne pourrais l’acquérir actuellement. Si je revends cet appartement pour acheter plus grand, la plus value nette me permettra d’alimenter une spirale des prix à la hausse, ce qui ne serait évidemment pas le cas si je devais payer une plus-value sur cet appartement.

En contre-partie, il faudrait alléger les frais de mutation: ils s’imposent à tous, freinent la mobilité et sont un boulet au pied si un accident de la vie contraint à une revente rapide au bout d’un ou deux ans.

La comparaison avec les actions ne me paraît pas tout à fait fondée, ne serait-ce que parce que les plus value des actions sont effectivement taxées, sauf cas particulier et qu’en tout cas la CSG est due. Je ne comprends pas non plus l’allusion aux intérêts d’emprunt: c’est le cas de tous les crédits (même non immobiliers) et certains achats (au moment du passage à la retraite dans un appartement plus petit par exemple) se font sans crédit.

En outre il ne faut pas oublier que tout le monde ne peut devenir propriétaire, pour des raisons économiques bien évidemment mais aussi liées à une activité professionnelle particulière (intérimaire et/ou déménagements trop fréquents, etc.).

Plusieurs experts ont pointé du doigt le coût de l’immobilier comme facteur de désespoir: P. Artus y a vu récemment un des deux facteurs qui contribuent à la crise sociale (avec la disparition des emplois moyennement qualifiés): je ne retrouve pas le lien, désolé.

Ce qui peut modérer ces prix n’est pas à rejeter d’emblée à mon sens.

En résumé: je suis propriétaire et actionnaire; il ne me semblerait pas idiot d’aligner la fiscalité des plus-values d’une façon ou d’une autre, à condition de réduire ou de supprimer les frais d’enregistrement. Tout cela n’aura pas lieu bien sûr à mon avis mais je pense que les réactions scandalisées montreront pour une partie (je n’incrimine pas Philippe30) que la demande de suppression de niches fiscales (une des revendications du grand débat de C. Hanouna) et d’équité fiscale s’arrêteront au seuil des intérêts individuels.

Je pense aussi que les oppositions sont du même ordre que celles liées à la taxation des héritages, même les plus importants: au-delà des positions rationnelles vient l’idée secrète qu’on a le droit de gagner au jackpot (oncle d’Amérique et/ou explosion des prix de l’immobilier).

Les plus values viennent aussi de travaux , de revalorisation des biens

Ces travaux peuvent être en partie déduits.

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#7 01/02/2019 16h26

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Bonjour !

Une plus-value imposée, c’est aussi un impôt sur l’inflation.

Supposons un bien revendu au bout de 10 ans avec une plus-value de 20 % ; même si l’inflation a été de 12 % (par exemple), on va payer sur la plus-value totale, alors que la plus-value réelle (en termes de pouvoir d’achat) n’est que de 8 %…


M07

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[+1 / -1]    #8 01/02/2019 16h28

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Il est clair que le gouvernement actuel veut favoriser les actions par rapport à l’immobilier locatif.

C’est tout à fait nouveau. Jusqu’à présent, les gouvernements français successifs soit cherchaient à subventionner l’immobilier neuf pour soutenir le secteur de la construction soit cherchaient à taxer plus pour dépenser plus.

Ici, on a une claire volonté de favoriser l’industrie financière (et d’essayer de piquer du business à la City).

Il n’y a pas que ça. Si je comprends bien,  une moitié de la capitalisation des sociétés Françaises cotées est détenue par des fonds de pension anglosaxons qui ont une optique de rendement plus que d’investissement.

Ce n’est pas la seule explication possible du sous investissement chronique qui caractérise l’économie française depuis 30 ans mais c’en est une.

Plus généralement,  ce gouvernement a une volonté nette d’inciter les français à des placements avec risque en valeurs mobilières (voir la réforme de l’épargne retraite).  Or, ce n’est pas vraiment dans les mœurs. Peut-être à tort. Peut-être à raison.

Selon Montesquieu, les lois d’un peuple se doivent régler sur ses mœurs. Et les gouvernements qui les ignorent s’exposent à de graves périls. Nous verrons bien ce qu’il en sera.

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#9 01/02/2019 16h59

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Si seulement la fiscalité était lisible à défaut d’être douce, elle est de plus incertaine avec des changements et des voltes faces réguliers, en ce moment c’est l’immobilier qui est encore en ligne de mire, mais les changements sont à tous les niveaux: quel mic-mac!

M07 est très juste, les plus values immobilières sont principalement un impôt sur l’inflation, une façon de plus de tondre le bon contribuable.

