Optimiser la trésorerie d'entreprise : stratégies et placements
Cette discussion porte sur les stratégies d'investissement de la trésorerie excédentaire pour les entreprises, principalement les EURL, SARL et SAS. Les membres partagent leurs expériences et recherchent des solutions pour maximiser le rendement de leurs fonds tout en préservant une liquidité suffisante.
Un point central est la comparaison entre les placements à court terme (comptes à terme, sicav monétaires) offrant une faible rentabilité et les placements à plus long terme, plus risqués mais potentiellement plus rémunérateurs. Les participants débattent de l'opportunité de comptes à terme (CAT) en soulignant les faibles rendements actuels et la nécessité de négocier des taux plus avantageux auprès des banques. Des solutions alternatives comme les livrets professionnels, les parts sociales de banques mutualistes et les SICAV obligataires sont également mentionnées, mais souvent jugées peu rentables.
Les participants discutent de stratégies plus complexes, telles que l'investissement en actions ou en SCPI. L'investissement en actions via un compte-titre société est abordé, ainsi que la possibilité d'investir en usufruit de parts de SCPI, avec un accent sur la gestion du risque et la diversification. La question de la fiscalité est omniprésente, avec des débats sur l'impôt sur les sociétés (IS), la flat tax, et l'impact des plus-values. L'importance de l'horizon d'investissement et de la tolérance au risque est également soulignée.
Plusieurs membres mentionnent la création d'une holding comme solution pour optimiser le placement à plus long terme, permettant une meilleure gestion du patrimoine et une diversification plus poussée. Cependant, les coûts et la complexité d'une telle structure sont également soulignés. La discussion aborde également des sujets plus spécifiques, comme l'investissement en obligations, les REITs et le crowdfunding immobilier, soulignant les avantages et inconvénients de chacun.
Enfin, la discussion explore les implications fiscales liées à la sortie de la trésorerie de la société, notamment les dividendes, les rémunérations et les plus-values, et leurs impacts sur l'impôt sur le revenu (IR). Les membres partagent leurs expériences avec différentes structures juridiques (EURL, SARL, SAS, SASU), soulignant les spécificités de chaque forme en termes de gestion du risque et d'optimisation fiscale.