Wogle a écrit :
Après avoir pris contact avec le propriétaire, comment vous mettez-vous d’accord sur un prix ? Appelez-vous avec un prix en tête ou lui demandez-vous combien il en veut ?
Chaque cas est unique, selon la réaction du vendeur mais voici mes grands principes :
J’ai à chaque fois fait formuler un prix au vendeur (le mien lui ferait sans doute peur d’emblée) pour lui faire accepter qu’il était trop élevé (pas seulement par principe) et qu’il acceptait une discussion. C’est le principe de la discussion qui importe.
Il est plus avantageux de discuter un prix proposé par un autre que de commencer par une offre soi même.
Je ne donne jamais un prix pour le bien sans l’avoir vu, ce ne serais et ne pourrait être pris au sérieux. Par contre je fais admettre une fourchette de prix au m2 pour la localisation, le type de bien, l’état… fourchette avec pas trop d’amplitude
J’ai souvent argumenté avant de me déplacer en nommant des biens que j’ai acheté ou d’autres propriétaires en décrivant l’adresse (proche) et le nombre de m2. Aucun mensonge, que des faits, je prends juste soin de choisir des biens achetés peu cher (mauvais état, défaut, vendeur pressé…)
Je me suis également fixé des conditions d’achat concernant des points aussi divers que la copropriété (petite, faibles charges, pas de syndic pro, pas de contentieux…) le montant du foncier, le type de chauffage, l’emplacement etc
Sans ces préalables, l’échange s’arrête là et pas de visite (c’est du temps perdu).
@Surin à raison de dire que j’ai le prix en tête. Je le fais évoluer selon la visite. Par contre il n’est pas exprimé au vendeur avant un débriefing d’après visite (le lendemain en général, le temps d’une réflexion réfléchie )
J’insiste toujours sur le financement déjà accepté par la banque.
Le plus important (et le plus difficile) il me semble est d’être crédible sur le prix proposé. Je cite de nombreuses expériences venant de notaires, agents immobiliers, ma propre expérience, tendant à affirmer une connaissance sans faille du prix précis du marché, rue par rue. J’ai même des anecdotes véritables d’AI sur le prix auxquels ils vendent eux-mêmes leurs biens locatifs (aucun rapport avec les prix en vitrine).
Il m’est à plusieurs reprises arrivé d’emmener les vendeurs devant plusieurs immeubles pour leur décrire les biens vendu et leurs tarifs.
Au final le but est d’acheter un bien qui à besoin de quelques travaux (rafraîchissement ou guère plus) pour le prix d’un bien avec de lourds travaux.