Comme je l’ai déjà indiqué, un appartement en cours de vente (passage au notaire d’ici quelques semaines) et l’autre à suivre, jusqu’à présent j’acceptais une rentabilité faible et un niveau de risque élevé lié à la surprotection des locataires et des squateurs, sans parler de l’encadrement des loyers, pour garder un pied dans le pays qui m’a vu naître, mais à présent la ratio risque/récompense n’est plus tenable, il est temps de prendre ses plus values et de tourner la page.  J’espère simplement que la politique de Macron et d’Hidago, et les annonces ne vont pas faire baisser le prix de l’immobilier à Paris d’ici ma dernière revente et qui sait d’ici 20 ans je pourrais peut-être racheter mon appartement à vil prix à la faveur d’un eventuel l’eclatement de l’union européene.

Dernière modification par TyrionLannister (01/02/2019 21h54)


A Lannister always pays his debt.

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2    #10 01/02/2019 16h59

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M07 a écrit :

Bonjour !

Une plus-value imposée, c’est aussi un impôt sur l’inflation.

Supposons un bien revendu au bout de 10 ans avec une plus-value de 20 % ; même si l’inflation a été de 12 % (par exemple), on va payer sur la plus-value totale, alors que la plus-value réelle (en termes de pouvoir d’achat) n’est que de 8 %…

ce que vous dites est vrai, mais c’est valable pour n’importe quelle classe d’actif (actions, etc.) et il n’y a donc pas de spécificité de l’immobilier de ce point de vue.

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#11 01/02/2019 18h07

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Bonjour !

Une plus-value imposée, c’est aussi un impôt sur l’inflation.

Supposons un bien revendu au bout de 10 ans avec une plus-value de 20 % ; même si l’inflation a été de 12 % (par exemple), on va payer sur la plus-value totale, alors que la plus-value réelle (en termes de pouvoir d’achat) n’est que de 8 %…

Ce que dit Ricklatick est juste; en outre si, comme cela me semblerait judicieux, la taxation de la PV était alignée sur celle des résidences secondaires, il existe une dégressivité progressive du taux, jusqu’à l’exonération totale au bout de quelque temps; à titre d’exemple, l’abattement atteint 60 % après quinze ans:

Plus-value immobilière 2019 : calcul et imposition

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#12 01/02/2019 19h22

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Cornelius a écrit :

Plusieurs experts ont pointé du doigt le coût de l’immobilier comme facteur de désespoir: P. Artus y a vu récemment un des deux facteurs qui contribuent à la crise sociale (avec la disparition des emplois moyennement qualifiés): je ne retrouve pas le lien, désolé.

Vous croyez que les GJ se trompent de combat? :-)

Dépenses de logement

Trente ans d’évolution des dépenses de logement

Que reste-t-il après avoir payé les factures ? Les dépenses contraintes minent le pouvoir d’achat

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#13 01/02/2019 19h22

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Caratheodory a écrit :

Il est clair que le gouvernement actuel veut favoriser les actions par rapport à l’immobilier locatif.

C’est tout à fait nouveau.

Si on oublie, les PEA, la flat taxe, l’assurancevie !

L’immobilier "d’investissement" me semble plus fiscalisé que les actions/obligations, car c’est une "clientèle captive".

La nouveauté concerne peut être le logement personnel qui est actuellement une niche fiscale.

Mais Macron vit dans une bulle idéologique qui le pousse à croire que l’investissement en action va favoriser l’économie. Il oublie qu’il est président de la république Française et que le CTO nous sert à loger des actions non Française.
Cette politique fiscale me conduit à désinvestir de l’immo ( et ses soucis d’entretiens et de travaux créateur d’emplois ) au profit d’action US.


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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#14 01/02/2019 20h25

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Caceray a écrit :

Moi ce qui me fascine, c’est qu’à vous lire, l’immobilier c’est plus long, plus pénible, plus fiscalisé que les valeurs mobilières sans avantage particulier… alors pourquoi ne pas se lancer dans les valeurs mobilieres ?

Peut être parceque l’immobilier est la seule façon de s’enrichir. Pour se lancer dans d’autres types de placements, il fait avoir du capital. Hors sans héritage, il est quasiment impossible de tirer quelque chose d’une AV à inflation+1.5% ou de placements boursiers à inflation+5%.

