Bonjour à tous,
Personnellement je suis EFSP, "Entertainer", ou "Amuseur" en français, comme Selden, soit l’opposé exact des INTJ.
(petite chanson "les EFSP sont vos amis, il faut les aimer aussi")
Pour résumer les EFSP : à fond dans le moment présent, très créatifs, empathiques, pratico-pratiques et pas dans la théorie, on pourrait résumer leur but dans la vie à : s’amuser et amuser la galerie ! C’est hyper important pour eux d’être entourés, dans une bonne ambiance. Ils détestent l’ennui et vont préférer papillonner d’une chose à l’autre, sans faire de plan à moyen-long terme. Au niveau pro, on les retrouve souvent dans les métiers artistiques/entertainment, ou médicaux.
Si vous demandez à un EFSP de faire quelque chose qui ne l’intéresse pas (typiquement, sans interaction avec un autre humain), vous allez le retrouvez au fond du trou, et la tâche à faire à côté…
Attention cependant à ne pas se dire "mais c’est des clowns, je ne voudrai pas bosser avec eux" : le jour où vous êtes en galère sur un dossier difficile et finirez à minuit, s’il vous aime bien et/ou apprécie le taff, l’Entertainer sera volontaire pour venir bosser avec vous, et apportera en plus une pizza et votre soda préféré, transformant le calvaire en soirée presque sympa.
Je m’y reconnais complètement, à deux exceptions près :
- LA qualité des EFSP est leur créativité et leur côté artistique : pas de bol, j’ai 0 créativité, en plus de deux mains gauches, et je chante très (très) faux. Autant dire que je pars bien dans la vie. (mes amis disent gentiment que je "raconte très bien les histoires", cool, au moins je serai une super grand-mère.)
- un des défauts des EFSP est qu’ils risquent de papillonner pour tout, y compris leurs amitiés, et changer d’ami dès qu’ils se sont lassés car l’attrait de la nouveauté est passé. Pas moi.
Pour rebondir sur ce qui a été partagé :
Amoilyon a écrit :
Ce test pourrait-il servir lors de l’orientation des bacheliers dans les études supérieures ? (…) De la même manière, lors d’une ré-orientation dans la vie professionnelle, je pense que ce test a plus d’intérêt que les tests de Pôle emploi
Une fois n’est pas coutume, pas du tout d’accord avec vous
Au niveau pro, j’ai fait 2 ans de Marketing analytique, puis 4 ans de finance (contrôle de gestion), et là je suis depuis 2 ans en AMOA (en très gros, de l’informatique). Chaque domaine m’a beaucoup plu, et j’y retournerai avec plaisir. Si j’avais suivi les résultats de ce test, je n’y serai jamais allée, et je me serai retrouvée commerciale … Ce que je détesterai - j’avais eu l’occasion de tester brièvement, je me sentais complètement jugée, voir rejetée dès que quelqu’un ne voulait pas de mon produit (c’est-à-dire, de moi. Si, si.).
D’accord avec :
cricri77700 a écrit :
Je pense qu’on peux développer un coté opposé qui peux nous servir.
Comme j’étais nulle en créativité, j’ai développé mon côté analytique, qui a été "la base" de tous mes métiers.
Mon côté EFSP fait que je me passionne pour chaque nouveau domaine, l’apprend à fond, en m’investissant à 200%, et en étant bien reconnue par mes pairs car non seulement je suis hyper investie, je m’adapte rapidement, et en plus j’apporte une bonne ambiance.
Puis quand je me lasse, je change. Le pire pour moi serait d’être coincée à un poste qui ne me convient plus, la qualité de mon boulot s’effondrerait en même temps que mon moral. (on est bien d’accord, pas sûre que je puisse me réorienter tous les 3 ans toute ma vie ; d’où l’importance de pouvoir être rentière rapidement…)
Au niveau "entourage", je raisonne un peu comme BriochePainPerdu :
- je préfère généralement m’entourer de I : j’ai l’impression de "partir un peu dans tous les sens", ils me permettent de garder les pieds sur terre ; je n’aurai aucun problème à partir avec mes amis en soirée en laissant mon mec à la maison, tant qu’il n’essaie pas de m’empêcher de sortir
- mes meilleurs amis aiment tous disserter sur des questions très théoriques/intellectuelles, c’est une qualité que je recherche, ça ne m’arriverait jamais spontanément mais du coup ça me force à y réfléchir aussi et donc à "grandir"
(je n’ai pas creusé les autres points, mais ça ne m’étonnerait pas qu’on retrouve la même logique.)
Pour l’anecdote, j’avais fait pour la première fois ce test quand j’étais étudiante, et j’avais presque le même résultat : ESFJ. La différence : à l’époque, je voulais tout planifier, d’ailleurs même si j’étais à peine étudiante j’avais déjà prévu quel métier je ferai, dans quelle entreprise, en gravissant les échelons un à un de manière bien structurée.
Aujourd’hui, mes résultats MBTI m’indiquent qu’en tant qu’EFSP, mon gros défaut est que je ne planifie pas assez. Au contraire, je considère que c’est une force : j’ai "appris" à arrêter de planifier, car on ne peux jamais projeter l’avenir à plus de 2 ans.
(et qu’est-ce qu’on s’ennuierait si on avait tous le même profil ! )