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1 #251 31/03/2020 16h41
- Tigerwings
- Membre (2020)
- Réputation : 1
Ci-dessous 3 vidéos récentes sur la guerre commerciale, l’éventuel problème de stockage du pétrole et le possible choc pétrolier post Coronavirus.
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Personnellement, je suis assez convaincu de 2 choses :
- Le prix du pétrole est essentiellement fixé par la loi de l’offre et de la demande et que finalement le seul vrai remède a cette énergie carbonée reste l’augmentation de son prix et par la même la dégradation de sa compétitivité face aux énergies alternatives.
- L’explosion de la demande post Coronavirus et la contraction de l’offre va nécessairement engendré une forte augmentation du coût du baril.
Partant de là, il me parait plus que judicieux d’investir sur les pétrolières mais aussi sur l’augmentation du prix du baril.
Dans cet objectif, je suis à la recherche d’un ETF qui reproduirait le cours du baril de Brent ou WTI.
Quelqu’un aurait il quelque chose à recommander à ce sujet ?
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2 #252 31/03/2020 16h51
- MrOizo
- Membre (2018)
- Réputation : 6
Bonjour Tigerwings ,
Voilà les 2 ETFs que j’utilise en CTO & qui répliquent les indices directement du prix du Baril:
Wisdomtree Brent Oil Securities GB00B0CTWC01
Wisdomtree Crude Oil Commodity GB00B15KXV33
Dernière modification par MrOizo (31/03/2020 17h08)
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#253 31/03/2020 21h37
- Tigerwings
- Membre (2020)
- Réputation : 1
Bonsoir MrOizo,
D’après toi, y a t’il un avantage à investir plus dans le WTI que dans le Brent et inversement ?
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#254 01/04/2020 04h35
- RatRacer
- Membre (2013)
- Réputation : 39
Je me pose aussi la question d’investir directement dans un ETF repliquant le prix du Crude Oil avec effet de levier, plutot que de constituer un panier d’actions Oil ou d’acheter un ETF Oil.
J’ai l’impression que si l’on pense que le cours du baril ne restera pas a 20USD a long terme, le risk reward me parait plus interessant. Je dirais qu’acheter du WTI est meme moins risque puisque si le cours reste deprime pendant une longue periode il n’y a pas vraiment de risque de perte, alors que les entreprise petroliers pourraient commencer a manquer de cash.
J’ai repere cet ETF avec un effet de levier x3 : UBS ETRACS - ProShares Daily 3x Long Crude ETN
J’avoue ne pas maitriser completement le sous jacent. A priori on achete un contrat futur a 3 mois qui est roll forward tous les 2 mois.
Quel est le risque principal ? J’ai compare l’evolution du cours de cet ETF vs le Crude Oil et cela me parait correlle :Chart
Quel est le risque sur ce genre de produit si le cours reste deprime durablement ? Y a til un cout de carry ?
Edit : Un element de reponse ici : The Trouble With Oil ETFs - Barron’s et la : Why You Can?t Buy Spot Oil: A Guide To Contango & Backwardation | ETF.com
Cela ne semble donc pas une bonne idee.
Dernière modification par RatRacer (01/04/2020 06h05)
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#255 01/04/2020 07h07
- SamyInvest
- Membre (2019)
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MrOizo a écrit :
Wisdomtree Brent Oil Securities GB00B0CTWC01
Cet ETF me semble un bon compromis pour spéculer sur la probable remontée du pétrole.
Pas mal de volumes échangés quotidiennement, des frais raisonnables (0,49%)
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#256 01/04/2020 16h02
- Tigerwings
- Membre (2020)
- Réputation : 1
SamyInvest a écrit :
Cet ETF me semble un bon compromis pour spéculer sur la probable remontée du pétrole.
Pas mal de volumes échangés quotidiennement, des frais raisonnables (0,49%)
Effectivement c’est apparemment le produit qui reste le plus fidèle à l’évolution du cour (du Baril).
De plus il est liquide et il est vrai que le montant des frais reste correct.
J’ai juste une petite incertitude quant à la qualité de l’émetteur (Wisdom Tree) que je ne connais pas.
Quelqu’un aurait il des informations à ce sujet ?
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#257 01/04/2020 16h12
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
RatRacer a écrit :
Je me pose aussi la question d’investir directement dans un ETF repliquant le prix du Crude Oil avec effet de levier, plutot que de constituer un panier d’actions Oil ou d’acheter un ETF Oil.