C’est pour cela que plusieurs intervenants du forum réorientent les profits acquis au travers d’immobilier vers d’autres valeurs mobilières. Mais cela ne peut venir que dans un second temps…

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1    #15 01/02/2019 20h28

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N’oublions pas que les investissements en valeurs mobilières (hors foncières) sont faits au travers de sociétés soumises à l’IS, ce qui change pas mal les choses: depuis la disparition de l’avoir fiscal, les profits distribués sont taxés deux fois.

Dernière modification par Yonz (01/02/2019 20h57)

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#16 01/02/2019 21h49

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yihk a écrit :

Cette politique fiscale me conduit à désinvestir de l’immo ( et ses soucis d’entretiens et de travaux créateur d’emplois ) au profit d’action US.

Pensez-vous que les biens immobiliers desquels vous désinvestissez seront détruits?
Vos actions US ne vont elle pas faire entrer des devises en France?

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#17 01/02/2019 22h18

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Soyez sérieux,
actuellement, je transfert quelques fonds de la France vers l’US.

Je ne sais pas si l’immobilier de province va se maintenir, ni si mes placements aux US vont être performants.


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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#18 01/02/2019 23h42

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Vincecarter30 a écrit :

Caceray a écrit :

Moi ce qui me fascine, c’est qu’à vous lire, l’immobilier c’est plus long, plus pénible, plus fiscalisé que les valeurs mobilières sans avantage particulier… alors pourquoi ne pas se lancer dans les valeurs mobilieres ?

Peut être parceque l’immobilier est la seule façon de s’enrichir. Pour se lancer dans d’autres types de placements, il fait avoir du capital. Hors sans héritage, il est quasiment impossible de tirer quelque chose d’une AV à inflation+1.5% ou de placements boursiers à inflation+5%.

C’est pour cela que plusieurs intervenants du forum réorientent les profits acquis au travers d’immobilier vers d’autres valeurs mobilières. Mais cela ne peut venir que dans un second temps…

C est très juste c’est exactement ce que je pense.

Revenir sur le "paradis fiscal" de la residence principale revient à mettre à bas un des seuls moyens pour la classe moyenne de se constituer un patrimoine significatif.

On pérennise d’autant plus les inégalités de départ.

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1    #19 02/02/2019 00h57

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BrisePif a écrit :

Caceray a écrit :

Lorsque vous louez un bien immobilier ou que vous réalisez une plus-value, c’est aussi grâce aux dépenses publiques qui permettent à votre locataire de se rendre à son domicile, de scolariser ses enfants à proximité ou de se soigner dans l’hôpital du centre-ville.

Ha parce que ce n’est pas nous qui finançons l’ensemble de ces dépenses par ailleurs ?

Pour vous même, oui. Grâce à la TVA et à l’IR principalement qui sont donc directement liés à votre consommation et vos revenus.

Pour la valorisation d’un bien que vous détenez, pas encore à priori.

Les DMTO (ou « frais de notaire » comme on aime, à tord, les appeler) et impôts locaux sont une source de revenu pour la commune et le département qui accueillent votre logement sur leur territoire et qui fournissent des services à votre locataire.

Vincecarter30 a écrit :

Peut être parceque l’immobilier est la seule façon de s’enrichir. Pour se lancer dans d’autres types de placements, il fait avoir du capital. Hors sans héritage, il est quasiment impossible de tirer quelque chose d’une AV à inflation+1.5% ou de placements boursiers à inflation+5%.

C’est pour cela que plusieurs intervenants du forum réorientent les profits acquis au travers d’immobilier vers d’autres valeurs mobilières. Mais cela ne peut venir que dans un second temps…

Donc ça rejoint ce que je dis. L’immobilier apporte un confort qui compense largement la contrainte fiscale associée.

D’ailleurs on constate aisément que chaque propriétaire se fait son idée du juste ratio « rendement/contraintes » quand certains se contentent de rendements locatifs à 3% sur un actif géré par différents intermédiaires onéreux tandis que d’autres vont chercher du 8%-10% en assurant gestion et travaux personnellement.

La question de la « juste » fiscalité est condamnée à rester sans réponse objective puisque, dans l’exemple de ce forum qui est majoritairement pro-immobilier, vous aurez tendance à préférer abaisser la fiscalité sur ce type de support, quitte à augmenter celle sur les actions.

Pour ma part, je préférerai une question du type : « la société doit-elle encourager la propriété immobilière destinée à la location ? »

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1    #20 02/02/2019 09h47

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Bonjour,

Encore un débat sur la taxation de l’immobilier, le marronnier qui revient chaque année.

Triste dans ce pays que les seules solutions avancées soient encore et toujours des taxes et des taxes et des taxes.

