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Favoris 1   [+3 / -1]    #4201 24/03/2023 15h48

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Ce qui est effarant, c’est que tous les opposants à la réforme qui interviennent dans les médias ( syndicalistes, lycéens, LFI … ) ne proposent AUCUNE solution, AUCUNE alternative, ils sont juste en mode "fokon annule cette réforme", "yaka taxer les riches".


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#4202 24/03/2023 15h54

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.

Lannister a écrit :

Comme l’indique IH la tendance depuis 2000 est mauvaise et je ne pense malheureusement pas que la France soit prete a elire un leader qui remettra la France sur les rails

On peut remonter plus loin que 2000.
Les grandes erreurs économiques ne sont pas nouvelles. Le "décrochage" de la France date déjà de la guerre de 1870, puis des 2 guerres mondiales qui ont vu émerger les USA. Le Front Populaire a aussi peut-être affaibli l’économie française.

Le décrochage ensuite de la France par rapport à de nombreux pays européens date peut-être des années… 1950. Le franc a été dévalué de nombreuses fois baissant face au Mark, CHF, etc… depuis fort longtemps. Au XXe siècle le franc français a connu dix-sept dévaluations, la plupart dans les années 1950 !
La 5e République a démarré par une dévaluation.

Le dirigisme français a alterné le pire (le plan calcul) et le meilleur (le plan telecom des années 70), mais il est probable que la place de l’Etat très forte dans l’économie a pénalisé l’économie française par rapport à d’autres voisins plus "libéraux".

Ensuite nous avons eu l’élection de Mitterrand, le dirigisme, les nationalisations.
La fabuleuse erreur des 35 heures.

Donc rien n’est vraiment nouveau.

Et je rejoins Drystan sur le fait que l’on peut toujours utiliser des chiffres pour câler un narratif.

En 1970 on pouvait se désoler du retard sur les telecoms, du franc "faible", c’était le début des grands déficits…

Aujourd’hui on peut penser bien sûr que c’est pire avec tout ce que nous avons décrit avant.
D’autres insisteront sur notre rang dans des classements d’universités (classement QS), la baisse du chômage, les investissements étrangers, la force de nos grandes entreprises (le poids de la France dans Eurostoxx 50 est numéro 1), etc… et inventeront un autre narratif.

Je pense qu’un indicateur vraiment clé est si les forces vives quittent un pays. C’est pour moi le principal marqueur du futur déclin d’un pays (enfin, un pays que les gens peuvent quitter pas comme Cuba ou Corée du Nord).

Et en effet, il semble que certaines études (même si dans une étude rédigée au nom de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale, il est souligné les lacunes de notre appareil statistique sur le sujet) basées sur des données OCDE et des Affaires Etrangères indiquent que cela s’amplifierait ces dernières années.

Selon les dernières données fournies par le ministère des Affaires étrangères, 2,5 millions de Français vivent à l’étranger. Par ailleurs, d’après une étude intitulée « De la France vers le monde : que révèle l’augmentation de l’émigration française » publiée par la Direction du Trésor en janvier 2021, les données récentes confirment que « le nombre de départs des Français vers l’étranger est en hausse depuis une quinzaine d’années ». Enfin, plusieurs études officielles soulignent l’existence d’une émigration croissante de Français hautement qualifiés à l’étranger.

Les exilés s’expatrient vers la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne, le Canada et l’Espagne. D’après les sources statistiques de Statista, l’Europe comptait près de la moitié des Français installés à l’étranger au premier janvier 2021. Les Amériques étaient la deuxième zone géographique avec plus de 20% des expatriés français. En outre, différentes analyses montrent que les tranches d’âge actif sont pas ailleurs surreprésentées, au détriment des couches plus jeunes et plus âgées de la population française.

Mon travail néanmoins m’a fait pas mal voyagé dans le monde. Et si la trajectoire est peut-être à la baisse, le pays reste globalement très agréable à vivre. On oublie trop souvent comme ailleurs dans le monde c’est pire (corruption des agents publics, passe-droits systématiques, grandes familles, peu de filets sociaux, vie très "compétitive", criminalité, …). Ca baisse mais la phrase de Goethe "heureux comme Dieu en France" ne peut pas être encore totalement réfutée.


A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.

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#4203 24/03/2023 16h55

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Ce n’est pas absolument exact que les opposants ne proposent aucune alternative. Berger propose la reprise de la réforme à points. Qui ne tenait pas debout et aurait mené Macron là où il est aujourd’hui si le Covid ne lui avait donné l’occasion d’enterrer discrètement ce projet mal ficelé.

Cette fois ci ce qui motive le mouvement c’est peut-être plus l’impopularité de Macron que le contenu de la réforme.

Encore qu’il y a un problème très sérieux sur l’emploi des 55-64, surtout d’ailleurs des 60-64, en France. 33% de taux d’emploi pour les 60-64. C’est pour ça que les protestations sont si vives.

En vrai, il y a l’exemple de notre hôte qui devrait nous mettre la puce à l’oreille. Il a trouvé le statut de salarié extrêmement peu enviable dès ses 30 ans et a tout mis en œuvre pour en sortir au plus tôt. Il y a quelque chose qui ne va pas si un travailleur qui a fait tous les efforts nécessaires pour se qualifier et développer ses compétences décide de ne pas les exploiter de façon à maximiser le PIB que son activité engendre.