Un ETF avec effet de levier ne marche pas sur le long terme à cause du beta slippage (sinon on aurait tous un ETF World avec effet de levier). Je pense qu’il est préférable d’investir directement dans le secteur pétrolier pour spéculer sur une remontée du pétrole avec effet de levier.
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#258 18/04/2020 09h50
- Franckielestore
- Membre (2014)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 129
MrOizo a écrit :
Bonjour Tigerwings ,
Voilà les 2 ETFs que j’utilise en CTO & qui répliquent les indices directement du prix du Baril:
Wisdomtree Brent Oil Securities GB00B0CTWC01
Wisdomtree Crude Oil Commodity GB00B15KXV33
Savez vous si ces deux ETF sont soumis à l’inconvénient de l’effet contango, très élevé en ce moment, et que Benjamin Louvet a fort bien expliqué dans ce thread TWITTER?
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1 #259 18/04/2020 15h55
- DeadBull
- Membre (2016)
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D’après ce que j’en comprend oui. Daily Swap Rate 0.001233%.
Index Description
The Index is designed to reflect the movement in the price of the WTI crude oil futures
contracts (that are continuously rolled on a pre-determined rolling schedule) used in
the Bloomberg Commodity IndexSM. A futures contract is an agreement to purchase a
commodity at an agreed price, with delivery and payment to take place at a specified
point in the future. Futures contracts are generally disposed of just before the term of
the contract expires and new contracts entered into in order to avoid taking actual
delivery of the commodity in question (a process known as ’rolling’), so that continuous
exposure to the commodity is maintained. The contracts being purchased may be
more expensive than the contracts being sold which would cause an investor in
commodity futures to make an additional loss. This market trend is known as
’contango’. Alternatively the contracts being purchased may be cheaper than the ones
being sold which would result in an additional gain, known as ’backwardation’. This
price difference is commonly referred to as "roll yield". As the roll yield is incorporated
into the calculation of the value of the Index, it may therefore have a positive or
negative impact on the value of the Index depending on whether there is contango or
backwardation. The ETC will also be affected as its value is based upon the value of the
Index
https://www.wisdomtree.eu/en-gb/-/media … de-oil.pdf
Il est intéressant de voir que sur le long terme, la performance n’a plus rien a voir avec son sous-jacent.
https://www.wisdomtree.eu/en-gb/product … -crude-oil
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#260 21/04/2020 09h06
- Bernard2K
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Bonjour,
phénomène notable, lu dans Le Figaro ce matin :
" Le prix du baril a cependant rebondi ce mardi matin en Asie et revient légèrement au-dessus de zéro. Le baril de WTI pour livraison en mai s’échange en matinée à 1,10 dollar, contre un prix de clôture de -37,63 dollars lundi soir à New York."
Pourquoi ? Le WTI s’échange surtout à titre de "future". Là, il s’agissait du future pour livraison au moins de mai, dont le contrat expire ce mardi. Or, les traders qui spéculent sur le baril ne sont, pour la plupart, pas des acheteurs de physique. Ils ne veulent surtout pas prendre livraison ; ils ne sauraient pas quoi en faire, et n’ont aucune connaissance de comment on stocke, et revend si nécessaire, le pétrole qu’on a acheté. Donc, il leur fallait se débarrasser urgemment de leurs contrats. Certains ont donc payé pour être débarrassés.
Même si ce n’est sans doute pas complètement représentatif de l’offre et de la demande, c’est quand même instructif. Quand il s’agit de trader à la hausse sur les rumeurs d’entente possible de l’Opep, le prix remonte à 30 $. Mais quand il s’agit de savoir qui veut vraiment du pétrole, livré là maintenant dans 10 jours, il n’y a plus personne, et on observe des prix négatifs ! Ca dit quand même, probablement, que la demande est durablement déprimée et que les cours devraient baisser encore plus.
Accessoirement, ça montre que, parfois, il peut y avoir d’énormes différences entre Brent, WTI et autres références de prix de baril ; entre le future de mai et le future de juin (qui est resté vers les 22 dollars). Quand on n’achète pas vraiment du pétrole, mais un produit dérivé indexé dessus (ETF ou tout autre support "oil" proposé par une plateforme de trading), il s’agit de savoir sur quoi ils sont indexés ; et si, sur les futures, quand se fait le changement de contrat. Car certains, hier, on vu leur "oil" passer à -37 $ tandis que d’autres voyaient leur "oil" rester sagement à 22 $.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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3 #261 21/04/2020 09h34
- M07
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Bonjour !
