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#1 06/05/2011 18h46
- Job
- Membre (2010)
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bonjour,
la discussion récente avec Kiceka me motive pour ouvrir cette ligne de discussion :
souhaitez-vous un % quasi identique pour chaque ligne de votre portefeuille d’actions (avantages évidents pour lisser au maximum les variations) ou non ?
Jardin à la française ou à l’anglaise ?
De mon côté c’est non, il y a des titres que je préfère à d’autres et être significativement investi sur tel ou tel ne doit pas constituer un obstacle en soi.
Cela dit, chacun son truc, comme d’habitude !
Ericsson…! Qu'il entre !
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#2 06/05/2011 19h07
- Ratpack
- Membre (2010)
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Jardin à l’anglaise pour ma part, je suis plus investi en % du portefeuille sur les grosses valeurs et préfère des petites lignes pour les valeurs plus à risque.
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#3 06/05/2011 19h19
- Sky
- Membre (2010)
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Quand on débute, dans une optique Buy and Hold, il me semble plus judicieux de constituer des lignes de taille identique afin de ne pas trop réfléchir à la question et de pouvoir se concentrer sur le choix des valeurs et le moment opportun de l’achat ; ça permet de pouvoir comparer facilement l’évolution de chaque ligne et la pertinence de ses choix.
Par la suite, lorsque l’on est un peu plus aguerri, que le capital est un peu plus conséquent, que les différents secteurs, titres, marchés, etc sont bien maîtrisés, il faut surtout profiter de la possibilité de jouer sur les tailles/poids des lignes ; ça me parait même primordial.
Il me parait évident que a taille d’une ligne sera relatif à son potentiel haussier, son risque, sa concurrence, ses déboires judiciaires et sociaux, sa liquidité, etc.
Après c’est à chacun de déterminer ce qu’est une grosse ligne, une petite ligne, une ligne moyenne.
Parrain Interactive Brokers
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#4 06/05/2011 19h24
- zendoi
- Membre (2011)
- Réputation : 27
Je me demande si cela ne depend pas aussi de la periode concernant le portefeuille? je m’explique: quelqu’un qui débute va essayer d’égaliser les risques. Ensuite suivant les aléas des cours et des opportunités je me dis que mécaniquement le portefeuille sera moins proportionnel sauf cas d’une méthode accès presque spécifiquement sur une égalité rigoureuse des lignes.
Moi qui suit en train de remettre de l’ordre dans mon portif , je tend à obtenir maximum 5 titres à rendement et dans le futur, voir si les dividendes seront réinvestis sur les même titres ou des titres plus proche d’une recherche de croissance (c’est de la théorie car comme le disent certains intervenants il faut avant de commencer en bourse avoir une schéma bien précis et le miens…c’est de réinvestir sur les actions à dividende :effet boule de neige sur le long terme.)
ce que je veux dire par là c’est que l’historique peut faire fluctuer une idée de base ainsi que les aléas dû à des bon coup ou des loupés.
Bref les joies de la réactivités
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#5 06/05/2011 20h01
- DM
- Membre (2010)
Top 50 Invest. Exotiques - Réputation : 21
J’ajoute la taille de la ligne en fonction du risque de marché auquel j’entre.
Donc elle peut être très importante comme pas du tout, dans tous les cas le risque est le même.
Quand j’ai l’occasion de renforcer mes lignes, je le fais avec un risque 0 sur le portefeuille : je réajuste le stop de mes dernières entrées pour que le gain généré couvre au moins deux fois le risque que je vais prendre, comme ça au moins je peux pyramider sans sourciller, et sans le moindre risque sur mon capital.
Trader - analyste technique, et je le vis bien. Formation Trading - Gestion portefeuille - Mon portefeuille boursier
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#6 09/05/2011 17h37
- Kiceca
- Invité
Job a écrit :
bonjour,
la discussion récente avec Kiceka me motive pour ouvrir cette ligne de discussion :
souhaitez-vous un % quasi identique pour chaque ligne de votre portefeuille d’actions (avantages évidents pour lisser au maximum les variations) ou non ?
