durand18 a écrit :
En tout cas l’extrait des conclusions cité par jeremy56 indique qu’il s’agit de l’instance à l’origine de la QPC, et en effet le Conseil d’Etat reste saisi du recours dirigé contre la circulaire, à la suite de la décision du CC qui n’est qu’un « incident »(au sens procédural) de l’instance principale.
Après est ce que le CE va se prononcer (au moins indirectement) sur la légalité des décrets d’application, ça dépend des moyens qui sont soulevés devant lui, mais on peut raisonnablement penser que ce sera le cas.
Si je comprends bien, le recours n’etait pas dirigé contre la circulaire mais contre lárticle 380-2 du CSS. Le CC se prononce sur la constitutionalité d’une loi, pas sur les applications (décrets, circulaires, etc).
Le role du CE (ou la cour de cassation) dans une QPC est de filtrer (est-ce une véritable question constitutionnelle, etc. ?).
Les décisions du TASS ne font pas jurisprudence et l’appel d’une décision d’un TASS passe par la cour d’appel ou la cour de cassation, selon le montant en question. Le CE n’en est pas concerné.
Ma question reste. Lorsqu’il s’agit d’une QPC, cette QPC est inscrite, elle a un numero, il y a une procédure prévue et on peut la suivre. Est-ce-qu’il y a, au-dela de l’extrait de la lettre, une référence qui nous permetterait de suivre cette affaire devant le CE ?