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1    #326 23/04/2023 17h42

Membre (2016)
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bascarol, le 07/04/2023 a écrit :

al2020, le 06/04/2023 a écrit :

@Bascarol : oui mais c’est dommage qu’il n’existe pas de logiciel open source pour simuler les DPE. La licence Liciel étant chère.

Déjà que les logiciels Pro sont difficiles à réaliser avec des règlementations qui changent en permanence, sous l’œil de l’ADEME alors je vous laisse deviner les critiques sur les logiciels gratuits.

Voila votre bonheur, une DPE gratuit, le résultat n’engage que celui qui le lit.

.

L’outil qui est proposé en téléchargement contient un malware. Soyez vigilant si vous l’utilisez.

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#327 23/04/2023 17h50

Membre (2011)
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Petit retour de mon DPE tout récent;

un immeuble assez ancien rénové y a une 10aine d’année.
Le rénovateur, intelligent à mis placo avec isolant, donc point positif de ce côté là.
Globalement :
- fenêtre double vitrage avec argon (je pensais que c’était de la m***, mais le diagnostiqueur m’a surpris)
- mur isolé
- 2 côtés considéré comme intérieur (batiment à côté)
- 1er et dernier étage, radiateur récente et chauffe eau remplacé il y a peu.
Résultat, D pour le 1er et le 2nd étage.
Estimation à la louche  E pour le RDC, mais locataire qui fait le mort, donc pas de diag pour le moment.

Mon père de son côté a fait un diag d’appart : en coin, non isolé, radiateur raiant et chauffe eau vieux de 10 ans.
Résultat G

Bon, au final, ça semble cohérent de ce que je vois des biens.

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#328 23/04/2023 19h21

Membre (2019)
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joe75,
L’immeuble qui se s’est écroulé dernièrement à Marseille ( entraînant avec lui son voisin), n’était pas en pan de bois.[b a écrit :

Ce sont les services de la mairie qui n’ont pas pris la peine de faire un tour en cave pour s’apercevoir de la faiblesse de la structure, en plus des fuites qui ont déstabilisées le sol. [/b]Des immeubles anciens qui sont en place depuis plusieurs siècles ont juste besoin de personnels compétents et de décisions pertinentes. Ce ne sont pas les injonctions de l’Etat à obtenir un E ou un D sur son DPE qui vont empêcher de nouveaux drames, bien au contraire.

Bonjour, Vous avez un lien sur ce dramatique évènement?

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#329 24/04/2023 06h24

Membre (2017)
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J’évoquais cet événement dramatique de 2018, mais ça n’a plus rien à voir avec la file ( juste un révélateur de l’incompétence technique des pouvoirs publics ) : Effondrement des immeubles rue d’Aubagne à Marseille ? Wikipédia

Pour recentrer sur le sujet et la problématique de l’isolation. L’isolation est essentiellement considérée pour se protéger du froid dans la logique du DPE actuel ( il ne me semble pas que la consommation en climatisation soit prise en compte ), les protections contre le rayonnement solaire et les températures élevées semblent obérées. Un appartement en RDC mal isolé pourrait être plus performant ( et surtout plus confortable l’été ) qu’un logement RT12 dans le sud de la France.

Dernière modification par joe75 (24/04/2023 12h30)

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2    #330 02/05/2023 11h08

Membre (2016)
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Un premier retour, via un sondage sur une centaine de personnes, sur l’audit énergétique, à lire ici, qui montre, encore, des gros écarts, de temps et de prix.
Bien compliqué de pouvoir se fier à ces audits, tant ils sont hétérogènes :

Notre sondage sur les premiers retours d’expérience de l’audit énergétique réglementaire montre une grande hétérogénéité du temps consacré à la mission et des tarifs pratiqués. Une hétérogénéité qui peut s’entendre pour une mission encore naissante mais qui, pour certains sondés, constitue une source d’inquiétude et pourrait poser la question de leur maintien sur cette prestation.

6h15 en moyenne pour réaliser un audit énergétique réglementaire

Comme toute nouvelle mission, le temps consacré à la réalisation de l’audit énergétique réglementaire était l’une des inconnues que les premiers retours d’expérience permettent de lever. Le temps moyen passé sur la mission (hors vérification ou réalisation du DPE) est de 6h15. Un temps conséquent qui semble perturber l’organisation habituelle de certains solos ou petits cabinets : « le marché est intéressant mais l’audit est très chronophage et difficilement compatible avec le diagnostic immobilier surtout pour les petites structures représentant le gros de la profession ! », constate ainsi l’un des sondés.

Cependant, comme le montre le graphique de distribution ci-dessous, on constate que la durée moyenne de la mission est encore très hétérogène avec des écarts importants entre ceux qui y consacrent une heure (temps le plus bas renseigné) et ceux qui y consacrent plus de 9h. Si ces derniers devraient gagner en efficacité avec l’habitude, on peut s’interroger sur la qualité, mais aussi les pratiques tarifaires des premiers.

