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#76 25/03/2013 21h46

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En regardant le tableau, j’observe que le nombre de sans emploi est à son maximum en 2010 (15.991) et ensuite d’année en année, il diminue 12.500 en 2013 alors que sur cette même période la population augmente passant de 236.998 en 2010 à 244.828 en 2013
le taux de chômage était de 5,2% en 2008 monte à 10,4% en 2010 et redescend à 8% en 2013.
La FED qui à également un rôle de lutte contre le chômage cible 6,5%.

Le chômage est en diminution aux USA alors qu’en France il est toujours en augmentation.

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#77 26/03/2013 15h28

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Sinclair a écrit :

Ah oui, et la dernière colonne, ce sont les américains qui dépendent du "Supplemental Nutrition Assistance Program". +20.3 millions en 5 ans !

Cette augmentation est-elle significative, ou simplement normale après une crise de l’ampleur de celle de 2007-2008? (je suppose que cela a été bien pire pour le nombre d’indigents après la crise de 1929)

pvbe a écrit :

Le chômage est en diminution aux USA alors qu’en France il est toujours en augmentation.

Toujours en augmentation? Ne peut-on penser que l’augmentation débute à peine, au contraire?

Dernière modification par placementapapa31 (26/03/2013 15h59)

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#78 26/03/2013 19h56

Membre (2011)
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pvbe a écrit :

le taux de chômage était de 5,2% en 2008 monte à 10,4% en 2010 et redescend à 8% en 2013.

C’est tout de même incroyable que vous ne regardiez que la statistique déjà martelée ad nauseam par les mass medias, alors que, précisément, ce que montrent les autres données, c’est que si le chômage baisse, ce n’est pas du tout grâce aux créations nettes d’emplois, mais parce que les chômeurs cessent de chercher du travail et disparaissent des listes officielles (il doit y avoir quelques départs à la retraite aussi).

En d’autres termes, les chiffres officiels du chômage, seuls, ne veulent rien dire !

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#79 26/03/2013 22h31

Membre (2010)
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Sinclair a écrit :

pvbe a écrit :

le taux de chômage était de 5,2% en 2008 monte à 10,4% en 2010 et redescend à 8% en 2013.

C’est tout de même incroyable que vous ne regardiez que la statistique déjà martelée ad nauseam par les mass medias, alors que, précisément, ce que montrent les autres données, c’est que si le chômage baisse, ce n’est pas du tout grâce aux créations nettes d’emplois, mais parce que les chômeurs cessent de chercher du travail et disparaissent des listes officielles (il doit y avoir quelques départs à la retraite aussi).

En d’autres termes, les chiffres officiels du chômage, seuls, ne veulent rien dire !

Si les statistiques ne veulent plus rien dire, on peu donc dire n’importe quoi, théorie du grand complot,…, révisionnisme….

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#80 26/03/2013 22h43

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Nan mais comme toujours, pour se servir d’une statistique, il faut la comprendre, et voir ses defauts, limites…
Et comme toujours un chiffre est un chiffre et ne dit pas tout.

"Analogie", on n’analise pas les resultats d’une entreprise a son resultat net.

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#81 27/03/2013 15h32

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J’ai à nouveau bien regardé le tableau fourni par Sinclair.

Il est vrai qu’il va un peu plus dans le détail que les chiffres grossiers des médias. Mais il me vient du coup une réflexion, certainement naïve : si l’on veut vraiment faire de l’analyse, ne faudrait-il pas disposer du nombre d’emplois (à temps plein et partiel) par tranche de valeur ajoutée crée (par l’emploi : ex >1 000 000, 100 000-1 000 000, 50-100 000, 30-50 000, 10-30 000, <10 000), ou encore, par niveau de qualification. Peut-être ainsi pourrai-on voir l’importance stratégique des emploi crées/perdus, ce qui permettrait d’analyser plus à fond la santé de l’économie américaine (en sachant que la valeur ajoutée créée par un emploi est la clé à la fois d’une forte productivité réelle et d’une forte rémunération, je parle hors distorsion par le crédit - cf France vs Allemagne).

Mais ce n’est qu’une idée.

Dernière modification par placementapapa31 (27/03/2013 17h43)

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#82 27/03/2013 17h40

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CIB Natixis a écrit :

Pas de risque de krach obligataire aux Etats-Unis

Certains investisseurs craignent l’apparition d’une forte remontée des taux d’intérêt à long terme aux Etats-Unis, comme en 1994. Nous ne croyons pas que cette évolution soit à craindre :

- le durcissement de la politique monétaire des Etats-Unis sera progressif, ce qu’a confirmé B. Bernanke ;

- les Etats-Unis vont être attrayants pour les investisseurs, avec la perspective de croissance solide, la réindustrialisation ;

- le déficit budgétaire des Etats-Unis va être réduit progressivement : au moment où la Réserve Fédérale réduira puis arrêtera ses achats de Treasuries, les achats de Treasuries par les non-résidents devraient suffire à financer le déficit public des Etats-Unis, empêchant ainsi une
hausse forte des taux d’intérêt à long terme.