Jardin à la française ou à l’anglaise ?
De mon côté c’est non, il y a des titres que je préfère à d’autres et être significativement investi sur tel ou tel ne doit pas constituer un obstacle en soi.
Cela dit, chacun son truc, comme d’habitude !
Je n’ai pas souvenir d’avoir parlé une seule fois de % quasi identique pour chaque ligne. Mais de limiter le poids maximum d’une ligne.
http://kicecasecurities.daily-bourse.fr … semaine.10
Comme vous pouvez le voir sur mon blog, toutes mes lignes n’ont pas un poids identique, loin de la.
Par contre il me semble prudent de limiter son exposition à une valeur ou un secteur. A titre personnel je m’interdit de dépasser 10 % sur une valeur et 15 % sur un secteur.
Ratpack a écrit :
Jardin à l’anglaise pour ma part, je suis plus investi en % du portefeuille sur les grosses valeurs et préfère des petites lignes pour les valeurs plus à risque.
Peu ou prou, je partage votre point de vue
#7 09/05/2011 18h26
- Derival
- Membre (2010)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 124
J’essaye, autant que ce peut, d’avoir des lignes de valeur similaires, mais sans en faire une religion.
J’ai deux cas concrets en ce moment : une valeur qui a pris 40 % par rapport à mon cours d’achat, une autre qui a perdu 10 %.
Sur la première, je n’achète plus, mais je ne vends pas non plus.
Sur la seconde, je vais racheter prochainement après la période des dividendes, jusqu’à une valeur totale proche de celles des lignes où je suis entre 0 et +5 % de mon PRU.
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#8 09/05/2011 20h11
- Job
- Membre (2010)
Top 50 Dvpt perso.
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Top 50 Monétaire - Réputation : 194
Kiceca a écrit :
Je n’ai pas souvenir d’avoir parlé une seule fois de % quasi identique pour chaque ligne. Mais de limiter le poids maximum d’une ligne.
Vous avez raison, j’ai mal posé le sujet mais les réponses sont argumentées !
Ericsson…! Qu'il entre !
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#9 09/05/2011 20h51
Yo tous,
Doit on vendre une ligne qui croit fortement au motif qu’elle devient trop grosse par rapport aux autres ?
Ma réponse est non. Je ne vais quand même pas me priver d’un titre qui monte et me rapporte de l’argent.
Maintenant, par rapport a l’investissement initial, quand je rentre sur un titre (en une ou deux fois), je constitue une ligne qui est toujours sensiblement de la même taille en valeur. Mais il n’y a que les cons qui changent d’avis et je médite les propos de DM par rapport au calcul de la taille de ses achats. Peut être qu’un jour, je changerai de tactique.
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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#10 14/06/2013 09h45
Je remonte ce post
Les derniers échange sur CYS, ont mis en évidence (qu’un certain nombre de membre sont mal à l’aise avec la volatilité d’un titre) et ont aussi "chargé" la barque sur un titre
ce qui est mon cas sur une valeur cyclique: EADS
Après avoir allégé de moitié ma position, je suis encore à 27% de mon ptf sur une valeur
A titre indicatif, quel est votre exposition max (en %) à avoir sur un titre ?
Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !
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#11 14/06/2013 10h19
- coyote
- Membre (2011)
- Réputation : 141
Bonjour,
Je me suis fixé un objectif d’environ 20 lignes dans mon portefeuille ( 26 a ce jour, en comptant mes vieux nanars ).
Je me suis défini que la taille max d’une valeur était 2 fois le pourcentage moyen, soit
(100%/20titres *2 ) donc 10%
Si je dépasse suite a augmentation du titre, alors je ne renforce plus ( mais je ne vends pas forcement)
A+
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#12 14/06/2013 10h36
- sergio8000
- Invité
Lorsque j’étais plus jeune et plus pauvre, je pouvais aller jusqu’à 100% sur une ligne. Aujourd’hui, je me limite à max 40% au moment de la prise de position (généralement, je mets très rarement plus de 20% one shot tout de même, il faut vraiment un "screaming buy" pour que je mette le paquet directement).