Temps moyen consacré à l’audit énergétique réglementaire

L’une des autres interrogations de cette nouvelle mission résidait dans la façon de traiter les DPE réalisés en amont de l’audit par un autre cabinet, question cruciale puisque l’auditeur engage sa responsabilité sur les données renseignées. Deux tiers des sondés ont déjà été confrontés à cette situation et dans 71% des cas, ils ont refait intégralement le DPE sans tenir compte de celui de leur confrère. 23,4% des sondés ont vérifié le DPE de leur confrère avec, dans certains cas, la nécessité de refaire le diagnostic après avoir constaté des erreurs : « les DPE des autres sociétés sont inexploitables ou avec de graves erreurs. Je n’ai pas d’autre solution que de refaire un DPE », témoigne l’un des sondés, avec parfois des incidences sur la classe énergétique de la maison…

Identifier et chiffrer les travaux : principales difficultés de la mission

Près de deux tiers des sondés ont fait part de leurs difficultés à identifier les travaux induits et plus de la moitié ont  également cité le chiffrage estimatif des travaux. Des résultats sans réelle surprise, ces deux volets de l’audit énergétique constituant une nouveauté pour les diagnostiqueurs immobiliers, mais aussi une source potentielle importante de litiges en cas d’erreurs auquel peut s’ajouter le risque de requalification en mission de maitrise d’œuvre.

51% des sondés ont aussi éprouvé des difficultés avec la prise en main des nouveaux outils associés à cette mission (logiciels, bases de chiffrage de travaux, etc.). Des difficultés qui devraient s’estomper dans le temps. En revanche, peu rencontrent de difficultés pour identifier les pathologies du bâti (17,4%) ou pour établir des scénarios cohérents de travaux (9,7%).

Principales difficultés de l’audit énergétique réglementaire

Malgré ces difficultés bien compréhensibles lors des premiers audits, 68,4% des sondés se déclarent tout de même confiants quant à leurs capacités à assurer cette mission. Au contraire, 19% se montrent plus réservés sur le long terme.

Déjà des tensions sur les prix

D’après vos retours, la demande est là même si le nombre d’auditeurs reste encore limité. Autour de 2 300 sont recensés sur l’annuaire des diagnostiqueurs immobiliers du ministère de la transition écologique mais certains, bien que formés, ne souhaitent pas encore se positionner sur l’audit énergétique réglementaire comme nous l’avions remarqué dans un précédent sondage. Par ailleurs, le stock de maisons F et G mises en vente avant le 1er avril et non encore réalisées doit être absorbé avant de trouver un rythme de croisière.

Comme on pouvait s’en douter, les sondés constatent des tarifs encore très variables, et beaucoup s’inquiètent d’une tendance à la baisse qui pourrait impacter la rentabilité de la mission à terme, mais aussi la qualité des audits réalisés. « Je suis entre 600 et 900 euros TTC et si les prix baissent, j’arrête ! », explique ainsi l’un d’eux. « Mis à part quelques malades qui, partant du principe qu’ils allaient passer qu’une heure sur place et qui vont faire un rendu plus que médiocre, la gamme de tarifs va de 450 € à 1000 € suivant le type de bien », constate un autre. Certains sondés pointent aussi du doigt plusieurs franchises nationales qui ont fixé leur tarif sous la barre des 500 € : « je ne sais pas comment ils font pour gagner leur vie avec le temps que l’on passe à rédiger le rapport et faire notre travail correctement », s’interroge l’un des sondés. « J’ai choisi une politique tarifaire raisonnable par rapport à mes concurrents qui correspond plus au temps passé réel (même si au début on passe plus de temps). Mais étant franchisé, les tests d’audit avant le 01/04 ont beaucoup aidé au démarrage », explique l’un d’eux. Enfin, quelques sondés vont jusqu’à estimer que leurs confrères pratiquent des tarifs excessifs, surtout si le DPE a été déjà fait. La preuve que dans certains secteurs, les prix jouent au grand écart, à l’image de la durée moyenne de la mission. Il reste à espérer qu’en se régulant, les tarifs ne soient pas (trop) dévalorisés, avec le risque que la qualité en fasse de même, alors que les enjeux en termes d’image, de crédibilité et d’assurances sont essentiels pour la profession.

Sondage réalisé du 18 au 24 avril 2023 auprès de 184 personnes ayant déjà réalisé un ou plusieurs audits énergétiques réglementaires (sur 292 réponses au total).

Dse gros problèmes pour les assurances des diagnotisqueurs, à lire ici

Dans un contexte déjà tendu pour les diagnostiqueurs, l’arrivée de l’audit énergétique réglementaire complexifie encore un peu plus les relations avec les acteurs de l’assurance. Pour certains, la recherche d’une assurance pour les couvrir sur cette mission s’apparente à un long combat et toutes les personnes formées n’ont pas encore trouvé une solution qui leur permette de se lancer.

Une mission parfois difficile à assurer

Selon les premiers chiffres de notre sondage, un quart des sondés ayant déjà réalisé un audit énergétique réglementaire ont rencontré des difficultés à se faire assurer pour cette mission. Les raisons en sont multiples : délais très longs pour obtenir l’attestation d’assurance, absence de réponse, augmentation importante de la prime, refus de leur assureur, etc. Certains semblent avoir bataillé pour obtenir une couverture, avec parfois la nécessité de changer d’assureur afin de pouvoir réaliser la mission.

