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Le survivalisme et les IH

Cette discussion porte sur la préparation aux situations de crise, abordant différents niveaux de préparation, du simple bon sens au survivalisme extrême. Les participants débattent des concepts clés de gestion du risque et de prévoyance face à des événements imprévus tels que des catastrophes naturelles, des crises économiques ou des conflits géopolitiques.

Un argument principal met l'accent sur l'importance de la préparation personnelle, incluant des réserves d'eau et de nourriture, un kit de premiers secours, et des liens avec le voisinage. D'autres participants privilégient une approche plus pragmatique, axée sur la résilience, l'amélioration de leur santé et de leur employabilité, et la diversification géographique et financière comme meilleure forme de gestion du risque. Une tendance notable est la divergence entre une vision du survivalisme centrée sur l'autonomie et la préparation à des scénarios catastrophes, et une vision plus modérée qui se concentre sur le bon sens et la prévoyance face aux risques quotidiens.

La discussion explore également les aspects du survivalisme, en distinguant les approches extrêmes, souvent associées à des scénarios apocalyptiques, et les approches plus modérées, axées sur la préparation aux urgences. Des arguments divergent sur l’utilité des stocks de nourriture, des abris et des compétences de survie face à l'efficacité de la mobilité géographique et financière comme meilleure stratégie de protection. La discussion aborde la notion de résilience individuelle et collective, soulignant l'importance de la solidarité et de l'adaptation aux circonstances imprévisibles. La tendance à une plus grande prise de conscience des risques liés à la géopolitique et aux catastrophes naturelles est également soulignée.

Enfin, la discussion mentionne l'importance de la gestion des risques dans un contexte plus large, notamment concernant la sécurité des données, la santé et la capacité à s'adapter aux changements rapides. Des participants mettent en avant l’investissement personnel dans la formation et les compétences, notamment dans le domaine de la santé et de la mobilité, comme une forme de préparation plus efficace que l'acquisition de matériel de survie spécifique. Une tendance à envisager des stratégies d'exode ou de diversification géographique en cas de crise majeure est mise en lumière.


#51 27/02/2024 11h12

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Yumeria a écrit :

Kabal,

…Excellente nouvelle ici c’est qu’il n’y a pas besoin de se préparer, sauf si vous avez la possibilité de prendre un jet privé pour la nouvelle Zélande

Un peu moins extreme, avoir un pied a terre a l’etranger, avoir un voilier, savoir naviguer, quelques liquidites,  un ou des comptes a l’etranger, des cryptos, tout cela peut deja permettre de solutionner beaucoup de scenarios. Sans rentrer dans un schema survivaliste pour autant.

Avoir tout cela en place (ce qui se fait facilement au cours d’une vie), peut permettre de reagir vite en cas de crise.

D’apres moi l’un des plus grand risque aujourd’hui serait de ne plus avoir acces aux moyens de paiements electroniques.
Quelqu’un disait plus haut que les grandes surfaces ont 3 jours de stock. La grande majorite des personnes n’a pas de quoi s’acheter a manger pour une semaine en espece.

Dernière modification par JeromeLMNP (27/02/2024 11h38)


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#52 27/02/2024 11h22

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Le voilier c’est une bonne idée, par contre l’eau potable va vite devenir un problème.

Etant assez paniqué à l’idée que quelqu’un fasse un jour une erreur de jugement nous conduisant réellement à cette fameuse WWIII, je me suis noté comme pays facilement accessible (enfin si on s’y prend "tôt") l’islande.

Aucun intérêt stratégique pour personne, pays auto suffisant, et pas de difficulté pour y entrer en tant qu’Européen. Après, quand ça pétera vraiment, reste à montrer à la population locale que vous pouvez être utile et que vous ne créerez pas de problème.

J’éviterai les caraïbes par contre, à mon avis très rapidement sur court/moyen terme l’environnement sécuritaire va se dégrader très très fortement.