Par contre, je ne coupe pas les fleurs qui poussent bien (donc si la ligne à 40 % explose mais qu’elle me paraît toujours raisonnablement pricée et que les indicateurs de risques sont au vert, je laisse pousser la fleur même si elle me prend 80 % du portefeuille). Coté volatilité par contre, je vous laisse imaginer ce que ça peut donner… mais ça me va bien parce que j’ai vraiment des parts d’entreprises que j’aime en grande quantité la plupart du temps, et c’est évidemment ce que je veux avoir.
#13 14/06/2013 12h26
- jacko
- Membre (2013)
- Réputation : 11
Bonjour,
Je pense pour ma part que les investisseurs "à temps partiel" (j’en fait parti) ne devraient pas trop se diversifier. Avec un temps limité d’analyse et de suivi, il est trop difficile de suivre un nombre important de titre. Et je trouve un peu curieux ce genre de mécanique (pas dépasser plus de X% d’une ligne dans le portefeuille), pourquoi limiter le poids d’une de vos idées, si celle-ci est votre meilleur idée? A mon avis le ratio risk/reward devrait guider le poids de chaque ligne dans un portefeuille
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#14 14/06/2013 13h02
@ jacko
sur un ptf peu diversifié, donc concentré sur quelques valeurs, voua ajouteriez du risque à avoir une ligne majeure ?
C’est plutôt audacieux.
Merci Sergio,
votre exposé est clair
Avec l’expérience, vous limitez donc vos entrées
Et Coyote,
votre diversification est votre meilleur allié
une compilation de tout ça, me semble pertinente
Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !
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#15 14/06/2013 13h14
- sergio8000
- Invité
Jacko,
N’oubliez pas quand même que tout le monde peut se tromper, y compris un investisseur particulier :-).
Pour concentrer un portefeuille, je préconiserais plutôt de se contenter d’évaluer les risques. On a tort plus de 90% du temps sur le reward (on peut le sous estimer comme le surestimer). Pour les risques, on a tort un peu moins souvent si on le fait assez rigoureusement.
Je ne peux mettre gros que si le pire est pricé personnellement et que les probabilités que l’evènement arrive sont nulles (disons proche de 0 car on ne sait jamais tout).
@ Ricou : en fait, c’est juste la prise d’importance du patrimoine qui fait qu’il m’est plus difficile de tout mettre sur une action. Cela dit, quand BAC était à 5$ et son warrant A à 2$, j’y ai fortement songé… Mais n’avais pas envie de vendre toutes mes positions précédentes car je tenais vraiment à garder certaines sociétés (sentiment de propriétaire). C’est précisément ainsi que j’ai introduit mon nouveau quota en fait. J’ai du mal à accepter de tout vendre, même si, en mon fort intérieur, j’étais conscient que la position la moins risquée dans le portefeuille à long terme était pour moi BAC à l’époque. Toutefois, je suis toujours heureux propriétaire de sociétés que j’ai envie d’avoir, et tant pis si j’ai "perdu" du rendement. J’ai fait ce que j’avais vraiment envie de faire, et c’est le principal pour moi.
#16 14/06/2013 13h54
- jacko
- Membre (2013)
- Réputation : 11
Je suis d’accord avec vous Sergio, il est très important de limiter le risque mais j’ai une approche plus probabiliste de la chose. Les règles n°1 et 2 du manuel buffettien sont certes importantes mais j’avoue être plus influencé par une autre règle buffettienne (peut-être est-ce Munger) qui est "quand vous avez les probabilités avec vous, misez gros". Pour faire une analogie au poker : des AA contre KK, j’en veux tous les jours (la probabilité de perdre avec deux As est d’environ 20%) (j’essaie bien évidemment de diminuer ce que j’estime être le risque à bien moins de 20%, mais l’idée générale est là)
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#17 16/06/2013 11h21
- pvbe
- Membre (2010)
Top 50 Actions/Bourse
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 239
Le nombre de ligne idéal d’un portefeuille est de 12 à 30 lignes diversifiées.