Ce problème d’assurance empêche même certains diagnostiqueurs de réaliser l’audit énergétique. « Mon conseiller, avec qui je travaille depuis 5 ans sans aucun litige, me précise que le cadre de l’audit est pour eux trop flou pour pouvoir en mesurer les risques », explique l’un d’entre eux. Pas loin de 10% de notre panel de sondés n’ont en effet pas trouvé d’assureur pour les couvrir, soit parce qu’ils attendent toujours une réponse, soit parce qu’ils ont essuyé un refus, soit enfin parce qu’ils jugent les conditions proposées insatisfaisantes (augmentation de la prime, demande de formations complémentaires, passage à une couverture de type garantie décennale).

« C’est incompréhensible ! Pourquoi nous autoriser à faire des audits énergétiques si les assureurs disent non ? », commente l’un des sondés.

Certains assurés Groupama auraient même eu une très mauvaise surprise après le 1er avril. La compagnie leur aurait finalement dit de ne pas utiliser leur attestation d’assurance pour l’audit énergétique réglementaire, la direction ayant visiblement rétropédalé en décidant de ne pas couvrir la mission alors même que certains en avaient déjà réalisée. Si, après maintes discussions, Groupama a accepté de les couvrir jusqu’à la fin de l’année, il n’est pas sûr que ceux à qui l’attestation d’assurance n’a pas encore été délivrée la reçoive.

Ce rétropédalage est d’autant plus difficile à comprendre que les assureurs ont pourtant largement eu le temps de prendre une décision quant à leur positionnement ou non sur cette mission reportée à deux reprises… La massification de l’audit énergétique réglementaire par l’ouverture du marché aux diagnostiqueurs semble donc en partie compromise.

Des diagnostiqueurs scrutés et les incertitudes sur la décennale

S’il est bien parvenu à insérer l’audit énergétique dans le contrat-groupe de son réseau, Richard Morin, dirigeant de BC2E, sait que cette décision reste provisoire. « Nous sommes observés à la loupe et il nous faut redoubler de vigilance. Notre assureur se donne 2 ou 3 ans pour voir l’évolution de cette mission et des réclamations qu’elle engendrera. De notre côté, il nous faut absolument sauvegarder ce contrat groupe d’autant plus que nous sommes dans une situation délicate et fragile entre le retrait de certains assureurs et le contexte médiatique défavorable. C’est pourquoi nous misons plus que jamais sur la formation et la montée en compétences de l’ensemble de nos techniciens de façon à réduire les réclamations possibles ».

En tant que président de la commission Assurances, Richard Morin s’occupe également de la couverture assurantielle de la FIDI : « Après la perte du contrat avec MMA et le cabinet Subervie, les adhérents sont désormais assurés individuellement par l’intermédiaire du cabinet Condorcet. La maitrise est beaucoup plus difficile. Nous sommes dans une période où nous cherchons à reconstruire un contrat groupe pour les adhérents de la FIDI. Sans l’audit réglementaire, l’objectif me parait réaliste, mais avec l’audit cela devient plus complexe. Mais nous n’avons pas le choix car c’est une prestation que les diagnostiqueurs doivent proposer. Pour certains assureurs, le terme « audit » crée une confusion En effet, il peut aussi faire référence à un autre audit de travaux classiques, commandé volontairement par les propriétaires qui souhaitent faire évoluer leur logement, appelé audit « incitatif ». Si les diagnostiqueurs devaient faire ces audits travaux incitatifs, nous quitterions alors le monde de la profession réglementée du diagnostic immobilier pour entrer dans celui de la construction et nos interlocuteurs assureurs changeraient. Nous passerions dans un autre service qui devrait analyser le risque potentiel de ce type de missions et faire des évaluations en profil de garantie « décennale ». Certains assureurs n’ont pas encore compris cette subtilité due au vocabulaire employé et au cadre précis de la mission ».

Cette question de l’assurance décennale pour l’audit énergétique réglementaire est d’ailleurs l’un des motifs évoqués par les diagnostiqueurs que nous avons sondés pour expliquer leurs difficultés à trouver une solution de couverture. « Il faut absolument que nos interlocuteurs, courtiers ou assureurs, comprennent notre mission », poursuit Richard Morin. « Les diagnostiqueurs réalisent bien, depuis le 1er avril 2023, « un audit réglementaire », donc obligatoire, qui est préalable à la vente. Il s’agit de donner à l’acquéreur une information complémentaire qui nécessitera éventuellement d’être retravaillée lorsque l’acquéreur voudra mettre les travaux en œuvre. Il faut espérer, qu’avec le temps, les assureurs finissent par faire la part des choses ».

Ca risque d’être bien compliqué encore…

Des pistes également, pour ponderer le DPE selon la surface :

[url=https://www.diagnostiqueur-immobilier.fr/technique/dpe-et-petites-surfaces-la-fidi-et-la-cdi-fnaim-demandent-la-mise-place-dun-coefficients-de-ponderation/]Pondération selon la surface[/url] a écrit :

Dans un courrier commun adressé au ministre de la Ville et du Logement, Olivier Klein, la FIDI et la CDI FNAIM demandent la mise place d’un coefficient de pondération afin de limiter le phénomène de pénalisation des logements de petites surfaces au sein de la méthode 3CL.

