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1    #3476 01/03/2019 18h19

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@johntur,

Même message que précédemment dans cette file, est-ce que ce que vous postez a à voir avec l’économie de manière directe, il ne me semble absolument pas.

Si vous voulez parler d’actualités dans le sens large, merci de vous rendre sur les sites d’infos pour le faire et non pas ici.

A nouveau, merci à tous de vous tenir à la thématique de la file et rien d’autres.

Ceci est toujours un message de modération.


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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4    #3477 02/04/2019 22h18

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Une vision d’ensemble sur le patrimoine de nos ministres (en k€), sur la base des données publiées par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique :


Les anciens ministres du Gouvernement Philippe sont affichés ; en revanche manquent les "nouveaux" (François de Rugy, Marc Fesneau, Roxana Maracineanu, Franck Riester, Emmanuelle Wargon, Adrien Taquet, Cédric O, Sibeth Ndiaye et Amélie de Montchalin), dont les déclarations ne sont pas encore publiées.

Les 3 premiers du classement, Delphine Gény-Stephann, Nicolas Hulot et Muriel Pénicaud, écrasant un peu l’échelle, je les enlève pour zoomer (les triangles bleus représentent les patrimoines nets) :


Quelques remarques :

- On remarque le biais, habituel chez les Français, de surpondération de l’immobilier (qui s’explique pour certains, par la détention d’un domicile parisien, et pour d’autres, par de multiples résidences secondaires ou autres biens immobiliers).

- L’assurance vie apparaît nettement préférée à l’investissement en instruments financiers. Même certains gros patrimoines ministériels n’ont pas pleinement utilisé la niche fiscale des PEA.

- Autre signe de gestion sous-optimale du patrimoine, certains patrimoines comprennent des montants importants "oisifs" sur des comptes bancaires.

- On remarque qu’une majorité des gros patrimoines du gouvernement sont détenus par des femmes - probablement car celles-ci ont souvent été nommées sur la base de compétences techniques couronnées par de belles réussites professionnelles, alors que les hommes ont souvent un profil plus "politique".

Dernière modification par Scipion8 (02/04/2019 22h36)

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#3478 03/04/2019 08h37

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Pardonnez-moi de poser la question béotienne
si la vision est en k€, l’échelle chiffrée est à multiplier par 1000 ?
ou me leurre-je ?


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#3479 03/04/2019 08h50

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Oui, tout à fait, ce qui donne la majorité des patrimoines nets autour de 500 000 – 1 000 000Є.

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#3480 03/04/2019 08h57

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Job a écrit :

Pardonnez-moi de poser la question béotienne
si la vision est en k€, l’échelle chiffrée est à multiplier par 1000 ?
ou me leurre-je ?

C’est bien ça ! (j’ai été vérifié sur le site pour la numéro 1 au classement)

Ce qui est drôle c’est de les entendre dire qu’il faut sortir l’argent des livrets pour les investir dans les entreprises et se rendre compte qu’un Bruno Lemaire n’a pas de PEA/PEA PME ou CTO) ni d’assurance vie.

Quand je vois ce tableau, j’ai encore plus les nerfs sur Nicola Hulot et son activité au gouvernement !

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#3481 03/04/2019 10h04

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Quel est le rapport entre son patrimoine et son activité au gouvernement ?

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#3482 03/04/2019 10h30

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INTJ

Super partage. Bonne initiative.

Je pense que les revenus principaux de Nicolas Hulot proviennent de son entreprise Ushuaia. On peut respecter son enrichissement par la création d’une entreprise contrairement à certains poliques qui s’enrichissent par le cumul de mandat, le lobbying ou autres conflits d’intérêts.

Concernant leur patrimoine, il est intéressant de connaître le leur. Je vois que j’ai le même soucis avec trop de cash. Il est difficile de comprendre les passifs important quand la RP est faible.

Faut-il comprendre que la part SC est un investissement immobilier type SCI logeant des SCPI financés par un prêt ?

Pour Darmanin, on peut se baser sur l’adage "Don’t tell me what you think but show me your portfolio."