Dans le cadre d’une surcapacité de production de l’énergie, il y a aussi l’électricité (française). Comme signalé dans le Canard enchaîné de mercredi dernier, EdF a une production importante par des moyens manquants de souplesse. Ainsi, arrêter une centrale nucléaire (arrêt de tranche) coûterait très cher pour la remettre en service à partir du 11 mai. De plus, EdF a obligation d’acheter l’électricité éolienne et solaire produite par des privés. Or, la consommation globale a baissé de de plus de 20 %, surtout à cause des entreprises à l’arrêt.
Du coup, le prix (de gros) de l’électricité est devenu négatif. EdF paye donc certains clients afin qu’ils consomment ce courant encombrant.
Effet secondaire : les énergies renouvelables ne sont plus du tout concurrentielles, et de nombreux projets risques d’être abandonnés.
M07
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3 #262 22/04/2020 12h50
- zyrt
- Exclu définitivement
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Bonjour,
Pour jouer le rebond du Brent (sur quelques mois, sans levier, afin de ne pas perdre meme s’il baisse a 1USD), il faut quel tracker/ETF?
En vous remerciant
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#263 09/09/2020 12h19
- oliv21
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Tribune d’expert alarmant sur le prochain pic pétrolier.
Le pic pétrolier, on y revient…
Les echos a écrit :
les politiques monétaires issues de la crise financière inondaient de capitaux l’industrie du pétrole de schiste américain. La production explosa, et en 2014, le prix du baril s’effondra, laissant croire à un retour durable des prix bas. (…)
Pourtant, le débit des puits de pétrole de schiste chute si vite – sans nouveaux forages, la production aux Etats-Unis se réduirait de moitié en un an – que les investissements lourds sont récurrents, reportant sans cesse la rentabilité et obligeant à réinjecter des capitaux chaque année. Ainsi, le pétrole bon marché est une anomalie, mais qui aura duré suffisamment longtemps pour faire oublier le pic pétrolier.
A la veille de la pandémie, les perspectives d’offre pétrolière à l’horizon 2025 étaient préoccupantes : le conventionnel ayant atteint un plateau, pour équilibrer le marché, la production de pétrole de schiste américain devait fortement augmenter – éventuellement doubler. Ensuite, elle allait plafonner avant d’entrer en déclin.
Or, la chute de prix due au coronavirus fragilise davantage l’industrie du pétrole de schiste et réduit l’investissement nécessaire pour freiner le déclin du conventionnel. Face au futur déclin combiné des pétroles conventionnel et de schiste, la capacité à déployer d’autres pétroles dans les temps, aux volumes requis, et à coût raisonnable est incertaine ; le risque de pic pétrolier resurgit.
Le pétrole ne pourra pas rester durablement sous les coûts marginaux des opérateurs de schistes US. Plus on attends, plus la production va baisser et il sera de plus en plus difficile aux schistes US d’équilibrer le marché avec la mise en service rapide de nouveaux puits comme cela a été le cas depuis 2010.
Il est donc très probable qu’il y ai un choc de l’offre à CT … à moins que la Russie et l’OPEP assurent l’intérim en remontant massivement leur production pour équilibrer le marché. Le marché pétrolier reste très dépendant de la géopolitique !
"Espérez le meilleur, préparez le pire et attendez vous à être surpris" @StockPick_fr
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#264 09/09/2020 13h29
- Sm1le22
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Si je comprends bien votre message ça veut dire que le prix du pétrole risque fortement de grimper énormément dans les prochaines années ?
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#265 09/09/2020 13h40
- BulleBier
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Oui totalement d’accord mais cela dépend aussi du rebond de la demande qui reste encore basse due à la chute du transport aérien et dans une certaine mesure des déplacements journaliers.
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#266 09/09/2020 13h41
- Sm1le22
- Membre (2020)
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Cela pourrait donc profiter à une entreprise comme Total qui reste fortement décoté actuellement..
En général total suit quand même beaucoup l’évolution du prix du brent.
Ça semble être un bon investissement value
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#267 09/09/2020 14h50
- Trahcoh
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Non. C’est juste votre cerveau qui vous induit en erreur parce qu’il a envie que le pétrole et total montent.
Le mien me dit que les cours de total et ses concurrents ont bien baissé, et pas pour rien.
Je remets la citation en gras et surlignée du message de 12h19, pour ceux qui l’auraient raté dans le message:
"à moins que la Russie et l’OPEP assurent l’intérim en remontant massivement leur production pour équilibrer le marché." Et j’ajouterais pour annihiler la concurrence.
AMF: actionnaire seadrill ltd, avec 99.9% de moins-value.