Source : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=69197

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1    #83 02/10/2013 10h40

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#84 05/10/2013 21h06

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A propos du "shutdown" et du plafond de la dette.

Warren Buffett a écrit :

   Nous irons tout droit jusqu’au point d’extrême idiotie, mais nous ne le franchirons pas.

Profitons donc de ce moment d’idiotie passagère pour acheter à bon prix!

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#85 17/10/2013 12h15

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Les USA en route vers l’indépendance énergétique et l’avantage compétitif que cela représente en terme de balance commerciale :





Source : MOST IMPORTANT CHARTS IN THE WORLD Q4 - Business Insider

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#86 17/10/2013 14h35

sergio8000
Invité

A titre informatif, et je ne sais plus dans quelle émission malheureusement (il était en Asie et c’était cette année), Charlie Munger disait que cette attitude indépendance énergétique était pour lui la plus bête possible de la part de l’Etat américain : ils devraient garder leurs réserves, d’après lui et importer au maximum, parce que perdre les ressources naturelles comme ils le font est clairement une perte d’avantage compétitif à long terme : Munger espère que les politiciens changeront d’avis un jour.

Je dis cela pour info car ce sujet ne me tracasse pas plus que ça à vrai dire.

 

#87 17/10/2013 14h46

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Pour ce qui est de l’indépendance énergétique, certes, ils exploitent leurs propres ressource, mais d’un autre côté, ça leur permet de se désengager du Moyen Orient et de pouvoir faire dans le futur des économies considérable dans le domaine de la défense.

J’ignore totalement de combien d’années d’indépendance énergétique les USA disposent avec le gaz de schiste. Mais l’exploitation de cette ressource est relativement récente (premiers forages en 2000 d’après Wiki).

Et puis, la technologie va tellement vite, peut être que dans 10 ans, une nouvelles formes d’énergies sera peut être découverte et supplantera le pétrole et gaz de schiste.

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#88 22/10/2013 13h58

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Un papier intéressant car il essai de répondre factuellement à des questions d’actualités :

CIB Natixis a écrit :

Les questions centrales pour les investisseurs aujourd’hui nous semblent être les suivantes :

- y-a-t-il reprise durable aux Etats-Unis et y-a-t-il reprise dans la zone euro ?
Nous craignons que non ;

- les taux d’intérêt à long terme aux Etats-Unis vont-ils remonter et vont-ils entrainer à la hausse les taux de la zone euro ?
Nous espérons que non [dans le papier CIB Natixis ne voit par le taux à dix ans américains dépasser 3%], au moins jusqu’à la fin de 2014 ;

- peut-il y avoir crise de la dette souveraine en Italie ? si oui, ce que nous craignons, y aurait-il contagion à d’autres pays de la zone euro ?
Nous pensons que ce ne serait pas le cas ;

- avec la très forte création monétaire, va-t-il y avoir retour de l’inflation ? Ou bien la liquidité va-t-elle seulement faire monter les prix des actifs ?
Nous croyons plutôt à la seconde possibilité ;

- l’euro va-t-il rester assez fort vis-à-vis du dollar ?
Nous pensons que c’est une situation transitoire.

Source avec le détail des justifications : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=73352

PS : je rappelle qu’il s’agit de papiers prospectifs… CIB Natixis peut se tromper (par exemple ils ont longtemps été positifs sur l’Italie et plus récemment sur les USA), mais au moins met à notre dispositions des graphiques nous permettant de faire nos propres conclusions, ce qui change des publications médiatiques habituelles avec des interviews "d’experts".

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#89 22/10/2013 15h06

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Merci.

Je crois fort au scénario de "reflation" par les actifs réels (immobilier mais une fois que ca aura un peu corrigé, actions surtout, MP…).

Je ne crois pas (plus ?) à l’inflation par les salaires, le monde est déflationniste pour (je pense) les raisons suivantes :

- capacités de productions en excès
- chômage ( qui impacte offre/demande sur les salaires)
- taux de croissance structurellement faible pour les prochaines années

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1    #90 07/12/2013 03h14

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La Federal Reserve, la trappe à liquidités, la déflation et l’effondrement keynésien

La Federal Reserve, sous la présidence de Greenspan, a mené une politique monétaire keynésienne classique, via la baisse régulière de son taux d’intérêt à court terme et la création artificielle de liquidités massives, ayant fini par générer des bulles sur la plupart des actifs, sciemment provoquées par cette banque centrale dans le but d’entretenir un « effet richesse » supposé stimuler la consommation et l’investissement. Alors que cela a surtout induit des conduites ultra spéculatives de la part des grandes banques privées US et internationales donc de mauvais investissements qui, lorsque les bulles inévitablement exploseraient, les conduiraient à la faillite.