J’ai très peu vu dans les débats des idées pour moderniser ou améliorer ce que fait le public et faire ainsi de grosses économies.

On va continuer avec un état obèse en finances publiques qui va prélever de plus en plus sur les gens qui produisent ou ont du capital et le bouquet final sera moche car ses gens la iront voir ailleurs, avec ou sans leur argent.

Donc le débat sur la sur-taxation de l’immobilier pour moi est la mauvaise question. La seule qu’on devrait se poser sur l’immobilier est de verser moins d’aides et diminuer les droits de mutations (de 7 à 3% par exemple)

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#21 02/02/2019 10h17

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Caceray a écrit :

BrisePif a écrit :

Caceray a écrit :

Lorsque vous louez un bien immobilier ou que vous réalisez une plus-value, c’est aussi grâce aux dépenses publiques qui permettent à votre locataire de se rendre à son domicile, de scolariser ses enfants à proximité ou de se soigner dans l’hôpital du centre-ville.

Ha parce que ce n’est pas nous qui finançons l’ensemble de ces dépenses par ailleurs ?

Pour vous même, oui. Grâce à la TVA et à l’IR principalement qui sont donc directement liés à votre consommation et vos revenus.

Pour la valorisation d’un bien que vous détenez, pas encore à priori.

Les DMTO (ou « frais de notaire » comme on aime, à tord, les appeler) et impôts locaux sont une source de revenu pour la commune et le département qui accueillent votre logement sur leur territoire et qui fournissent des services à votre locataire.

Excusez-moi mais le débat initial portait sur la residence principale plutôt que le locatif je pense. Donc en taxe locale nous la TH et la TF. Même en cas de locatif, la TF et la fiscalité sur les revenus fonciers me paraissent significatifs.

Pour revenir au débat, je ne comprends ce que vous voulez dire quand vous écrivez que nos contributions fiscales ne participent pas à la valorisation de notre bien.

Ma TH, ma TF, mes droits de mutation ne financent-ils pas la construction du tram en bas de chez moi ? (Ainsi que mes impôts nationaux car les collectivités sont largement financés par transfert de l’Etat) Mon IR, ma TVA, ma TIPP, voire même ma CSG (car on peut considérer qu’elle n’est pas affectée qu’au social) ne financent-ils pas une potentielle ligne TGV ou autre grande infrastructure ?


Il n’y a rien que nous ne finançons pas par nous même.
Et déjà en fonction de nos revenus et de notre capital. 

L’idée de surtaxer le contribuable en fonction d’un bénéfice personnel supposé plus important qu’un autre me paraît extrêmement dangereux. Pour reprendre l’exemple du TGV et de Bordeaux (bien que n’étant pas du coin), pourquoi s’arreter aux propriétaires immobiliers ?

Surtaxons aussi les entreprises bordelaises qui développent leur chiffre d’affaires grâce à cette ligne. Surtaxons les revenus salariaux d’une personne qui a été embauchée dans une entreprise bordelaise suite à la création de cette ligne. Où nous arrêterons-nous ?

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#22 02/02/2019 11h06

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Le président MACRON n’aime pas la rente, il l’a déjà dit et fait savoir. Pour lui la rente c’est l’immobilier. Sans doute n’en a-t-il pas car il saurait que s’occuper de son l’immobilier, c’est déjà un investissement.
La taxation de la plus value immobilière est la plus inique qui soit. Dans son principe tout d’abord puisque taxer une vente immobilère, c’est taxer le prix au mètre carré et réduire les possibilités de réinvestissement dans le même secteur. Je m’explique : taxer à 10% la vente d’un studio de 20 mètres carrés, c’est forcer le vendeur à réinvestir dans un studio de 18 mètres carrés à secteur identique ou 20 mètres carrés dans un secteur où le prix du mètre carré est inférieur de 10%. Cela ralentit donc le marché de l’immobilier qui, soit dit en passant, est un secteur économique comme un autre, construction, promotion, vente etc…
Dans la forme également puisque, contrairement aux valeurs boursières, les moins values immobilières, il y a en a plus qu’on ne croit, ne sont pas déductibles des plus values, pas même des plus values de l’année.
Mais comme l’on dit, la pierre, c’est la pierre et la pierre demeure… en France… contrairement aux capitaux qui vont et viennent. Alors comme d’habitude… lacheté fiscale.
Mais bon… vaut mieux ça que voir ses biens détruits, incendiés ou pillés par "les gilets jaunes", finalement largement récompensés par le gouvernement pour leurs faits et gestes. ça doit valloir le coup de gouverner pour gouverner à "à tous prix"! Peut être vaut il mieux s’investir en politique qu’en immobilier.


