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#1 28/03/2012 08h24
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
Il y a un moment que ce sujet me turlupine : on parle toujours de l’ "énorme épargne des Français", sur laquelle tous les politiques lorgneraient pour financer ce qui doit l’être (dette publique, investissement…). Je ne comprenais pas comment les Français pouvaient, une fois tout payé, dégager de tels flux de trésorerie excédentaire qu’ils puissent mettre en réserve.
En fait, je me demandais si dans le fameux taux d’épargne des Français, on incluait les remboursements d’emprunt (très importants aujourd’hui avec la hausse des prix immo).
Je suis tombé sur ça :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=49488
NATIXIS a écrit :
"Depuis le début de la crise, on observe une remontée du taux d’épargne des
ménages dans tous les pays (graphiques 1 a/1 b à 7 a/7 b) qui résulte :
− du désendettement et pas de la remontée des placements financiers
aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Espagne,
− de la remontée des placements financiers en Allemagne, au Japon,
− du désendettement et de la remontée des placements financiers en Italie"
Donc :
- en France le taux d’épargne soit disant si élevé, n’est que du remboursement de dette, pas du placement financier : ça ne me semble tout de même pas la même chose du point de vue de réserves susceptibles de financer projets d’investissements ou remboursement de dette publique…
- en Allemagne par contre, l’épargne est bien du placement, donc de la ressource de financement véritable.
- l’Italie rembourse MAIS AUSSI place : elle serait donc, une fois de plus, dans une meilleure situation que la France, finalement?
J’aimerais vos avis… Je me demande s’il n’y a pas une grosse "confusion" (remarquez que je ne dit pas "coup fourré"!) sur cette histoire d’épargne des Français.
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#2 28/03/2012 08h35
- InvestisseurHeureux
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placementapapa31 a écrit :
En fait, je me demandais si dans le fameux taux d’épargne des Français, on incluait les remboursements d’emprunt (très importants aujourd’hui avec la hausse des prix immo).
C’est ce que je comprends aussi.
Je comprends aussi que dans les 13 000 MdEUR de patrimoine des français, il y a l’immobilier (donc résidence principale), que le prêt soit remboursé ou non.
Donc quand je lis certains politiques qui mettent ce patrimoine au regard de la dette française, c’est vraiment comparer des choux et des carottes.
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#3 28/03/2012 09h55
- kikinou
- Membre (2011)
- Réputation : 16
En guise de précision, j ai entendu sur RTL, lu chez attali et pastré que les francais possèdent 2.5Mds en assurance vie, et 7.5 Mds en immobilier ce qui est un plus haut historique.
Une autre idee que je lis souvent sur l epargne des francais (immobilier, dette d etat) est qu elle n est pas investie dans l industrie (actions), et est donc improductive.
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#4 28/03/2012 10h39
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
En résumé la question est : n’est ce pas, comme d’habitude, de la basse propagande visant à rassurer les bons consommateurs/électeurs, lorsqu’on nous serine que les Français épargnent comme jamais?
Epargner au sens de "se désendetter en remboursant" ou épargner au sens de "mettre du revenu en réserve" n’ont tout de même pas les mêmes conséquences… (même si les deux ont le même effet apparent sur le solde du bilan)
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#5 28/03/2012 10h52
- jaidelachance
- Membre (2011)
- Réputation : 10
En tous cas cette interprétation me semble plus conforme avec ce que je vois autour de moi… Des gens qui ne mettent pas de côté, ne font pas la différence entre une assurance-vie/une assurance-décès, les actions c’est le mal, etc. et qui remboursent le crédit de leur appartement.
Du coup, je n’ose imaginer mon taux d’épargne à moi car je n’ai jamais tenu compte du remboursement de mes crédits immos dedans…
Là, j’ai deux appartements à crédit auto financés par les locataires, ça se compte où?
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#6 28/03/2012 10h56
- Kiceca
- Invité
placementapapa31 a écrit :
En résumé la question est : n’est ce pas, comme d’habitude, de la basse propagande visant à rassurer les bons consommateurs/électeurs, lorsqu’on nous serine que les Français épargnent comme jamais?
Epargner au sens de "se désendetter en remboursant" ou épargner au sens de "mettre du revenu en réserve" n’ont tout de même pas les mêmes conséquences… (même si les deux ont le même effet apparent sur le solde du bilan)
Et pourquoi ne parlerai t’on pas d’épargne quand on rembourse un crédit immobilier ?
