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#301 08/02/2024 09h40
- guizmaille
- Membre (2017)
- Réputation : 32
Je vois pour ma part le statut de rentier comme une liberté : celle de lever le pied professionnellement parlant, celle d’être oisif pour ceux qui le souhaitent, avoir une activité bénévole, sportive, associative, bref ne pas être contraint financièrement.
La contrainte financière levée, chacun aura des occupations différentes et des aspirations différentes.
Moi en ce moment, c’est tour du monde en famille.
Quand on aura fini, ça sera autre chose.
Et je n’exclus pas de monter une activité professionnelle qui me plaira et qui me permettra de m’épanouir.
Si cette activité est peu rentable, ce n’est pas un souci, je refuse juste de perdre des capitaux, mais vivoter ça me va.
Bref, rentier = libre de mener sa vie comme on le souhaite et où on le souhaite.
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#302 08/02/2024 12h16
- jobbi
- Membre (2016)
- Réputation : 14
Je suis clairement passé d’un travail ou j’étais tout de même important et utile à l’entreprise à mon service, mais mon caractère fait que j’ai très bien vécu la transition dans ce sens, même si le fait de se sentir très utile grâce à mon bagage technique me manque parfois.
C’est clairement ne plus subir le marché du travail que je choisis, et je pense que peux d’entre nous dirais l’oisiveté totale, échapper à une voie que l’on voit toute tracée, il y a aussi une grosse part d’inconnue dans mon futur et j’aime ça, depuis que je suis rentier, les mois sont tous différents, je vis beaucoup plus de nouvelles expériences, je sort de ma zone de confort plus souvent, je peux partir n’importe où quand je veux, changer mes plans en un instant.
J’aimerai aussi être entrepreneur, je vois souvent ceux que je rencontre avec admiration et envie, mais je ne suis pas certains d’avoir les qualités requises et je n’ai pas encore trouvé le bon projet.
Mes journées les plus traditionnel reste cependant sport le matin, code et lecture l’après midi.
Et je ne suis plus fatigué, la fatigue des transports et du travail qui vous impose de récupérer le week-end et qui rend vos pensées beaucoup plus facilement négative. Plus en forme, et plus heureux.
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#303 08/02/2024 18h54
- Stocri
- Membre (2012)
- Réputation : 4
Bonjour, rentier de 45 ans, depuis un peu plus de 2 ans.
Même sentiment de manquer de productivité par rapport à mon ancienne vie! Je suis content que les autres aient la même angoisse sur ce fil.
Etant passionné de voyages, je voyage entre 25-30 semaines par an soit la moitié de l’année en France et à l’étranger.
J’ai pris également une activité de marchands de biens car j’ai toujours aimé l’immobilier.
Après sport mais finalement moins que quand je travaillais ou le sport était dans ma routine de journée.
Au final, effectivement un peu en marge de la société quand même quand on pars une fois par mois en vacances mais aucun regret!
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#304 08/02/2024 22h39
- quietstrength
- Membre (2021)
- Réputation : 11
“INTJ”
On a largué nos jobs de salariés il y a 2 ans.
En effet, comme certains le mentionne, on ne ressent plus de fatigue et notre sphère psychologique s’est améliorée c’est indéniable…ça amène plus de joie de vivre, de sourires, de rigolades au quotidien.
De notre côté, on purge tout ce qui ne nous plaît pas et on ne veut plus s’imposer de "productivité". On veut passer notre temps à ce qu’on a réellement plaisir à faire. Côté temps libre, on s’occupe ainsi :
- A glander en prenant son café, passer du temps sur pc réseaux, jeux, s’acculturer quand même pas mal à un tas de sujets, un peu le matin et les pires mois d’hiver de novembre à janvier à partir de 18h sinon plus vers 20 h.
Perso, je ferme mon pc après le petit-déj’. Après si j’y reste coller une matinée, ce n’est pas bien grave je reporte ce que j’avais prévu de faire la veille (c’est ça aussi la vie de rentier…avoir cette possibilité) le pc est éteint maxi pour midi dans ce cas…et il reste encore le reste de la journée.