La Fed, sous la présidence de Bernanke, précisément dans le seul but d’empêcher la faillite des grandes banques privées US devenues insolvables en raison de leurs spéculations perdantes sur la plupart des actifs par suite de l’éclatement de plusieurs bulles (immobilière, boursière, etc.) qui était en train de se produire, et non pas pour stimuler l’activité économique US ou pour réduire le chômage ainsi qu’elle continue de faussement le prétendre, s’est lancée depuis 2007-2008 dans une politique monétaire ultra laxiste via la baisse des taux d’intérêt à court terme à zéro et le Quantitative Easing. C’est-à-dire son rachat à guichet ouvert de tous les actifs papiers (créances bancaires, obligations d’Etat et privées, émissions de dette des sociétés de financement hypothécaire, MBS, actions de certaines entreprises, etc.) dont les prix risquaient de chuter encore plus.

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#91 27/12/2015 18h37

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De nombreux échanges concernant le consommateur américain se trouvent dans des files telles que Sears.

Je me demandais si une file pouvait concerner les baisses marquées d’autres titres tels que Avon, Iconix, Michael Kors… En effet 2015 a été une année difficile pour ces titres. Peut-être que les habitants des USA du forum pourraient nous donner des indices? Ces titres sont-ils bons pour la casse?

On peut trouver pas mal d’articles sur internet qui parlent des Henry (High Earner not Yet Rich) qui ne consomment pas assez. Cela fait peut-être partie des pistes?
La baisse du pétrole et les hausses de salaires pourraient peut-être aider en 2016?

Par exemple ci-dessous le parcours d’Avon qui avait été cité dans quelques messages du forum il y a quelques années:


Employé, Assistant maternel, Commis de cuisine, Maraîcher, Investisseur

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#92 27/12/2015 19h48

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Avons est peut-être spécifique. Société emblématique de la vente en réseau type Tupperware, son modèle est passé d’époque dans les pays développés mais fonctionne encore très bien dans les pays en développement.

Avec Internet qui livre à domicile les avantages de la voisine représentante de produits Avon a fortement diminué.


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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1    #93 28/12/2015 13h19

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zeboulon a écrit :

Je me demandais si une file pouvait concerner les baisses marquées d’autres titres tels que Avon, Iconix, Michael Kors… En effet 2015 a été une année difficile pour ces titres. Peut-être que les habitants des USA du forum pourraient nous donner des indices? Ces titres sont-ils bons pour la casse?

Simplement, les secteurs de la distribution et des biens de consommations discrétionnaires sont chamboulés par le eCommerce, il y a des gagnants et des perdants.

Le consommateur américain est toujours là :


Costco, Amazon, Nike cartonnent.

Walmart, GAP fléchissent légèrement.

Sears et d’autres sont à la peine…

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#94 03/01/2016 15h06

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Concernant le risque de krach émanant des Etats-Unis, plusieurs points me dérange par rapport à une hausse même progressive des taux d’intérêt par la fed.

Le volume des produits risqués ( repo, prêts de titres.. ) ont explosés , encore plus important qu’en 2007, les crises ne servent jamais de leçon..

Concernant les prêts étudiants aux US, le nombre de mauvais payeurs augmente sans cesse ( on atteint 20% de mauvais payeurs fin 2015).
Ce chiffre va continuer sa hausse , en effet des millions d’étudiants supplémentaires ne payent plus depuis des mois mais pas encore assez pour être déclaré en cessation de paiement ( environ 1 an).

Il y a aussi les retraités, qui n’arrivant plus à payer leur prêt étudiant se retrouve ponctionner sur leur retraite par l’état.

Les retraités américains risquent de paniquer au moindre dépréciation des obligations liés à l’augmentation des taux , et vont vendre en quantité pour récupérer des liquidités , pour assumer le coût élevé de la vie

Si on rajoute à cela les nombreuses obligations à taux d’intérêts négatifs aux US mais aussi dans le monde entier , dans lesquels les fonds investissent ( l’argent des personnes lambda), la mise en place de ponctionnement des avoirs supérieur à 100 000 euros pour les banques en faillites, les écarts entre les spreads de crédits haut rendement et la valorisation du SP 500 sont également inquiétant, de nombreux indicateurs ne poussent guère à l’optimisme pour ma part.

Source: capital.fr , rich dad, morningstar

"Soyez craintif quand les autres sont avides" .