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4    #3483 03/04/2019 10h48

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Pour tenter une explication sur l’allocation au sein des patrimoines, les personnes politiquement exposées doivent être signalées lors de tout investissement financier et leur fonction ne doit pas engendrer de conflit d’intérêts avec leurs investissements.
Cela limite fortement les possibilités d’investissement pour ces personnes, je le sais en tant que CGP.

Il est normal pour moi que Bruno Lemaire n’est pas de PEA car, de par ses fonctions, il a, sans doute, accès à bon nombre d’informations et possibilités d’aider les sociétés du CAC40 ce qui constitue un conflit d’intérêt s’il investit dans des actions voire pire un délit d’initié.
Cela a déjà coûté les fonctions et la vie de certains politiques.

Donc on peut regretter les répartitions au sein des patrimoines mais pour leur défense je dirai que les possibilités d’investissement sont plus limitées aussi.

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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1    #3484 03/04/2019 10h49

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Ah! ça fait plaisir de voir des ministres avec des patrimoines à peu près en accord avec leur statut social, leur niveau d’études et surtout avec les rémunérations en vigueur (passées ou actuelles) pour ce genre de profil.

Dans le passé on a eu droit à des déclarations assez étonnantes, comme Moscovici et ses 268,000 euros en 2013 (56 ans à l’époque).

Drôle de pays tout de même quand on y pense…

carpediem a écrit :

Il est normal pour moi que Bruno Lemaire n’est pas de PEA car, de par ses fonctions, il a, sans doute, accès à bon nombre d’informations et possibilités d’aider les sociétés du CAC40 ce qui constitue un conflit d’intérêt s’il investit dans des actions voire pire un délit d’initié

Je doute fort qu’on reprocherait à quiconque au gouvernement de détenir un PEA investi sur un ETF eurostoxx XXX. L’explication ne tient pas.

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#3485 03/04/2019 10h52

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Waffle a écrit :

Quel est le rapport entre son patrimoine et son activité au gouvernement ?

Son INactivité ! Le mec n’a jamais été capable de faire bouger les lignes et j’imaginais qu’il pouvait être bloqué par des problèmes financiers.
L’indépendance financière permet (ou devrait permettre) d’être libre dans ses engagements, de pouvoir agir sans limite ou du moins expliquer son inaction. Et dans son cas, on a rien eu !

Cela me fait autant de peine, que de voir le dernier président critiquer la situation actuelle. C’est tellement facile à les écouter mais une fois qu’ils ont la chance ou l’opportunité de changer les choses, ils se cachent

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#3486 03/04/2019 11h06

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@FunnyDjo : Non, je n’ai pas vu de SCPI. Toutes les SCI de nos ministres détiennent des biens propres (parfois même la RP, pour M. Le Maire et Mme Parly) - parfois à la suite de successions.

En essayant de lisser les inévitables biais liés aux héritages et aux évidentes disparités des comportements de consommation et d’épargne, on constate en gros que :

- des responsables politiques avec une longue carrière politique et sans autre activité professionnelle (du type M. Mélenchon, M. Ayrault, M. Castaner etc.) peuvent atteindre des patrimoines d’environ 1-1,5M€ vers la fin de carrière (d’autres avec une longévité politique comparable comme M. Le Drian ou M. Collomb sont néanmoins bien en deçà) ;

- des hauts fonctionnaires avec des carrières éminentes dans la haute fonction publique ou le secteur public / para-public (du type M. Blanquer, Mme Borne etc.) atteignent des patrimoines autour de 1M€ ;

- sans surprise, la voie privilégiée vers un enrichissement plus important, pour un haut fonctionnaire, consiste à "pantoufler", ou, pour ne pas y mettre de connotation négative, à s’orienter vers le secteur privé, comme Mme Pannier-Runacher à la Compagnie des Alpes ou Mme Pénicaud chez Danone. Quand le pantouflage n’est qu’un intérim de courte durée entre 2 fonctions politiques (comme pour M. Philippe chez Areva), l’effet d’accélération sur le patrimoine est évidemment plus modeste.

En termes de compétence de la gestion patrimoniale, je pense que cet échantillon, en moyenne, est assez loin du niveau du forum ;-) car en général ces personnes sont sans doute bcp plus motivées par leur carrière (souvent brillante) que par l’optimisation patrimoniale.