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Sens interdit 1    3    #53 27/02/2024 11h41

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@cowgloy : Qui pense sérieusement que quiconque va détruire de l’immobilier Parisien pour l’Ukraine ? Si conflit il y a, il sera conventionnel, sur le modèle de la première guerre mondiale. Pourquoi pensez-vous que tellement de Bretons et de Vendéens soient morts au front ?

https://www.cairn.info/revue-economique … ge-519.htm


Parrain PEA Interactive Brokers ✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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#54 27/02/2024 12h40

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Effectivement la France rurale a payé un lourd tribut lors de la première guerre mondiale. Il suffit de regarder la liste des "morts pour la France" sur le monument commémoratif du moindre village pour se rappeler que la moitié des hommes mobilisables ne sont pas revenus du front. Et parmi les chanceux qui ont survécu, beaucoup étaient handicapés avec un membre en moins ou les poumons endommagés par les gaz. Une tragédie qu’il ne faut pas oublier et que vivent actuellement les ukrainiens et les russes à cause de la folie d’un homme.
Envoyer des troupes sur le conflit ukrainien ferait de nous des belligérants avec un danger d’escalade ou l’ouverture d’un autre front dans les pays baltes qui doivent être très inquiets en ce moment. L’isolement de l’enclave russe de Kaliningrad est une autre épine russophone aux frontières de l’Otan : Kaliningrad
En bref, je suis plus inquiet de l’extension de ce conflit que des soubresauts de notre démocratie. En Bretagne sud je suis loin de l’Ukraine mais proche de la base sous-marine de l’Île Longue. Partir alors que je suis si bien ici, je n’en ai ni l’envie ni les moyens. Par contre, stocker l’équipement minimal du survivaliste ça je peux !


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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#55 27/02/2024 13h37

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doubletrouble a écrit :

@cowgloy : Qui pense sérieusement que quiconque va détruire de l’immobilier Parisien pour l’Ukraine ? Si conflit il y a, il sera conventionnel, sur le modèle de la première guerre mondiale. Pourquoi pensez-vous que tellement de Bretons et de Vendéens soient morts au front ?

Géographie économique des morts de 14-18 en France | Cairn.info

Non en effet je n’aurais pas été jusqu’à un bombardement de Paris, mais de réels soucis d’approvisionnement, un engrenage des alliances, une économie de guerre, une frappe malencontreuse sur une centrale nucléaire en Ukraine, un emploi d’armes de catégorie supérieure.

Je ne m’essaierai pas à prévoir le déroulement de cette guerre surtout avec des déclarations de la sorte du Président de la République (qui en effet semblent détourner l’attention de mouvements sociaux internes).

Je parle simplement d’être préparé à des conséquences directes ou indirectes d’une guerre dont le dénouement n’est pas connu à ce jour.

Sans parler de la guerre, bien d’autres scénarios peuvent survenir et ne sont pas tellement prévisibles. Acquérir un matériel de base me semble assez pertinent, puis un plan de fuite comme certains l’ont évoqué si la situation l’exigeait.

PS : super idée le voilier smile

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#56 27/02/2024 14h12

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Lorsque j’ai découvert ce forum, en 2016, chacun pouvait lire dans les comptes-rendus d’IH que "si un jour la totalité des dividendes était coupée, c’est qu’il y aurait une telle crise économique mondialisée que nous aurions tous bien d’autres préoccupations", et l’on se disait que ce propos était fort rassurant.

En quelques années, la situation a évolué au point que les quelques intervenants qui fréquentent ce fil de discussion se demandent si l’avenir proche sera une guerre civile ou consistera en un conflit mondial.

Même pour les plus optimistes, cet échange, considéré en parallèle avec celui qui traite de la situation économique et l’avenir économique de la France, a de quoi interpeller.

Francis de Pressencé, qui fut président de la président de la Ligue des droits de l’homme, écrivait en 1911 :

"Le climat du pays est caractérisé par une universelle lassitude, un universel dégoût, la République n’est plus qu’un conglomérat de clientèles… Il me paraît évident que nous glissons les yeux fermés sur une pente au bout de laquelle s’ouvre, béant, l’abîme d’une grande guerre…"

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#57 27/02/2024 14h27

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En ce qui me concerne, j’ai une explication simple : la hausse de mon patrimoine et mon age .

Il y a 15 ans, j’étais concentré sur remplir mes livrets bancaires et obtenir des augmentations de salaires. Ces risques qui relèvent du survivalisme n’étaient soit pas du tout sur mon radar, ou je considérais n’avoir rien a perdre, ou j’imaginais ne pas pouvoir m’y préparer / m’en protéger.

15 ans plus tard, les augmentation de salaires me semblent anecdotiques et le patrimoine (les bonnes années) augmente plus vite que je ne pourrais l’abonder par mes revenus. Et en même temps, je me sens plus attentif au monde qui m’entoure (pour ne pas dire éveillé / woke wink ) au lieu d’avoir les yeux dans le guidon. Comme j’ai quelque chose à perdre, du temps à mettre sur le sujet et que des mesures de protections sont potentiellement à portée de mes moyens - naturellement je suis plus sensible à ce discours.