Je ne sais pas quoi, en revanche. Je ne suis pas sûr que ce soit un problème français. Il semble que dans les pays de l’OCDE  la plupart des 55-64, y compris très qualifiés, cherchent à arrêter de travailler aussi tôt que possible, s’ils n’intègrent pas des positions de cadre dirigeant. Peut être est-ce la signification qu’ils donnent à leur travail qui ne les satisfait pas?

Cette insatisfaction au travail semble toucher les plus jeunes et c’est ça qui semble être au cœur du rejet de la rat race.  Ce serait aussi ça la cause de la grande démission. On trouverait facilement sur ce site des témoignages de retraités précoces pour étayer l’idée .

Mais tout cela ne forme qu’un ensemble d’anecdotes dont il serait abusif de tirer des conclusions.

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#4204 24/03/2023 17h26

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Igorgonzola a écrit :

Drystan a écrit :

Par curiosité, puisqu’il est question de décrochage relatif de la France, voyons voir quels pays ont "dépassé" la France entre 2000 et 2020

Un très long message pour uniquement ergoter sur le classement.
Alors que quelques messages plus haut vous avez votre réponse : le PIB par habitant en réel flat depuis 2020 (le graphique des échos), ou bien selon mes calculs flat depuis 20 ans.

Je l’ai vu, par contre vous n’avez pas lu correctement, non pas que je sois surpris.
Cela me prendrait encore une petite heure pour répondre convenablement, je vais juste vous rappeler la variable Parité de pouvoir d’achat (ce n’est pas la même que celle là choisie par les Echos)) et vous souhaiter une bonne fin de journée

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#4205 24/03/2023 17h44

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Source : Le Point (23.03.2023)

Dans ce "déclassement français", je pense que le pire est à venir.

La France a emprunté à tour de bras depuis des années (avec notamment le fameux "quoi qu’il en coûte"), tout en étant incapable d’utiliser correctement cette dette pour produire de la croissance.
Chaque année, la dette grimpe plus vite que le PIB, ce qui fait que la (faible) croissance ne suffit même pas à payer les intérêts.   

Le coût annuel de la dette était de 31 milliards en 2021. Il sera à environ 50 milliards cette année.
En empruntant actuellement à 3% (et non plus à 0%), l’avenir sera douloureux !
Si la France n’est pas capable d’accélérer sa croissance (et donc augmenter son PIB), il n’y a plus qu’une solution pour baisser la dette : faire des économies…

Moins d’argent pour les hôpitaux, etc. A moins qu’on parvienne à être plus rentable (j’en doute).
Parait-il que des hôpitaux manquent de personnel et sont parfois contraints de faire venir des "médecins intérimaires", qui n’hésitent pas à demander X milliers d’euros pour 24h de garde.   

CAPITAL a écrit :

Un phénomène qui ne surprend pas les directeurs d’établissements hospitaliers qui ont accepté de répondre au quotidien francilien. "Je ne vais pas leur jeter la pierre, ils n’ont tout simplement pas le choix. Certains médecins urgentistes sont dans la surenchère et négocient ardemment leur tarif : 2.200, 2.400, 2.800… jusqu’à 4.000 euros la garde ! Soit l’hôpital accepte, soit il doit fonctionner en mode dégradé, voire fermer ses urgences. Ils le savent et en jouent. Vous n’imaginez pas la pression", explique le directeur d’un hôpital du sud de la France.

Source

C’est pas comme ça qu’on fera des économies…


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#4206 24/03/2023 18h42

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maxicool a écrit :

Moins d’argent pour les hôpitaux, etc. A moins qu’on parvienne à être plus rentable (j’en doute).
Parait-il que des hôpitaux manquent de personnel et sont parfois contraints de faire venir des "médecins intérimaires", qui n’hésitent pas à demander X milliers d’euros pour 24h de garde.

Ce n’est pas paraît-il : j’en parlais déjà en 2021 au moment du COVID dans la file idoine.

Une partie du personnel soignant a déserté (parti dans le privée ou en libéral ou a définitivement raccroché), mais revient travailler dans les hôpitaux comme intérimaire : à la fin on gagne pareil, mais avec moins d’heures.

D’ailleurs :

22 octobre 2021 a écrit :

Il est des situations où le remède apparaît pire que le mal. A l’hôpital, l’encadrement de « l’intérim médical » en est une. Comment arrêter ce phénomène des médecins intérimaires payés par les hôpitaux à des tarifs beaucoup plus élevés que les praticiens en poste, pour combler les trous de plus en plus béants dans certains services, sans mettre en difficulté les établissements ? Le gouvernement, qui avait prévu de mettre un terme aux dérives de ce système fin octobre, a finalement fait marche arrière.

Source : Réforme de l?intérim médical : le gouvernement fait marche arrière

Le phénomène semble s’être amplifié puisque ceux qui sont partis, et manifestement ne sont pas malheureux, donnent des idées à ceux qui restent.

