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#76 28/06/2020 16h01
- Geronimo
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Dans mon cas également c’est pour utiliser le DIF/CPF
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#77 29/06/2020 00h07
- stef8080
- Membre (2012)
- Réputation : 33
Bonsoir,
Nous sommes dans le même cas, un CIF pour utiliser nos points DIF-CPF:)
Aucun besoin pour le moment dans mon activité.
Concernant le contenu, une formule QCM loin des cas pratiques mais facile pour valider, un peu déçu donc car c’était pour ma culture personnelle.
Concernant la partie Finance-Actions-ETF-Assurance vie, j’imagine que c’est compliqué pour quelqu’un qui ne connait pas les marchés financiers, çà doit être avant tout une passion.
J’ai découvert puis rencontré récemment des démarcheurs pour AXA (assurance santé, assurance vie, SCPI), leurs produits ne sont pas très intéressants je trouve mais il en faut pour tout le monde et il faut bien vivre.
Amicalement.
carpe diem
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#78 09/07/2020 10h55
- Nathanair
- Membre (2015)
- Réputation : 12
Pour votre information je suis admis au M2 droit du patrimoine de l’université de Toulouse en vue d’une reconversion.
Si d’autres personnes du forum sont également sélectionnés pour cette formation n’hésitez pas à m’envoyer un MP.
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2 1 #79 17/07/2020 15h15
- as98qr53
- Membre (2018)
- Réputation : 68
Bonjour,
Renseignement pris, il n’y a a priori pas de délai limite de validité de l’examen CIF avant une inscription. Du coup, tant que la règle ne change pas, ce qui est tout de même possible, on garde le bénéfice de l’examen.
Par contre, ce que j’ai appris, c’est que pour s’inscrire à l’ORIAS comme CIF, il faut la réussite à l’examen CIF et aussi réussir un examen de l’AMF et ce depuis le 1er janvier 2020. Cet examen est un QCM de 115 questions prises parmi une base de 2500 environ.
Du coup, pour être CIF, il faut l’examen CIF, l’examen AMF, adhérer à une association professionnelle, avoir une responsabilité civile et adhérer à l’ORIAS.
Bonne journée.
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1 #80 07/08/2020 14h26
- Naelyan
- Membre (2018)
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Je fais aussi partie du club Formation CIF via le CPF et je termine mes révisions de l’examen AMF.
Dès mon accès à la plateforme de préparation de l’examen (elle change selon l’organisme) j’ai fait quelques examens blancs et je me suis rendu compte que les questions allaient bien au-delà de la formation CIF.
D’où une certaine "panique" d’ailleurs parce que ça m’a fait comprendre que la formation CIF était sans doute insuffisante pour avoir 80% de réussite aux questions générales ET techniques de manière à peu près sûre.
En fin de compte après une révision d’une semaine en faisant les questionnaires de tous les thèmes j’ai toute confiance pour la réussite de l’examen.
Il s’agit par exemple de faire les 427 questions du thème "Instruments financiers, crypto-actifs et leurs risques" qui va de la vente de chevaux aux obligations convertibles en passant par le bitcoin.
J’ai fait tous les thèmes x2 : première lecture et réponses, deuxième lecture et correction.
Les questions sont souvent tournées de manière pédagogique de telle sorte qu’on apprend facilement des erreurs, surtout quand on travaille un thème en particulier (certaines questions tournent autour du sujet voire sont des doublons).
Je précise quand même qu’après 3 années de veille financière variée + la formation CIF je pense que je n’aurais pas été en mesure de réussir l’examen AMF sans cette révision par thème donc c’est à prendre en compte comme nouvelle exigence depuis janvier en effet.
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#81 29/11/2020 15h53
- stef8080
- Membre (2012)
- Réputation : 33
Bonjour à tous et à toutes,
Concernant les compétences IAS et IOBSBP (passage prévu en 2021), est-ce qu’on peut les utiliser, à titre personnel ou pour son entreprise , pour souscrire des assurances type santé-prévoyance, des contrats d’assurance-vie, des contrat retraite complémentaire etc… ?
Ce sont des économies de bout de chandelles mais c’est une bonne manière de se former que de travailler pour soi!