“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle
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#268 19/09/2020 18h12
- Ours
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Dans le sillage de l’analyse de BP, partagée le 14 septembre avec le Financial Times, selon laquelle le pic pétrolier aurait déjà été atteint, et de l’éjection d’ExxonMobil du Dow Jones fin août, The Economist publie cette semaine deux beaux articles (ici et là).
Ceux-ci évoquent les conséquences économiques (déclin des exploitants d’énergies fossiles et de ce qui en dépend, au profit des sociétés productrices d’électricité) et géopolitiques (avantage aux importateurs d’énergies fossiles et aux exportateurs de technologies vertes, notamment électrique, comme la Chine ; et probable mise en difficulté des états pétroliers) de la nouvelle donne énergétique.
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#269 19/09/2020 18h26
- Faith
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Ours a écrit :
Dans le sillage de l’analyse de BP, partagée le 14 septembre avec le Financial Times, selon laquelle le pic pétrolier aurait déjà été atteint
Attention, mauvaise interprétation.
Le "pic pétrolier" sans précision, c’est le pic de production, or l’analyse de BP parle du pic de demande.
Si BP a raison, le problème du pic pétrolier (de production) aurait donc de grandes chances de ne pas se produire.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#270 19/09/2020 18h45
- Ours
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Oui. J’aurais dû l’expliciter. Ces articles dissipent précisément cette ambiguïté dès le départ :
The Economist a écrit :
[W]hat it might mean to be an energy superpower is changing, thanks to three linked global shifts. First, fears about fossil-fuel scarcity have given way to an acknowledgment of their abundance. Not least because of what has been achieved in America, the energy industry now knows that it will be lack of demand, not lack of supply, which will cause production of oil, coal and, later, gas to dwindle.
Dernière modification par Ours (19/09/2020 19h03)
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1 #271 15/10/2020 23h30
- Maki
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Les analyses de BP vis à vis d’un pic de la demande ne sont pas partagées par l’ensemble de la profession. Une analyse pertinente de la notion de pic de la demande est disponible ici.
J’en reprends le point que la notion de pic n’est pas unanime sein du BP Energy Outlook car dans le scénario Business as Usual, la demande en pétrole (page 66) continue de croître légèrement jusqu’en 2030, avec un approvisionnement principalement assuré par les tight oil américains.
Cette semaine, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE, basée à Paris) a sortie hier son rapport annuel World Energy Outlook dans laquelle sont détaillés trois scénarios vis à vis de l’évolution de la consommation énergétique mondiale.
Le premier scénario (Stated Policies scenario) implique une maîtrise du coronavirus en 2021 et un retour du PIB mondial au niveau du PIB de 2019 la même année. Ce scénario prévoit une reprise de la consommation mondiale de pétrole (consommation revenue aux niveaux de 2019 en 2023) et une hausse de la consommation jusqu’en 2032, après on atteint un plateau.
Le second scénario (Delayed Recovery scenario) implique un impact plus long de la pandémie et un retour du PIB mondial au niveau du PIB de 2019 en 2023. Ce scénario prévoit une reprise de la consommation mondiale de pétrole (consommation revenue aux niveaux de 2019 en 2027) et une hausse de la consommation jusqu’en 2032, après on atteint un plateau.
Le dernier scénario fait l’hypothèse que les pays vont augmenter les contraintes réglementaires environnementales et que les investissements dans les énergies vertes vont augmenter drastiquement. le pic de la consommation a été atteint en 2019, nous seront sur un palier jusqu’en 2024 et la consommation chutera drastiquement.
L’OPEP prévoit aussi une augmentation de la demande pétrolière d’ici 2040. On appréciera qu’ils prévoient une hausse de la consommation de 10Mb/j d’ici 2040 et qu’ils évaluent leur incertitude à 10Mb/j.
La consommation devrait se stabiliser à partir de 2040 d’après le World Oil Outlook (courbe verte ci-dessous).
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#272 17/03/2021 12h44
- DDtee
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L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) envisage dans son rapport Oil 2021 une demande de pétrole plus faible qu’avant la crise durant 2 ans, avant d’atteindre un pic en 2026 (+4% par rapport à 2019, croissance portée exclusivement par l’Asie) pour ensuite décliner définitivement (nouveaux usages attentifs au Co2).