Je pense que c’est une évolution naturelle avec l’age et la progression patrimoniale.


I create nothing, I own. -Gordon Gecko

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#58 27/02/2024 20h15

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On est tous le survivaliste d’un autre .

Quand je lis "je ne suis pas survivaliste mais je suis prévoyant à cause de l’ukraine ou des émeutes", perso j’appelle ça du survivalisme.

Quand j’achète une lampe sans pile car j’entendais que l’hiver il y allait avoir des coupures d’électricité l’hiver, ma compagne m’a traité de survivaliste alors que je me trouvais juste prévoyant.

Bref toute est une question de curseur entre ce que les uns et les autres considèrent comme peur exagéré ou pas.

Après pour ce qui est des pires scénarios, je pense que ceux qui pensent avoir prévu le coup se retrouveront dans la même mouise que les autres.


Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas

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#59 27/02/2024 20h20

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Et aujourd’hui coupure d’eau, merci le bon sens paysan, j’ai stocké des bouteilles (en même temps, une canalisation casse à peu près chaque hiver c’est loi d’être une surprise)

je ne me sent toujours pas membre d’une communauté avec un mot en isme pour autant :-)

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#60 27/02/2024 21h37

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Quand j’étais jeune (dans les années 50…), tout le monde devait avoir des bougies et/ou une lampe à pétrole car les coupures de courant étaient fréquentes
Actuellement quand on est très occasionnellement sans électricité pendant 5 ou 6 heures, on se retrouve un peu con dans le froid et dans le noir, et privé d’internet…
J’ai donc par précaution des lampes à piles (à portée de main), des bougies, et un réchaud à gaz (Campingaz, que j’ai conservé de l’époque où les vacances se passaient en camping)

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#61 28/02/2024 08h37

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JMeuret, le 27/02/2024 a écrit :

Après pour ce qui est des pires scénarios, je pense que ceux qui pensent avoir prévu le coup se retrouveront dans la même mouise que les autres.

Certes mais justement un matériel de base sera alors le bienvenu. J’avais la discussion avec une connaissance qui me soutenait que tout cela ne servait à rien et qu’être un peu préparé équivalait à ne pas l’être du tout. Je ne suis pas de cet avis d’autant plus que tout le matériel acquis peut servir de temps à autre (Groupe électrogène, panneaux solaires, filtre à gravité, armes au stand de tir, stock de nourriture se renouvelant continuellement, batterie …) Je vois dans mon quartier, la moindre coupure électrique de quelques heures met tout le monde en panique et on vient me demander mon petit chauffage pétrole ainsi que ma batterie pour faire chauffer le biberon du bébé.

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Favoris 1    1    #62 12/07/2024 18h18

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Je tente aussi de me préparer à un futur potentiellement moins confortable qu’aujourd’hui. Même si cela me semble très peu probable.

Mais j’aborde le survivalisme un peu différemment de ce que l’on voit souvent.
En effet, point de bunkers, stock de nourriture ou autres qui me semblent peu adaptatifs et contraignants.

Par contre j’investis sur moi. Cela passe par :

Une opération laser des yeux
Je n’aimerais pas être le myope qui cassera ses lunettes dans un contexte difficile avec pénuries.

Activité sportive régulière
Difficile de survivre dans un monde sans tout le confort et la logistique actuelle si on est pas capable de marcher quelques kilomètres, de porter des charges, etc.
De même, une bonne condition physique limite les blessures qui pourraient s’avérer très coûteuse voire impossible à soigner.

"Aventures" dans la nature
Randonnées de plusieurs jours en totale autonomie en forêt ou en montagne, vélo/rando et bivouac par tous temps… En plus de me faire relativiser les petits tracas du quotidien, je ne suis pas inquiet à l’idée de devoir un jour me retrouver dans ces conditions.

Bricoler, faire des travaux
En plus d’améliorer ma maison à moindres coûts, j’ai énormément appris et suis maintenant capable de construire beaucoup de choses avec plus ou moins de matériaux dispo.

Et bien sûr, toutes ces actions m’apportent du plaisir et du bien-être au quotidien, elles ne sont donc pas une contrainte dans un unique but d’une assurance sur le futur.

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#63 12/07/2024 19h48

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Bonsoir

Je souscris tout à fait à votre notion de survivalisme car c’est un peu la mienne.

Un logement en propre dans une residence bien sécurisée
Une condition physique au top
Des sports de combat
Une extrême diversification des placements

Bonne route!

Mafo

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#64 05/11/2024 12h47

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Un cas intéressant de survivalisme à Payporta (Espagne) et ses communes voisines.