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#4207 24/03/2023 19h03

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Bonjour,

je reviens sur le graphique illustrant la dette comparée au PIB, pointé par maxicool deux messages plus haut.

Je suis assez surpris que l’on mette sur un même graphique un stock (la dette) et un flux (le PIB), pour tenter de donner une caution à un discours sous-jacent "Ouh là là, tout empire".

Pour moi c’est un non sens. C’est comme mettre sur un même graphique une quantité et sa variation (en physique), ou une fonction et sa dérivée première (en maths).

Quoiqu’il en soit concernant cette confusion courante chez des journalistes qui se disent économistes, j’aimerais bien voir une comparaison flux vs. flux, à savoir coût annuel de la dette publique rapportée au PIB. Et là je pense qu’il y a de sérieuses raisons de s’inquiéter.

Mais bon, en 2 minutes de malhabile recherche, j’ai pas trouvé. Je continue et j’éditerai ce message.

Dernière modification par Asinus (24/03/2023 21h50)


Asinus ad lapidem non bis offendit eundem

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#4208 24/03/2023 19h17

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Bonjour

Les statistiques officielles sur l’émigration française s’appuient principalement sur le nombre de ressortissants français inscrits dans les consulats.
Or, en proportion, ce chiffre baisse continuellement depuis 15 ans, sans qu’on puisse bien entendu le chiffrer précisément.

Au Cameroun et au Sénégal, la majorité des français expatriés que je fréquente ne sont pas inscrits. Beaucoup ont quitté la France car ils ne supportaient plus ce pays, et n’ont donc guère envie de faire la démarche.

Plus généralement,  comme dit plus haut,  il y a une modification du profil du partant. Auparavant cantonnée au jeune qui part "faire son expérience ", au cadre Supérieur expatrié avec sa boite, au retraité qui se la coule douce en Thaïlande,  on trouve aujourd’hui beaucoup de 40/50 ans qui vont monter leur boite à l’étranger.
En Afrique,  par exemple, beaucoup d’artisans du bâtiment s’y sont installés.  Ça construit à tour de bras et les contraintes sont moindres, tant au niveau social qu’environnemental par exemple.

De plus,  on ne compte pas les retraités qui partent 5 ou 6 mois par an, tout en restant résident français. J’ai ainsi un copain à Yaoundé,  72 ans  qui passe tout l’hiver au Cameroun. Au Sénégal,  mon ami Henri y passe 2 fois 3 mois par an, ce qui lui évite d’avoir une carte de résident.

Tout ces français que j’ai croisés sont principalement partis par dégoût des normes, de l’administration (mais bonjour les administrations africaines, souvent copiés sur l’administration française) et l’absence "d’aventure " dans un pays trop encadré,  trop réglementé et trop policé…ils ne supportaient plus le RER mais faire 3 heures de piste ne semble pas les déranger….
Et puis, vivre dans des pays à 5 ou 6% de croissance,  voir les choses changer (,et s’améliorer) a sans aucun doute un effet bénéfique sur le moral. L’inverse, non  comme en témoignent les diverses interventions sur cette file.

Mafo

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#4209 24/03/2023 19h18

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misteronline a écrit :

Je pense qu’un indicateur vraiment clé est si les forces vives quittent un pays. C’est pour moi le principal marqueur du futur déclin d’un pays

En lisant votre argumentaire, je ne peux m’empêcher de faire remarquer le côté « sens unique » de celui-ci. Admettons que l’émigration soit le signe du déclin. Pourquoi ne pas, par cohérence, considérer que l’immigration est plutôt le signe d’une prospérité ? Des gens partent, certes, d’autres viennent en France alors qu’ils auraient pu choisir une autre destination : si c’est la France qui est choisie, c’est bien qu’elle doit être la « meilleure option » parmi d’autres pour ces personnes et on peut donc y voir le signe de l’attractivité du pays. Sans faire le compte exact du solde migratoire, il y aussi des américains, des canadiens, des suisses, des allemands, des danois, des norvégiens, des anglais qui viennent travailler et vivre en France : ignorez ce fait pour ne parler que d’émigration me semble biaisé.

Dernière modification par Gog (24/03/2023 23h09)

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#4210 24/03/2023 19h48

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TyrionLannister a écrit :

Faudra-t-il un drame et des morts avant de rétablir l’ordre dans le pays?

Nous pouvons aussi parler d’un  autre pays, les USA, ou des drames, des morts et des coups de feu ont lieu dans les écoles tous les mois. L’ordre y est bien présent.  Le tout est
- d’être des gouvernants qui n’assument aucun projet de changement,
- d’être des gouvernés souriants qui n’aiment pas trop les conversations dans lesquelles quelqu’un dit "Oui mais…"

Qu’est-ce que l’ordre ?

🌱🌱🌱🌱

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1    #4211 24/03/2023 19h49

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Votre raisonnement est aussi partiel que celui que vous dénoncez.

Combien de danois en France ? (Je viens de chercher mais j’ai pas trouvé. Mais depuis le Xeme siècle,  le nombre a bien dû diminuer)

Tranches d’âge ? ( combien de retraités sous le soleil de Provence ? Combien d’étudiants ?)