Si je réitère une autre matinée, je m’impose pendant une période de ne pas l’allumer du tout avant 18h, et si je ne suis pas motivée à faire grand chose au final je dessine, je me lance à un truc facile, puis un autre, je sors prendre l’air et c’est réglé.
Du moment qu’on arrive à caser ce qu’on souhaite faire, ca ne nous pose aucun problème.
En général ça s’articule à peu près comme ça :
1h30 de grande balade 2 à 3 fois par semaine, ça défoule le chien aussi et bientôt un 2ème Made in spa. Pouvoir donner du temps de présence à un loulou qui n’a pas eu la vie très rose, ça c’était impossible avant.
1h à 1h30 de vélo 5 fois par semaine en moyenne, s’il flotte trop on fait du gainage, c’est toujours ça :)
1h30 /2 h, 2 fois par semaine de tir sportif et / ou en cuisine, pour un nouveau plat à chaque fois.
1 fois par mois 3-4h de pêche et des petites sessions d’1h quand on a envie
Aussi il faut quand même noté, qu’on prend plus de temps pour l’intendance basique et tout ce qui a à faire dans une maison. C’est des trucs barbants souvent mais c’est aussi agréable de ne plus devoir les gérer au pas de course et pour certains d’enfin réussir à les finaliser, car trop hs avant.
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5 3 #305 27/09/2024 14h47
J’ai maintenant plus de 3 ans révolus d’expérience en mode indépendance financière.
Au delà des sujets déjà discutés (mieux vécu par les Introvertis que les Extravertis, etc.), je vous livre les 5 choses que je vois comme importantes pour bien vivre son indépendance financière.
C’est issu de mon expérience personnelle, mais également des discussions que j’ai eues avec des personnes dans une situation similaire (oui, on a comme point commun d’avoir du temps, donc on se rencontre et on parle… ).
1) Garder une petite activité business.
C’est paradoxal, mais si vous êtes arrivé là, c’est a priori parce que vous avez raisonné en investisseur et/ou entrepreneur.
Si vous arrêtez complètement, ça va vous manquer.
Pas besoin que cette activité soit importante.
Du style par exemple de celle que j’ai moi avec mes livres d’investissement…
Mais ça peut être aussi quelques jours de consulting par an.
En plus, ça peut régler deux problèmes :
- La Taxe Puma.
- Une faculté à donner le « change » en société puisque ça offre une possibilité de réponse à la délicate question « Qu’est-ce que t.u fais dans la vie ? »
2) Avoir une activité sportive.
Cela va vous faire du bien et vous éviter de vous ennuyer.
Je consacre ainsi 20 heures par semaines au golf ou au badminton.
D’ailleurs, le golf comme truc qui bouffe du temps c’est parfait^^
Mais attention : il ne fait construire totalement votre vie de FIRE autour de ça…
Sinon à la moindre blessure, toute votre organisation s’écroule !
D’où le fait que ce point 2 ne doit pas être seul et doit coexister avec les points 1-3-4-5.
3) Avoir une activité créative.
La plupart du temps, comme votre activité business restera volontairement limitée, elle ne suffira pas à assouvir ce besoin de créativité
Trouvez autre chose : écriture, peinture, composition de musique, Do It Yourself de bricolage, etc.
Je suis nul en bricolage, je me tape sur les doigts avec mon marteau. Et pourtant, il y a 2-3 trucs que j’ai pris le temps d’emménager dans mon jardin qui m’ont fait éprouvé une certaine fierté/satisfaction une fois effectués.
4) Se trouver des challenges intellectuels.
Si vous en êtes arrivé là, c’est probablement que vous avez un certain goût pour le challenge intellectuel.
Or, celui-ci risque de vous manquer d’un coup.
Trouvez des occasions d’être challengé intellectuellement.
Moi qui ne jouais jusque-là qu’aux jeux de société d’ambiance et petits "moyens" jeux, j’ai désormais découvert les gros jeux stratégiques et y prend plaisir.
Pour les connaisseurs, je parle des Dune imperium Resurrection, Terraforming Mars, ou autres Ark Nova.
5) Discutez avec d’autres personnes ayant un parcours et une situation similaire.