Tout ce qui était au RDC est détruit (donc votre potager aussi).

Pas d’eau courante.
Electricité coupée dans bcp de bâtiments.
Internet et télécommunication coupées.
Certains immeubles détruits.
Toutes les voitures en extérieur détruites.

Et les autorités qui disaient au début des inondations que tout allait bien se passer, sous-estimant d’un facteur 3 les inondations.

Il est tjs possible de prendre son fusil de chasse, ses pièces d’or et ses compétences en krav maga pour se promener dans la boue, mais l’utilité va être réduite, surtout par rapport aux courageux volontaires qui nettoient la boue des rues au balai.

Ou on peut simplement aller à Valencia-centre en marchant (8 km), prendre son smartphone pour louer un Airbnb et faire ses courses au supermarché Mercadona : dans ce cas, le survivalisme consiste surtout à avoir une CB, un smartphone, un bon compte bancaire et pouvoir marcher.

(ce message est volontairement un peu ironique, pour montrer l’inutilité du survivalisme autrement que l’amusement à être en autonomie quand on habite à la campagne)

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#65 05/11/2024 14h04

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Puisqu’on parle de l’exemple de Paiporta, une petite vidéo enregistrée hier matin vers 7h du matin après avoir accompagné ma copine pour qu’elle puisse aller travailler à Valencia, vidéo à un moment sur le chemin du retour, comme ça vous voyez mieux la situation au 6ème jour post inondations (aujourd’hui 7ème jour) :

Vidéo YouTube

En ce 7ème jour, la connexion avec données mobiles continue d’être instable (le lendemain de l’inondation zéro donnée mobile, zéro réseau) à Paiporta, l’essentiel du temps pas de réseau, la connexion wifi dans l’appart n’est toujours pas rétablie.
Évidemment aucun commerce ne réouvre aussi, tout est détruit au RDC, ça va mettre longtemps pour récupérer voire reconstruire les RDC (pas rare que des cloisons internes soient tombées, que des pièces soient complétement déchirées).
Ça continue d’être boueux voire boue avec pas mal de flotte dans certaines rues, parce qu’ils essaient d’évacuer la boue des RDC et des trottoirs vers les évacuations qui sont en général sur la route, mais si ça se bouche, que la boue durcit, ça fait une sorte de bouchon et dans ce cas le niveau de la boue et l’eau montent…

InvestisseurHeureux a écrit :

Ou on peut simplement aller à Valencia-centre en marchant (8 km), prendre son smartphone pour louer un Airbnb et faire ses courses au supermarché Mercadona : dans ce cas, le survivalisme consiste surtout à avoir une CB, un smartphone, un bon compte bancaire et pouvoir marcher.

Attention, la dernière fois que je suis allé à Valencia (samedi), la situation n’était pas du tout la même que jeudi, supermarchés et fruiteries dévalisées, visiblement des gens se sont mis à acheter en masse aussi, à faire des réserves, peut-être en partie pour aider les petites villes sinistrées (ce qui est bien, bravo à eux) et des proches dans ces villes, mais aussi par peur du manque, réserves de panique (acopio, ils l’ont dit aussi à la TV qu’il y avait eu des achats de panique, de réserve "acopio" de la part de gens, un peu comme lors du covid avec le PQ…)

Dernière modification par zetrader (05/11/2024 14h26)

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#66 17/12/2024 17h50

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Avec tout ce qui se passe dans le monde, et qui peut se passer.
On le voit encore récemment avec le passage du cyclone sur l’ile française de Mayotte, qui a mis la majorité de la population en mode rasage brut de la surface de la terre.

En France aussi il y a chaque année des zones qui sont complétement coupées pendant plusieurs jours voir semaines d’électricité.

Donc, je pense qu’il vaut mieux avoir des connaissances en survie ou survivalisme.
Ce qui devrait être une culture de base normalement. Et enseignée a l’école.

D’ailleurs plusieurs pays d’Europe dont la Belgique ont distribué des fascicules pour leurs populations.

Comme ce PDF au Danemark

Pour moi ce sont les techniques qui sont importantes et fondamentales, et non bien sur certaines dérives sectaires que l’on peut trouver comme dans certaines branches du mot fourre-tout survivalisme.

Dernière modification par Serrure (18/12/2024 06h53)

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#67 20/12/2024 19h47

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Certaines réponses me choquent légèrement, surtout quand on considère des aspects du survivalisme comme inutiles ou comme des amusements.

