GoodbyLenine a écrit :
1. Et la "hausse" des taux qui avait amené les taux à ce niveau en 2014, avait-elle été accompagnée d’une baisse des prix de l’immobilier parisien ? Je ne crois pas…
Veuillez m’excuser, mais je ne vois pas de hausse des taux en 2014 dont vous parlez, je les vois en baisse constante de 2009 à 2022, avec l’immobilier parisien qui évolue dans le sens inverse sur cette période.
J’ajoute que ce graphique minimise potentiellement la réelle baisse des taux, puisque la décennie 2010 a vu les durées d’emprunt augmenter (les taux moyens ont baissé pendant que la durée moyenne augmentait ->les taux pour une durée donnée ont donc davantage baissé que ce qu’indique le graphique)
Il en reste que les prix sur Paris à l’époque où les taux étaient à 3% ou 4% n’ont jamais été au niveau actuellement constaté.
GoodbyLenine a écrit :
2. Le crash de 1991 est multi-factoriel, et largement du à une accumulation de plein d’excès pendant toute la décennie précédente, au cours de laquelle les taux étaient d’ailleurs bien plus hauts que 4% (voir analyse sur Logement et or, les prix sur sur 50 ans évolutions comparées ). J’ignore si une telle conjonction de facteurs pourrait se reproduire, mais actuellement on n’a clairement pas tous ces facteurs poussant les prix à la baisse.
Les excès sont souvent détectés à posteriori. Que pensez-vous d’une décennie à taux 0 déréglant les repères de rentabilité de tous les actifs comme excès potentiel ? Ponctuée par la hausse des taux la plus rapide de l’histoire ? Avec des taux immobiliers actuels dont le niveau dépasse le rendement des actifs qu’ils sont destinés à acquérir ?
GoodbyLenine a écrit :
Je ne vois pas vraiment la même évolution que vous : depuis 2010, les prix de l’immobilier parisien (net d’inflation) ont assez peu variés, avec une hausse modérée de ces prix (tout comme une inflation faible) : selon M² Paris ? Évolution du prix de l’immobilier à Paris, par quartier de 2011 à 2023 les prix de l’immobilier parisien ont augmenté de l’ordre de 10% à 20%
Idem, lecture très différente de la vôtre, peut-être parlez-vous du marché national, et non-de Paris.
On peut utiliser ce graphique, qui compare prix des logements et évolution des salaires, sans rentrer dans une discussion sur la pertinence du tunnel de Friggit (on y retrouve d’ailleurs bien l’effet de la forte inflation que vous évoquez sur 2022)
Ou simplement faire les calculs "pour de vrai" avec les données disponibles à ce lien : M² Paris ? Évolution du prix de l’immobilier à Paris, par quartier , (arrondissement choisis au pif) à mettre en regard des chiffres d’inflation que vous donnez.
Ou pour terminer, sur mon cas personnel :
achat d’un T5 dans une commune limitrophe de Paris, dotée d’un bois et d’un château (la commune, pas le T5)
- achat @7700€ /m2 début 2018
- revente @9470€/m2 mi-2022
Le tout sans aucune modification apportée au bien. Evolution de prix sensiblement supérieure à l’inflation.
Cordialement