Raisons de leur expatriation? ( vous semblez dire qu’ils ont choisi,  alors qu’il peut s’agir d’une mutation professionnelle).

Très franchement,  votre exemple de danois est assez mal choisi je trouve…

Misteronline parlait des actifs, vous parlez de généralités.
Reste a trouver des stats sur les danois en France maintenant….

Mafo

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#4212 24/03/2023 20h43

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En 2018, il y avait 4800 Danois comptabilisés en France, cf chiffres INSEE ici , chiffre en décroissance par rapport à 2013.

Cette tendance à la décroissance est aussi constatée pour les Allemands, les Néerlandais,  les Anglais, Les Norvégiens, les Finlandais, les Suédois, les Suisses …

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[+1 / -3]    #4213 24/03/2023 20h44

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@Asinus, j’ai demandé à ChatGPT mais je n’ai pas la version payante. Voici sa réponse.

"Je suis désolé, en tant que modèle de langue, je ne suis pas capable de fournir des graphiques ou des images. Cependant, je peux vous aider à trouver les données dont vous avez besoin pour créer un tel graphique.

Pour trouver les données relatives à l’évolution du PIB par habitant en France, vous pouvez consulter le site de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) à l’adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/001641762.

Pour trouver les données sur le poids du remboursement de la dette en France, vous pouvez consulter le site de l’Agence France Trésor à l’adresse suivante : https://www.aft.gouv.fr/taux-et-charges-de-la-dette.

Une fois que vous avez collecté ces données, vous pouvez les utiliser pour créer un graphique qui compare l’évolution du PIB par habitant en France et le poids du remboursement de la dette. Il existe de nombreux logiciels de visualisation de données tels que Tableau, Excel ou encore R qui peuvent vous aider à créer ce graphique."

Les 2 liens pointent vers une page inexistante… Les complotistes y verront peut-être une vérité…


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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3    #4214 25/03/2023 00h25

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Maxicool :
C’est juste une campagne de dénigrement organisée par le gouvernement auprès des médias pour détourner l’opinion publique face à leurs propres incohérences :
2000 euros la garde = 24h
Repos compensateur obligatoire minimal = 12h donc 36h:
Ça donne 55€ de l’heure sans retraite Urssaf (pas de congés maladie RTT 5ieme semaine 13ieme mois….) on peut diviser par deux (voire 3 en fait) donc 27 euros de l’heure en net net : pour des métiers à hautes technicités (obstétrique anesthésie etc) ou haut stress (urgences etc).
Bien joli de trouver encore des « mercenaires…. » qui travaillent à ce tarif de 27€ de l’heure à bac + 10 à 13 ans et de plus forcément dans les services les plus pourris incapables de recruter du personnel qui reste en poste ou les plus éreintants (AT permanents).
C’est honteux de pointer du doigt ceux qui tiennent le système en place souvent loin de chez eux de leur famille pour des jours ou des semaines payant leur logement etc.
Cette campagne gouvernementale est abjecte mais je pense qu’in fine notre ministère finira par avoir un retour de bâton : les médecins vont arrêter et les patients vont finir par s’apercevoir de qui réellement vient le problème : un état arrogant qui ne cherche qu’à sous payer ses talents qui finissent par le fuir définitivement.
Le but de la campagne actuelle c’est de pouvoir fermer le max de structure et réduire l’accueil dans les services portes en se couvrant au cas où : c’est pas notre faute on a été obligés.

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#4215 25/03/2023 08h33

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Double6 a écrit :

2000 euros la garde = 24h
Repos compensateur obligatoire minimal = 12h donc 36h:
Ça donne 55€ de l’heure sans retraite.

Depuis quand on compte les heures de repos pour définir un revenu horaire ?
Dans ce cas là le revenu horaire brut d’un smicard est de 4.70€ => 90€ pour une journée de 8h, le tout divisé par 19 (8h+12h de repos obligatoire).


Edit : Mea culpa, comme précisé par Oblible ci-dessous, il s’agit ici d’un repos compensateur pour, comme son nom l’indique, compenser des heures supplémentaires (de nuit qui plus est). Le calcul est donc pertinent.

Dernière modification par neil (25/03/2023 09h24)

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1    #4216 25/03/2023 08h50

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Double6 a écrit :

Cette campagne gouvernementale est abjecte mais je pense qu’in fine notre ministère finira par avoir un retour de bâton : les médecins vont arrêter et les patients vont finir par s’apercevoir de qui réellement vient le problème : un état arrogant qui ne cherche qu’à sous payer ses talents qui finissent par le fuir définitivement.

… et peut-être aussi notre incapacité collective, refus collectif, d’assumer que nous n’avons pas les moyens de nos ambitions !
Pour certains c’est à cause des (ultra ou pas) riches, pour d’autres les immigrés, pour d’autres L’État…


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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#4217 25/03/2023 09h06

Exclu définitivement
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neil a écrit :

Depuis quand on compte les heures de repos pour définir un revenu horaire ?

Je trouve cela maladroit effectivement mais on peut diviser par 24 au lieu de 36 et garder le même raisonnement.