Néanmoins, le patrimoine de Mme Cluzel me semble a priori bien géré (et en tout cas bcp mieux que la moyenne des ministres) : en ayant recours à l’endettement pour acquérir de multiples (petits) biens immobiliers (immobilier locatif, j’imagine), son patrimoine dépasse 900k€ malgré des revenus assez modestes (autour de 35k€).

Donc on trouve parmi nos ministres une grande diversité de compétence de gestion patrimoniale et de comportements d’épargne/consommation, à l’image de la population générale. ;-)

@Carpediem / Yonz : Effectivement, pour les responsables publics ayant accès à des informations confidentielles sur les entreprises, il y a différentes solutions qui sont mises en place :
- gestion purement passive des titres vifs détenus à la prise de fonction
- obligation de déclarer tout mouvement à l’employeur
- les ETF sont fortement encouragés, plutôt que les titres vifs

C’était le cas pour moi, comme banquier central. Le patrimoine du Chairman de la Fed Jerome Powell est presque entièrement constitué d’ETF (pour près de 100M$), sans aucun titre vif.

Cela dit, il est évident que même en respectant les règles éthiques imposées par l’employeur public, il y aurait un risque politique pour un Ministre des Finances ou autre haut responsable politique de détenir des titres vifs. Il ne faut pas simplement éviter les conflits d’intérêts, mais aussi l’apparence de conflits d’intérêts. C’est clair que ça doit avoir un effet paralysant sur l’investissement en bourse.

[A mon modeste niveau d’expert de banque centrale, c’était aussi le cas : mon père ayant eu le malheur d’acheter des actions BNP Paribas pour mon compte sans m’en informer préalablement, j’ai eu droit à 5 années d’audits scrupuleux de tous mes comptes par mon employeur - je pense que l’augmentation de mon patrimoine géré à l’aveyronnaise me rendait en outre naturellement suspect ;-) Je n’ai commencé à investir activement en bourse qu’après mon départ de cette institution.]

Dernière modification par Scipion8 (03/04/2019 11h31)

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#3487 03/04/2019 12h45

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Waffle a écrit :

Quel est le rapport entre son patrimoine et son activité au gouvernement ?

Et bien si le ministre de l’économie avait un CTO ou un PEA, il comprendrait par exemple que quand on achète des actions d’entreprises sur un CTO ou un PEA, ce n’est la plupart du temps pas de l’argent qui est injecté dans les entreprises, sauf cas très particuliers (AK ou introduction nouveau titre en bourse). Il s’agit simplement d’un titre de propriété qui passe d’une main à une autre.

Ce qui éviterait à notre chers gouvernants de tenir des propos ineptes, comme par ex. : l’investissement en actions = productif (donc PFU à 30%) vs l’immobilier = pas productif (donc vache à lait).

Ou encore d’arrêter d’opposer la ’rente’ immobilière à ’l’investissement productif’. On se demande bien quelle est la différence entre un particulier qui touche 10k€ de dividendes p/an et un autre qui touche 10k€ de revenus fonciers…

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#3488 03/04/2019 13h22

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On parle du ministre de la transition écologique, j’ai du mal à saisir le lien.

Quant à mettre son "innactivité" en rapport avec son patrimoine sous couvert qu’il "pouvait être bloqué par des problèmes financiers" c’est hillarant. Vous pensiez qu’il avait du mal à payer ses factures et qu’il avait pris un 2nd boulot, ce qui expliquerait sa supposée inactivité ?

Je n’ai pas d’avis particulier sur Nicolas Hulot mais pour le coup ça ressemble fort à "taper sur les riches" uniquement parce qu’ils le sont, en essayant de le justifier à postériori par des arguments bancals…

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#3489 03/04/2019 13h27

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Je suis largement plus exposé à l’immobilier que aux actions, alors je ferai un avocat de diable.
Pour moi il y a quand même une différence.

L’entreprise dont une partie du capital tourne en Bourse avec une demande forte pour ces actions a plus de facilités à financer sa croissance que l’entreprise non-cotée ou celle dont les actions n’intéressent personne. Les particuliers qui investissent en Bourse le fond généralement à travers les fonds qui achètent un peu de tout, ce que boost artificiellement la demande en Bourse et la liquidité. Puis si on compare les pays où la part des ménages exposés à la Bourse est importante (les anglo-saxons principalement), l’économie se développé généralement mieux. Bien sûr il y a des cas particuliers, les exceptions etc. mais en règle générale c’est le cas. Donc pour moi on a une preuve scientifique et empirique que l’investissement en Bourse est l’investissement « productif ». Donc le gouvernement a raison d’y attirer l’investissement.

