Obtention de crédits immobiliers pour investisseurs sans revenus salariés

Cette discussion porte sur les difficultés rencontrées par des investisseurs, sans revenus salariés réguliers, pour obtenir des crédits immobiliers. Les membres partagent leurs expériences et tentent de trouver des solutions pour financer leurs projets, malgré l'absence de revenus issus d'un emploi salarié. Les concepts clés abordés sont l'accès au crédit, la gestion du risque pour les institutions financières et la diversification du patrimoine.

Plusieurs arguments principaux émergent. Certains membres soulignent l'importance du patrimoine existant (apports personnels, avoirs financiers) comme élément compensatoire à l'absence de revenus salariés. Ils mettent en avant la possibilité de nantissement d'actifs, comme les assurances vie, pour garantir le prêt. D'autres participants insistent sur la nécessité de présenter un cash-flow positif et un dossier solide pour convaincre les banques de l'absence de risque malgré l'absence de salaire. L'âge avancé des co-emprunteurs potentiels et la faiblesse du rendement projeté sont des points de blocage.

Des tendances notables se dégagent. L'importance du recours à un courtier est fréquemment mentionnée. La difficulté d'obtenir un prêt in fine est également soulignée, même avec un nantissement complet. L'utilisation de structures juridiques comme les SCI ou l'indivision pour diversifier le risque est discutée, ainsi que les implications fiscales. Enfin, la discussion souligne la réticence des banques à considérer les revenus locatifs comme suffisamment stables et prévisibles pour garantir le remboursement d'un prêt. Le taux d'endettement, calculé sur la base des revenus et non sur le patrimoine, est un obstacle majeur pour les investisseurs sans revenus salariés.

Plusieurs participants expliquent que le manque de revenus réguliers et stables est une entrave majeure à l'obtention d'un prêt immobilier. Malgré un patrimoine important dans certains cas, les banques privilégient un historique de revenus salariés pour évaluer la capacité de remboursement. La difficulté de prouver la pérennité des revenus locatifs, notamment pour les nouveaux investisseurs, est aussi un sujet récurrent. Des alternatives comme le crédit in fine et le nantissement d'actifs sont évoquées, mais leur accessibilité et leur intérêt financier sont débattus.

Le profil des demandeurs de prêts varie considérablement, allant de jeunes investisseurs sans expérience à des individus disposant d'un patrimoine important, mais toujours confrontés aux mêmes difficultés face aux institutions financières. La discussion souligne l'importance de la présentation d'un dossier solide et de la recherche d'un interlocuteur bancaire compétent et compréhensif.