Avec ces gens-là, Vous avez déjà trois points communs :
- Une situation atypique.
- Du temps disponible.
- Un intérêt commun pour les sujets d’investissement et de business.
Profitez-en pour les rencontrer, nouer des relations et échanger.
La discussion autour d’un café ou d’un déjeuner s’enclenchera aisément. 😉
Moi dont pourtant le caractère introverti a toujours eu quelques difficultés à nouer de nouvelles relations, je suis surpris du nombre de rencontres que j’ai effectuées dans ce cadre depuis que j’ai quitté le salariat.
Et de la facilité avec laquelle on discute comme si on se connaissait depuis des années, tellement nous parlons la même langue.
Même si j’admets que ma petite visibilité avec les livres et le fait d’être situé sur une ville faisant parfois étape touristique aide car c’est souvent moi qui suis contacté en 1er lieu pour une rencontre plutôt que moi qui contacte.
Dernière modification par julien (27/09/2024 17h33)
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1 #306 06/10/2024 18h44
- Landschaft00
- Membre (2024)
- Réputation : 3
Bonjour, gérante d’une vingtaine de locataires, maman d’un jeune collégien, propriétaire d’une grande maison avec beaucoup de terrains, je ne trouve pas que ma vie soit celle d’une rentière dans le sens vie oisive, sauf à définir rentier comme une personne non salariée, là oui, je ne suis plus salariée. Mais… L’éducation nationale dicte mes horaires et mes vacances. Les locataires entrées, sorties, réparations, litiges, paperasseries peuvent me donner de sacrés coup de collier. Suivre les normes, les lois, la fiscalité, faire la comptabilité, la trésorerie doit se faire au fil de l’eau. Je n’arrive pas à avoir un emploi du temps stable, je ne peux pas m’inscrire dans un club ou une association car chaque jour est relativement imprévisible. Quand à rencontrer des personnes aimant parler immobilier, argent, fiscalité , à part en lisant ce site, je n’ai trouvé aucune personne de mon entourage ou voisinage ayant mes goûts …
Donc cette vie de rentier n’est pas vraiment comme imaginé, même si je n’ai aucun regret d’avoir quitté la rate race!
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1 #307 07/10/2024 09h23
Bonjour, ce n’est pas une nouveauté, j’ai vu mes parents s’épuiser dans cette activité immobilière usante (ma mére fait le même constat sociétal amer sur cette activité non reconnue et indirectement rémunérée).
Rentier immobilier est un non sens à mon humble avis.
Ma conjointe, rentière à mi temps depuis une petite année vit bien mieux : elle conserve des contacts sociaux, imagine +/- un retour à la vie pro au gré de ses humeurs et vit à fonds ses passions (sport, jardinage en ce moment etc).
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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4 #308 07/10/2024 10h52
- Landschaft00
- Membre (2024)
- Réputation : 3
Votre conjointe est dite rentière via des placements ? Elle avait déjà ces fonds ou bien elle a vendu de l’immobilier ?
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1 #309 07/10/2024 11h01
- Freeriders
- Membre (2024)
- Réputation : 11
Landschaft00, le 06/10/2024 a écrit :
Bonjour, gérante d’une vingtaine de locataires, maman d’un jeune collégien, propriétaire d’une grande maison avec beaucoup de terrains, je ne trouve pas que ma vie soit celle d’une rentière dans le sens vie oisive, sauf à définir rentier comme une personne non salariée, là oui, je ne suis plus salariée. Mais… L’éducation nationale dicte mes horaires et mes vacances. Les locataires entrées, sorties, réparations, litiges, paperasseries peuvent me donner de sacrés coup de collier. Suivre les normes, les lois, la fiscalité, faire la comptabilité, la trésorerie doit se faire au fil de l’eau. Je n’arrive pas à avoir un emploi du temps stable, je ne peux pas m’inscrire dans un club ou une association car chaque jour est relativement imprévisible. Quand à rencontrer des personnes aimant parler immobilier, argent, fiscalité , à part en lisant ce site, je n’ai trouvé aucune personne de mon entourage ou voisinage ayant mes goûts …
Donc cette vie de rentier n’est pas vraiment comme imaginé, même si je n’ai aucun regret d’avoir quitté la rate race!