Bien sûr ce terme "survivalisme" peut-être assez galvaudé et il intègre de nombreux degrés d’autonomie très différents (entre prévoir 3 bouteilles d’eau et un bunker 100% autonome pour 10 personnes dans son jardin, il y a un grand écart).

Pour introduire mon propos, il faut savoir que j’ai une très forte fibre écologique, et que je pense avoir une bonne conscience des enjeux qui arrivent à moyen terme avec l’écologie.

Oui aujourd’hui les enjeux survivalisme considérés comme "extrême" sont inutiles. Oui on reste sur des problématiques locales et contournables assez aisément (Mayotte? Il suffit d’avoir pris son avion et avoir rejoint une de ses autre résidences avant l’arrivée du cyclone… ), oui il est difficile d’imaginer demain des catastrophes qui vont nous faire regretter de ne pas avoir prévu plus.

Pourtant c’est bien pour cela que l’on devrait se préparer.

De ma vision, nous allons avoir de gros changements à l’échelle mondiale dû au changement climatique dans les prochaines décennies :
- Sécheresses
- Inondations
- Famines
- Perte des récoltes avec l’augmentation de la température
- Tempêtes/Ouragan.

Ces évènements n’arriveront pas directement/obligatoirement dans nos pays développés; mais ils vont engendrer des flux migratoires sans précédents.

Les populations touchées vont migrer vers les pays riches, car les pays riches vont payer cher pour récupérer/conserver les ressources nécessaires à la vie/survie de leur population.

La mauvaise gestion actuelles des ressources (l’eau étant un des premiers problèmes qui a déjà commencé à se rarifier dans à de nombreux endroits) va centraliser de grosses parts de la population mondiale dans des zones limitées, où les riches vont se barricader pour conserver ce qu’ils ont déjà, et où les immigrés vont se battre pour survivre.
Et ce ne sont pas des murs (USA/Mexique), des mers (Méditerranée) ou des pseudo frontières (UE/Europe) qui vont empêcher des millions de personnes de se déplacer pour survivre.

Oui c’est une vision assez extrême, mais dans 20 ans, je pense malheureusement qu’on sera proche de cela.
Et à ceux qui pensent que la technologie va nous sauver, je suis au regret de vous indiquer que les meilleurs scientifiques mondiaux ne sont pas de cet avis.

Dernière modification par Neiluge (21/12/2024 00h09)

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Sens interdit 2    1    #68 21/12/2024 03h42

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Tout est possible dans l’absolu.
Beaucoup de gens ont les met même pas 2 a 4 semaines en pleine foret en mode survie - débrouille toi, et ils sont morts ! ! !

Ils ne savent même faire un abri correct, temporaire ou pas qui protège au moins de la pluie. Et beaucoup du froid dans l’idéal.
C’est très facile si on connait quelques techniques en utilisant les branches, feuilles, fougères ou autres.

Ils ne savent même pas reconnaitre quelques plantes sauvages et racines comestibles.

Ils ne savent même pas chasser au cas ou un peu, genre poissons, grenouilles, lapins avec des collets ( en survie avérée le braconnage est autorisé ).

Ils ne savent même pas filtrer et récolter correctement de l’eau avec très peu de moyen.

Ils ne savent même pas que si ils tombent par mégarde dans de l’eau froide et en ressortent par temps froid, ils sont sans quelques techniques en danger sérieux de gravement très rapidement mourir d’hypothermie :

Il faut se déshabiller prestement des habits mouillés ou au minimum les couches épaisses et externes remplies d’eau, faire un feu si possible, et SURTOUT faire du sport sur place, pompes ou autres pour relancer la production de chaleur du corps.

Même les militaires l’apprennent ( surtout les chasseurs alpins ), et font des entrainements pragmatiques en sautant tout habillé en une fois dans un trou d’eau profond creusé dans la glace.
Ensuite il faut savoir sortir complétement de l’eau, c’est mieux d’avoir quelque chose de dure pour accrocher la glace.

Ils ne savent même pas, etc…

Et ne croyez pas que c’est facile d’improviser comme dans les films, sans avoir gravé en mémoire et pratiqué quelques fois.

Déjà, un cerveau qui manque au début de glucide cela réfléchit beaucoup plus lennnntement, cela se rétablit plus ou moins par la suite, mais le corps lui bouge beaucoup plus lentement.

Bref, on peut apprendre beaucoup dans les livres ou sur internet.
Mais de mon avis juste personnel, les prochaines vacances en période tempérée, un petit stage utile de survie de 3 jours minimums, cela serait fun, un très bon début, et surtout désincapacitant.