De nombreuses opportunités seront à saisir , en attendant je reste patient , en investissant progressivement dans des aristocrates de dividendes et en gardant des liquidités pour investir dans la panique.

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#95 25/03/2016 11h06

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Un récapitulatif intéressant du Figaro sur les potentielles bulles US actuelles. Je n’imaginais pas la dernière.

Ces bulles financières américaines qui menacent l’économie


Eureka

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#96 25/03/2016 11h37

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AMHA il manque la bulle "Trump président",
mais pour le Figaro ce n’est pas un problème …


Dif tor heh smusma

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#97 25/03/2016 16h57

Exclu définitivement
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C’est qu’ils sont forts les économistes du Figaro : ils découvrent que l’abondance de liquidités déversées par la banque centrale favorise la formation de bulles spéculatives !

- pétrole de schiste : la bulle est déjà passablement crevée et l’éclatement derrière nous.
- crédit conso sur les véhicules : ces  crédits sont gagés sur les voitures, saisissables et revendables plus aisément par le prêteur que des logements "sub-prime"
- prêts étudiants : vaste blague, les diplômés du supérieur ont de meilleurs salaires et perspectives de carrière que les non qualifiés et finiront bien par rembourser même en mettant un peu plus de temps que leurs aînés.
- cartes de crédit : là je ne sais pas répondre, si les plafonds de ces cartes sont assis sur la valeur vénale du patrimoine immobilier détenu par les ménages (prêt hypothécaire), l’effet peut être douloureux si l’immobilier se retourne.

Quoi qu’il en soit, les admirateurs du pays des merveilles libérales ne devraient pas souhaiter que son économie montre des signes trop marqués de raffermissement : la hausse des taux d’intérêt US serait dévastatrice pour tous les marchés d’actions. une croissance molle avec des taux stables serait de loin préférable.

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#98 25/03/2016 17h53

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Étonnant et navrant comme le nom du journal apporte plus de remarque que le contenu de l’article. Ce d’autant que je trouve cet article neutre sur le plan politique.

Schistes : les hedges vont s’éteindre cette année, on peut effectivement craindre une accélération des faillites.

Véhicules : Je vais vous apprendre quelque chose mais une voiture perd de la valeur après sa vente. Par ailleurs on pourrait craindre un effondrement du marché de l’occasion similaire à celui de l’immobilier en 2008 et par conséquent une absence de recouvrement des créances.

Prêts étudiants : Un taux de défaut de 11,5% je trouve ça déjà alarmant.

Carte de crédit : Équivalent de nos crédits conso.

Dans ce contexte il est de l’intérêt de tous que les taux restent bas.


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#99 25/03/2016 18h43

Exclu définitivement
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Ne vous fâchez pas Simouss, ce n’est pas tant le manque de neutralité de l’article qui fait souci que sa nullité.

Crédits auto  : si l’organisme de crédit travaille correctement, la valeur résiduelle du véhicule correspond peu ou prou au montant restant dû.

Cartes de crédit : non ce ne sont pas des "crédits conso" comme chez nous. Aux US il existe des cartes de crédit revolving hypothécaires dont le plafond est assis sur le patrimoine immobilier du détenteur ; en cas de retournement du marché, le plafond diminue et la différence devient immédiatement exigible.

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#100 25/03/2016 19h29

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Je vous signale que ma remarque sur les élections américaines n’est pas aussi anodine qu’elle en a l’air.
Il y a bien une influence des élections américaines sur les marchés, et ce n’est pas celle qu’on pourrait supposer a priori.
Et même le Figaro le dit ici :
Aux Etats-Unis, les marchés préfèrent les …

Cette étude de Fidelity est aussi reprise ici :
Les élections américaines influent-elles sur les cours de Bourse ?
A la fin, on étudie même le cas de la France,
mais curieusement ce n’est pas repris par le Figaro …

Le débat reste donc entier mais n’en est pas moins intéressant. À noter que la France est également un bel exemple de l’aspect a priori contre-intuitif de l’évolution des cours de Bourse vis-à-vis de la couleur du gouvernement.

Les années Mitterrand ont ainsi permis à la bourse de Paris d’enregistrer de remarquables performances, malgré les craintes d’alors relatives à l’entrée d’anciens communistes au sein du gouvernement. Inversement, les années 2007-2012 de la présidence de Nicolas Sarkozy, très favorable à l’économie de marché, ont été particulièrement douloureuses en Bourse avec la double crise des subprimes (2008) puis des dettes souveraines de la zone euro (2010-2011). Encore une fois, le hasard de la conjoncture semble plus influent sur la Bourse que la nature des décisions économiques des gouvernements en place.


Dif tor heh smusma

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