Pourquoi ne pas liquider une bonne partie pour aller sur des ETFs distribuants ?
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2 #310 07/10/2024 11h11
Landschaft00 a écrit :
Votre conjointe est dite rentière via des placements ? Elle avait déjà ces fonds ou bien elle a vendu de l’immobilier ?
Non non bien plus simple : c’est ma conjointe, ce qui m’aide énormément soit dit en passant en soutien moral (et elle à pour l’instant encore un salaire suffisant).
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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3 #311 07/10/2024 11h55
- lachignolecorse
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@Landschaft00 : Je suis dans votre cas (23 locataires). Et je passe environ 20% de mon temps à l’entretien/travaux de mes biens locatifs (et les demandes des locataires) soit 75 jours/an. Les travaux comprennent notamment la mise à niveau du DPE par rapport aux nouvelles exigences locatives. Je fais tout moi-même sauf les toitures (plomberie, électricité, huisseries, peintures et même certains meubles). J’ai appris aussi à regrouper les interventions et passer du temps à faire des interventions préventives qui vous éviteront du curatif qui est toujours beaucoup plus chronophage.
Je vous conseille de calculer le temps que vous passez à gérer ces travaux et regarder comment optimiser cela. J’utilise toujours les mêmes matériaux, robinetterie, chauffe-eau, wc… j’ai un peu de stock dans tout et plus besoin de faire de course lorsqu’il y a un robinet qui lâche ou autre… n’hésitez pas à vous équiper de matériel qui vous font gagner du temps.
J’ai aussi trouvé une personne qui me fait les dépannages urgents. Honnêtement, je fais appel à cette personne 3 à 4 fois par an maxi. Il a quelques maigres compétences techniques mais c’est suffisant pour rassurer le locataire en galère. Et cela ne me coûte presque rien car c’est un de mes locataires, à qui, en échange, je fourni les matériaux lorsqu’il a besoin de rénover son appartement.
Compte tenu de cette organisation, je peux passer au moins 2 semaines par mois à mon domicile qui se trouve à 900km de mes biens locatifs.
Pour la gestion, vous avez raison de la faire au fil de l’eau mais globalement cela se résume à tenir un tableau Excel et la gestion des factures numérisées. J’avoue avoir été très laxiste cette année et je n’ai encore rien fait. J’estime devoir passer l’équivalent d’une heure par semaine pour la gestion. L’an dernier, j’avais passé une semaine en fin d’année à tout saisir.
Concernant l’exemple des anciens cité par IQCE, j’ai le même constat avec mes parents. Je ne gère pas du tout comme eux et je m’occupe aujourd’hui des interventions sur leurs biens, y compris les DPE, les inspections de la CAF etc. La relation locataire/bailleur a énormément changé et les contraintes locatives se sont multipliées pour les bailleurs d’où une saturation compressible. Pour ma part, je verrai si je sature dans 10 ans… c’est probable.
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#312 07/10/2024 17h45
- al2020
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lachignolecorse a écrit :
@Landschaft00 : Je suis dans votre cas (23 locataires). Et je passe environ 20% de mon temps à l’entretien/travaux de mes biens locatifs (et les demandes des locataires) soit 75 jours/an. Les travaux comprennent notamment la mise à niveau du DPE par rapport aux nouvelles exigences locatives. Je fais tout moi-même sauf les toitures (plomberie, électricité, huisseries, peintures et même certains meubles). J’ai appris aussi à regrouper les interventions et passer du temps à faire des interventions préventives qui vous éviteront du curatif qui est toujours beaucoup plus chronophage.
.