Il y a pourtant bien une augmentation de son patrimoine que je sache….
Certes on peut critiquer la faible épargne financière des francais ( surtout en actions ) mais de la à considérer que le remboursement d’un crédit immobillier ne constitue pas de l’épargne !
A conditions bien sur de ne prendre en compte que la part remboursement du capital.
De plus, quand vous remboursez un crédit immobillier, vous mettez également du revenu en réserve…. Ou vous mettez en réserve " moins de dépenses dans le futur " et donc " un besoin de moins de revenus."
1 #7 28/03/2012 11h24
- Derival
- Membre (2010)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 124
Kiceca a écrit :
Et pourquoi ne parlerai t’on pas d’épargne quand on rembourse un crédit immobilier ?
Il y a pourtant bien une augmentation de son patrimoine que je sache….
Certes on peut critiquer la faible épargne financière des francais ( surtout en actions ) mais de la à considérer que le remboursement d’un crédit immobillier ne constitue pas de l’épargne !
A conditions bien sur de ne prendre en compte que la part remboursement du capital.
On ne peut être que d’accord avec cette approche pleine de bon sens.
Mais cependant :
- les journalistes ne comprennent rien à l’économie ou au patrimoine ;
- les journalistes ne comprennent vraiment rien à l’économie ou au patrimoine ;
- il est difficile d’établir un état du patrimoine réel car on ne peut pas savoir où en est M. Paul ou Mme Jean dans le remboursement de son emprunt, ni connaître son plan d’amortissement.
Dans tous les cas, les médias anarcho-communistes ont intérêt à gonfler le plus possible l’épargne des français :
- si on considère qu’elle est libre de dettes : "oh mais regardez-moi tous ces riches à taxer pour financer les déficits !"
- si on considère qu’elle est accolée à un passif important : "oh mais regardez-moi ces banques, qui tiennent en otage les maisons du peuple français !"
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#8 28/03/2012 11h44
- k9
- Membre (2011)
- Réputation : 18
La partie "remboursement du capital" d’un crédit immobilier doit être assimilée à de l’épargne, c’est logique. Après tout, quelqu’un qui achète cash sa résidence principale, on ne dit pas qu’il s’est subitement appauvri ou que la valeur de son patrimoine a subitement diminué : il a simplement échangé un actif (du cash) contre un autre (de l’immobilier).
Par contre, on peut évidemment discuter de la santé de l’immobilier en France et de la pertinence de ces investissements, on peut aussi s’interroger quant au patrimoine fortement déséquilibré en faveur de l’immo du français moyen.
On peut également se dire que ce n’est pas une épargne productive, dans la mesure où le foncier ne produit rien et ne profite pas à l’économie réelle. Et si l’on commence à creuser dans cette voie, on doit également ne pas considérer comme étant de la "bonne" épargne tout ce qui est dette d’état (donc la moitié ou presque des encours des fonds euros, une partie de l’encours des livrets A, LDD, LEP, etc.) et tout ce qui est épargne en métaux précieux. Vu que ce sont, par ordre décroissant, les supports préférés des français (qui y sont même fiscalement incités, sauf pour la dernière catégorie), effectivement, on est mal !
Dernière chose : je me suis toujours demandé ce que l’on entendait par épargne, officiellement. Si je me 100 € de côté tous les mois pour partir en vacances deux fois par an, c’est compté comme de l’épargne ? D’une manière générale, inclue-t-on l’épargne affectée à une future dépense ? Parce que si c’est le cas, c’est encore un nouveau biais (et mon taux d’épargne personnel vient de grimper en flèche).
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#9 28/03/2012 11h49
- Kiceca
- Invité
- il est difficile d’établir un état du patrimoine réel car on ne peut pas savoir où en est M. Paul ou Mme Jean dans le remboursement de son emprunt, ni connaître son plan d’amortissement.
C’est totalement faux. C’est tellement simple de connaitre l’encours immobillier global des francais.
Une requete Google et l’on obtient en moins de 10 secondes le résultat.