En de ça de 12 le risque devient trop important, quelques investisseurs expérimenté concentre leur portefeuille sur 5 lignes.
Au delà de 30 lignes le risque ne diminue pratiquement plus et il vaut mieux limité le nombre de d’action au nombre que vous pouvez-suivre. Peter Lynch avait parfois un nombre considérable de lignes.
Il vaut également mieux ne pas dépasser 20% par action et que 3 actions ne constituent pas plus de 50% du portefeuille.
NB: moi-même, j’ai difficile à limité le nombre d’actions dans mon portefeuille.
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#18 16/06/2013 11h39
- snoobrouf
- Membre (2011)
- Réputation : 11
l’autre argumentaire allant dans le sens de pvbe pour limiter le nombres de ligne est que quitte à avoir plein de lignes autant prendre des fonds qui diversifient énormément.
avoir plus de 30 lignes signifie ne pas être capable de choisir (ne pas avoir le classeur excel valorisation d’IH par exemple ) et donc dans ce cas il vaut mieux effectivement se contenter d’acheter des fonds sectoriels.
l’aspect probabiliste qu’évoque jacko vient notamment de la formule de Kelly, qui donne le % à miser quand on connait les paramètres probabilistes.
cela intervient clairement dans certains portefeuilles qui sur-pondèrent une ligne ( comme moi et mes BX4 en ce moment) en estimant que la probabilité de voir cette ligne croitre est nettement supérieure.
mais toujours en ne dépassant pas les 20 à25% du total du portif.
en tout cas ce sont les règles que j’applique.
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#19 23/06/2013 17h50
- kikinou
- Membre (2011)
- Réputation : 16
J’aurais aimé faire une belle réponse, mais je n’ai pas été capable de proprement synthétiser la réponse. Alors je partage ce que j’ai vaguement compris, dans un texte assez brouillon.
Pour ponderer ses lignes, il est possible de distinguer aux moins deux stratégies différentes : buy and hold & arbitrage risqué. Chacune amène a sa propre méthode de pondération. Je n’ai pas encore compris comment combiner les deux : pondérer avec une dose de conviction dans ses choix de buy and hold. Surtout qu’à long terme, sans arbitrage (vente et achat au fil du temps), je n’ai pas compris comment on pouvait espérer surperformer le marché.
1 - Buy and hold
L’idee ici est de beneficier des ~5-6% de rendement moyen qu offre le marche, tout en minimisant la volatilite (le yo-yo) du portefeuille. A long terme (>15 ans), on a toute les chances de gagner, donc on a interet a arbitrer 100% de son portefeuille sur les actions. Sauf si on a un risque d avoir besoin des fonds dans 5 ans. Dans ce cas, j’ai compris que la méthode de la théorie moderne du portefeuille (Markovitz) marche pas trop mal et aide bien pour savoir ce que l’on fait. Pour commencer par la fin, voilà ce qu’il me semble utile d’avoir à l’esprit quand on est soucieux du poids des lignes d’un portefeuille action :
L’effet de la diversification, Verimmen
L’idée derrière ça est de penser la rentabilité R du titre i ou temps t (R_i,t) selon :
(voir ici)
αi is called the asset’s alpha (abnormal return)
βi(RM,t – Rf) is a nondiversifiable or systematic risk
εi,t is the non-systematic or diversifiable, non-market or idiosyncratic risk.
et le risque (=variance= σ^2) selon (pour le titre i appartenant au marche M) :
σ(R_i)^2 = β_i^2 * σ(R_M) ^2 + σ(ε_i)^2
Si ce modèle est critiqué, il me semble quand même qu’il décrit plutot efficacement le problème.
Il explique que si l’on veut diversifier le risque spécifique à chaque titre (σ(ε_i)), des dizaines de titres sont nécessaires.
Aussi, il explique que si l’on veut pondérer les titres entre eux, on doit considérer leur beta et leur volatilité specifique. Si on équipondère deux titres, un de β_1 = 0.3 et l’autre de β_2 = 2, la volatilité du tout sera dominée par celle du titre 2 (β_total^2= (0.5β_1)^2+(0.5β_2)^2=(1.01)^2~(0.5β_2)^2).