Cela reste peu au vu des responsabilités, de l’utilité du travail et des compétences requises…

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1    #4218 25/03/2023 09h08

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Repos compensateur : calcul et fonctionnement

Le salarié en repos compensateur maintient son salaire. Autrement dit, le repos donne lieu à une indemnisation qui n’entraîne aucune diminution de rémunération par rapport à celle que le salarié aurait perçue s’il avait accompli son travail.


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#4219 25/03/2023 09h57

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Classement Internations: pourquoi la France est-elle l?un des pires pays pour les expatriés ? - Journal des Français à l?étranger

Petit papier sur l’attractivité de la France  découvert dans mon fil d’actu ce matin

Larticle est assez court malheureusement, il y aurait sans doute d’autres choses à dire.
.

Mafo

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1    #4220 25/03/2023 10h11

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Je suis d’accord avec les messages de @misteronline et @Gog.

Les problèmes que la France rencontre actuellement vont se résoudre tous seuls. C’est un pays qui ne s’aime pas et dont le système à bout de souffle est tenu à bout de bras par une génération en voie de disparition, principalement par peur du changement. Comme notre période impériale est relativement récente, on a du mal à se rendre à l’évidence que le peuple qui en arpente les vestiges (magnifiques et assez bien entretenus, même s’ils ont tendance à la combustion spontanée ces dernières années…) n’a déjà, et depuis longtemps (@misteronline propose 1870, je dirais 1918 ?), plus grand’chose à voir avec celui qui les ont bâtis. Les italiens ou grecs modernes n’ont pas ce soucis grâce à la distance temporelle nettement plus longue qui les sépare de cette gloire passée. Ils ont appris à s’aimer et aimer leur pays "en l’état".

Dans quelques décennies, le système sera remis à plat car il n’existe aucune solidarité ni continuité culturelle entre cette dernière génération grisonnante qui a vécu la fin de l’Empire sans l’accepter et les nouvelles. Vous croyez sérieusement que les maghrébins voudront payer les retraites et les soins des sub-sahariens, et que ces derniers voudront payer ceux des blancs ? Déjà que les blancs entre eux rechignent lorsqu’il s’agit de payer une place en EHPAD à leurs propres parents…

Au delà de ça, l’argent est une juste une forme de pouvoir, et il est bien difficile de conserver le pouvoir lorsqu’il nous a été donné au lieu qu’on doive le prendre. Vues sous cet angle, les classes moyennes blanches constituent un immense gisement de pouvoir bien peu défendu. Il est dans l’ordre des choses qu’elles soient dépouillées par ceux qui comprennent, savent défendre et surtout ont l’usage de ce pouvoir. Pour l’instant le pillage se fait de façon beaucoup plus civilisée que nécessaire ; lorsqu’on atteindra le fond de cuve il est possible qu’enfin alarmé "le cave se rebiffe" mais se fasse juste détrousser du reste sans plus prendre de gants.

Une fois cette grande ré-allocation terminée, le consensus le plus évident pour vivre ensemble sera de supprimer toutes ces gabegies "sociales" qui accaparent actuellement la moitié de notre PIB principalement pour donner du travail et du sens à la vie de syndicalistes et/ou femmes blanches ménopausées.

La société française deviendra donc abruptement très dure et compétitive. Ceux qui veulent travailler resteront, ceux qui ne sont là que pour vivre aux crochets des autres s’adapteront, partiront pour des cieux plus cléments, ou vivront bien mal. Beaucoup de névroses sociétales disparaîtront car on aura collectivement des questions plus sérieuses à traiter que déterminer à quel genre s’identifier parmi 72 possibles.

Pour résoudre le problème d’amour propre cultivé depuis un demi-siècle par cette génération plus ou moins consciente d’être une fin de race, on pourrait simplement mettre à profit notre "réjuvénation" démographique pour renommer la France en Grande Algérie et réunifier le pays : on n’aura plus honte de notre drapeau ni de soucis d’approvisionnement en gaz.

Et comme les italiens ou les grecs, on finira par aimer notre pays tel qu’il est.


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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[+1 / -1]    #4221 25/03/2023 14h24

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@DoubleTrouble : Je pense que le problème français est lié à un problème plus global. Celui de la corruption de nos politiciens qui ne jouent pas le jeu de l’intérêt national mais celui de leurs commanditaires, les grandes banques américaines et les familles les détenant ainsi que les fonds comme Blackrock et compagnie ainsi que les très grandes multinationales (il est à noter d’ailleurs que Blackrock vient de prendre une partie du capital de la BNP auprès de l’Etat belge devenant ainsi l’un des premiers actionnaires).

C’est tout un symbole tout de même qu’un banquier d’affaires soit à la tête du pays.

C’est du aux règles du jeu des élections qui demandent, comme aux Etats-Unis, des fonds de plus en plus importants pour mener campagne. 

Il existe de forts soupçons de corruption en UE dans les négociations avec les fabricants de vaccins ou plus récemment face à la non réaction des politiques européens suite au sabotage de Nordstream dont des journalistes américains dont un prix Pulitzer affirment que cela a été causé par les Etats-Unis. Rappelons que des sociétés allemandes et françaises avaient de forts intérêts dans ce gazoduc et qu’il s’agit d’un crime.