Puis l’immobilier contribue au secteur de la construction et les secteurs liés à l’immobilier uniquement. Même cela est vrai pour le neuf principalement ou il n’y a pas de rendement dont les personnes qu’y investissent le font soit pour se défiscaliser, soit par naïveté tout simplement (soit les deux). En plus sur-investissement dans l’immobilier a comme effet négatif le dumping des prix à l’achat mais aussi en location, ce qu’a un impact directe sur le pouvoir d’achat. On peut donc s’interroger sur le fait s’il s’agit d’un investissement aussi productif que en Bourse.


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#3490 03/04/2019 14h06

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Voici mes hypothèses quant au parti-pris anti-immobilier du gouvernement actuel qui me semble avéré de par sa politique fiscale qui avantage clairement les valeurs mobilères.

Je pense qu’il a au moins les intentions suivantes et peut être d’autres:

- taxer plus l’immobilier.
- réduire la voilure sur la politique logement.
- faire baisser l’immobilier.
- favoriser le développement de l’industrie financière.
- augmenter la part de la capitalisation boursière détenue par les résidents fiscaux.
- développer la retraite par capitalisation en valeurs mobilières.

C’est tout à fait cohérent avec l’idéologie qui l’anime et même on peut imaginer qu’ils pensent sincèrement que c’est une bonne politique (on peut aussi imaginer d’autres choses). Elle n’est pas sans avantage ni sans risque mais il n’y a aucune politique possible sans risque. Le premier risque est celui des effets sur le secteur de la construction. S’ils sont aussi mauvais qu’on commence à le deviner avec les chiffres de permis de construire et de mises en chantier, ça va leur faire se poser des questions.

Idéologiquement c’est le plus libéral des gouvernements français depuis que je suis la politique. Ça va être très instructif d’en évaluer les résultats en 2022. Pour le moment, il a de grosses difficultés, moins que son homologue UK mais cet exemple montre que les choses peuvent tourner mal quand le corps politique est trop fragmenté.

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#3491 03/04/2019 14h07

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Je n’ai pas de chiffres ’durs’ ou précis sur la part des investissements bourse/immobilier dans différents pays. D’autant plus qu’il y a des investissements indirects en bourse (via fonds de pension, UV AV etc.).

Y a t-il une source qui démontre que les français sont moins exposés aux actions que dans les pays anglo-saxons? (je parle bien d’exposition en direct, par ex. via un CTO, et indirecte, via fonds, PEE, UC AV etc.).

Par contre, on sait que 65% des français sont propriétaires de leur RP… ce qui est un des taux les plus faibles des pays européens (source : tableau eurostat) et est quasi identique aux États-Unis (64,5% ; source : table 14 du census). Ce qui suggère que les français ne sont pas plus, voire plutôt moins exposés à l’immobilier que beaucoup d’autres pays ’occidentaux’ (je dit suggère parce qu’il manque notamment le chiffre de l’immobilier locatif).

Par ailleurs, je note que l’investissement immobilier se fait souvent via un emprunt (hypothèse de ma part), ce qui est une composante essentielle de l’activité bancaire. Donc l’investissement immobilier n’agit pas que au niveau de ce qui est ’immobilier centré’.

Notez que je ne nie pas l’utilité de la bourse ou de l’investissement immobilier.

Ce que je nie est l’opposition ’rente’ immobilière d’un coté, ’investissements productifs’ de l’autre (nos ministres ne citent jamais, à ma connaissance, la rente mobilière, allez savoir pourquoi). Idée que le gouvernement actuel cherche à faire infuser au quotidien dans le pays (déclarations régulières sur ce thème).

Ils ont de ces deux sphères une vision fort naïve (ou, de façon plus plausible, ils cherchent à diffuser une vision fort naïve, sans doute pour des raisons idéologiques).