PS :
Suite a un signalement très rapide, j’ai aussi posté cela pour faire ma B.A. dans la société.
Et tenter de combattre une certaine inculture pragmatique.

Dernière modification par Serrure (21/12/2024 08h25)

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3    #69 21/12/2024 09h10

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Serrure a écrit :

Beaucoup de gens ont les met même pas 2 a 4 semaines en pleine foret en mode survie

Pardon, mais il me semble que vous avez un petit souci de logique. De quel risque parlez-vous ? Quelle est la probabilité de se retrouver perdu en pleine forêt pendant 2 semaines quand on vit en France métropolitaine ? Et c’est la cause combien de décès par an ?
A comparer à :
- tumeurs : 25,5% des décès
-  maladies cardio-neurovasculaires : 20,8% des décès
- maladies respiratoires : 6,7 %
- causes externes : 6,7 %, ce qui comprend suicides (plus de 8000 par an, soit 1,3 % des décès) et accidents dont accidents domestiques et accidents de la route. La mort par égarement dans la forêt est regroupée dans cette cause et doit représenter moins de 6 morts par an (et encore, ça doit plutôt être entre 0 et 1). 6 morts c’est 0,001 % des décès ! Quand on recherche dans l’actualité les morts en forêt, on trouve surtout des suicides, des meurtres, et quelques rares accidents de randonnée (chute d’une barre rocheuse). En fait, la plupart des gens qui se perdent en forêt sont retrouvés rapidement par les secours…
Donc, si vous voulez vous prémunir contre les principales causes de mortalité, adoptez le régime méditerranéen, faites de l’exercice tous les jours et réduisez les causes de pollution et de stress : vous préviendrez efficacement les principales causes de mortalité.
Si vous voulez vous prémunir contre l’égarement en forêt, faites un stage de survie, vous préviendrez efficacement la cause de moins de 0,001 % des décès !

Pourquoi s’intéresser ainsi à un sujet qui apparait si loin dans l’ordre des priorités ? Sans doute parce que ça satisfait un idéal de retour à la nature et un vieil instinct de chasseur-cueilleur. On se fantasme en situation de survie dans la nature ; et même on s’y met volontairement. Ca satisfait aussi un besoin d’aventure, un besoin de se faire peur puis de se rassurer : "ouh là là j’ai été en danger mais maintenant tout va bien". La "forêt" représente la nature sauvage et dangereuse, elle cristallise les peurs (le loup, le petit poucet, etc). Et puis aussi, dans cette sur-représentation, il y a le fait que les morts accidentelles sont plus marquantes que les morts par maladie ou vieillesse.

Certes :
- apprendre la survie est sympathique. Et ça peut toujours servir.
- si vous randonnez souvent seul, vous avez beaucoup plus de chances d’avoir besoin de ces connaissances. Dans ce cas, vous feriez bien de vous former au moins un peu, et de constituer un "fond de sac" vous permettant de survivre en forêt. Sans oublier bien sûr la base : vérifier la topographie et la météo avant de partir ; prévenir quelqu’un de votre date et lieu de départ et de la durée prévue de votre absence. Emmener un téléphone portable chargé.

Je réponds aussi à votre post précédent, disant que le Danemark a des recommandations officielles. La France aussi : Se préparer à une situation d?urgence - Risques | info.gouv.fr
La Croix-Rouge promeut la constitution d’un catakit pour avoir de quoi faire face aux situations d’urgence :
Préparer son sac d’urgence | Croix-Rouge française
Se préparer à une catastrophe locale type tempête, c’est bien différent de savoir survivre en forêt. La probabilité de se retrouver confronté à une telle situation est bien réelle. C’est une bonne idée de constituer (et d’entretenir) un catakit dans chaque foyer. Les gens qui vivent dans des zones cycloniques sont particulièrement sensibilisés au sujet.

Au fait, est-ce que les gens se prémunissent contre les principales causes de mortalité ? Est-ce qu’ils mangent sainement, font de l’exercice, arrêtent de fumer et de boire (ou ne commencent pas) ? Non. C’est ça qui est le plus étonnant. La plupart des gens abîment leur corps et leur vie, comme s’il y avait une deuxième chance derrière. Et après, ils vont chez le médecin pour qu’on leur donne un traitement médicamenteux à vie, pour résoudre un problème qui vient essentiellement de leurs mauvaises habitudes de vie. S’ils ne font pas la base pour rester en bonne santé, donc s’ils ne s’occupent pas de prévenir ce qui représente plus de la moitié des causes de mortalité, pourquoi voudriez-vous qu’ils s’intéressent à un sujet aussi loin dans les priorités que "survivre dans la forêt" ?
Réciproquement : est-ce que les gens qui s’intéressent à la survie et au survivalisme mettent en œuvre les bases pour rester en bonne santé (manger sainement, faire de l’exercice, etc) ? En fait, ces gens recherchent souvent la mise en danger, et ça peut malheureusement se retrouver dans leur façon de vivre…

