Si je puis me permettre une petite remarque.
J’ai déjà appliqué cette approche "reverse", notamment sur l’assurance Vie ou le PEA.
A savoir :
1/ je sélectionne une poche avantageuse fiscalement
2/ je regarde ce qui est éligible (ce qui restreint de facto l’univers d’investissement)
3/ je filtre en ne retenant que ce qui pourrait à peu près me convenir.
Mais je ne suis pas certain que cela soit le plus efficient pour son patrimoine. On en arrive à investir sur des supports que l’on n’aurait jamais choisi s’il n’y avait l’avantage fiscal.
Donc je préfère partir de ce dans quoi je voudrais investir si je n’avais pas de contraintes et réduire ensuite.
Ce qui fait que j’ai limité les 2 enveloppes que sont l’AV et le PEA à une petite part de mon patrimoine.
Cela étant dit, m.erci pour votre travail, car de savoir que ce genre de supports est disponible dans le PER (qui n’en est qu’à ses balbutiements) peut rendre cette poche plus attractive.
Par rapport à Brookfield.
doubleTrouble a écrit :
Personnellement je reste dubitatif, il est difficile de juger de la valeur d’investissements non-cotés avant leur vente et si la vente de WestingHouse semble une belle réussite, a priori l’actionnaire n’en verra pas vraiment la couleur, les liquidités récupérées servant à réinvestir. Il faut donc être confiant sur les nouvelles acquisitions qui seront faites et une reconnaissance de la valeur de ce portefeuille par le marché. Je ne vois cependant pas de catalyseur évident… ?
Il faut vraiment prendre le temps de découvrir l’univers Brookfield. Sinon, on reste en surface. Il y a quelques années, quand j’avais découvert la société, mon sentiment était "Oula, c’est bien compliqué toutes ces structures de partnership pour un simple Reit !".
Il y a beaucoup d’informations disponibles. Et le point de départ peut être leur journée aux investisseurs (le dernier ayant eu lieu récemment, le rapport est dispo en pdf, vous avez aussi la vidéo sur Youtube).
Pour le split dont parlait IH, c’est abordé également dans cette journée aux investisseurs et ici, ainsi que par le FT.
En effet Brookfield offre différents points d’entrée (au choix de l’investisseur) via ces entités côtées. Le mieux, de mon point de vue, est de rester sur la Holding qui permet d’avoir accès à l’ensemble de leurs activités (y compris leur activité Insurance).
Il faut voir Brookfield comme un acteur global (au sens mondial et multi approches) de tout ce qui est real assets & PE. Leur approche permet de ratisser très large. Il y a du renouvelable, mais pas que. Loin de là. D’ailleurs, je les trouve intelligent dans la façon dont ils abordent la transition énergétique (et c’est rare de nos jours). Et (je ne retrouve plus la source) Bruce Flatt avait bien précisé qu’investir dans la transition énergétique ne se résumait pas à du pur renouvelable.
Par exemple, ils ont racheté cette année Inter Pipeline.
Investir dans BAM (la holding, qui sera renommée Brookfield Corporation après split) c’est laisser à l’équipe qui est à leur tête le soin d’investir (en général il font de plutôt bonne opérations), de faire fructifier, de revendre le cas échéant, et de réinvestir les profits.
3 éléments qui m’intéressent (parmi d’autres) :
1/ Leur forte part de cash (et en ce moment ça peut aider, par exemple quand on voit les fonds de pension UK liquider certains assets)
2/ Leur réelle philosophie "value" appliquée au non côté
3/ Leur avantage à être parmi les rares à pouvoir se positionner sur des deals de plusieurs milliards de dollars sur des offres (presque) partout dans le monde.
Je les voit comme de très bons allocateurs de capital qui font le boulot pour moi (et sans doute bien mieux que moi).
Dernière modification par MaximusDM (13/10/2022 14h44)