Amicalement.
carpe diem
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#83 29/11/2020 19h21
- Geronimo
- Membre (2012)
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En pratique, il faut de gros montants pour que ce soit rentable non ? Je crois me rappeler une discussion à ce propos sur le forum mais je ne la retrouve pas.
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#84 11/02/2021 17h07
- SeptiemeVague
- Membre (2013)
- Réputation : 12
L’activité d’IOBSP et d’IAS ne nécessite pas de gros frais de fonctionnement (à minima) :
- Responsabilité Civile Professionnelle
- formations obligatoires (prise en charge par l’AGEFICE ou autres)
- ORIAS
- Contribution ACPR
à 0,55% de rémunération sur encours, vous pouvez faire le calcul du montant à placer pour rentrer dans vos frais.
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1 #85 03/03/2021 00h41
- mehdi57
- Membre (2014)
- Réputation : 75
Bonsoir,
J’ai tenté l’aventure CGP + M2 EOPT, je pensais avoir un CV solide qui pourrait intéresser et pourtant …
1er contact avec un chasseur de têtes, j’avoue je n’avais rien préparé, je fais les choses avec mes tripes pas avec des discours appris par cœur: au bout de 10 minutes j’ai bien senti que la personne à l’autre bout du fil n’en avait rien à faire de moi: Je vous conseille de faire une formation de commercial, merci au revoir.
Les petites annonces: Vous avez une forte expérience commerciale …,le diplôme on s’en fout si vous savez mettre le pied dans la porte.
Les banques: Vous êtes beau, jeune, diplômé, commercial et bien formaté le poste est pour vous.
Oui, vous l’avez compris je suis légèrement amer d’autant plus que j’ai fait 400km pour rencontrer un recruteur qui n’a plus donné signe de vie.
Fort heureusement dans mon malheur -si je puis dire- j’avais bien bouclé mon projet donc je touche l’ARE.
Il va me falloir prendre une décision sous peu: Monter ma propre société et tout tenter pour prouver qu’en 2021 il n’est pas nécessaire d’être un cador de la vente, qu’un bon conseil vaut mieux qu’un beau bla-bla style du vendeur d’abonnement téléphonique ou de défiscalisator.
La partie est loin d’être gagnée et je me sens totalement perdu mais je suis déterminé a faire concurrence à toutes ces personnes/entreprises.
Voila pour mon expérience personnelle qui pourrait se résumer à : soyez prudents.
La règle n’est pas absolue, mais il semblerait que plus le niveau de scolarité de votre lecteur est élevé, plus ce dernier accorde de l’importance à l’orthographe. Le lecteur aurait tendance à mesurer l’intelligence de son interlocuteur à son mode d’expression. Méconnaître ce réflexe vous exclura.
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#86 03/03/2021 08h17
- carpediem
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Ci-joint le lien vers les petites annonces de mon association professionnelle CIF
Rechercher un emploi où vous pouvez déposer votre candidature, vous pouvez aussi contacter les autres associations CIF qui souvent sont au courant des recherches de recrutement de leur membre (Anacofi etc).
Ce secteur recrute, pas un mois sans que l’on me contacte pour me proposer d’intégrer un grand groupe bancaire et assurantiel et nombre de mes confrères m’ont déjà proposé de quitter ma structure unipersonnelle pour rejoindre leur cabinet en développement.
Bon courage,
Carpediem
«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET
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#87 03/03/2021 08h22
- Bernard2K
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Qu’est-ce qu’un M2 EOPT ?
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#88 03/03/2021 08h28
- maxicool
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“ISTJ”
Sans doute quelque chose comme Master 2 "Expertise & Optimisation Patrimoniale T?" ;-)
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#90 03/03/2021 09h18
- Caceray
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Caceray, le 20/02/2018 a écrit :
Bonjour,
Je me permets une petite intervention quant à la formation envisagée :Virgule86 a écrit :
Je suis actuellement en train de terminer un master 1 en droit des Affaires, j’étais plutôt parti dans la perspective de préparer le concours d’avocat et de faire un master 2 en droit fiscal afin de devenir rapidement avocat fiscaliste. Mais à la réflexion, ce qui m’intéresse dans la fiscalité ce n’est pas l’aspect juridictionnel ou encore le fait de rechercher à sortir victorieux d’un face à face avec l’administration fiscale, mais le conseil, les montages et la recherche de l’optimisation fiscale.