Moi, ce qui m’étonne, ce n’est pas que les gens ne savent pas survivre en forêt, c’est qu’ils ne savent pas (ou ne veulent pas) faire le nécessaire pour vivre en bonne santé. wink

La raison est sans doute à chercher de ce côté : Pourquoi les gens semblent si paresseux et incapables d’agir ? . Le médecin vous dit : "vous avez trop de cholestérol (comme la très grande majorité de la population car les normes édictées sont impossibles à atteindre), vous préférez quoi, modifier vos habitudes alimentaires et consacrer 1/2 heure par jour minimum à faire de l’exercice, ou bien prendre une petite pilule ?". En fait, les médecins ne posent même pas la question, tellement la réponse est évidente. Allez zou, une statine prescrite à vie, et tant pis pour les effets secondaires, y compris les douleurs musculaires qui vous empêcheront de faire de l’exercice et renforceront encore votre sédentarité… On vit une époque formidable.

Dernière modification par Bernard2K (22/12/2024 09h04)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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1    #70 21/12/2024 17h12

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Lors d’un stage de survie que j’ai suivi, j’ai appris un ou deux ans plus tard qu’un élève d’une autre session avait perdu la vie après avoir ingéré une plante toxique (œnanthe safranée) qu’il avait confondue avec une carotte sauvage. Cet événement m’a profondément marqué et m’a rappelé à quel point la vigilance est essentielle dans ce type d’environnement. Je me souviendrai toujours des paroles de l’instructeur après notre parcours nocturne : « Vous avez tout trouvé, à part les carottes sauvages. » Cela aurait pu être moi…

Si vous vous intéressez au survivalisme ou à des stages de ce type, je vous encourage vivement à choisir des formations encadrées par des professionnels compétents et, en toutes circonstances, à éviter les prises de risques inutiles juste pour "essayer". En survivalisme, mieux vaut s’abstenir que de prendre une décision précipitée. Rappelez-vous aussi que la société dans laquelle nous vivons est globalement conçue pour minimiser les risques, alors prenez le temps d’évaluer ce qui est vraiment nécessaire.

Prenez soin de vous et restez prudents !

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#71 21/12/2024 18h09

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Bernard2K a écrit :

vous feriez bien de vous former au moins un peu, et de constituer un "fond de sac" vous permettant de survivre en forêt. Sans oublier bien sûr la base : vérifier la topographie et la météo avant de partir ; prévenir quelqu’un de votre date et lieu de départ et de la durée prévue de votre absence. Emmener un téléphone portable chargé.

Quelques idées pour remplir son fond de sac + quelques conseils qui ont déjà sauvé la mise à des copains:

couverture de survie, bougie de survie, briquet, sifflet, lampe frontale, chaussettes de rechange, passe-montagne mis dans un sac poubelle étanche, pastilles genre micropur pour l’eau, de quoi grignoter pour le moral,
si neige: pelle à neige (creuser un trou --> s’abriter du vent), éventuellement petit réchaud  + mini casserolle (éviter la déshydratation), carré découpé dans un karrimat (avoir les fesses isolées du sol),  les pieds dans le sac à dos

avoir des vêtements qui protègent de l’eau (hiver comme été)
téléphone portable, éventuellement batterie

conduite à tenir en cas d’orage

savoir alerter les secours

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#72 21/12/2024 21h36

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Bernard2K a écrit :

Pourquoi s’intéresser ainsi à un sujet qui apparait si loin dans l’ordre des priorités ? Sans doute parce que ça satisfait un idéal de retour à la nature et un vieil instinct de chasseur-cueilleur. On se fantasme en situation de survie dans la nature ; et même on s’y met volontairement.

Je seconde cette interprétation. Le survivalisme pose un bon diagnostic, soulève la question intéressante de la solidité de nos société… et apporte une réponse à côté de la plaque.

Certes, les sociétés industrielles sont de plus en plus complexes, donc potentiellement plus fragiles.
Certes, la recherche du profit élimine les redondances qui protègent des risques dont la période d’occurrence est plus grande que l’horizon d’investissement des agents économiques.

On peut donc légitimement se poser la question de que faire en cas d’effondrement social.