De meme pour les volatilités spécifiques (supposées elles décorrelées), sauf qu’au lieu d’être parfaitement corrélées entre elles, elles sont supposées être parfaitement décorrellées entre elles. Du coup, en supposant que σ(ε_2) = 4 * σ(ε_1), je choisis les poids a1 et a2 de titres 1 et 2 tel que
a2 σ(ε_2) = a1 σ(ε_1)
d’ou a2 = a1 / 4
Ainsi
σ(1/5 R_1 + 4/5 R_1)^2 = (β_total)^2 * σ(R_M) ^2 + [ (4/5 σ(ε_1))^2 + (1/5 σ(ε_2))^2 ]
Le truc bien du risque specifique par rapport au risque de marche, c est qu il est diversifiable : en prennant beaucoup de titres (des 10aines) on peut l’annuler, comme le montre le graph ci dessus.
Il m est qualitativement intuitif que si je ne sous pondere pas les titres risques, leur risque tendront a dominer le portefeuille. Quantitativement, j ai l impression qu il faut ponderer inversement proportionnellement le poids du ligne par rapport a sa volatilite σ (de marche ou specifique), sans quoi cette ligne peut dominer ou etre domine par les autres. Autrement dit, les petites lignes (relativement a leur rentabilite/risque) ne servent a rien, tant pour apporter de la rentabilite, que pour diversifier le risque. J ai en ce moment ~1% d or, ca sert juste a rien, quantitativement comme qualitativement.
Faut-il choisir les ponderations pil poil ?
Non, ca pardonne pas mal : leur pouvoir diversificateur reste assez efficace meme si on ne respecte pas la regle ci-dessus (je dirais) a 30-40% pres. Voir le shema ci dessous
Par exemple, sur 10 ans (lors des 20 dernieres années) :
Titre 1 : Actions Francaises : TRI = 11.2% ; volatilite = 24%
Titre 2 : Or : TRI = 7.4% ; volatilite = 15%
Ici, le meilleur rapport rendement/volatilite est pour 62% d’or (=24/(24+15)) et 38% d actions, mais l optimum pardonne : 50%-50% marche bien aussi (chaque point une fraction de 10%).
J’ai ici la flemme (au benefice d’ecrire la 2eme partie) d estimer le risque de marche avec des donnes sur yahoo finance par rapport au risque specifique, et ce n est pas dit dans le vernimmen. Il me faudrait juste calculer la variance du cac, et la variance de deux ou trois actions (a beta et volatilite tres differentes) et de les comparer, mais c est bien 1 heure de manip informatique. Ca sera domage de se soucier du risque specifique s il etait negligeable. Je ferais ce petit calcul bientot.
2 - Arbitrage risqué
Arbitrage (non risque)
J ai l’impression d’en presentir les joies depuis que j ai lu fortune s formula de poundstone. L idee est que si l’on detecte un erreur de prix, et qu on est sur a 100% de cette erreur, on devrait l’arbitrer avec 100% de son portefeuille. Un premier example est celui d un titre cote a deux prix differents sur deux bourses. L arbitrage de l achat/vente entre les deux bourses est quasi certain. Bilan, ca vaut le coup de s endetter au maximum pour acheter le maximum de titres disponibles possibles. Ponderation = 100%. Un deuxieme exemple, donne dans le livre est celui de l existence ephemere d obligations convertibles cotees au prix de l obligation usuelle. Bilan, en etant short long comme il faut (je suis pas au point sur les positions courtes), on peut aussi miser 100% de son portefeuille sans prendre de risque.
Arbitrage risqué
C est le cas d un arbitrage ou l’on est pas sur a 100% du résultat. Le jeu est rentable, mais on est pas sûr de gagner à tous les coups. L’exemple que je comprend est celui du pile ou face, ou la piece est pipée de sorte qu’elle tombe 51% pile, et 49% face. Donc, le jeu est favorable, c’est un bon arbitrage. Ceci dit, il y a un problème, la ruine du joueur (tout perdre a un jeu pourtant favorable).