Virgule86 a écrit :
3° Concernant la formation, les meilleures formations me sont fermées, j’ai un parcours plutôt périlleux avec quelques années de retard accumulées (réorientation, problèmes de santé…);
Mais je pense avoir de grandes chances d’être accepté dans le MBA Gestion de Patrimoine de l’ESA
(École supérieur de l’assurance), Selon SMBG c’est une bonne formation et la plaquette détaillant la formation (environ 1200H étalées sur deux ans) m’incite à la confiance, qu’en pensez vous ?Vous semblez vouloir apporter une expertise pointue, et c’est tout à votre honneur. Mais retenez une chose pour ce métier : la technique c’est bien, la vente c’est mieux.
Après avoir passé un an au sein d’un cabinet indépendant, à faire de la prospection auprès de particuliers de la "classe moyenne/haute", l’un de mes constats les plus flagrants et qu’il y a deux catégories de clients :
- ceux qui n’y comprennent rien et qui s’en foutent
- ceux qui s’y intéressent ou qui s’y connaissent déjà bien (genre sur ce forum)
Clairement, le chiffre que vous pourrez générer s’appuiera principalement sur la première catégorie ; la deuxième catégorie demande beaucoup d’effort de recherche, de production de document, de synthèse, de rdv, pour peu de résultats car ils chercheront à négocier les droits d’entrée (votre rémunération) si vous êtes à la com’, ou à voir avant de payer mais une fois que vous les avez conseillé en général ils ne veulent plus payer…
Pour ma part, je n’ai aucune expérience de la banque, une formation universitaire qui n’a rien à voir avec l’économie ou la finance, 1 an de carrière comme CGPI (= vendeur de Pinel) et je me retrouve aujourd’hui en charge d’une clientèle "patrimoniale" dans les beaux quartiers de Paris au sein d’une banque de réseau.
Pourquoi ? Parce qu’au delà de la maîtrise du dixième de pourcent de rendement de telle ou telle SCPI, il faut savoir vendre, et savoir SE vendre (et non pas mentir), que ce soit au nom d’une banque ou d’un cabinet indépendant. Bonne présentation, écoute active, être en mesure de discuter Porsche ou Wall Street avec ses interlocuteurs avec un grain de sel de connaissance en CAC40 et transmission de patrimoine vous feront gagner des sous.
Ne vous trompez pas sur vos attentes concernant ce métier ; si vous voulez en vivre, l’expertise ne sera pas garantie de réussite.
@Mehdi : c’est pas faute d’avoir déjà mis en garde sur la réalité du métier dans cette même discussion…
Pour info, je n’ai expérimenté que deux modes ; salarié et indépendant à la commission (donc pas indépendant avec facturation à l’étude).
Vous dites vouloir gagner votre vie grâce au « bon conseil » ; question comment votre client peut il évaluer que le conseil que vous avez donné était bon ? A priori vous aurez deux cas de figures :
- situation patrimoniale « classique », le plus répandu, solutions proposées classiques (SCPI, assurance vie, déficit, ETF, etc…) ; vous allez être noyé dans la masse de tous les vendeurs « classiques »
- situation patrimoniale « compliquée » genre mouton à 5 pattes, le genre de truc où vous pouvez laisser exprimer votre talent. Ça arrive 1 fois par an et vous facturerez (peut être) 1000€ ? 2000€ ?
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#91 03/03/2021 09h22
- Bernard2K
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Je trouve "Expert en optimisation et transmission du patrimoine"
"Autre titre inscrit sur demande au RNCP (niveau 7). "
ca semble être appelé un "Executive Master" (et non pas un Master 2).
Mehdi, voici le peu que je peux vous dire suite au peu que vous nous dites :
- les CV de reconversion font un peu peur. Le parcours du candidat est compliqué à comprendre, l’aspect pluridisciplinaire est difficile à expliquer et à faire passer, face à des recruteurs qui recherchent presque toujours un profil bien net.