Dans un courrier commun adressé vendredi 28 avril, la fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (FIDI) et la chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la FNAIM (CDI FNAIM) interpellent Olivier Klein, le ministre de la Ville et du Logement, au sujet de la pénalisation des petites surfaces, sans pondérations spécifiques, au sein de la méthodologie de calcul 3CL du DPE entré en vigueur le 1er juillet 2021.

« Comme le confirment les statistiques de l’Ademe, et au vu de nos indicateurs terrain, la part de passoires thermiques classées en F ou en G est plus importante pour les logements de moins de 30 m² », indiquent les deux fédérations.

Ce phénomène s’explique selon elles par deux facteurs principaux. Premièrement, « la consommation d’eau chaude sanitaire (ECS) : le puisage ECS est directement issu de la surface habitable du logement. Cette surface donne un nombre d’occupant moyen. Plus le ballon d’eau chaude est grand, et plus la note du DPE sera pénalisante pour un petit logement, même s’il est bien isolé et performant. »

« Un sujet d’équité et de fiabilité du DPE »

Deuxièmement, « l’indice de compacité thermique qui définit le ratio « surface déperditive / surface habitable » : pour le calculer, il suffit d’additionner toutes les surfaces déperditives et de diviser cette somme par la surface habitable. Plus le résultat est petit, meilleure sera l’efficacité thermique du logement et donc une classification du DPE plus performante. »

« Cependant, précisent les deux fédérations, ce ratio pour un studio présentera proportionnellement plus de surface déperditive de murs qu’un appartement de même forme avec plus de surface habitable ». C’est la raison pour laquelle elles réclament la mise en place d’une « pondération par coefficients adaptés aux petites surfaces de certains calculs de la méthode 3CL afin de tenir compte des spécificités de ces logements (<30 m2) ».

La FIDI et la CDI FNAIM proposent ainsi « de s’impliquer, ensemble », auprès des services du ministère dans ce projet de coefficients de pondération adaptés au sein de la méthodologie de calcul 3CL. « Un sujet d’équité et de fiabilité du DPE », estiment les deux organisations professionnelles.

Il y a encore de quoi perfectionner ce DPE…

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#331 09/05/2023 09h39

Membre (2018)
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Je ne sais pas trop ou poser ma question sans ouvrir un nouveau fil alors je me risque à le faire ici :
j’ai trouvé un bien à vendre dont la rentabilité annoncée est bonne : le bien est loué à un montant qui fait que la ’règle des 70%’ serait très largement respectée. L’annonce stipule bien que l’appart a un DPE F et qu’au départ du locataire il faudra faire des travaux. Comment faire pour déterminer quels travaux réaliser sur le bien ? Ceux ci sont ils inscrits sur le DPE ? Le bien étant en copropriété que se passe-t-il si les travaux d’isolation ne sont pas votés ?

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#332 09/05/2023 13h00

Membre (2014)
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Procurez vous le DPE, normalement il est specifié par le diagnostiqueur quels sont les travaux à faire pour améliorer la note (lettre) du DPE.

Si pas d’isolation exterieure À venir prochainement - faites une isolation interieure (pas toujours evidant si chauffage collectif et les radiateurs (parties communes) accrochées sur les murs donnant sur l’exterieur.

Après à vous de faire vos devoir d’enquete de voisinage et auprès du CS pour voir si une isolation exterieure sera realisée prochianement: il serait dommage de mettre plusieurs millieurs d’euros et perdre des m2, avec une isolation interieure, alors qu’une isolation exterieure sera réalisée quelques années plus tard.

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#333 09/05/2023 13h39

Membre (2017)
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A Leportois :
Vous résumez bien l’incertitude du moment.
Le DPE n’est pas un audit énergétique. Vous pouvez avoir une indication sur des travaux à faire, mais sans engagement qu’ils seront suffisants. Même le calcul du DPE n’est pas complétement fixé, on sait que les petites surfaces sont pénalisées, que le RDC et le dernier étage sont pénalisés, que des habitations anciennes sont pénalisées….
Des "réglages" sont en cours, à voir…
De plus, je ne pense pas que vous aurez une garantie que les travaux vous ferons passer du F au D. Si vous arrivez à E, c’est à nouveau mort en 2032.
J’ai un appartement classé E, le diagnostiqueur m’a dit : " ne faites rien, ça va forcément changer", j’ai 9 ans pour voir venir.
Pour du D, il faut une bonne isolation des murs, double vitrage et VMC, un chauffage élestrique de bonne qualité, pas de ponts thermiques, que votre appartement ne soit pas au dernier étage sinon attention surtout s’il a une petite surface. L’exposition est aussi à prendre en compte.
Et vous n’avez aucune garantie que la réglementation actuelle ne va pas se durcir encore ( bien que je pense qu’avec celle que nous avons, on va déjà dans le mur).
Mais certainement que la rentabilité va passer de "bonne" à "médiocre".