Actuellement, l’encours de crédit immobillier des ménages francais est de 853 Mds € à fin janvier 2012. ( Source Banque de France )
http://www.fbf.fr/fr/files/88AJPJ/20120 … redits.pdf
Sachant que le patrimoine immobillier des francais est estimé à 6100 Mds ( 61 % de 10000 Mds €, chiffres publiés début 2011 par le figaro.fr ), les 853 Mds de crédit ne semblent pas si énorme.
On pourrait presque dire que 86 % du patrimoine immobillier des francais est déja payé et que le crédit restant ne porte que sur 14 % de sa valeur totale….
http://www.lefigaro.fr/impots/2011/01/2 … ix-ans.php
1 #10 28/03/2012 12h08
- jaidelachance
- Membre (2011)
- Réputation : 10
Pour moi en tous cas , je comprends mieux ce taux de 15% d’épargne des revenus des Français.
Avec une grosse approximation, ça donne:
- 50% de la population pauvre et/ou locataire qui tire le diable par la queue ou claque tout son argent -> 0% d’épargne
- 50% de la population endettée pour acheter son appart ou sa maison à hauteur de 30% de ses revenus
Un pouième du reste qui épargne réellement mais n’apparaît pas dans les stats car insignifiants.
On obtient avec ces chiffres:
- 50% de Français propriétaires
- Taux d’épargne moyen : 0 * 0.5 + 30% *.5 / (0.5+.05) = 15 %
Ca me semble approximatif mais juste dans l’idée…
Mettez moi donc +1 en réputation si la démonstration vous plaît .
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#11 28/03/2012 13h41
- Kiceca
- Invité
Pour moi en tous cas , je comprends mieux ce taux de 15% d’épargne des revenus des Français.
Avec une grosse approximation, ça donne:
- 50% de la population pauvre et/ou locataire qui tire le diable par la queue ou claque tout son argent -> 0% d’épargne
- 50% de la population endettée pour acheter son appart ou sa maison à hauteur de 30% de ses revenus
Un pouième du reste qui épargne réellement mais n’apparaît pas dans les stats car insignifiants.
On obtient avec ces chiffres:
- 50% de Français propriétaires
- Taux d’épargne moyen : 0 * 0.5 + 30% *.5 / (0.5+.05) = 15 %
Ca me semble approximatif mais juste dans l’idée…
Mettez moi donc +1 en réputation si la démonstration vous plaît
Votre raisonnement est faux ne serait ce que parce que déja une partie des propriétaire à intégralement remboursé son crédit, que les propriétaires qui ont un crédit immobilier ne sont pas tous à 30 % et qu’en plus sur la mensualité de crédit il convient de retrancher la part " interêts " qui est loin d’être insignifiante.
Si le revenu impacte bien évidement la capacité d’épargne, ne pas oublier une variable très importante : l’age que vous avez….
Sans parler qu’il existe des couples de smicards fourmis et propriétaires de leurs maison ( en province c’est relativement " commun " ) et des couples de cadres cigales criblés de dettes….
#12 28/03/2012 13h43
- jaidelachance
- Membre (2011)
- Réputation : 10
C’est pour cela que j’ai précisé que c’était une approximation mais je ne pense pas être si loin que cela de la vérité .
Vos smicards fournis sont soient dans mes 50% endettés lorsqu’ils achètent leur maison puis ensuite dans mes pouièmes.
Les cadres cigales (j’en connais aussi) dans les 50% de français qui n’ont pas d’épargne car ils claquent tout (dans les français qui n’ont pas d’épargne j’ai aussi mis les pauvres qui tiraient le diable par la queue sans être dépensiers).
Il est bien ce modèle je pense.
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#13 28/03/2012 14h48
- GoodbyLenine
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InvestisseurHeureux a écrit :
Je comprends aussi que dans les 13 000 MdEUR de patrimoine des français, il y a l’immobilier (donc résidence principale), que le prêt soit remboursé ou non.
Moi, je comprend qu’il y a l’immobilier (dont RP) moins les dettes (le capital des emprunts pas encore remboursé). Sinon, ça n’a pas de sens !
13 000 Mds€ pour 60 M de français, ça représente 220 k€/français, ce qui ne me semble pas délirant.
Je connais autant (voire plus) de personnes qui ont terminé de rembourser leur emprunt sur RP que de personnes qui ont encore un emprunt en cours (donc déjà partiellement remboursé)…
Les encours de prêt des banques françaises (dont les débiteurs ne sont pas tous en France, et ne sont pas tous des particuliers) ne représentent pas une somme du même ordre de grandeur.