A ce titre la France de Macron est la même que celle de Biden,  ou de Scholz en Allemagne: elle privilégie un type d’impérialisme visant à affirmer sa puissance par la guerre et la concentration des richesses aux mains d’une infime minorité, ce qui n’est pas dans l’intérêt de la majorité de la population y compris les classes aisées puisque l’on parle là du 1% parmi les plus riches.

Ce système de prédation se base comme l’empire romain sur absorption de colonies par la force militaire ou économique mais il se heurte aujourd’hui à des puissances de premier plan.

Concernant l’immigration en France le modèle est américain : ouvrir les vannes pour affaiblir la culture locale et créer un amalgame de peuples vivant en parallèle comme aux Etats-Unis, sans communauté soudée. Cela permet d’importer à bas prix de la main d’oeuvre des ingénieurs tout en limitant la cohésion des peuples. Toujours dans cette optique de diviser pour mieux régner on a la culture woke…

Avec l’alliance de la Russie, de la Chine de l’Iran, de l’Arabie Saoudite et des BRICS, les USA et l’UE ne feront plus le poids tant au niveau démographique qu’économique.

On va donc sans doute assister à un déclin qui va faire réagir les peuples occidentaux. C’est là où je suis optimiste car on ne pourra plus suivre le même modèle, c’est cela qui va entrainer un changement de mentalité en France quand la paupérisation deviendra apparente. Les immenses dettes crées ces dernières années par le gouvernement Macron ou Biden vont coûter excessivement cher. La grande finance domine actuellement le monde mais on voit qu’elle est en bout de course avec les faillites du Crédit Suisse, de la banque de la Silicon Valley ou des problèmes récents de la Deutsche Bank. Elle a déjà été renflouée en 2008, mais combien de temps les peuples accepteront que les profits soient mutualisés et les pertes privatisées quand on atteint des sommes aussi gigantesques.

Il va donc y avoir sans doute des changements politiques mais quand? En allant actuellement contre le sens de l’histoire (monde multipolaire avec déplacement de la puissance économique vers l’Eurasie), la France et l’UE vont favoriser les régimes plus autoritaires comme la Russie et la Chine qui deviendront les modèles étant devenus plus forts économiquement.

Au lieu d’accompagner la migration du monde vers un nouveau modèle multipolaire et d’en profiter économiquement, l’UE joue contre elle-même en se positionnant comme un simple pantin de l’Oncle Sam (il en est de même pour les USA qui s’opposent à ce changement en voulant diviser le monde). La France quant à elle de par son héritage diplomatique aurait pu jouer un grand rôle et profiter de cette réorganisation si elle avait choisi la neutralité et l’équilibre entre puissances que prônait De Gaulle.

On était bien en France quand même jusqu’à présent trop bien même : sécurité sociale et accompagnement en cas de cancer, retraite à 60 ans, industrie puissante et diversifiée, cohésion sociale dans l’ensemble…
Les 3 derniers présidents ont tué tout cela ainsi que tous les efforts diplomatiques menés depuis la Seconde guerre mondiale où la France était reconnue par tous (Russie, la Chine, l’Iran, Inde,  BRICS, pays en développement) comme un facteur d’équilibre.

Après avoir revendu nos meilleures entreprises technologiques, nos « élites » s’attaquent aujourd’hui au système de retraite avant d’attaquer la Sécurité Sociale. Tout le monde sait où ils veulent aller: retraite par capitalisation, sécurité sociale aux mains des assureurs privés comme aux Etats-Unis. Mais aux Etats-Unis, où je connais pas mal de monde, beaucoup critiquent le système de soin surtout lorsqu’ils sont atteints de maladies graves et où ils doivent payer des milliers de dollars chaque mois pour simplement se soigner d’un cancer. Un cancer peut entrainer là-bas la ruine d’une famille.

On parle peu aussi des sociétés américaines plombées par les retraites de leur personnel  (voir le rachat de Lucent par Alcatel plombé par les sommes astronomiques liées aux retraites hors bilan) ou des retraités de PME qui doivent travailler à 70/80 ans pour améliorer leur petite retraite (j’ai vu par exemple de nombreuses personnes âgées garder les parkings aux USA).

La France était un petit paradis, le redeviendra-t-elle? C’est aux français de se prendre en main en créant de nouveaux partis politiques plus Démocratiques et moins corrompus comme aux Pays-Bas. Le parti des agriculteurs vient de rafler de nombreux sièges et désavoue ainsi le gouvernement qui voulait limiter la production d’azote).

Ce parti vient de remporter le plus de voix dans la majorité des provinces néerlandaises alors qu’il n’existait pas il y a quelques mois. Il a été créé face aux ras-le-bol des néerlandais envers leurs « élites » trop idéologiques. Ce qui prouve que l’on peut changer rapidement les choses si tout le monde s’y met. La lutte contre la corruption doit devenir une priorité avec une justice forte.

