Greyna, le 09/02/2024 a écrit :
De toute manière pour qu’une transaction se fasse il faut la rencontre de deux points de vue différents
Tout a fait ce n’est pas tout à fait aussi binaire que ça. Il n’y a pas forcément un acheteur qui fait une bonne affaire et un vendeur une mauvaise, ou vice versa.
A part quelques chiffres on a pas vraiment d’information sur le deal.
Ce n’est pas pour rien que l’on procède à des due diligences juridiques, comptables, techniques, environnementale, financières, lorsque l’on conclu un deal.
Une question parmi tant d’autre :
Quid du bail ? (éléments essentiel de la valeur) a-t-il été renouvelé entre temps ? dans quelles conditions ?
InvestisseurHeureux, le 06/02/2024 a écrit :
1) déployer une équipe à temps plein en Espagne, Allemagne, et autres pays européens.
2) utiliser les services de cabinets type CBRE ou LaSalle.
3) racheter les actifs d’une foncière ou d’une autre SCPI.
Dans 95%, au moins, vous avez un broker.
dans l’option 1 il y aura souvent un broker,
dans l’option 3 il y aura souvent un broker aussi
J’ai même vu des deals "en direct" ou vous avez un broker qui se pointe avec un mandat au dernier moment.
Il n’est pas rare qu’il y ait 2 brokers aussi (généralement les frais de commercialisation se partagent et ne se cumulent pas)
Il y a quasi tout le temps un broker a fortiori sur des deals importants en €. Sur des "petits" deal je dit pas.
Que vous soyez acheteur ou vendeur les brokers sont incontournables.
Généralement le off-market c’est un deal qu’un broker propose a quelques clients sélectionnés, ou bien un petit broker indépendant qui a un deal en exclu.
Que vous travailliez dans un fond, chez un asset manager, une compagnie d’assurance, c’est presque une faute professionnelle de pas faire appel à un broker. Que vous soyez acheteur ou vendeur cela pourrait vous être reproché. Il y a même certains vendeur/acheteur qui exigent un broker de renommée internationale. Un peu comme les CAC, ca rassure d’avoir EY ou KPMG quand bien même le CAC du coin conduirait exactement les même travaux de certification des comptes.
Lorsque l’on réalise une acquisition on est accompagné d’un broker, d’un conseil juridique, d’un conseil technique, éventuellement d’un conseil fiscal, d’un conseil comptable, d’un notaire.
Tout ce beau mon concourent à la "sécurité" des transactions.
Il ne faut vraiment pas faire de parallèle avec l’immobilier résidentiel ou le vendeur peut se débrouiller tout seul sans intermédiaire.
J’avais aussi cette vision assez "péjorative" du broker en débutant : la boite qui prend sa grosse commission sans "rien faire". C’est bien plus compliqué que cela, leur rôle de rapprochement des 2 parties est essentiel.
Exemple pratique Remake vient d’acheter un immeuble à Rotterdam.
Chacun son broker :
"Dans cette transaction, Remake a été conseillé par Knight Frank NL Real Estate (commercial), GT Law (juridique) et Drees & Sommer (technique). Et le vendeur était conseillé par Habraken Rutten (juridique) et Cushman & Wakefield Netherlands (commercial et technique)."