Idem pour moi j’essaie d’en faire de plus en plus. La toiture ce n’est pas le plus compliqué j’ai changé les tuiles et pour les bordures il faut juste savoir faire du mortier bâtard. Pour les chauffe-eau il faudrait que je me forme c’est plus complexe. Sinon pour améliorer les DPE ce n’est pas simple. Je vais tester le changement d’une fenêtre dans les prochaines semaines. Pour les murs avez-vous déjà isolé par vous-même à l’extérieur? J’ai une façade à refaire sur une maison et j’aimerais en profiter pour isoler…
Mais moi je gère une entreprise en plus donc pas vraiment rentier…
Dernière modification par al2020 (07/10/2024 22h39)
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1 #313 07/10/2024 21h55
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Landschaft00, le 06/10/2024 a écrit :
Bonjour, gérante d’une vingtaine de locataires, maman d’un jeune collégien, propriétaire d’une grande maison avec beaucoup de terrains, je ne trouve pas que ma vie soit celle d’une rentière dans le sens vie oisive
…
Donc cette vie de rentier n’est pas vraiment comme imaginé, même si je n’ai aucun regret d’avoir quitté la rate race!
Et pour cause, vous n’êtes pas rentière, mais professionnelle de la gestion immobilière à mi-temps !
Iqce a écrit :
Rentier immobilier est un non sens à mon humble avis.
Cela dépend comme c’est fait.
Ma femme a quelques parkings dont la gestion est déléguée à une agence. Elle ne fait strictement rien à part encaisser les sous et recevoir une boîte de chocolat offert par l’agence chaque année.
Si vous déléguez votre gestion immobilière, cela se rapproche assez d’une SCPI, où le risque porte alors sur la qualité de la délégation.
Dans le cas de parkings, un sandwich au jambon (clin d’oeil à un aphorisme de Warren Buffett) est capable de gérer, donc la délégation est moins risquée.
Après, il y a des gens qui aiment gérer les problèmes liés à l’immobilier en direct : ça les stimule, ils sont contents d’aller parler popote avec les locataires. Dans leur cas, puisque c’est un plaisir et non une contrainte, le terme de rentier immobilier peut s’appliquer.
Mais si c’est vécu comme une contrainte (ce qui semble être le cas de Landschaft00), effectivement, on ne voit pas bien le côté rentier là-dedans. Cependant, si c’est plus agréable qu’être salarié, et avec plus de temps libre, c’est déjà pas mal.
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1 #314 08/10/2024 11h10
- Landschaft00
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Bonjour x, Lachigno et Al2020,
ça fait beaucoup de bien de lire d’autres investisseurs !
Je suis quelqu’un qui adore organiser /rentabiliser son travail. Je déteste la routine, la répétition, les taches sans valeur ajoutée. Comme la saisie de loyer chaque mois alors que ma compta est annuelle … Après avoir vainement pleuré auprès de mon expert comptable afin de changer les règles comptables, j’ai décidé de chercher une formation grâce à internet ( et non grâce à mon expert comptable car lui me monnaie toute aide!), et, bingo, j’ai trouvé sur internet des tutos sur mon logiciel de comptabilité pour les écritures mensuelles ! Un truc d’ennuyeux de moins!
Comme Lachigno, j’ai un stock de matériel, je pourrais ouvrir un brico d…! Mais des fois les gammes changent et les changements se compliquent… J’ai comme vous un amis bricoleur du dimanche qui m’aide surtout pour la plomberie car il faut de la poigne. Mais au niveau technique, un tour sur internet et la solution est trouvée !
Investisseur, vous avez raison, jamais, je ne regrette d’avoir quitté le salariat et je reconnais avoir pas mal de temps libre mais en décalé avec la société…
Afin d’essayer de correspondre avec mes valeurs, j’ai essayé l’agriculture. J’ai planté, il y a 3-4 ans plein de fruitiers, puis il y a eu la sécheresse. J’ai commencé un petit élevage de volailles ( mon dindon royal était superbe !) , puis la grippe aviaire a décimé mon élevage (j’ai tout de même encore au congélateur quelques morceaux de bêtes sauvées inextremiste). Et depuis deux ans, j’ai commencé un troupeau de brebis, je les avais élevé au biberon ( acheté seulement 15e à un éleveur suite à un refuge de la brebis) , puis en septembre, j’en ai perdu 3 de la grippe catharane. Là encore, j’ai vite, congelé, mes pauvres bêtes restantes.