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#334 09/05/2023 15h55

Membre (2018)
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Sans vouloir aussi tomber dans la discussion de comptoir, j’ai également du mal à imaginer qu’on va interdire de louer le parc immobilier classé F ou G, puis E, avec une presqu’impossibilité technique à le rénover. Ou une impossibilité ’sociale’ : si la copro refuse les travaux, le propriétaire-bailleur est pris dans un étau. Il me semblait même avoir vu qu’un bien en copro bénéficiait d’une sorte de tolérance pour être toujours loué, mais je ne l’ai pas retrouvé. Cela aurait d’ailleurs créé une nouvelle incohérence puisque cela laisse le propriétaire d’un bien en copro louer son bien, pendant que le propriétaire d’un immeuble de rapport doit forcément engager de couteux travaux.

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Favoris 1    #335 09/05/2023 22h01

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leportois a écrit :

Sans vouloir aussi tomber dans la discussion de comptoir, j’ai également du mal à imaginer qu’on va interdire de louer le parc immobilier classé F ou G, puis E, avec une presqu’impossibilité technique à le rénover.

Ce genre de cas a été prévu dans le décret avec un certain nombre d’exceptions (qui ne couvrent évidemment pas toutes les problématiques) qui peuvent être intéressant à regarder en fonction des situations. L’impossibilité technique est couverte par l’alinéa sur le coût des travaux je pense, ainsi que les contraintes techniques du bâtiment. Pour les cœurs de ville, les plans de sauvegarde et les contraintes de façades vont également aidé à pouvoir continuer à louer ces logements.
Rien de préciser sur les problématiques sociales que vous avancez en revanche en effet. Jamais vu passer cette tolérance de louer en copro dans les décrets en tout cas. Mais cela pourrait relever d’une interprétation de l’impossibilité de rénover prévu au point numéro 4 (Ne seraient pas conformes à toutes autres obligations relatives, notamment, au droit des sols, au droit de propriété […]), cela me semblerait très tiré par les cheveux… ?

Le décret avec la liste des exceptions est ici : Décret n° 2022-510 du 8 avril 2022

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#336 17/05/2023 16h49

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Hello
Je rejoins la bande des gens qui doivent faire des travaux.
Pire, je me questionne si j’achete ou pas ce jolie logement sur Toulouse, bien négocié, mais un jolie "G" (22m2)..

Je voulais vous demandez s’il existe des version de logiciel DPE mais en version web..Car tous les logiciels sont sur windows, je deviens dingue.

Sinon je suis preneur d’application pas forcement officiel mais qui font le taf !

Mes besoins:
- J’ai un DPE an PDF je voudrais simuler des travaux
- Faire un mini DPE pour deux vieux appartements que j’ai deja en loc

Merci,

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#337 17/05/2023 17h09

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Bonjour, je ne connais pas d’appli web qui ferait cela, quand bien même, je vous encourage d’utiliser un logiciel qui est validé pour l’Edition des DPE par les professionnels car il serait dommage d’engager des travaux alors qu’une erreur s’est glissée dans l’application web en question.

Au message #36 ici Conso ECS pour DPE vous avez un calcul qui peut vous donner des ordres de grandeurs pour l’ECS, vous êtes en G cela ne sera vraisemblablement pas suffisant pour sortir de la zone F/G, mais ça donne une tendance.

Sinon pour les 2 appartements que vous avez en location, pourquoi ne pas faire appel à un diagnostiqueur dès maintenant et mettre à jour vos DPE, au changement de locataire vous devrez le faire alors ça vous permet d’anticiper. Personnellement c’est ce que j’ai fait et la je suis sur les devis d’isolation pour sortir un des logements de la zone F.


Code Parrain Total Energie : 111358896 / Fortuneo : 12598758/ SaxoBanque / Linxea, Boursorama (Me Contacter)

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#338 17/05/2023 17h16

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Oui en effet, je crois que je vais mandater une boite et bosser avec eux sur des simulations, c’est plus efficace que de bosser dans mon coin, sur un truc faux

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#339 17/05/2023 18h55

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INTJ

Tugal a écrit :

Rénover 22 m2 thermiquement c’est pas bien compliqué en soi .
Vous pouvez peut être dire plus sur votre projet .

Dernière modification par Oreve (17/05/2023 19h13)


Parrainage Boursedirect ou  crowdlending en MP"N'est stupide que la stupidité" Forrest Gump

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#340 22/05/2023 17h40

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Bonjour,
je suis sur le point d’acheter un studio, 24m², dernier étage (sous toiture en zinc), 2 fenêtres double vitrage de mauvaise qualité, 1 mini fenêtre dans la sdb simple vitrage, aération naturelle (conduit direct dans mur extérieur), pas d’isolation extérieure, chauffage gaz individuel.
Il est à la limite F / G.
Je l’ai bien négocié niveau prix.

Je compte faire une bonne partie des travaux moi-même (sauf changement des fenêtres) :
+ isolation du plafond (200 mm de GR32 --> R = 6.25)
+ isolation des murs ext (120 mm de GR 32 --> R = 3.75)
+ remplacement des 3 fenêtres
+ VMC simple flux hygro
+ profiter du faux plafond et doublage de 2 murs pour reprendre beaucoup de l’électricité

Mon souci porte sur le chauffage.
En gros, en gaz,  1kWh EF = 1kWh EP : ça c’est cool, mais mauvais résultat en GES
En élec, 1kWh EF = 2.? kWh EP : pas top, mais meilleur pour le GES.
J’ai l’impression, qu’aucun des 2 modes de chauffage n’est top finalement.