Sinon, je suis de nature assez libérale (au sens français du terme), j’ai la faiblesse de penser que sur le moyen et long terme, l’intervention étatique pour guider les investissements est moins efficace que de laisser faire les individus.

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#3492 03/04/2019 14h14

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carignan99 a écrit :

Et bien si le ministre de l’économie avait un CTO ou un PEA, il comprendrait par exemple que quand on achète des actions d’entreprises sur un CTO ou un PEA, ce n’est la plupart du temps pas de l’argent qui est injecté dans les entreprises, sauf cas très particuliers (AK ou introduction nouveau titre en bourse). Il s’agit simplement d’un titre de propriété qui passe d’une main à une autre.

C’est pas aussi simple: sans marché secondaire, il n’existerait pas de marché primaire. C’est valable pour les actions, l’immobilier, les bagnoles, etc.

Qui se risquerait sur du non côté sans perspectives d’introduction? Qui participerait aux introductions sans liquidité sur le marché secondaire? Pas grand-monde a priori…Donc oui, acheter des titres en bourse participe du bon fonctionnement du marché, et donc au financement des entreprises.

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#3493 03/04/2019 14h41

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Pas simple en effet.
Je conviens sans problème de l’utilité de la bourse, au delà de l’échange de titres, en tant que ’marché’.
Ce qui est pareil pour le marché de l’immobilier, qui participe à des pans entiers de l’économie.

Ce qui me chagrine est cette opposition immobilier/mobilier. On voudrait nous faire croire que l’investissement dans le premier est nocif à l’investissement mobilier (ce qui justifierait de taxer plus le premier, pour favoriser le second).

Au moins au niveau de la RP, les français ne sont pas plus portés à l’acheter que dans d’autres pays (en moyenne). Il existe donc d’autres causes à leur peu d’appétence pour l’investissement mobilier en direct.

Par ailleurs, je serais curieux de connaître des sources qui démontrent que l’épargne disponible des français s’oriente moins vers les entreprises que dans d’autres pays. Elles doivent exister mais je ne sais pas où…

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#3494 03/04/2019 14h54

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carignan99 a écrit :

…/… quand on achète des actions d’entreprises sur un CTO ou un PEA, ce n’est la plupart du temps pas de l’argent qui est injecté dans les entreprises, sauf cas très particuliers (AK ou introduction nouveau titre en bourse). Il s’agit simplement d’un titre de propriété qui passe d’une main à une autre.

Ce qui éviterait à notre chers gouvernants de tenir des propos ineptes, comme par ex. : l’investissement en actions = productif (donc PFU à 30%) vs l’immobilier = pas productif (donc vache à lait).

Ou encore d’arrêter d’opposer la ’rente’ immobilière à ’l’investissement productif’. On se demande bien quelle est la différence entre un particulier qui touche 10k€ de dividendes p/an et un autre qui touche 10k€ de revenus fonciers…

Vous pensez donc que si personne n’investissait dans des actions (qu’elles soient cotées ou pas), soit directement, soit via des fonds ou des ETF, ça n’aurait aucune conséquence sur le développement des entreprises, que les entrepreneurs (quand ils souhaitent se lancer, développer leur entreprise, ou juste financer les investissements de leur entreprise déjà bien développée) seraient en mesure de trouver les mêmes financements, etc. ? 
Ce serait une inepsie de croire que les entrepreneurs devraient se contenter d’investir leur propre argent, et l’argent qu’ils arrivent à se faire prêter par les banques ?
J’ai plutôt tendance à croire que l’inepsie, c’est en fait plutôt l’inverse…

Par ailleurs, il semble clair que le marché secondaire (celui qui permet de revendre des actions, par ex à la bourse) est utile pour le financement de l’économie "productive", car il conditionne largement le marché primaire (celui qui permet de lever des capitaux nouveaux) : on investi plus facilement dans quelque chose si on sait qu’il sera possible de le revendre un jour, donc s’il y a un marché organisé. D’ailleurs les entreprises cotées l’ont bien compris (car elle le font même si ça coute : être coté n’est pas gratuit, et génère aussi des contraintes autres que financières : plus de communication, et le respect de pas mal de règles). Les fonds, Sicav, ETF, et autres produits financiers, gérés par des professionnels pour des investisseurs (qui préfèrent ne pas gérer eux mêmes directement, pour de multiples raisons) participent largement au marché secondaire (comme au marché primaire d’ailleurs), donc sont aussi utiles au financement de l’économie "productive". 