Je suis tout à fait d’accord avec Kiceca (#6 de cette discussion).
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#14 28/03/2012 15h15
- Kiceca
- Invité
http://www.lafinancepourtous.com/IMG/pd … enages.pdf
Un point rigolo c’est de comparer l’évolution du patrimoine des francais avec l’évolution de la dette de l’état qui est la pour nous proteger :
En 2000, les français disposaient de 686 Mds € d’assurance vie ( dont 150 en unité de compte ) quand la dette de l’etat français était de 616.26 Mds €.
En 2010, les français disposaient de 1431 Mds € d’assurance vie ( dont 229 en unité de compte ) quand la dette de l’etat français était de 1298.97 Mds €.
Pour faire simple, les francais ont augmenté en 10 ans leur patrimoine assurance vie de 745 Mds € quand l’état français à augmenté sur la même pèriode sa dette de 682 Mds €….
( Je vous fait grace de l’augmentation de + 1 Mds de l’encours pour les OPCVM, de + 24 Mds de l’encours en action et de + 302 Mds € des encours de dépots et liquidités sur la même pèriode ).
Et par Francais ?
Nous étions 58.8 Millions en 2000 à nous partager 1937 Mds € d’actifs financiers ( 32942 € par habitant ) et nous sommes 62.8 Millions en 2010 à nous partager 3009 Mds € d’actifs financiers ( 47914 € par habitant ) soit une hausse de 45 % en 10 ans.
Pauvres français accablés par l’impot….
En 2000, les recettes de l’état ( 229.95 Mds € ) représentait 16.81 % d’un PIB de 1368 Mds €.
En 2010, les recettes de l’état ( 274.89 Mds € ) représentait 14.13 % d’un PIB de 1946 Mds €.
Le simple retour d’un taux de prélèvement de l’état au niveau de 2010 ( 16.81 % ) représenterai une augmentation des recettes de l’état de 52 Mds €….
Agence France Trésor - AFT
De 2010, l’épargnant de base n’a cessé d’être toujours plus ponctionné…. Et pourtant l’état à réduit ses prélèvements sur le PIB….. Qui a donc profité des baisses ?
#15 28/03/2012 15h37
- Kiceca
- Invité
jaidelachance a écrit :
C’est pour cela que j’ai précisé que c’était une approximation mais je ne pense pas être si loin que cela de la vérité .
Vos smicards fournis sont soient dans mes 50% endettés lorsqu’ils achètent leur maison puis ensuite dans mes pouièmes.
Les cadres cigales (j’en connais aussi) dans les 50% de français qui n’ont pas d’épargne car ils claquent tout (dans les français qui n’ont pas d’épargne j’ai aussi mis les pauvres qui tiraient le diable par la queue sans être dépensiers).
Il est bien ce modèle je pense.
Pour répondre à votre question :
Taux d’épargne des ménages (1) : rapport de la formation brute de capital fixe des ménages (hors entrepreneurs individuels) au revenu disponible brut.
Champ : France.
Source : Insee, comptes nationaux - base 2005.