Le DPE date d’il y a 2 ans. Il n’y a aucune proposition d’amélioration ni simulation du DPE obtenu dans ce cas.

Avez-vous des outils (sérieux !) qui permettraient de "simuler" les effets de tels ou tels travaux ?
Faut-il faire un audit énergétique ? ça me parait cher pour un simple studio pour lequel les points noirs me paraissent assez évidents.

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#341 22/05/2023 17h48

Membre (2020)
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Pourquoi ne pas contacter le diagnostiqueur qui a fait le DPE il y a 2 ans, lui expliquer votre besoin, et éventuellement avec un billet et la promesse de faire appel à lui pour le nouveau DPE apres travaux, il pourra relancer son logiciel sur l’appart en question (qui doit etre probablement encore dans sa base de donnée, s’il est un peu sérieux) et vous aiguiller meme oralemetn sur les travaux et leurs impacts sur la note ?
Et s’il n’est pas sérieux, vous aurez au pire perdu 5 min au tél :-)

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#342 22/05/2023 19h19

Membre (2021)
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ESTP

zigma12 a écrit :

Bonjour,
je suis sur le point d’acheter un studio, 24m², dernier étage (sous toiture en zinc), 2 fenêtres double vitrage de mauvaise qualité, 1 mini fenêtre dans la sdb simple vitrage, aération naturelle (conduit direct dans mur extérieur), pas d’isolation extérieure, chauffage gaz individuel.
Il est à la limite F / G.
Je l’ai bien négocié niveau prix.

Je compte faire une bonne partie des travaux moi-même (sauf changement des fenêtres) :
+ isolation du plafond (200 mm de GR32 --> R = 6.25)
+ isolation des murs ext (120 mm de GR 32 --> R = 3.75)
+ remplacement des 3 fenêtres
+ VMC simple flux hygro
+ profiter du faux plafond et doublage de 2 murs pour reprendre beaucoup de l’électricité

Mon souci porte sur le chauffage.
En gros, en gaz,  1kWh EF = 1kWh EP : ça c’est cool, mais mauvais résultat en GES
En élec, 1kWh EF = 2.? kWh EP : pas top, mais meilleur pour le GES.
J’ai l’impression, qu’aucun des 2 modes de chauffage n’est top finalement.

Le DPE date d’il y a 2 ans. Il n’y a aucune proposition d’amélioration ni simulation du DPE obtenu dans ce cas.

Avez-vous des outils (sérieux !) qui permettraient de "simuler" les effets de tels ou tels travaux ?
Faut-il faire un audit énergétique ? ça me parait cher pour un simple studio pour lequel les points noirs me paraissent assez évidents.

De mon expérience, ça m’étonnerait franchement que vous ne soyez pas en D voire C avec de tels travaux.

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#343 22/05/2023 21h27

Membre (2017)
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Bonjour zigma12,

Sur le sujet élec ou gaz, en élec. vous avez 1kWh EF = 2.3 kWh EP. A logement équivalent, en règle générale, la chaudière Gaz donne un meilleur DPE que  le chauffage électrique + Ballon d’eau chaude.

Je ne sais pas quel est votre objectif, mais vous allez largement augmenter votre note au vu des travaux engagés (je dirai au pire un "D" ).
Pas besoin d’audit énergétique, juste un DPE avant/après avec un diagnostiqueur de confiance.

Sur les logements avec chaudière Gaz, ne pas oublier les robinets thermostatiques sur les radiateurs, au vu des travaux proposés ce sera minime mais c’est une amélioration facilement gagnée.


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#344 23/05/2023 00h03

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Il commence à y avoir de l’eau dans le gaz pour les chaudières à gaz !

Elisabeth Borne, le 22 mai 2023, a écrit :

Par ailleurs, et c’est nouveau, le gouvernement vise l’élimination des nouveaux équipements en chaudières à gaz, selon des modalités non encore définies (source).

A mon avis, cela sent mauvais à court ou moyen terme pour les DPE des appartements chauffés au gaz.


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#345 23/05/2023 07h58

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C’est déjà le cas. Le gaz pénalise le DPE. C’est une décision gouvernementale que j’avais déjà annoncé sur la file dédiée à EDF il y a quelques mois. Ils annoncent 2 possibilités : soit des aides au transfert, soit une interdiction (comme pour le fioul). Vu les finances de l’état, il n’y a pas vraiment de choix. Et le gaz vert n’est pas abordé…

Par contre, ils ne disent pas comment on va produire l’électricité nécessaire à cette transition.


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#346 23/05/2023 09h06

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p0ulp3, le 22/05/2023 a écrit :

Pourquoi ne pas contacter le diagnostiqueur qui a fait le DPE il y a 2 ans, lui expliquer votre besoin, et éventuellement avec un billet et la promesse de faire appel à lui pour le nouveau DPE apres travaux, il pourra relancer son logiciel sur l’appart en question (qui doit etre probablement encore dans sa base de donnée, s’il est un peu sérieux) et vous aiguiller meme oralemetn sur les travaux et leurs impacts sur la note ?
Et s’il n’est pas sérieux, vous aurez au pire perdu 5 min au tél :-)

Très bonne idée. Je vais juste attendre quelques jours car j’ai un rdv téléphonique avec un conseiller France Rénov’. Je veux voir si je peux bénéficier d’une aide "Rénovation globale" -- mais peu d’espoir car, de couleur violet, il semble que ça ne concerne que les maisons individuelles.

