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Quel capital pour vivre de la bourse ?

Devenir rentier grâce à la bourse : quel capital faut-il ?

Cette discussion porte sur la question du capital nécessaire pour vivre de la bourse. Un membre pose la question de savoir s’il est raisonnable de vivre de la bourse avec 70 000 € de capital, souhaitant un revenu net de 800 à 1 000 €/mois.

Les participants débattent longuement sur le rendement nécessaire pour atteindre cet objectif. Plusieurs estiment qu’un rendement annuel de 15 à 16 % serait requis pour un tel objectif, ce qui est jugé peu raisonnable compte tenu de la volatilité des marchés. Des arguments mettent en avant la nécessité d’un capital beaucoup plus important, allant de 240 000 € à 1 200 000 €, selon le rendement souhaité (entre 3 et 5 % par an) et la gestion du risque.

La discussion aborde différentes stratégies d’investissement. Le day trading est évoqué, mais son risque élevé est souligné. D’autres évoquent l’importance de la diversification, notamment via des actions à dividendes régulières ou des ETF, pour générer un revenu régulier. Le paper trading est recommandé comme étape préalable à toute prise de risque réelle.

Plusieurs membres partagent leurs expériences et leurs opinions sur le niveau de vie compatible avec une rente boursière. Un large éventail de situations est présenté, allant de vies très frugales à des modes de vie plus confortables. Le coût de la vie à l’étranger, notamment en Espagne et en Asie, est également débattu, certains affirmant qu'un pouvoir d'achat bien plus élevé est possible dans ces régions. Les participants abordent également l'importance de la préparation psychologique, notamment la gestion du stress liée à la dépendance aux performances boursières.

Enfin, la discussion s’étend sur des sujets connexes comme la corrélation entre la croissance du PIB et les rendements boursiers, la fiscalité, le choix de la résidence fiscale et l'impact du coût de la vie. Des méthodes de calcul du capital nécessaire, basées sur des règles empiriques (25 fois les dépenses annuelles), sont présentées et discutées. L'importance de la diversification du patrimoine est soulignée à plusieurs reprises, notamment l’intégration d'actifs autres que boursiers comme l'immobilier.


1    #576 29/12/2024 12h27

Membre (2018)
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Asinus, le 28/12/2024 a écrit :

Bonjour,

Ce qui m’étonne, c’est que l’allocation 75% actions / 25% obligs semble plus "solide" que 100 % actions alors que les performances respectives de long terme ne sont pas comparables.

Comme à chaque résultat contre-intuitif, ça me travaille un peu.

C’est en effet ce que confirme l’étude dont je mets le lien ci-dessous. Jusqu’à un retrait de plus ou moins 4% annuel (cela dépend de la période de 20, 30 ou même 40 ans), le mix 75% actions / 25 % obligations fait aussi bien, voire mieux que le 100 % actions.

https://thepoorswiss.com/fr/mise-a-jour-trinity-study/

@assoupi

Je vous suggère de prendre connaissance de ce lien afin de vous faire une meilleure idée de ce dont nous sommes ici en train de parler.

La dernière mise à jour commence à dater : mai 2024.

Dernière modification par Franck059 (29/12/2024 12h57)

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#577 29/12/2024 12h37

Membre (2023)
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ENTP

Allocation du fond de Norvège :

Plus ou moins 75% actions / 25% obligations.

Taux de retrait 3%, imposé par le gouvernement.

Je ne sais pas s’il y a un lien ou non, mais la coïncidence est troublante…

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#578 29/12/2024 12h45

Membre (2022)
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assoupi a écrit :

Si je comprends bien ce tableau, le succès est considéré comme atteint dès lors qu’il reste de l’argent dans le portefeuille à l’issue de la période de "pay out" ?

Le souci c’est que fait-on lorsque tout le portefeuille a été consommé et que l’on est toujours en vie à l’issue du "pay out" ? Après 15 ou 30 années de rente, il n’est pas évident de se remettre sur le marché du travail et il ne reste plus qu’à faire la manche…..ennuyeux quand même.

On comprendra que je préfère ma méthode du "pay in" : je ne prélève rien sur mon portefeuille, les impôts et les dépenses courantes étant financés par mon reste à vivre, en l’espèce ma retraite et mes loyers. Du coup, le portefeuille grossit et ce sont mes descendants qui en profiteront.

Plutôt que de regarder sur 15 ou 30ans, vous pouvez aussi regarder sur 45ans ou 60ans.
De manière contre-intuitive (en tout cas pour moi au début), les résultats en termes de retraits possibles ne sont souvent pas si éloignés (surtout pour les portefeuilles fortement investis en actions et pour un niveau de certitude élevé à la fin des 30ans de ne pas être "à poil").
Et la raison et que pour avoir très peu de risques au bout 30ans, 90% des portefeuilles se retrouvent à grossir, et donc vont tenir tout aussi bien les 60ans.

Après, pour les portefeuilles qui ne vont pas tenir, il est aussi possible de s’en apercevoir bien avant qu’ils soient épuisés et de prendre des contre-mesures, même si il y a un risque de faux positif, c’est à dire de prendre des contre-mesures qui rétrospectivement ne se seraient pas avérées nécessaires.

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#579 29/12/2024 13h01

Membre (2023)
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Le mixe action + obligation tient simplement du fait qu’il faut trouver la bonne balance entre forte performance (action) et faible volatilité (obligation).

Si on est 100% obligation, on n’aura pas assez de performance durant une phase haussière. Si in est a 100% d’action, on aura trop de volatilité dans un marché baissier (les retraits couteront tres cher au portefeuille).

La principale étude sur le sujet (déjà commentée sur ce forum, c’est la Trinity Study par William Bengen (surnommée la théorie des 4%) laquelle présente le portefeuille 60-40 comme le meilleur ratio. Intéressant de voir qu’ici c’est plutôt 75-25.

Après plusieurs points à noter à mon humble avis:

- les études sont basées sur des portefeuilles 100% US. La performance y est plus forte et la volatilité parfois aussi donc à voir ce que cela pourrait vouloir dire sur le ratio et le taux de retrait dans le cas d’un portefeuille plus international
- les études se basent sur une phase de consommation de 30ans. Le risque augmente sur une durée plus longue donc mieux vaut utiliser un simulateur avec des critères 100% personnalisables
- le taux de 4% est très spécifique: c’est 4% la première année (valeur relative) mais ensuite c’est retrait N-1 à laquelle on ajoute l’inflation (valeur absolue). J’ai beaucoup joué ces dernières années avec les calculateurs proposés par Chafouini et il existe d’autres modèles de retrait permettant d’augmenter le taux de retrait et/ou réduire le risque (ex: supprimer toute dépense discrétionnaire en période de bear market, ne pas ajuster ses prélèvements de l’inflation, maintenir à X% chaque année, etc)
- les modèles sont des probabilités basées sur les performances passées, ores comme on le sait tous, elles ne présagent pas des performances futures!

Personnellement, je n’ai pas de retraite pas repartition. Je n’ai pas de rente. Mon patrimoine net est quasi 100% un compte titre, donc ces etudes me sont indispensables pour planifier ma retraite.

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