Je pense que les français ne le feront que quand leur bas de laine sera bien amputé ce qui commence à être le cas pour les propriétaires immobiliers ou les PME qui voient leurs marges sans cesse rognées…
La stratégie qui a été mise en place en France me fait penser à celle utilisée par les Etats-Unis en Amérique Latine: corruption des élites au service des grandes multinationales étrangères, instabilité sociale et économique, rachat des industries et des terres, petite minorité ultra-riche et majeure partie de la population qui survit avec une classe moyenne très réduite. La France sera-t-elle la nouvelle Argentine comme l’UE? Je ne l’espère pas même si aujourd’hui il faut être aveugle pour ne pas voir que la France est très mal dirigée et contre les intérêts du plus grand nombre.

Si l’on regarde uniquement d’un point de vue économique la gestion de Macron a été catastrophique avec l’explosion démesurée de la dette., du déficit commercial. La dette a augmenté sous le quinquennat de 600 milliards : heureusement que je ne gère pas mon entreprise comme Macron elle aurait déposé le bilan depuis longtemps.
Sa gestion a conduit de plus à une concentration des richesses aux mains des plus grandes entreprises avec les confinements.

Je pense au contraire qu’il faut développer le tissu économique de PME, PMI, rendre le pays moins centralisé autour de Paris en développant l’économie des régions et qu’il faut appuyer le développement d’un monde multipolaire en accroissant nos échanges avec tous les pays du monde et notamment l’Asie ainsi que les grandes puissance émergentes comme la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil, le Mexique( ce qui n’est pas le cas alors que notre balance commerciale n’a jamais été aussi plombée).

Un monde unipolaire signifie qu’un pays  et que quelques entreprises, politiques dirigent le monde. On voit bien que cela ne correspond pas aux valeurs de l’humanité dont la beauté réside dans sa diversité.
Quant aux réformes nécessaires en France il faudrait surtout libérer les français du trop d’administratif qui étouffe les initiatives : médecins, loueur immobilier, entrepreneur, nous sommes submergés de paperasse et pourtant cela fonctionnait aussi bien avant sans toutes ces procédures inventées par l’Etat toujours plus tentaculaire.
 
En fait il faudrait prendre exemple sur les meilleurs comme De Gaulle qui était visionnaire. Rappelons ses succès: pas de déficit budgétaire, croissance du PIB supérieure à celle des USA . Sous De Gaulle nous avions de très bonnes prestations sociales alors que les dépenses publiques ne représentaient alors que 35% du PIB contre52% sous Macron.

Tout cela en ayant un Sécurité sociale efficace avec la création de 3 caisses vieillesses, assurance maladie, allocations familiales avec une croissance des exportations de 15,5% en 1969. On peut se le permettre car on était alors à la pointe des technologies: la France était leader mondial dans l’aérien, les télécoms, le ferroviaire et tant d’autres. La France faisait partie des pays, avec l’Allemagne, qui voyaient leur secteur industriel croître plus vite que celui des services. L’ Allemagne a gardé une industrie forte, la France a revendu ses plus belles entreprises et l’industrie ne pèse plus que 13?5% du PIB.
Aujourd’hui on est malheureusement dirigés par les moins bons mais comme les cycles économiques, espérons que cela change rapidement. Après la pluie, le beau temps?

Quand aux USA je trouve qu’ils jouent un jeu bien trop égoïste or à affaiblir ses alliés on s’affaiblit soi-même. Sans parler des guerres américaines comme l’Irak la Syrie ou l’Afghanistan qui sont un immense gâchis humain et économique, qui ne bénéficient qu’au complexe militaro-industriel et en aucun cas à la majorité de la population américaine. Dans Courrier International de cette semaine, un journaliste Khairallah Khairallah d’Al Arab parle du fait qu’avec la guerre d’Irak, les américains ont offert l’Irak à l’Iran et ont eu un rôle contre-productif de par leur méconnaissance de la culture et des enjeux régionaux. Il parle de Chirac comme «  le dernier véritable président français » car il avait osé s’opposer aux Etats-Unis sur cette guerre…Il n’a pas tort.

Dernière modification par al2020 (26/03/2023 00h07)

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1    #4222 25/03/2023 16h42

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doubletrouble a écrit :

Une fois cette grande ré-allocation terminée, le consensus le plus évident pour vivre ensemble sera de supprimer toutes ces gabegies "sociales" qui accaparent actuellement la moitié de notre PIB principalement pour donner du travail et du sens à la vie de syndicalistes et/ou femmes blanches ménopausées.

J’imagine que les "syndicalistes"dont vous parlez correspondent aux syndicalistes de salariés. Attention, le syndicat n’est pas réservé qu’aux salariés. Il est bon de rappeler qu’il existe des syndicats de salariés mais aussi d’employeurs.
Organisation patronale française ? Wikipédia

Il est également bon de rappeler qu’un syndicat (de salariés ou de patrons) permet de défendre les intérêts de ses adhérents grâce notamment aux cotisations. Plus il y a d’adhérents, plus il y a de cotisations. Et plus le syndicat dispose de moyens pour défendre ses adhérents. Plus il y a d’adhérents, plus le syndicat augmente son pouvoir représentatif et pèse dans les négociations, notamment pour des accords paritaires, ou pour faire du lobbying. Chose importante que les gens ne savent pas: les patrons sont plus syndiqués que leurs salariés en proportion. 30% Vs 10%
https://www.lesechos.fr/economie-france … le-1777161
https://fr.statista.com/statistiques/67 … on-france/
Et même souvent, ils adhérent à plusieurs syndicats d’employeurs ou organisations patronales.