JeanB, le 22/05/2023 a écrit :

Je ne sais pas quel est votre objectif, mais vous allez largement augmenter votre note au vu des travaux engagés (je dirai au pire un "D" ).

048e, le 22/05/2023 a écrit :

De mon expérience, ça m’étonnerait franchement que vous ne soyez pas en D voire C avec de tels travaux.

J’espère que vous avez raison. Mais vu que je ne souhaite pas isoler les murs mitoyens, je crains des ponts thermiques majeurs (dalle + ces murs mitoyens qui démarrent forcément sur les murs extérieurs).

JeanB, le 22/05/2023 a écrit :

Sur le sujet élec ou gaz, en élec. vous avez 1kWh EF = 2.3 kWh EP. A logement équivalent, en règle générale, la chaudière Gaz donne un meilleur DPE que  le chauffage électrique + Ballon d’eau chaude.

Quid des GES ? j’ai cru comprendre qu’avec le nouveau DPE, la note globale qui est affichée est la plus mauvaise parmi "Perf énergétiques" et "GES". Du coup c’est pour ça que j’ai du mal à voir ce qui est le mieux (même si mon avis perso rejoins le vôtre).

JeanB, le 22/05/2023 a écrit :

Sur les logements avec chaudière Gaz, ne pas oublier les robinets thermostatiques sur les radiateurs, au vu des travaux proposés ce sera minime mais c’est une amélioration facilement gagnée.

Je pensais plutôt à un thermostat d’ambiance car je crains que ce n’est pas bon pour le circulateur de la chaudière de turbiner sur des robinets thermostatiques parfois tous "fermés" en même temps

Plutarque, le 23/05/2023 a écrit :

A mon avis, cela sent mauvais à court ou moyen terme pour les DPE des appartements chauffés au gaz.

Dans ce cas, quel système de chauffage électrique peut faire l’affaire ? Je vais quand même pas mettre une PAC ; )

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#347 23/05/2023 09h18

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Il y a une troisième possibilité, que nos politiciens n’ont évidemment pas prise en compte ni même imaginée :  l’impossibilité technique et reglementaire de remplacer une chaudière gaz par une Pompe à Chaleur (PaC), puisque c’est de cela dont on parle. Et le cas n’est pas rare, notamment dans l’habitat collectif ancien équipé de chaudières individuelles.

Dans un appartement, installer une PaC air-eau en remplacement d’une chaudière gaz requiert des prérequis techniques et réglementaires très précis, qu’il est souvent impossible de reunir en immeuble et copropriété :  un local interieur pour l’installation, un lieu où poser l’echangeur externe, et des emetteurs (radiateurs) adaptés à l’eau ’tiede’ ( # 40deg) produite par une PaC, c’est à dire de très grandes dimensions ou bien plancher chauffant. Inutile de dire que le plancher chauffant est dans 99 %  des cas impossible, et doubler la surface des radiateur peut également être problématique. Bien sûr il est toujours possible d’envisager de réduire drastiquement les pertes du bâtiment pour s’accomoder d’une faible surface d’echange (de manière à conserver les radiateurs à ’haute température’), mais cela signifie quasi inévitablement une ITE (isolation par l’extérieur), donc projet (aléatoire) complexe de copropriété étalé sur 2 ou 3 ans - incompatible avec un changement de chaudière en urgence, par exemple -. Il existe également des PaC dites ’haute température’ qui produisent une température d’eau compatible avec des emetteurs classiques ( # 70deg), mais elles sont extrêmement chères et ont un COP (efficacité énergétique, pour faire simple) très mediocre. Je ne parle pas des PaC hybrides avec relève gaz ou electrique (lorsque la temperature exterieure est trop basse pour maintenir un confort suffisant, on apporte un complement de chaleur dans le circuit d’eau via une resistance electrique ou… Une chaudière gaz auxiliaire), très chères et qui ne procurent quasiment aucune économie.

L’installation de l’echangeur externe peut être un problème lorsqu’il n’existe ni balcon ni terrasse ou toit-terrasse (comme dans mon appartement). Dans la plupart des cas, il devra en outre être installé sur une surface appartenant à la copropriété, donc autorisation indispensable de la part du Syndic (donc nécessité de s’y prendre à l’avance pour inscrire la demande à l’ordre du jour de l’AG annuelle…). Ne pas oublier non plus l’autorisation des services de l’urbanisme, notamment si l’echangeur est visible depuis la rue (ils n’aiment pas trop, et si vous residez dans une zone protégée, préparez-vous à mettre votre ABF en PLS).

