Impact du COVID-19/coronavirus sur l'économie ?

Bonjour AleaJactaEst,

Si j’insiste sur l’enseignement, ce n’est pas par égoïsme et parce que je ne pense pas à la situation des autres, c’est simplement parce que je ne peux parler que de ce que je connais.
Je relaye les infos que j’ai glanées ça et là et je vous raconte ce que nous vivons de l’intérieur en tant qu’enseignants. Je livre mon expérience et mon ressenti (et j’apprécie de lire ceux des autres) mais ce n’est pas pour autant que je me considère comme une pauvre malheureuse et que je minimise les énormes problèmes rencontrés par les autres.

Je sais bien que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs et que notre situation, à nous autres fonctionnaires, est incommensurablement plus enviable que celle de certains salariés, commerçants ou chefs d’entreprise qui vont connaître de graves soucis financiers.

Nous sommes tous dans la même galère mais quand le gros de la crise sera passée, certains, dont moi, retrouverons une vie normale alors que pour d’autres les ennuis continueront et il faudra faire face à de nombreux problèmes. Je me considère donc comme une privilégiée de ce point de vue là.

J’ai le sentiment que pour le moment, les gens ont le nez dans le guidon et ne pensent qu’à la santé et à celle de leurs proches. Quand, autour de moi, je parle des terribles problèmes économiques qui vont découler de cette crise, les personnes (et pas uniquement des enseignants) disent en gros que c’est complètement secondaire.

Ici nous sommes sur un forum d’investisseurs, les intervenants ont un profil particulier (peu de profs notamment !) et sont forcément plus sensibles aux aspects économiques que d’autres catégories de la population qui n’en ont franchement rien à faire, soyons honnêtes.

Comme je l’ai dit dans des messages précédents, nous sommes nombreux à vouloir proposer notre aide. Aider les soignants, les maisons de retraite, les enfants, c’est faisable. Mais comment soutenir les commerces ou les PME ? Nous sommes impuissants mais après la crise, nous devrons essayer de relancer la machine.
Il est d’ailleurs probable que les gens surconsomment et sortent beaucoup pour compenser leur "diète" forcée. Certaines boîtes repartiront de plus belle mais pour d’autres, le mal aura été irrémédiable. 

AleaJactaEst, je suis vraiment désolée pour votre PME. Pour les patrons de petites entreprises, c’est la double peine. A l’inquiétude sanitaire s’ajoute l’inquiétude financière. J’espère vraiment de tout coeur que cette crise ne va pas durer et que des solutions seront mises en place pour que les sociétés, la vôtre et celles des autres y laissent le moins de plumes possible.

Dernière modification par Isild (15/03/2020 14h58)

Iqce a écrit :

Carignan et 66 : je vous assure qu’avec un proche (un enfant) ayant un problème d’immunité (je pense aussi à tous ceux qui y ont des traitements type chimio), vous réaliseriez que vos propos sont involontairement à la limite du cynisme.
Oui nous allons sur la durée (1 ou 2 ans ? Peu importe) le "chopper" ; mais tout l’enjeu est de gagner du temps, du temps pour les soignants, du temps pour la recherche et au pire du temps pour que ces personnes puissent goûter le soleil ?

@Iqce
navré que mon propos ai pu être maladroit (et vu votre réaction), il devait l’être. Et des fois que ce ne soit pas clair : je ne suis pas un nazi qui se faisait l’avocat de l’extermination des plus faibles.

Mes propos ne sont pas cyniques, ils traduisent simplement ce que je comprend de la stratégie mise en place en France et ailleurs (par exemple au Royaume-Uni, mais là bas, c’est fait de manière assumée) : parier sur l’immunité de groupe, tout en protégeant les plus faibles. Et ralentir le tout pour ne pas que le système de soins n’explose en vol.

Il y avait un article dans le Figaro qui en parlait (je ne dis pas que c’est le Gospel hein, simplement ce que j’ai lu et qui me paraissait être sensé) et dont le passage suivant me paraît bien résumer la substance :

[url=https://www.lefigaro.fr/sciences/la-france-mise-sur-l-immunite-de-groupe-pour-arreter-le-coronavirus-20200313 a écrit :

Le Figaro[/url]]«Lorsque l’épidémie est arrêtée de façon artificielle, elle repart dès qu’on réinjecte du virus», rappelle Jean-Stéphane Dhersin, professeur à l’université Sorbonne Paris Nord et directeur adjoint scientifique de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions du CNRS

Grosso modo, l’idée est la suivante : la stratégie à la chinoise est très bien mais comporte le risque qu’en n’exposant qu’une part marginale de la population au virus, ça pourrait bien repartir très vite. Ou tout simplement plus tard. Ou encore tous les ans. Parier sur l’immunité de groupe (je schématise) limite ce risque.