C’est-à-dire que les patrons sont environ 3X plus syndiqués que les salariés. Et cela sans compter les adhésions aux différents clubs ou structures patronales qui ne sont pas des syndicats. Les salariés sont donc moins défendus et ont moins de pouvoir de lobbying que leurs homologues patrons.

Et pourtant, la cotisation syndicale de salarié est <1% de votre salaire (souvent 0,75%). Vous avez droit en contrepartie à :
- la défense de vos intérêts de salarié
- une assistance juridique
- une assurance
- une caisse de grève (CFDT)
CFDT - La prestation grève

Comme on est sur un site d’investissement, c’est bien de rappeler que les cotisations syndicales font l’objet d’une niche fiscale: 66% de crédit d’impôts !

Il faut vraiment être con pour ne pas se syndiquer!
Mais visiblement, les salariés sont plus cons que les patrons.


L'investissement, c'est ce que l'on fait de son temps et de son énergie

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2    #4223 25/03/2023 17h13

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ISTJ

Pour les amateurs de science fiction militaire, je vous recommande la lecture de "Honor Harrington", ou la République Populaire de Havre œuvre (par la guerre, la conquête militaire et la coercition envers ses voisins) pour trouver des ressources financières (exploitation et esclavagisme des conquis) pour payer les "allocations" des allocataires Havriens qui ne travaillent pas, ne prennent même plus la peine de s’éduquer, mais exigent chaque année une revalorisation de leur allocation, ce qui entraine toujours plus de conquêtes et de guerres.

C’est de la fiction, certes, mais le modèle social extrapolé par l’auteur est inspiré du modèle français. Le président de cette république populaire (suite à un coup d’état terroriste) s’appelle Robert Stanton Pierre, surnommé Robert S Pierre (avec les purges idéologiques qui vont avec).

Bref, je trouve cette fiction amusante dans le contexte social actuel.

Honor Harrington

ColombC,

J’ai été syndiqué très longtemps chez mon ancien employeur (multinationale américaine). Parce que j’avais des représentants syndicaux qui ne faisaient pas de politique et qui œuvraient pour l"intérêt des salariés, mais aussi de l’entreprise. Cela fonctionnait plutôt pas mal.

Aujourd’hui dans une entreprise du CAC 40, les élus sont des politiciens, très jeunes, qui n’ont même jamais vraiment travaillés, d’extrême gauche pour la plupart, wokistes, qui adoptent les postures des Mélenchon, Rousseau et autres démagogues qui passent leur temps dans les nuages. Ils ne produisent rien pour les salariés, et à 25 ans, ne travaillent pas et se permettent de juger tout et tout le monde.
Je ne me syndiquerai pas, ce n’est pas le rôle d’un syndicat de s’occuper de considérations politiques et idéologiques.
Et c’est pour cette raison que les salariés français sont aussi peu syndiqués. Car les syndicats ne se comportent pas comme on pourrait l’attendre de la part d’un syndicat.

A+
Zeb

Dernière modification par zeb (25/03/2023 20h45)


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#4224 25/03/2023 17h43

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ColombC a écrit :

Il faut vraiment être con pour ne pas se syndiquer!
Mais visiblement, les salariés sont plus cons que les patrons.

C’est avec des phrases comme cela, dont on voit les conséquences en termes de comportement et de respect des opinions divergentes, que je me suis dégoûté d’être syndiqué… et je rejoins totalement le message qui précède


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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#4225 25/03/2023 19h02

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Puisque l’on parle des syndicats français, je peux apporter ma modeste contribution d’ancien élu du personnel dans une collectivité territoriale importante. Les syndicats français ont pour premier objectif affiché et ils sont là pour cela, de défendre leurs adhérents, à la rigueur les sympathisants s’ils sont susceptibles de syndiquer par la suite. J’ai eu à défendre des salariés devant diverses commissions paritaires et même en conseil de discipline. Cela fonctionnait très bien dans ma collectivité avec un taux de syndicalisation qui dépassait les 25% et une très bonne participation des salariés aux élections des représentants du personnel.
Le deuxième objectif, peu affiché sinon caché, est de défendre les intérêts du syndicat, sa "part de marché " en quelque sorte. Car avec la réussite aux élections viennent les avantages qui intéressent l’organisation : les heures de délégation, les permanents, les subventions déguisées comme un local mis à disposition, les promotions des permanents et leur recasage quand ils reviennent à la vie civile. Tous ces bonus valent bien de se montrer le plus offensif possible pour défendre les salariés et paraît-il le service public, sa meilleure défense étant de suspendre son fonctionnement…
Il ne faut donc pas s’étonner de la virulence des syndicats du public, leurs troupes constituant le gros des manifestants. Il faut l’avoir vécu à Paris pour savoir que derrière les manifs il y a une grosse organisation bien rodée, sauf pour gérer les fins de manifestation…
Malgré la rivalité entre syndicats, bravo à notre président pour avoir réussi l’exploit de les unir contre lui, je garde un bon souvenir de cette expérience et surtout du côté défense individuelle des salariés, très gratifiant !


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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