…………..Taux d’épargne….Taux d’épargne financière ..Taux d’investissement en logement (1)
1950…………….16,9…………………..9,4………………………………………6,6
1951…………….16,9…………………..8,0………………………………………7,6
1952…………….17,1…………………..8,1………………………………………8,6
1953…………….15,5…………………..6,7………………………………………8,9
1954…………….17,2…………………..7,6………………………………………9,5
1955…………….18,2…………………..8,1………………………………………10,3
1956…………….16,2…………………..6,3………………………………………10,2
1957…………….17,1…………………..5,9………………………………………10,8
1958…………….17,8…………………..6,4………………………………………10,9
1959…………….16,3…………………..5,3………………………………………10,8
1960…………….18,5…………………..7,1………………………………………10,4
1961…………….17,6…………………..6,6………………………………………11,1
1962…………….19,7…………………..8,6………………………………………10,1
1963…………….18,9…………………..7,3………………………………………10,9
1964…………….18,6…………………..5,8………………………………………11,9
1965…………….19,1…………………..5,8………………………………………12,4
1966…………….19,2…………………..5,2………………………………………12,9
1967…………….19,6…………………..5,9………………………………………13,0
1968…………….19,7…………………..5,7………………………………………13,3
1969…………….18,3…………………..4,2………………………………………13,4
1970…………….20,3…………………..6,5………………………………………12,9
1971…………….20,2…………………..6,4………………………………………13,4
1972…………….20,6…………………..6,1………………………………………13,6
1973…………….20,9…………………..6,1………………………………………14,2
1974…………….21,8…………………..6,8………………………………………14,5
1975…………….22,3…………………..9,1………………………………………13,2
1976…………….20,0…………………..6,7………………………………………13,1
1977…………….20,1…………………..7,2………………………………………12,6
1978…………….21,0…………………..7,9………………………………………12,7
1979…………….18,9…………………..5,7………………………………………13,0
1980…………….18,3…………………..4,8………………………………………13,2
1981…………….18,3…………………..6,3………………………………………12,1
1982…………….17,4…………………..6,4………………………………………11,2
1983…………….16,6…………………..6,0………………………………………10,7
1984…………….15,0…………………..4,8………………………………………10,3
1985…………….14,1…………………..4,5………………………………………9,7
1986…………….13,1…………………..3,1………………………………………9,8
1987…………….11,1…………………..0,6………………………………………10,1
1988…………….11,5…………………..1,2………………………………………10,4
1989…………….11,9…………………..1,0………………………………………10,6
1990…………….12,7…………………..2,4………………………………………10,2
1991…………….13,7…………………..4,0………………………………………9,3
1992…………….14,4…………………..5,6………………………………………8,7
1993…………….15,3…………………..6,9………………………………………8,1
1994…………….14,6…………………..5,8………………………………………8,5
1995…………….15,8…………………..7,2………………………………………8,3
1996…………….14,8…………………..6,1………………………………………8,1
1997…………….15,8…………………..7,3………………………………………8,1
1998…………….15,2…………………..6,6………………………………………8,3
1999…………….14,6…………………..5,8………………………………………8,7
2000…………….14,4…………………..6,1………………………………………8,4
2001…………….15,0…………………..6,3………………………………………8,3
2002…………….16,3…………………..7,6………………………………………8,3
2003…………….15,3…………………..6,2………………………………………8,5
2004…………….15,7…………………..6,1………………………………………8,8
2005…………….14,7…………………..4,9………………………………………9,3
2006…………….14,9…………………..4,9………………………………………9,9
2007…………….15,4…………………..5,0…………………………………….10,3
2008…………….15,5…………………..5,0…………………………………….10,2
2009…………….16,5…………………..7,3………………………………………9,1
2010…………….16,0…………………..6,9………………………………………9,0
Insee - Économie - Taux d’épargne des ménages en 2014
Une autre mine d’or de l’Insee pour l’évolution de la répartition sur 10 ans du patrimoine des Francais :
http://www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat … t_8210.xls
Et si vous aimez les statistiques et tableaux de toutes sortes :
http://www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat … t_7401.xls
Le compte des ménages francais depuis 1949.
Année…Revenu disponible ajusté……..Consommation finale effective…Epargne
1950……………..12,7…………………………………..10,8……………………….1,9
1960……………..37,1…………………………………..31,1……………………….6,0
1970……………..99,5…………………………………..82,2……………………..17,3
1980……………363,7………………………………….308,6……………………..55,1
1990……………812,4………………………………….728,1……………………..84,2
2000…………1 144,2……………………………….1 013,0…………………….131,2
2010………….1 642,5………………………………1 435,2…………………….207,3
Dernière modification par Kiceca (28/03/2012 17h10)
#16 28/03/2012 16h34
- Kiceca
- Invité
Résultats de la recherche | Insee
………..Taux de prélèvements obligatoires en % du PIB
1960……………30,6
1965……………33,9
1970……………34,1
1975……………35,7
1980……………40,2
1985……………42,5
1990……………41,6
1995……………42,7
2000……………44,2
2005……………43,8
2006……………44,1
2007……………43,4
2008……………43,2
2009……………42,0
2010……………42,5
On peut constater qu’aujourd’hui, le taux de prélèvement obligatoire est au même niveau qu’en 1985 alors qu’a l’époque la CSG n’existait pas….
#17 28/03/2012 19h50
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
Derival a écrit :
les médias anarcho-communistes ont intérêt à gonfler le plus possible l’épargne des français :
- si on considère qu’elle est libre de dettes : "oh mais regardez-moi tous ces riches à taxer pour financer les déficits !"