Notre santé est une chose bien trop importante pour la confier aux seuls médecins. Voltaire

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#23 02/02/2019 11h51

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Bonjour

Avis d’une personne du milieu


Prenez soin de vous, soyez prudent(e)s et sortez masqué(e)s

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#24 02/02/2019 13h40

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Même en cas de locatif, la TF et la fiscalité sur les revenus fonciers me paraissent significatifs

La fiscalité sur les revenus fonciers c’est IR + PS.
Pour l’IR vous êtes taxé comme pour vos salaires, voire moins puisqu’en micro vous avez le droit à 30% d’abattement contre 10% pour frais forfaitaire sur salaire. Donc déjà un cadeau côté immobilier.
Pour les PS, l’immobilier est taxé de manière rigoureusement identique aux valeurs mobilières.

Pour revenir au débat, je ne comprends ce que vous voulez dire quand vous écrivez que nos contributions fiscales ne participent pas à la valorisation de notre bien.

Je voulais dire que vos impôts locaux participent à la valorisation de bien en question. Votre taxe d’habitation « cotise » pour votre RP mais pas pour votre locatif, il est donc « naturel » de taxer également vos revenus foncier.

L’idée de surtaxer le contribuable en fonction d’un bénéfice personnel supposé plus important qu’un autre me paraît extrêmement dangereux. Pour reprendre l’exemple du TGV et de Bordeaux (bien que n’étant pas du coin), pourquoi s’arreter aux propriétaires immobiliers ?

Réponse : loi de l’offre et la demande, combinée à la politique.

La collectivité sert à défendre les intérêts des personnes qui y vivent et travaillent.

Pensez-vous que le maire préfère taxer le locataire dont il ira chercher le vote au moment de la ré-élection ou bien taxer le propriétaire qui, de toute façon ne pourra pas déplacer son appartement et générera des DMTO en cas de vente ?
Certains y verront une forme de prise d’otage, pour ma part j’y vois une pertinente compréhension des rapports de force entre agents économiques en faveur de la collectivité.

Enfin, on pourra argumenter que l’intérêt du locataire n’est pas préservé dès lors que propriétaire récupère le manque à gagner en augmentant le loyer. Mais soyons réalistes, le locataire préférera accuser le propriétaire que le maire.
Il ira se plaindre à la commune pour la taxe d’habitation. Ah elle va être supprimée ! Politique vous dis-je…

Surtaxons aussi les entreprises bordelaises qui développent leur chiffre d’affaires grâce à cette ligne. Surtaxons les revenus salariaux d’une personne qui a été embauchée dans une entreprise bordelaise suite à la création de cette ligne. Où nous arrêterons-nous ?

Il est plus aisé de délocaliser des bureaux ou usine pour une entreprise qu’un appartement pour un particulier.

En revanche je vous rejoins au moins sur les revenus salariaux. J’ai été surpris d’apprendre que la hausse de la csg/crds pour tous, y compris les retraités, doit financer la suppression des cotisations chômages anciennement imputés aux salariés.
C’est comme si vous n’aviez pas de véhicule mais que vous cotisiez pour l’assurance auto des autres !?

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#25 02/02/2019 13h53

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gentilhomme a écrit :

Dans la forme également puisque, contrairement aux valeurs boursières, les moins values immobilières, il y a en a plus qu’on ne croit, ne sont pas déductibles des plus values, pas même des plus values de l’année.

À l’inverse, en immobilier, vous avez des abattements pour durée de détention qui font qu’à très long terme, la plus value immobilière est exonérée. Sur une action conservée à très long terme, vous n’avez pas cette exonération, et même sans hausse en euros constants (mais avec une hausse en euros courants), vous êtes taxé in fine sur l’inflation.

Ce grand débat, même si l’idée semble bonne sur le papier, le résultat c’est que j’ai l’impression qu’on donne la parole à des gens "moyens" qui plutôt que de chercher et proposer de vraies améliorations gagnant-gagnant (mais qui n’auraient nécessairement des résultats qu’à moyen ou long terme), cherchent surtout dans la poche de quel voisin ils vont pouvoir prendre pour améliorer leur propre situation…

Et dire que si notre ami Edouard Philippe, l’entêté des combats secondaires, avait lâché plus tôt sur la taxe essence, en étant moins déconnecté de la réalité terrain des campagnes, on en serait sûrement pas là…

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