Bien sur qu’il faut laisser du temps à la recherche. Mais combien de temps? Je connais très très très bien (c’est pour ainsi dire de l’ordre de l’intime) un autre virus (de la race des taux de mortalité très élevés - dans leur forme chronique, beaucoup plus que le covid19). La recherche, ça peut durer 6 mois, 1 an, 10 ans, ou plus…et une fois qu’on trouve (si on trouve), il se peut bien qu’on doive s’adapter aux variantes (mutations) et trouver de nouvelles thérapies. Financer/accélérer le mouvement de la recherche tombe sous le sens mais compter sur des résultats rapides tient peut être aussi un peu de la roulette russe (je dit peut être parce que je n’en sais rien).

En termes macro, j’imagine que c’est l’un des dilemmes devant lesquels nos dirigeants se trouvent : créer de l’immunité de groupe (pour limiter des risques liés à d’éventuelles reprises et laisser le temps à la recherche pour trouver un vaccin et/ou des traitements efficaces) ou casser le virus vite et fort (comme en Chine), avec l’espoir de trouver un vaccin et/ou des traitements efficaces avant la prochaine poussée.

Dernière modification par carignan99 (15/03/2020 15h51)

Zeb, vous ne croyez pas si bien dire: tout à l’heure, un voisin a essayé de me persuader que le coronavirus était un coup monté des gouvernements pour cacher la faillite de la Deutsche Bank. J’ai laissé tomber, mais ça promet …

Bonjour

Assurance et coronavirus-19:

Le coronavirus et les récentes mesures de fermeture de certaines activités, vont gravement impacter le chiffre d’affaire, trésorerie des entreprises concernées ET l’activité économique en général. Quelles garanties dans  les contrats d’assurances ?
Globalement, ce type d’épidémie dépasse le périmètre d’intervention de l’assurance.
La garantie perte d’exploitation exclut cet événement.
De même les événements liés à l’épidémie tel que défaut de livraison, annulation d’événement, rupture de chaîne d’approvisionnement sont exclus des contrats
C’est le cas de la quasi totalité des contrats.
Il faut le savoir dès maintenant pour prendre les bonnes décisions de gestion de vos entreprises

Concernant, les remboursements de soins: Rien de particulier. La mutuelle ( individuelle ou collective ) les prend en charge dans la limite des garanties souscrites. ( Les achats de masque ou gels, non remboursés par le régime obligatoire, ne sont pas garantie par un contrat classique)

Concernant les arrêts de travail/ décès  des personnes porteuses du virus (salariés ou régime indépendant): Les garanties des contrats souscrits ( individuels ou collectifs des salariés) s’appliquent de la même façon qu’une autre maladie.
Concernant les arrêts de travail des personnes en confinement ( Mesure d’isolement sans télétravail…): Les salariés ou indépendants, bénéficieront d’un régime spécifique d’indemnisation de la sécurité sociale. Durée maxi 20 jours. Sans carence pour les salariés.
En complément, les  contrats de prévoyance souscrits pourraient ajouter une indemnisation. Mais la  majorité des contrats de prévoyance ne s’appliqueront pas, car l’assuré n’étant pas malade, la garantie ne fonctionnera pas.

Voilà, je voulais transmettre à vous tous, les informations :  Assurance/ coronavirus,  utiles pour les entreprises et leurs salariés

A noter, notamment dans le contexte nouveau de la fermeture administrative de certains commerces, le recours au chômage partiel est une très bonne solution pour la trésorerie de l’entreprise, durement affectée par la perte du chiffre d’affaire. C’est aussi une bonne solution pour le salarié qui n’est pas licencié. A noter que le gouvernement envisage d’augmenter le montant de l’indemnité qui sera versé par l’état ( au delà des 7.72 € / heure).

( Source Bernardo1-FFA )

Bien à vous