Résumé en vidéo de 40’ (anglais) Oil 2021 - Event - IEA
Synthèse par magasine Capital Demande de pétrole record en vue, avertit l’Agence internationale de l’énergie - Capital.fr
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#273 14/10/2021 12h08
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“INTJ”
Un article francophone, bien argumenté, sur la montée des prix de l’énergie :
Prix de l?énergie : winter is coming ! | Connaissances des énergies
Maxence Cordiez a écrit :
Ainsi, si le prix du baril est aujourd’hui modérément élevé (environ 80$ pour le Brent), il faut s’attendre à ce qu’il augmente en tendance dans les prochains mois ou années. Enfin, pour des raisons de substituabilité, ce qui se passe sur le pétrole et sur le gaz est partiellement lié : le niveau très élevé du prix actuel du gaz entraîne le fonctionnement de centrales électriques à fioul (ce qui joue marginalement sur la demande de pétrole). Demain l’inverse peut être vrai, le gaz étant le substitut le plus direct au pétrole pour un certain nombre d’applications (chauffage, mobilité lourde, industrie…). C’est ce qui s’est passé entre 2008 et 2014 lorsque le prix du pétrole était supérieur à 100$/b.
Curieux, ces récentes années, il a été répété que le prix du pétrole serait plafonné autour de $65 à cause des producteurs américains de pétrole de schiste, qui pouvaient rapidement relancer leur production dès lors que le pétrole était au-dessus de $45, et rentables pour eux.
Mais d’après l’auteur de l’article :
Maxence Cordiez a écrit :
Depuis le passage du pic d’extraction de pétrole conventionnel en 2008(11), c’est le boom des pétroles non conventionnels qui a permis de répondre à la croissance de la demande mondiale : pétroles de réservoir compact (« schiste ») aux États-Unis et, dans une moindre mesure, pétroles synthétiques issus de sables bitumineux au Canada. Or, l’industrie du pétrole non conventionnel des États-Unis a changé de stratégie. Après avoir investi pour maintenir une croissance forte pendant la dernière décennie sans atteindre la rentabilité, elle vise désormais à assurer sa rentabilité plutôt que de poursuivre sa croissance. Ses bénéfices sont donc reversés à ses investisseurs plutôt que d’être réinvestis dans de nouveaux forages. Le DG de Pioneer, l’une des principales entreprises du secteur, a d’ailleurs récemment déclaré qu’il ne fallait plus compter sur l’industrie du pétrole « de schiste » pour répondre à la croissance de la demande, en se défaussant pour cela sur l’OPEP(12).
En tous cas, le consensus sur l’évolution des prix du pétrole a à peu près faux à chaque période !
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#274 14/10/2021 16h17
- DDtee
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InvestisseurHeureux a écrit :
En tous cas, le consensus sur l’évolution des prix du pétrole a à peu près faux à chaque période !
Absolument. J’ai d’ailleurs le sentiment qu’écouter l’expertise des sociétés pétrolières est plus pertinent sur le sujet (ou moins divergeant des faits) que l’avis des experts ou des agences internationales.
En aparté, mais de la même manière, pour le réchauffement climatique les pétroliers avaient compris et mesurés les rejets de CO2 de leur activité bien avant la société civile. 1981 pour Exxon, alors que le première alerte civile vient d’un ingénieur de la Nasa en 1988, année de création du Giec
Certaines compagnies se sont même fédérées pour décréditer les données qu’elles connaissaient en interne, tout comme l’industrie du tabac dans son domaine https://www.ucsusa.org/sites/default/fi … ssiers.pdf
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#275 14/10/2021 17h14
- Oblible
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“INTJ”
On trouve des prévisions à 50$ le baril, comme des prévisions à 200$ …
Quel est le vrai prix du pétrole ? – Mingzi
Prévoir le cours du pétrole est un exercice très périlleux. L’histoire d’Arjun Murti, surnommé « l’oracle du pétrole », en est le parfait symbole. Analyste chez Goldman Sachs dans les années 2000, il pronostique un doublement du cours du pétrole au-delà de 100$ le baril, alors que tous ses congénaires prévoient une baisse du cours. Ses prévisions se réalisent et il devient alors une star, l’expert incontournable du marché pétrolier. En 2008, alors que le prix du baril a dépassé les 100$, il n’hésite pas à prédire un baril à 200$ à horizon 2 ans maximum. Mais « le gourou du pétrole » fait fausse route. Il n’anticipe pas l’impact de la crise économique et financière, de l’essor du gaz de schiste américain, et de l’éclatement de l’OPEP. Six mois après sa prévision à 200$, le baril tombe à 40$… C’est le début de la fin d’un mythe…
Parrain Interactive Brokers (par MP) - Déclaration fiscale IBKR Degiro Trade Republic - Parrain Qonto (par MP) -- La bible des obligations
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