- si on considère qu’elle est accolée à un passif important : "oh mais regardez-moi ces banques, qui tiennent en otage les maisons du peuple français !"
J’ai bien peur qu’en peu de mots vous ayez résumé ce qui est à la fois une vérité fondamentale et un constat (que nous vivons quotidiennement en tant qu’auditeur et lecteur des médias en France). Avec ça, pas de doute sur l’électorat qu’on peut avoir.
Finalement : en pays luthériens, l’épargne est bien vue (car pays très pauvres jusqu’à récemment : cf Norvège avant le pétrole, avec 8 mois d’hiver si vous n’épargnez pas la bouffe produite entre mai et fin août vous crevez! discutez avec un vieux Norvégien à l’occasion…), et chez nous en pays catholique (et fertile…), elle est mal vue au fond ("Si vous épargnez c’est que vous devez trop avoir, car tout le monde n’a pas les moyens d’épargner, donc vous êtes un privilégié, donc on peut vous taxer, etc."). Il y a aussi en germe là dedans le fameux "nivellement par le bas", tentation toujours latente en France.
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1 #18 28/03/2012 21h01
- espenlind13
- Membre (2011)
Top 50 Banque/Fiscalité - Réputation : 116
Je trouve ça réducteur de dire qu’au Nord c’est bien vu et au Sud c’est diabolisé. Je ne pense pas qu’un sujet comme l’épargne des Français puisse être réduit à ce type de thèse. On ne peut pas à la fois railler les conclusions hâtives (et discutables, avec un poil de bon sens) de journaux et en venir à de tels raccourcis.
L’attachement au Livret A, à l’assurance-vie, ce n’est pas qu’une réalité de riches. Bon nombre de petits épargnants considèrent ces deux piliers de l’épargne comme des repères dans un monde (la banque) qui se "financialise" très rapidement dès que l’on sort des sentiers battus (allez parler d’un fonds à formule, d’un fonds de fonds ou d’un cliquet à un épargnant moyen … c’est très rapidement du charabia).
J’en parlais avec un ami récemment. C’est vrai que l’argent reste un tabou, mais pas l’épargne, pas le fait de vouloir protéger les siens et de mettre ses oeufs à l’abri.
Le problème, à mes yeux, c’est le manque d’éducation et je ne comprends pas que la banque ne soit pas enseignée à l’école.
Une fois arrivé dans la vie active, si on n’a jamais été sensibilisé à l’épargne, aux produits bancaires etc., c’est la jungle ! Je trouve parfaitement ahurissant qu’on parle de politique en classe (cf. les cours d’éducation civique qui tournent à la propagande), de philosophie, de littérature, de modèles et de cycles économiques sans évoquer quelques notions d’épargne, de patrimoine, de diversification, de fonctionnement du système bancaire …
C’est comme inciter de futurs citoyens à se désintéresser purement et simplement de leur avenir financier.
On va à l’école pour se former, on y acquiert des compétences afin de les mettre à profit dans le cadre d’un emploi. Mais on n’évoque jamais le fruit de cet emploi. C’est un comble !
Si on éduquait, on gagnerait en "maturité bancaire", on permettrait à chacun de comprendre le fonctionnement d’une banque, d’un découvert, d’un compte d’épargne, d’une action, d’une obligation … et on éviterait ce genre de "Unes" de journaux (et je vous dirais même que j’en ai franchement ras-le-bol d’entendre tout le monde parler des agences de notation à tort et à travers, de la santé financière des entreprises, du monde du crédit, de la solidité des banques en prenant pour argent comptant - l’expression est bien trouvée - des formules prêtes-à-recracher, servies le matin même par des torchons de papier).
Je ne sais pas si je fais bien comprendre le fond de ma pensée, mais le coeur y est.
Parrain pour : American Express, Fortuneo, Binck.
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#19 29/03/2012 11h25
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
espenlind13 a écrit :
et je vous dirais même que j’en ai franchement ras-le-bol d’entendre tout le monde parler des agences de notation à tort et à travers, de la santé financière des entreprises, du monde du crédit, de la solidité des banques en prenant pour argent comptant - l’expression est bien trouvée - des formules prêtes-à-recracher, servies le matin même par des torchons de papier).