Mais le plus compliqué, c’est certainement de parvenir à installer l’echangeur de manière à respecter la réglementation en termes de bruit vis-à-vis des voisins. Ce n’est déjà pas toujours simple en maison individuelle avec de la place ou un jardin (et c’est d’ailleurs la source de pas mal de conflits de voisinage), mais en immeuble collectif, où vos voisins sont necessairement très proches et où le bâti commun va naturellement transmettre les ondes sonores et les vibrations aux appartements voisins, c’est souvent mission impossible.

Bref, la PaC, c’est sans aucun doute le mieux en neuf, à envisager fortement en renovation lourde pour l’habitat individuel, mais dans beaucoup de copropriétés anciennes, ça va être un casse-tête et souvent impossible (dixit le spécialiste que j’ai fait venir chez moi). D’ailleurs, il est frappant de constater que de très nombreux immeubles d’habitation construits ces toutes dernières années (donc conformes aux RT récentes) sont dotés… de chaudières gaz. Je vois venir la situation où des copropriétaires, confrontés à une panne de leur chaudière gaz nécessitant son remplacement, seront devant l’interdiction de la remplacer par un équivalent thermique, tout en étant dans l’impossibilité de la changer en urgence par une PaC, que ce soit pour des raisons réglementaires (accord de l’Urbanisme et de la copropriété) et/ou techniques (bruit, emetteurs haute température inadaptés etc). Lorsqu’ il s’agira d’un appartement en location dont la chaudière tombe en panne en periode froide, la situation risque d’être très intéressante pour le propriétaire-bailleur :  appartement ne pouvant pas être chauffé -> classement insalubre  ?  Obligation de relogement  ?  Suis-je bête :  nos enarques y ont certainement pensé  !  Il y aura peut-être des cas réglementaires d’exemption (style ’exceptiontion B1’ dérogeant à l’obligation de chaudière à condensation sur conduit de fumées collectif maçonné ou shunt), qui nécessiteront un dossier technique détaillé rédigé à grands frais par un Homme de l’Art avant examen par une commission locale se reunissant 3 fois l’an… Pendant ce temps, il faudra réapprendre à vivre sans eau chaude et sans chauffage  ; -). La ’sobriété volontaire’, en somme.

Je conseille à tous les proprietaires susceptibles de se retrouver dans cette situation de prendre les devants et de changer leur vieille chaudière gaz par un modèle récent basse température / low-NOx ou condensation tant qu’ils le peuvent, histoire de se donner un peu de temps pour envisager les choses plus sereinement (et, bien sûr, de brûler moins de gaz et de moins polluer).

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#348 23/05/2023 09h28

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Polaris a écrit :

Je conseille à tous les propriétaires susceptibles de se retrouver dans cette situation de prendre les devants et de changer leur vieille chaudière gaz par un modèle récent basse température / low-NOx ou condensation tant qu’ils le peuvent, histoire de se donner un peu de temps pour envisager les choses plus sereinement (et, bien sûr, de brûler moins de gaz et de moins polluer).

Pour une chaudière à condensation, là aussi, il faudra envisager de changer les émetteurs pour les remplacer par des plus grands, sinon t° trop élevée --> bye bye les bénéfices de la condensation qui n’aura pas ou peu lieu (n’en déplaisent à de nombreux "techniciens" qui vous assurent le contraire par méconnaissance de la thermodynamique ou par malhonnêteté intellectuelle…)

Bref, on est bien d’accord que rien n’est simple. Déjà, prendre les bonnes décisions à long terme pour sa maison RP c’est pas toujours simple, alors pour du locatif dans un immeuble en copro…

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#349 23/05/2023 09h52

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Zigma12 a écrit :

JeanB, le 22/05/2023 a écrit :

Sur les logements avec chaudière Gaz, ne pas oublier les robinets thermostatiques sur les radiateurs, au vu des travaux proposés ce sera minime mais c’est une amélioration facilement gagnée.

Je pensais plutôt à un thermostat d’ambiance car je crains que ce n’est pas bon pour le circulateur de la chaudière de turbiner sur des robinets thermostatiques parfois tous "fermés" en même temps

Pas l’un ou l’autre mais les deux ! Le thermostat d’ambiance ET les robinets thermostatiques vous apportent une prime dans le calcul 3CL.

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1    #350 23/05/2023 10h15

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sven337 a écrit :

Pas l’un ou l’autre mais les deux ! Le thermostat d’ambiance ET les robinets thermostatiques vous apportent une prime dans le calcul 3CL.

J’ai bien pris note que pour le DPE c’est bien d’avoir les deux (et s’il le faut je le ferai) mais je persiste à penser que techniquement dans un studio c’est inutile voire néfaste. Imaginons que le thermostat d’ambiance est sur 21°C et que les 2 robinets thermostatiques sont sur 20°C, le circulateur de la chaudière va être perpétuellement actif mais le circuit d’eau sera fermé par les robinets ; je ne suis pas sûr qu’il apprécie.

zigma12, le 22/05/2023 a écrit :

Avez-vous des outils (sérieux !) qui permettraient de "simuler" les effets de tels ou tels travaux ?

Je me réponds à moi-même.
J’ai trouvé cet outil : dpe3cl.
Quelques retour ici semblent positifs. J’attends ma clé de licence (gratuite) pour pouvoir tester et je reviendrai faire un retour.

Pour ceux qui sont sous Linux comme moi, il s’est très bien installé via Wine.

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