Après, il est clair qu’un investissement dans l’immobilier n’est pas "= pas productif (donc vache à lait)". Mais force est de constater que l’impact n’est pas exactement le même (dans certains cas, il sera proche, dans d’autres cas il représentera un capital bien moins productif). Mais si tout le capital était consacré uniquement à l’immobilier (et en France il semble que la tendance "naturelle" soit de consacrer une part trrès/trop importante du capital à l’immobilier), les entreprises aurait bien du mal à trouver des financements pour se développer, et ce serait au final assez peu dans l’intéret général.
Donc il ne semble assez légitime de vouloir inciter à investir au dehors de l’immobilier.

Par ailleurs, si on souhaite développer une activité dans l’immobilier, rien n’empêche de le faire comme une autre activité : en développant une activité de location nue au sein d’une société à l’IS (on payera alors l’IS, et le PFU de 30% sur le bénéfice distribué, comme pour toute entreprise), en développant une activité de location meublée (on sera alors imposé en conséquence, un peu comme un commerçant). 
Celui qui reste dans la situation où il est imposé au TMI IR + PS (potentiellement lourdement, à 45%+4% +19.2%) sur ses revenus fonciers (avec en plus l’IFI auquel il est plus difficile d’échapper, sauf à ce que exploiter son patrimoine immobilier soit son activité professionnelle) a aussi choisi de ne pas structurer son patrimoine immobilier différemment (même s’il peut légitimement se plaindre que les changements fréquents de la fiscalité française ne l’aident pas).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#3495 03/04/2019 15h00

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Scipion8 a écrit :

- L’assurance vie apparaît nettement préférée à l’investissement en instruments financiers. Même certains gros patrimoines ministériels n’ont pas pleinement utilisé la niche fiscale des PEA.

Autant le fait de détenir un PEA est plutôt pertinent lorsqu’on a un patrimoine de quelques centaines de milliers d’euros, autant on peut s’interroger sur son utilité réelle lorsqu’on a un patrimoine de plusieurs millions d’euros. 150 000 euros ou même 225 000 euros si on a en plus un PEA-PME, ça devient en effet un peu une goutte d’eau lorsqu’on a, par exemple, un patrimoine de 5 millions d’euros.

Après, il y a aussi les situations où le PEA était déjà détenu lorsque le patrimoine n’était "que" de quelques centaines de milliers d’euros et en même temps que celui-ci a été multiplié par 10, la valorisation du PEA a atteint un montant à sept chiffres.

carpediem a écrit :

Il est normal pour moi que Bruno Lemaire n’est pas de PEA car, de par ses fonctions, il a, sans doute, accès à bon nombre d’informations et possibilités d’aider les sociétés du CAC40 ce qui constitue un conflit d’intérêt s’il investit dans des actions voire pire un délit d’initié.
Cela a déjà coûté les fonctions et la vie de certains politiques.

Je crois me souvenir que lorsque Macron était ministre de l’Economie, il avait mentionné la détention d’un PEA dans sa déclaration de patrimoine.

Scipion8 a écrit :

- des responsables politiques avec une longue carrière politique et sans autre activité professionnelle (du type M. Mélenchon, M. Ayrault, M. Castaner etc.) peuvent atteindre des patrimoines d’environ 1-1,5M€ vers la fin de carrière (d’autres avec une longévité politique comparable comme M. Le Drian ou M. Collomb sont néanmoins bien en deçà) ;

Compte tenu de leur âge (plus de 70 ans pour l’un et l’autre), on peut penser que Le Drian et Collomb ont peut-être déjà fait des donations à leurs progénitures respectives.

Yonz a écrit :

Dans le passé on a eu droit à des déclarations assez étonnantes, comme Moscovici et ses 268,000 euros en 2013 (56 ans à l’époque).