Avant tout cela, je m’étais lancé dans les cours à domicile. Une ruine pour moi, mais quel plaisir de voir des jeunes reprendre confiance en eux! Mais maintenant avec mon fils scolarisé, je privilégie le temps où il est à la maison pour l’emmener à ses activités ou être avec lui. Les horaires que j’ai de disponibles ne correspondent pas pour donner des cours…
Freeriders, oui liquider une partie de l’immobilier afin d’investir dans un autre domaine me tente. Mais le rendement de mon immobilier est tellement élevé et à 50 ans, est-ce raisonnable de se lancer dans un domaine dont on ne connaît rien et de risquer tant d’argent… Juste parce que, j’ai besoin de changement…
En activité, j’ai commencé cette année le saxophone. N’y connaissant absolument rien à la musique, je comprends que comme l’immobilier, il faut d’abord quelques connaissances avant d’avoir un retour plaisant du projet! Je passe tous les deux jours, 5 minutes à déchiffrer un do d’un si sur un site gratuit en ligne.
Le son du saxophone est plaisant, est-ce que le taux des ETF me donnera autant de plaisir ? Comment le vivez-vous ?
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2 #315 08/10/2024 11h34
- lachignolecorse
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Je trouve dommage de ne pas persévérer dans vos essais. Les producteurs sont soumis aux aléas que vous avez rencontré et n’ont pas forcément baissé les bras. Cela s’appelle l’expérience et il faut souvent payer pour l’acquérir. C’est valable aussi dans l’immobilier, il faut faire évoluer sa petite entreprise pour maintenir sa rentabilité tout en gardant l’envie d’avancer.
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2 #316 08/10/2024 11h53
- Landschaft00
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Lachigno,
Je suis un peu excessive, j’ai quelques poules, hélas, non plus de mon élevage mais acheté, c’est le seul moyen pour qu’elles soient vaccinées. Le vaccin n’étant pas accessible dans le commerce. Concernant les brebis, je tente de garder mon bélier, car c’est vraiment une brave bête très apprivoisée et donc gérable par une femme. Car j’ai peur de ne pas retrouver une telle bête. Et j’ai gardé de vieilles brebis un peu sauvage mais qui viennent au pain. J’ai également 3 chèvres contre les ronces. J’espère négocier des doses de vaccin avec une amie eleveuse. Là non plus les vaccins ne sont pas vendus librement…
En fait dans l’immobilier, je ne vois plus comment avancer car depuis la nouvelle définition sociale du lmp, si je gagne plus soit je paie 80% en charges sociales, soit j’investis pour ma famille qui est déjà à 30% de tmi, soit j’investis pour ma sas mais elle ne doit pas dépasser la première tranche d’is sinon je ne vois pas l’intérêt de travailler… Le gouvernement dit travailler plus pour gagner plus mais arriver à un seuil, c’est travailler plus pour en donner 80%…
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1 #317 08/10/2024 12h17
- lachignolecorse
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A chaque métier ses aléas!
Pour l’immobilier, il ne faut pas générer de bénéfice taxable (ou pas beaucoup). Je connais le principe du LMP, mais rien que SSI me fait fuir.
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1 #318 03/11/2024 14h27
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Graphiques intéressants issus du rapport Le bien être en France en 2023 :
Et :
Le bien être en France en 2023 a écrit :
En somme, le passage à la retraite semble se caractériser par une perte de sens et de bien-être que l’on ne peut attribuer uniquement au vieillissement, et n’est compensée que par un gain en temps libre. Seuls les chômeurs bénéficient nettement de cette transition, ainsi que les agriculteurs (temporairement), et la hiérarchie des professions en matière de satisfaction est quasiment conservée après la retraite comme avant. Les zones rurales généralement propices au bonheur voient cet avantage se muer en inconvénient au moment de la cessation d’activité, après 65 ans, signe que la retraite est souvent à l’origine d’une plus grande solitude.
Je pense que ces remarques peuvent s’appliquer au retraité précoce, puisque l’isolement social lié à l’arrêt de son activité professionnelle a déjà été mentionné dans cette file.
Il faut bien préparer sa retraite, qu’elle soit précoce ou non !
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