-êtes-vous sûr d’avoir suivi les meilleurs formations pour les postes que vous envisagez ? Manifestement, plusieurs diplômes sont possibles et, même s’ils se ressemblent, tel secteur recrute préférentiellement les gens de tels diplômes. Dans le fil sur les formations, Nek recommandait les formations du CFPB pour travailler dans la banque. Une telle mésaventure est arrivée à un copain : il passe un bac +5 dont on lui avait dit "c’est équivalent" : résultat, il se rend compte que non, il fallait l’autre bac+5, celui qui est certes presque équivalent, mais qui est reconnu dans le secteur où il veut travailler. Résultat : il rempile pour une année d’études, pour refaire presque la même chose et obtenir ainsi le "bon" bac+5, celui qui est le sésame pour le secteur où il veut travailler.
- êtes-vous sûr d’avoir un CV clair et lisible ? Si j’en juge par ce que vous écrivez ici, ça commence mal, vous parlez d’un "M2 EOPT" dont je trouve aucune trace sur l’internet. La première des choses à faire est d’exprimer des diplômes bien clairs… quitte, s’il est peu connu à se rattacher à un diplôme plus connu en écrivant "équivalent à…" ou "de type…". Les CV sont désormais passés à la moulinette de lecteurs automatiques qui analysent les informations. Etes-vous sûr que le vôtre est bien découpé par ces moulinettes ?
- vous êtes déçu que CGP salarié soit surtout un travail de commercial. Ca vous étonne vraiment ? Vous ne l’aviez pas encore compris ? Eh bien, il n’est jamais trop tard pour en prendre conscience. Un copain est conseiller bancaire en agence (certes, ce n’est pas un CGP). Son chef lui demande une à deux fois par jour "combien avez-vous vendu aujourd’hui ?". J’ai demandé à ce copain "et vous ne pouvez pas répondre à votre chef : "je n’ai rien vendu, mais j’ai donné d’excellents conseils, et les gens sont repartis très contents, ce qui est bon pour la relation client" ?". Il m’a regardé d’un air incrédule avant d’éclater de rire. Donner des bons conseils au lieu de vendre ! C’était la bonne blague de la journée.
- vous parlez de créer votre entreprise. Je vous conseille de bien regarder combien de durée de droits aux ARE il vous reste. Si l’entreprise met 2 ans à pouvoir vous payer, la fin des ARE risque de vous faire tirer la langue.
- dans votre entreprise, êtes-vous sûr de pouvoir vivre des conseils donnés ? Vendre et empocher les commissions, ou donner des conseils pas payés ou mal payés, vous allez retrouver le même dilemme.
- si votre vrai prénom est bien Mehdi, c’est un frein pour accéder aux postes salariés. Des testings ont montré que la discrimination la plus forte en France est envers les noms à consonnance maghrébine. J’ai bien peur que, quand il faudra trouver des clients pour votre entreprise, le même phénomène soit à l’œuvre. Les gens riches qui ont besoin de conseils en gestion patrimoniale risquent de préférer un prestataire "bien de chez nous". Alors même qu’ils jureront n’avoir préjugé, quand il leur faudra choisir entre M. Ben Berka et M. Delapontière, ils vont trouver une bonne raison objective pour choisir M. Delapontière, mais ça n’aura rien à voir avec le nom ou la couleur de peau, bien sûr, c’est uniquement lié à cette bonne raison objective ! C’est triste à dire et je ne cautionne absolument pas, mais c’est comme ça. Ce qui peut permettre de dépasser les préjugés, c’est le "track record" et le bouche à oreille, or, pour avoir cela, je pense qu’il serait mieux d’avoir déjà travaillé comme CGP salarié… ce qui renvoie malheureusement à vos difficultés de recrutement et au fait que c’est un boulot de commercial.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#92 03/03/2021 09h32
- Bobdocland
- Membre (2019)
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Ezerian
Ezerian a écrit :
Bonjour,
Il faut un diplôme bien spécifique.
Pas possible d’avoir une période de formation incluse avec le poste?