A l’époque, Moscovici avait une maîtresse qui avait une trentaine d’années de moins que lui. Ceci pouvait peut-être expliquer cela…

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#3496 03/04/2019 15h12

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GoodbyLenine a écrit :

Vous pensez donc que si personne n’investissait dans des actions (qu’elles soient cotées ou pas), soit directement, soit via des fonds ou des ETF, ça n’aurait aucune conséquence sur le développement des entreprises, que les entrepreneurs (quand ils souhaitent se lancer, développer leur entreprise, ou juste financer les investissements de leur entreprise déjà bien développée) seraient en mesure de trouver les mêmes financements, etc. ? 
Ce serait une inepsie de croire que les entrepreneurs ne devraient pas se contenter d’investir leur propre argent, et l’argent qu’ils arrivent à se fair prêter par les banques ?
J’ai plutôt tendance à croire que l’inepsie, c’est en fait plutôt l’inverse…

Sinon, où ai-je écrit que je pensais que la bourse était inutile? J’ai écrit qu’investir en bourse hors AK ou introduction n’est pas plus ou moins productif qu’acheter de l’immobilier (dans les deux cas : un titre de propriété change de main).
L’ineptie que je signalais (je me cite) : Ce qui éviterait à notre chers gouvernants de tenir des propos ineptes, comme par ex. : l’investissement en actions = productif (donc PFU à 30%) vs l’immobilier = pas productif (donc vache à lait).
Il n’est pas utile de surinterpréter mes propos.

GoodbyLenine a écrit :

Après, il est clair qu’un investissement dans l’immobilier n’est pas "= pas productif (donc vache à lait)". Mais force est de constater que l’impact n’est pas exactement le même (dnas certains cas, il sera proche, dans d’autres cas il représentera un capital bien moins productif).

Je serais curieux de voire des sources (même partielles ou incomplètes) qui permettent d’étayer ce point de façon aussi ’claire’. Je ne demande qu’à être convaincu.

GoodbyLenine a écrit :

Mais si tout le capital était consacré uniquement à l’immobilier (et en France il semble que la tendance "naturelle" est de consacrer une part trop importante du capital à l’immobilier), les etreprises aurit bien du mal à trouver des financements pour se développer, ce qui serat au final assez peu dans l’intéret général. Donc il ne semble assez légitime de vouloir inciter à investir au dehors de l’immobilier.

idem : y a t-il des sources qui étayent ce ’tropisme’ immobilier des français?
Les seules sources que je connais démontrent que les français n’ont pas plus propension à acheter leur RP que bien d’autres pays (dont USA, UK par ex.). Mais je n’ai pas connaissance de sources au niveau macro (ensemble de l’immobilier : RP + locatif). Et n’ayant pas la science infuse, je ne demande qu’à être convaincu.

Par contre on est bien d’accord : si TOUTE l’épargne était affectée à l’immobilier, ce serait un problème. De la même façon, si TOUTE l’épargne était stockée sous un matelas, ce serait aussi un problème.

Donc pour résumer. Au delà des incantations de nature politique ou idéologique (note : je n’ai absolument rien contre l’idéologie), existe t-il des sources que je puisse lire et qui démontrent ou suggèrent que :
1) L’investissement immobilier est ’nocif’ à l’investissement mobilier (en empêchant l’épargne de correctement s’orienter vers les entreprises)?
2) L’investissement immobilier est moins ’productif’ que l’investissement mobilier?
3) Qu’il existe un problème d’orientation de l’épargne des français vers les entreprises (détention directe ou indirecte par les ménages)?

GoodbyLenine a écrit :

carignan99 a écrit :

Y a t-il une source qui démontre que les français sont moins exposés aux actions que dans les pays anglo-saxons? (je parle bien d’exposition en direct, par ex. via un CTO, et indirecte, via fonds, PEE, UC AV etc.).

Voir les enquêtes de l’INSEE sur la répartition du patrimoine des français (Le patrimoine des ménages en 2018 - Insee Première - 1722), et les informations similaires pour d’autres pays.

M.erci pour le lien mais j’ai du rater quelque chose : il ne comporte aucune information pour des pays similaires.

Dernière modification par carignan99 (03/04/2019 15h29)

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#3497 03/04/2019 15h19

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carignan99 a écrit :

Je conviens sans problème de l’utilité de la bourse, au delà de l’échange de titres, en tant que ’marché’.
Ce qui est pareil pour le marché de l’immobilier, qui participe à des pans entiers de l’économie.