Ceci ce produit parce que l on mise une mise fixe a chaque fois (dans le graph, la mise est de 1 et la valeur initiale du portefeuille de 10). on mise trop gros. Du coup, on est dans la situation un peu conne ou on perd a un jeu favorable (avec tout de même 67% de chance de perdre à un jeu où l’on gagne 51% du temps).
Une solution est de miser petit :
http://demonstrations.wolfram.com/TheGamblersRuin/
La solution, la meilleure solution, est de miser le critere de kelly. On ne mise pas une mise fixe pas une faction de son portefeuille, ce qui est tout de même plutot naturel. De plus, et c’est ce qui est tres fort, la fraction de kelly optimise les gains tout en ayant une chance nulle de tout perdre. Elle ne mise ni trop petit pour gagner significativement, ni trop gros pour eviter de tout perdre (pour sûr). Malheureusement, je n’ai pas encore assez bien compris, pour pouvoir l’expliquer, et même l’utiliser moi même dans un cas plus compliqué que celui de pile ou face.
Dernière modification par kikinou (23/06/2013 18h09)
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#20 23/06/2013 21h48
- spiny
- Membre (2010)
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Pour ma part, je suis du même avis que Buffett : je me tiens éloigné de tout ce qui contient une lettre grecque !
Tout ceci est bien attrayant d’un point de vue académique mais cela me semble bien complexe et surtout bien éloigné de la réalité.
Croyez vous que les grands investisseurs historiques "s’encombrent" de tels calculs ?
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#21 23/06/2013 21h49
- kikinou
- Membre (2011)
- Réputation : 16
Je le crois, puisque Eward O. Thorp est un grand investisseur, en plus d’etre une connaissance Buffet et Shannon et … C est l auteur de l article sur kelly cité.
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#22 23/06/2013 23h17
- spiny
- Membre (2010)
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Merci de la référence à Thorpe que je ne connaissais pas.
A noter que c’est plutôt un mathématicien qui s’est reconverti dans l’investissement.
Je ne dénigre pas, mais ce n’est pas un investisseur au sens où je l’entends. Pour ma part, je fais plutô référence à un Buffett/Lunger, Carlos Slim, Bolloré ou bien des gestionnaires de fonds types Berkowitz, Greenblatt ou Walter Schloss.
Sauf à avoir raté un ou plusieurs épisodes ils je jouent pas au même jeu…les deux pouvant tout à fait fonctionner comme en témoignent les trackrecords…
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#23 24/06/2013 00h19
- GoodbyLenine
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kikinou a écrit :
…/…
J’aurais aimé faire une belle réponse, mais je n’ai pas été capable de proprement synthétiser la réponse. Alors je partage ce que j’ai vaguement compris, dans un texte assez brouillon.
Pour ponderer ses lignes, il est possible de distinguer aux moins deux stratégies différentes : buy and hold & arbitrage risqué. Chacune amène a sa propre méthode de pondération. Je n’ai pas encore compris comment combiner les deux : pondérer avec une dose de conviction dans ses choix de buy and hold. Surtout qu’à long terme, sans arbitrage (vente et achat au fil du temps), je n’ai pas compris comment on pouvait espérer surperformer le marché.
…/…
Je pense que beaucoup d’investisseurs se contrefichent un peu de "surperformer le marché" (ce sont surtout les gérants ont ceci comme objectif, pour recruter des clients et gérer plus d’argent, donc augmenter leur rémunération), et cherchent principalement à atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés, qui ne sont pas forcément relatifs à l’évolution du marché, mais plutôt du genre "revaloriser le portefeuille de X%/an sur le long terme, hors inflation, en limitant la volatilité ou/et la probabilité de se retrouver en perte quand ion aura besoin de vendre".
Les mathématiques peuvent aider à augmenter sa probabilité d’atteindre un objectif donné, mais permettent rarement de faire l’essentiel (= définir l’objectif).