La plupart des survivalistes que j’ai rencontrés ne se mettent pas en marge de la société dès aujourd’hui pour éviter de souffrir de sa disparition. Ils évitent ce contre-sens de Gribouille, et c’est déjà bien. Mais c’est à l’étape suivante que le raisonnement perd pied avec la réalité.

Se préparer à survivre dans la forêt, à manger des racines, à vivre sous la neige ou à tenir 2 ans dans son bunker rempli de boîtes de conserve n’a rien à voir avec le fait de se protéger ou même assurer son niveau de vie dans un scénario de fin du monde.

Bernard2K rappelle tout à fait que ces événements sont des non-sujets en terme de fréquence… alors qu’ils monopolisent la majorité des discours.

En pratique, l’Histoire montre que ceux qui s’en sortent le mieux lors d’un effondrement social sont ceux qui partent. Pour ça oui, avoir en cash quelques k€, quelques k$, et quelques pièces d’or ainsi qu’un "escape bag" est utile. Eventuellement, de quoi tenir quelques jours/semaines caché chez soi.

Mais se préparer à vivre dans les bois, à se terrer 1 ou 2 ans dans son bunker (et après?), ou se mettre en position d’être le seul à avoir un lopin de terre ou des provisions à côté de voisins affamés n’est pas se projeter dans des situations d’avenir. C’est rejouer l’apocalypse façon Hollywood.

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#74 21/12/2024 22h15

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Mon point de vue : en cas de catastrophe, comme une guerre civile entre autres (scénario le plus probable), les personnes seules auront très peu de chances de survie. Un très bon livre de fiction à ce sujet est "Guerilla" de Laurent Obertone qui explique très bien l’effondrement de la France, livre qui d’ailleurs, à l’époque, avait été censuré, ce n’est pas un hasard où j’ai trouvé que la promotion du livre était sur une revue dédiée aux armes et tireurs.

Un truc très important est surtout l’esprit de cohésion avec d’autres personnes ayant les mêmes points de vue, car chasser ou se protéger en équipe est toujours plus efficace et les chances pour un survivalisme seraient nettement réduites, sujet abordé dans le tome 2 où il y avait des bases dans différents camps de survivalistes.

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Favoris 1    #75 22/12/2024 00h15

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Top 50 Dvpt perso.
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Comme j’ai dit, sans rentrer dans certaines dérives, ce que j’apprécie le plus c’est apprendre des astuces, des secrets. Acquérir une certaine autonomie.

D’ailleurs de nombreux américains ont comme passion et adorent la vie en pleine nature, le camping survivaliste, la chasse.

J’ai effectué vers l’époque 2010, deux stages de survie de 1 semaine chacun, et un stage de 3 jours.

Lors d’un stage un instructeur très compétent m’a dit que l’on peut attraper du poisson dans les rivières avec les mains nues.
Mais je lui ai répondu que j’avais du mal a le croire, qu’un poisson ça glisse facilement aussi, et s’il pouvait me le montrer, prouver.
Et lors d’une baignade - lavage dans une rivière, rapidement au bout de quelques minutes en tournant autour de pierres plus ou moins grosses.
Il m’a montré un poisson de bonne taille dans ses mains.
J’étais impressionné.

Bon maintenant en faisant une recherche sur internet sur le sujet, on trouve certaines choses divulguées plus facilement.

Kid catches fish using just his hands - Bon l’eau est très trouble c’est pour cela que probablement cela fonctionne.

Alabama Man Catches Bass With Bare Hands.

Comme a dit un ami ancien militaire, si on sait pécher déjà normalement on pourra au cas ou se nourrir et survivre.
Et il m’a dit qu’il a appris a ses 2 filles a pécher correctement en méthode conventionnelle et méthodes militaires.

Cela me fait penser a ce qui se passe a Mayotte, avec le rasage de leurs arbres fruitiers, cultures.
Je ne suis pas expert, mais il serait intéressant de faire une étude de cas.
Des plantes comestibles de petites tailles il y en a toujours normalement. Le grand avantage pour eux est qu’ils sont entouré de mer.
Et au pire, je sais qu’il est possible de récolter et préparer, les vers de terre abondant dans le sols.
Je ne leur souhaite pas bien sur, mais en situation spéciale au moins il y en a qui pourront avoir leur dose de protéine.

Et sans rechercher les situations de crises environnementales, guerres et autres  - > il a aussi les cas très répandus de pauvreté a gérer quand on doit se nourrir.

Dernière modification par Serrure (22/12/2024 03h42)

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