Cordialement,
Ezerian
Les conditions d’accès pour devenir CIF et/ou Intermédiaire en assurance sont proches.
Il s’agit soit d’un diplôme, soit d’une expérience de deux ans dans les 5 dernières années sur une poste similaire ou proche, soit d’une formation spécifique (150h par exemple pour l’assurance il me semble).
Le site l’ORIAS propose un récapitulatif des différentes exigences plutôt bien fait.
Bob
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#93 03/03/2021 16h30
- mehdi57
- Membre (2014)
- Réputation : 75
Bonjour,
J’ai volontairement raccourci, effectivement j’ai passé l’exécutive master d’expert en optimisation et transmission du patrimoine après avoir passé le diplôme de conseiller gestion de patrimoine.
J’ai obtenu mes diplômes en parallèle de mon emploi, j’ai pris une école qui me permettait de le faire.
Mon CV et ma lettre de motivation sont claires, j’ai travaillé dessus pendant une semaine pour intégrer tous les éléments de langage et vous avez raison une des premières questions que l’on me pose c’est : comment on fait le grand écart entre l’usine et le domaine financier/ votre lettre de motivation est propre et sans fautes d’orthographe. (comme si avoir travaillé à l’usine rendait analphabète)
En ce qui concerne l’aspect commercial je me suis sans doute mal exprimé, j’étais un peu en colère, je sais bien que ce domaine est avant tout commercial, cela ne me gène pas, ce qui me dérange c’est de passer mes journée à prospecter par téléphone et d’aller rencontrer des clients le soir. J’aurai donc passé mes diplômes pour passer des coups de téléphone toute la journée et passer mes soirées chez des clients. J’ai été naïf, vous avez bien raison, ce n’est pas du tout ce que j’ai envie de faire, j’aurais pu le faire avec beaucoup moins de diplômes que j’en ai actuellement.
Il me reste 400 jours d’ARE, j’ai un peu d’argent de coté, pour moi il n’y a pas de dilemme: travailler contre mes convictions pour un employeur susceptible de me jeter me ferait perdre les ARE et la c’est ma maison que je perds, travailler pour moi en faisant ce que j’ai envie même en étant mal payé serait un moindre mal et sans doute beaucoup plus supportable psychologiquement, plus épanouissant.
C’est bien mon vrai mon prénom, je suis conscient des problèmes qui en découlent puisse que je subis ça depuis bientôt 40 ans, j’ai en plus "la chance" de pas être typé et d’en profiter en direct quand les gens ne me connaissent pas.
@carpediem, Merci, mon message pourrait laisser penser que j’ai envoyé une tonne de CV et de lettres de motivation ce qui n’est pas le cas, je pourrais postuler à tout ce qui se présente mais je cherchais l’opportunité d’une vie pas un travail qui ne me plait pas, payé au lance pierre en avance de commission. J’avais un bon salaire avant alors si c’est pour y aller a contre cœur je n’avais qu’a rester ou j’étais.
@Caceray, j’ai lu plusieurs fois vos messages qui mettaient en garde mais quand j’ai une idée dans la tête…je suis un pur produit devenir-rentier.fr ^^
Est-ce que nous pourrions échanger sur le statut indépendant qui facture? Il me semblait que c’était un bon compromis pour moi sans pour autant en saisir tous les tenants et aboutissants.
La règle n’est pas absolue, mais il semblerait que plus le niveau de scolarité de votre lecteur est élevé, plus ce dernier accorde de l’importance à l’orthographe. Le lecteur aurait tendance à mesurer l’intelligence de son interlocuteur à son mode d’expression. Méconnaître ce réflexe vous exclura.
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#94 03/03/2021 17h40
- SeptiemeVague
- Membre (2013)
- Réputation : 12
mehdi57 a écrit :
Il va me falloir prendre une décision sous peu: Monter ma propre société et tout tenter pour prouver qu’en 2021 il n’est pas nécessaire d’être un cador de la vente, qu’un bon conseil vaut mieux qu’un beau bla-bla style du vendeur d’abonnement téléphonique ou de défiscalisator.
