ludpub, le 02/09/2021 a écrit :
Et cela serait ennuyeux en poussant le vice si la sdg decidait de profiter de l’aubaine en revendant les biens dés 5% de pv atteints pour retoucher 3% sur la nouvelle acquisition et les 5% de pv. Mais là ca risquerait de se voir.
En effet le risque serait que la SdG ait un comportement de vente des actifs influencée par leur politique de frais (pour leur propre intérêt), et non par des considérations économiques pour la valeur future de la SCPI (pour l’intérêt de l’investisseur). Il y a potentiel conflit d’intérêt.
Plus généralement, il n’est pas non plus dans l’intérêt de l’investisseur que les frais de gestion soient trop faibles, car il faut que la SdG ne fasse pas faillite. Quand on voit l’exemple ci-dessous de SCPI qui ne tire ses revenus que de la collecte, on se dit qu’un simple coup de mou dans leur collecte pourrait les mettre au tapis, donc la fin de la SCPI ! Quelques similitudes avec une pyramide de Ponzi:
nicolasV, le 03/09/2021 a écrit :
en 2020, les SdG de Kyaneos Pierre et Activimmo ont touché 99% (!) de leur rémunération via la commission de souscription et 1% via la commission de gestion (et 0 en com de travaux et cession). Ou autrement dit 100x plus d’argent via la souscription que via la gestion.
Tout est que question de juste rémunération. Dans le cas d’Iroko, il est important que la SdG ait assez de tréso les premiers mois / années pour amorcer la SCPI, ce qui demande des coûts fixes importants (site internet, marketing, trouver des partenariats, et surtout chercher de bonnes affaires partout en Europe). Cela permet aussi d’attirer des collaborateurs plus expérimentés et qui bénéficieront à la SCPI.
Je précise que je suis simple investisseur Iroko et n’ai aucun lien avec eux mais je me dis que les intérêts convergent.
Pour revenir sur les 3% de frais en cas d’acquisition, ils font évidemment baisser la valeur de la SCPI, mais pas forcément la valeur de retrait, laquelle n’est mise à jour que rarement, quand elle dépasse le seuil des 10%, ou avant sur décision purement commerciale. Donc oui sur le long terme ces 3% impactent un peu la performance mais pas forcément sur le court terme.
En tout cas, ces 3% ont dû renflouer la société car ces derniers temps plusieurs acquisitions se sont matérialisées :
- les 8 agences MAAF
- un entrepôt logistique (Chronopost) à Bourges
- des commerces (Aldi, Biocoop, et autres petits commerces) à Mont-de-Marsan
- un local d’activité (LISI Aerospace Cargo) vers Châteauroux
Pas mal sur la diversification géographique et thématique !