Je considère pour ma part que l’explication avancée par le gouvernement est d’une mauvaise foi totale. Le fait est que les valeurs mobilières sont… mobiles (pas sans concessions, c’est vrai), alors que l’immobilier ne l’est pas. La réponse est dans la définition smile

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1    #3498 03/04/2019 15h32

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carignan99 a écrit :

Y a t-il une source qui démontre que les français sont moins exposés aux actions que dans les pays anglo-saxons? (je parle bien d’exposition en direct, par ex. via un CTO, et indirecte, via fonds, PEE, UC AV etc.).

Voir les enquêtes de l’INSEE sur la répartition du patrimoine des français (ici), et les informations similaires pour d’autres pays (par ex l’étude ici qui analyse la répartition des patrimoines dans divers pays/zones).

(J’ai complété et déplacé ceci qui figurait déjà dans mon précédent message)

carignan99 a écrit :

Donc pour résumer. Au delà des incantations de nature politique ou idéologique (note : je n’ai absolument rien contre l’idéologie), existe t-il des sources que je puisse lire et qui démontrent ou suggèrent que :
1) L’investissement immobilier est ’nocif’ à l’investissement mobilier (en empêchant l’épargne de correctement s’orienter vers les entreprises)?
2) L’investissement immobilier est moins ’productif’ que l’investissement mobilier?
3) Qu’il existe un problème d’orientation de l’épargne des français vers les entreprises (détention directe ou indirecte par les ménages)?

On constate aussi qu’une grande partie des français comprennent assez mal certaines notions économiques (cf par exemple les réactions quand les média titrent sur le montant global des dividendes des entreprises du cac40, ou sur le montant des impôts payés en France par certains groupes du cac40 … qui ont surtout leur activité ailleurs, ou d’autres), et ceci est aussi lié au faible investissement des français dans les entreprises (les actions).
Une meilleure compréhension générerait sans doute des attitudes différentes (moins passives et attendant trop de la puissance publique) (une plus forte sensibilité à l’importance qu’il y a de se former, dans des compétences utiles au entreprises, dans l’avenir, etc.), et une meilleure compréhension des contraintes et objectifs des entreprises (qui ne seraient pas vu surtout comme des exploiteurs, sauf celles qu’on connait/comprend bien quand elles se portent bien).


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#3499 03/04/2019 15h38

Membre (2014)
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GoodbyLenine a écrit :

Vous pensez donc que si personne n’investissait dans des actions (qu’elles soient cotées ou pas), soit directement, soit via des fonds ou des ETF, ça n’aurait aucune conséquence sur le développement des entreprises, que les entrepreneurs (quand ils souhaitent se lancer, développer leur entreprise, ou juste financer les investissements de leur entreprise déjà bien développée) seraient en mesure de trouver les mêmes financements, etc. ? 
Ce serait une inepsie de croire que les entrepreneurs devraient se contenter d’investir leur propre argent, et l’argent qu’ils arrivent à se faire prêter par les banques ?
J’ai plutôt tendance à croire que l’inepsie, c’est en fait plutôt l’inverse…

Mais justement, lorsqu’on achète une action, sauf dans certains cas très particuliers (IPO, émissions d’action), on investit pas de l’argent dans une entreprise : du point de vue de l’entreprise dont les titres sont échangés, cette opération est neutre et ne lui rapportera pas d’investissements.

En revanche, la bourse créée un marché encadré et sécurisé qui bénéficie indirectement aux entreprises en donnant des perspectives aux investisseurs initiaux, ou encore en lui permettant d’émettre des titres pour se financer. Mais ces effets sont indirects : quand on achète des actions, on n’investit pas vraiment son argent dans une entreprise, pas au sens où cet argent va lui permettre de fiancer des acquisitions ou de la R&D par exemple.

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#3500 03/04/2019 15h48

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@Robolt : Qui donc participera à une IPO ou une AK sans un marché secondaire (qui offfre la perspective de pouvoir revendre un jour) ?  Est-ce qu’une entreprise ne trouvera pas plus facilement de nouveaux capitaux (en émettant des actions, ou en empruntant, ou autrement) si le cours de son actions évolue favorablement (donc si des gens en achètent) ?


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