En vous lisant, ça sera la seule solution. En tant que salarié, vous serez obligé de faire ce que vous demande votre employeur.
A votre compte, vous pourrez coupler bon conseil et rémunération.
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#95 04/03/2021 23h06
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
@Caceray, j’ai lu plusieurs fois vos messages qui mettaient en garde mais quand j’ai une idée dans la tête…je suis un pur produit devenir-rentier.fr ^^
Est-ce que nous pourrions échanger sur le statut indépendant qui facture? Il me semblait que c’était un bon compromis pour moi sans pour autant en saisir tous les tenants et aboutissants.
Euh… justement, j’étais dans le système qui ne facture pas (uniquement à la commission) Mais sinon oui, avec plaisir !
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#96 05/03/2021 11h13
- arkamoon
- Membre (2016)
- Réputation : 14
Effectivement, ce qui semble le plus correspondre à votre parcours et surtout à vos souhait, c’est de faire parti d’un group d’independant.
Vous gardez beaucoup d’independance mais vous pouvez utiliser les outils mis à disposition !
De nos jours, je pense que la plupart des CGP fonctionnent à la comission je pense?
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1 3 #97 29/06/2021 02h11
- Naelyan
- Membre (2018)
Top 50 Entreprendre - Réputation : 12
Un peu moins d’un an depuis mon dernier message : ça y est, l’aventure CGPI/CIF a commencé.
En termes de communication j’ai choisi le terme d’"ingénierie patrimoniale" pour me distinguer plus clairement du CGP classique "vendeur de produits" et simplifier l’explication auprès du grand public.
J’ai commencé l’activité dès l’obtention de mon n°ORIAS (après l’adhésion à l’association professionnelle) il y a environ 3 mois.
Je retiendrai :
- Formation réglementaire 150h (facile - on comprend l’essentiel en lisant)
- Certification AMF (moyen - l’examen requiert des révisions)
- Création d’entreprise (facile - on peut être bien accompagné en ligne et de manière assez économique)
- Adhésion à l’association professionnelle (difficile - pluie de documents à fournir, bonne organisation requise)
Je passe les pré-requis liés à toute entreprise dont comptabilité et obligations légales.
Sur le fond de l’activité, voici le modèle économique que j’ai choisi :
- Indépendance selon MIF 2 donc 0 commission
- Un échange informel le plus souvent pour expliquer ce que je peux apporter au client
1. Un premier rendez-vous d’assistance patrimoniale (produit d’entrée) 125€ HT
-> Paiement par virement avant le rendez-vous, pour éviter les contrariétés
-> On aborde la situation et les projets du client + la ou les stratégies à lui suggérer
-> Durant la deuxième partie du rendez-vous, l’idée est de proposer de travailler sur une mission de conseil
2. Mission de conseil facturée en fonction de la complexité (et aussi de ce que le client est prêt à débourser) sur une base type 250€ HT/heure
3. Suivi et bilan : dès le début, l’idée est de donner au client une tarification de long terme type 0,5% HT des avoirs conseillés annuellement
-> Paiement par virement avant le rendez-vous, pour éviter les contrariétés
4. Rendez-vous de remise du rapport de mission avec les recommandations et la marche à suivre pour l’année à venir
Quelques remarques :
- L’idée est évidemment d’atteindre une "masse critique" telle que les 0,5% annuels constituent l’essentiel du CA
- Dans l’ensemble, les intérêts du client et les miens sont alignés, c’est gagnant-gagnant
- C’est une relation de long terme pour laquelle le client doit bien comprendre que le modèle est plutôt en sa faveur
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#98 15/04/2022 17h59
- Doe
- Membre (2012)
- Réputation : 27
Bonjour Naelyan,
Je serais très intéressé par un petit compte-rendu de l’évolution de votre activité alors que l’on se rapproche doucement de votre première année en tant que CGPI/CIF.
Le modèle économique que vous avez choisi fonctionne-t-il ?
Les clients acceptent-ils facilement la tarification (à la fois "conseil" et "% sur les actifs conseillés") ?
Êtes-vous confiant sur l’atteinte d’une masse critique représentée par les "% sur les actifs conseillés" et à quel horizon temporel la planifiez-vous ?