Je ne sais pas si je fais bien comprendre le fond de ma pensée, mais le coeur y est.
C’est très clair. Et moi aussi j’en ai ras le bol d’entendre toute la journée le discours médiatique "la France a bradé sa souveraineté aux marchés et aux agences de notation"…
Cela étant étant, quitte à tomber dans de l’analyse anti-système de base, je dirai que je vois très bien pourquoi la banque n’est pas enseignée à l’école primaire…
Dans tout ce qui a été dit, et même si mon opposition Nord/Sud sur l’épargne est forcément simpliste, il apparaît quand-même une chose que je n’avais pas vue : que l’épargne "remboursement immobilier" est peut-être politiquement plus acceptable que l’épargne financière (moins visible comme épargne : la preuve le fait d’avoir lancé ce sujet).
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1 #20 29/03/2012 13h49
- k9
- Membre (2011)
- Réputation : 18
D’ailleurs, on accusera facilement celui qui a 50 k€ sur un PEA de "salaud de riche" ou de spéculateur, mais celui qui a une RP à 200k€ et un bien immobilier locatif à 80 k€, lui c’est normal.
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#21 29/03/2012 14h00
- espenlind13
- Membre (2011)
Top 50 Banque/Fiscalité - Réputation : 116
Là encore, pour moi, il s’agit d’un manque de civisme d’éducation, de vision globale, d’approche patrimoniale …
Parrain pour : American Express, Fortuneo, Binck.
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#22 29/03/2012 21h25
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
Kiceca a écrit :
De plus, quand vous remboursez un crédit immobillier, vous mettez également du revenu en réserve…. Ou vous mettez en réserve " moins de dépenses dans le futur " et donc " un besoin de moins de revenus."
Il me semble que vous touchez là à un point central de la théorie de l’épargne-investissement, que hélas je ne maîtrise encore que trop peu. A ce sujet je recommande le bouquin de JF de Laulanié.
Certes, on aura moins de dépense dans le futur (de loyer), mais cette dépense réelle future dois être comparée à une dépense actuelle nominale, qui étant actuelle est à la fois nominale et réelle. Il y a là il me semble un problème de transfert-transformation de revenu actuel/futur. Il n’y a épargne QUE SI l’effort réel actuel compense le revenu économisé ("épargné" pourrait-on dire) dans le futur, donc si l’effort est important aujourd’hui ça signifie que le loyer demain (celui qu’on aurait payé) DOIT être haut. Donc la pertinence actuelle de l’épargne immobilière dépend des loyers de demain. Problème de choix des investissements et d’actualisation.
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1 #23 30/03/2012 08h23
- yihk
- Membre (2011)
- Réputation : 36
Bonjour,
il y a beaucoup de confusions dans ce post liès à un vocabulaire "piègeux"
Évidement le remboursement d’un emprunt est un flux d’épargne mais :
- l’annuité de remboursement = remboursement + intérêt et seul le remboursement est de l’épargne. Schématiquement on met de coté pour payer la maison dont on sera proprio dans 15ans, c’est le remboursement et comme on l’occupe avant de l’avoir payé, on paye un loyer, c’est les intérêts.
- Cela ne concerne que les emprunts liés à l’accumulation de capital (immobilisation) pas les emprunts liés à la consommation courante.
Mais la principale confusion est entre épargne (un flux) et patrimoine (un stock)
L’épargne est la partie du revenu qui n’est pas consommé et donc "stocké" (sous diverses formes, action, liquide, "pierre") et qui permet de constituer le patrimoine.
On utilise souvent le mot épargne à la place de patrimoine car celui-ci est péjoratif (le possédant) alors que le premier revoit à l’effort de l’épargnant (qui se prive…)
Ainsi le "petit épargnant" désigne la personne qui a un petit patrimoine et ça n’a aucun rapport avec son effort d’épargne (qui peut être négatif pour quelqu’un qui "bouffe" son capital).
De plus, "petit épargnant" sous-entend que le patrimoine a été obtenu par l’épargne (l’effort) ce qui est une simplification car le patrimoine provient principalement de l’héritage et de la plus-value immo (chance).
L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.
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1 #24 30/03/2012 10h45
En complément de ce qui a été écris, une étude que j’avais trouvée interessante sur l’epargne des francais :
cae.gouv.fr
D’autres études publiées sur ce site sont également interessantes.
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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