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#24 24/06/2013 01h07
- kikinou
- Membre (2011)
- Réputation : 16
spiny a écrit :
A noter que c’est plutôt un mathématicien qui s’est reconverti dans l’investissement.
Oui. C est encore plus cocasse que ca. Entre l Universite et les hedge funds, il a d’abord cherche a battre le casino au blackjack. De ce que j ai lu dans fortune s formula, il a introduit le comptage de cartes. En jouant la stragie optimale, Baldwin avait publié que l’avantage du joueur sur le casino pouvait être de 0.1%. En introduisant le comptage, il a amélioré cet avantage à 0.13%. Pour démontrer ça, il a détourné la nuit l’ordi le plus puissant du monde à l’époque. Pour convaincre les non accadémiques, il a voulu se risquer au casino. Pour le faire, il avait besoin d’un capital initial, qui lui a été fourni par un ancien de la pègre. Flippant, sauf à maîtriser la formule de Kelly. En passant, selon le livre et wikipedia, cette formule est aussi utilisée par W. Buffet dont vous parliez (sinon, comment sérieusement concentrer son portefeuille ?). La fin de l’histoire, c’est qu’il a gagné, que les casinos ont alors modifié les règles du blackjack pour le rendre avantageux même en jouant parfaitement optimalement. J’ai vite parcouru cette vidéo, qui raconte une partie de l’histoire.
Le mieux etant bien sur de lire ses papiers : Request Rejected
spiny a écrit :
Je ne dénigre pas, mais ce n’est pas un investisseur au sens où je l’entends. Pour ma part, je fais plutô référence à un Buffett/Lunger, Carlos Slim, Bolloré ou bien des gestionnaires de fonds types Berkowitz, Greenblatt ou Walter Schloss.
Sauf à avoir raté un ou plusieurs épisodes ils je jouent pas au même jeu…les deux pouvant tout à fait fonctionner comme en témoignent les trackrecords…
Oui, le plus dur n’est pas de faire le money management, comme on dit (de ce que j’ai compris). Le plus dur c’est clairement de trouver les bonnes lignes. Sans aucuns doutes. Ceci dit, ça serait quand même domage de faire un effort énorme de recherche, puis de tout gacher en ponderant maladroitement ses lignes.
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#25 24/06/2013 11h52
- kikinou
- Membre (2011)
- Réputation : 16
GoodbyLenine a écrit :
Les mathématiques peuvent aider à augmenter sa probabilité d’atteindre un objectif donné, mais permettent rarement de faire l’essentiel (= définir l’objectif).
Votre remarque m a laisse songeur pendant un moment. Je comprend deux choses.
Un, que definir un objectif permet d’optimiser ses investissements. Comment sinon resoudre un probleme d optimisation sous contraintes sans contraintes. C est presque evident. Mais c est un peu le probleme de la poule et de l oeuf.
Deux, Comment definir ses objectifs quand on ne sait pas ce que l on peut faire. Comment savoir ce que l’on veut faire avant de savoir ce que l’on peut faire, et pas faire. Je crois bien qu en bourse on ne peut faire que deux choses :
- se resoudre a prendre le risque de perdre pendant 10ans en contrepartie d etre sur de gagner 6%/an apres 15-20 ans de patience et de nerfs solides.
- essayer de faire des arbitrages soi meme.
Une fois que l on a bien compris ca, c.a.d. ce qui est possible (au dela des legendes urbaines), je crois qu il est possible de savoir ce que l on veut (soi même), c est a dire definir son objectif, comme vous dite. Apres, yapluka derouler de l optimisation (allocation, fiscalite, levier, …)
J’espère nous avoir reconcilié.
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4 | 2 338 | 20/07/2017 13h31 par Mestra | |
85 | 41 583 | 15/08/2024 19h50 par Nevermind | |
38 | 31 897 | 27/06/2021 16h24 par jctrader | |
10 | 2 904 | 27/04/2020 11h57 par HeureuxUlysse | |
21 | 3 483 | 22/09/2023 19h54 par GoodbyLenine |