Quelles sont vos satisfactions et déceptions jusqu’à présent ?
Libre à vous de répondre bien entendu. Je trouve votre modèle intéressant, d’où ma curiosité.
Bonne fin de journée,
Doe
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1 4 #99 16/04/2022 00h31
- Naelyan
- Membre (2018)
Top 50 Entreprendre - Réputation : 12
Avec plaisir 🦉
Il est difficile de dire si le modèle économique fonctionne dans l’absolu, il a marché pour moi mais après 1 an et avoir fait le tour de beaucoup de mes concurrents directs (CGP faisant du conseil indépendant au sens de MIF 2) force est de constater que de grandes questions restent ouvertes.
Certains font un premier rendez-vous plus cher (300, 400€+ s’ils reçoivent un couple). Le font-ils parce qu’ils n’arrivent pas à facturer beaucoup par la suite, par exemple ? Je suis toujours curieux de savoir comment chacun y trouve son compte avec des tarifications très différentes.
Ce que je peux dire c’est qu’aucune ne me semble mauvaise dans l’absolu, le tout est de trouver des clients. C’est la question centrale et sur ce point c’est une grosse partie de mon succès : j’ai travaillé avec des apporteurs d’affaires. Une pour commencer, plusieurs de fil en aiguille et le nombre de rendez-vous qui en a découlé m’a beaucoup fait progresser.
J’ai eu beaucoup de chance dans mes rencontres puisque la première personne avec qui j’ai collaboré en combo apporteuse d’affaires + CGP est rapidement devenue ma collègue et ce n’est pas du luxe de travailler à plusieurs. C’est un lieu commun mais deux têtes valent mieux qu’une 😉
Ce qui s’applique pour tout entrepreneur marche aussi pour un CGP, même un grand introverti comme moi - j’aurais sans doute pesté il y a 1 an si quelqu’un m’avait dit qu’il faudrait m’associer - gagne à s’appuyer sur une ou plusieurs personnes avec qui coopérer.
Le tout fait que je suis passé de 0 à pas loin de 50 clients aujourd’hui, soit de 0€ à pas loin de 20 M€ d’actifs conseillés, bien au-dessus des projections les plus folles que j’avais imaginé. Donc il y a bien une demande pour du conseil indépendant s’il fallait m’en convaincre.
Malgré tout ce n’est pas un chemin sans embûche, je peux confirmer les propos de confrères avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger :
- Vous commencez par vous prendre beaucoup de refus, il faut pouvoir l’encaisser et avancer
- Il faut améliorer en permanence votre présentation, votre discours, vos arguments, vous remettre en question
- Certains clients sont impolis, désagréables, etc. comme pour toute activité j’imagine et il faut aussi le supporter
- Disons le clairement le conseil indépendant s’adresse plutôt aux intellos, donc bac + 5 et assimilés font l’essentiel de la clientèle
- Vous peinez le plus à convaincre ceux qui auraient le plus intérêt à être conseillés, vous découvrez le fardeau de l’éducation 😊
- La transparence est dans l’ère du temps donc l’indépendance est un argument commercial très fort, il faut maintenir le cap 👍
Hors ligne
#100 18/05/2022 11h57
- Geronimo
- Membre (2012)
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Je crois que ça avait été discuté mais je ne trouve plus la conversation :
- si je suis CGP, ai-je le droit d’être mon propre client ? (je ne vois vraiment pas ce qui l’interdirait mais je préfère demander)
- dans un tel cas, si je (perso) souscris à une SCPI par l’intermédiaire de ma société CGP, ma société CGP touche la commission de commercialisation (disons entre 5 et 8% HT) de l’investissement ?
- est-ce que certaines SCPI prévoient des montants plus faibles dans un tel cas (je ne vois pas pourquoi elles le feraient puisqu’il s’agit de deux personnes différentes, et à quel titre puisque pour elles c’est totalement neutre, mais à nouveau je préfère poser la question)
Si l’on prévoit à titre perso des investissements ces prochaines années, c’est une façon intéressante de rentabiliser "facilement" les frais fixes liés à un tel statut en attendant le décollage de l’activité…
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