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1 2 #1 12/07/2012 01h39
- Value
- Membre (2010)
- Réputation : 54
En ce qui me concerne, les small caps françaises constituent l’essentiel de mon portefeuille et plus de 50% de mon patrimoine. Elles sont plus faciles à analyser que des groupes tentaculaires, le suivi prend moins de temps et leur niveau de valorisation est peu important (même si c’est normal en soi qu’il soit moins élevé que pour des capitalisations plus importantes, question de liquidité). C’et l’actif que je suis le plus à l’aise à détenir.
Je privilégie les entreprises rentables sur les dernières années, avec une structure financière prudente ( trésorerie nette de dettes positive bien souvent), respectueuses de l’actionnaire (rémunération dirigeants, plans stock-options inexistants ou peu dilutifs, respect de ce qui a été annoncé dans la mesure du possible…) mais ne crache pas sur certaines sociétés de moins bonne qualité de manière ponctuelle, à condition qu’elles soient vraiment bon marché.
Je m’inspire des idées que je trouve d’intervenants de qualité sur certains forums puis étude personnelle.
voici les sociétés dont je détiens des actions pour des montants importants.
Trilogiq, qui m’a bien rassuré de par ses derniers résultats. structure financière, rentabilité, international
Tessi : fortement décotée, structure financière, rentabilité, en partie contra-cyclique grâce à son activité sur l’or via sa filiale CPOR
1000Mercis : dernier communiqué décevant qui m’a permis de renforcer fortement. sinon historique de résultats et management impeccables
Precia : fortement décotée alors qu’en croissance depuis longtemps. historique de résultats excellent. secteur peu sexy - pesage industrielle - ce qui me plaît
GEA : Bifidus en a parlé. J’en avais il y a 4 ans mais j’ai revendu beaucoup trop tôt. ça a été dur pour moi de revenir dessus 4 ou 5 fois plus cher mais je ne regrette pas d’être fortement positionné. fortement décotée, structure financière, rentabilité
Les Nouveaux Constructeurs : promotion immo aux particuliers. Plus flexible dans sa stratégie que les gros groupes du fait de sa moindre taille. Forte rentabilité, très beau bilan, rendement de 9%, décote sur capitaux propres. Vraiment pas chère mais incertitude sur éventuel prochain dispositif d’aides pour l’investissement locatif
CBO Territoria : promotion immo aux particuliers et entreprises et foncière à la Réunion. Ancien producteur de cannes à sucre donc profite de son stock de terrain qui n’est pas justement pricé dans son bilan => revalorisation petit à petit. Là aussi incertitude sur les prochains dispositifs qui ont fortement fait baisser le cours. Dans le contexte actuel, a fait évoluer sa stratégie en augmentant la part de production de logements sociaux +> moindres marges mais forte activité et bien joué politiquement pour bien se faire voir des politiques en vue de l’obtention de l’autorisation de construire sur ses terrains. Rendement augmente d’année en année.
Sword Group : achetée trop tôt mais forte conviction. Après 2/3 ans de n’importe quoi, le cours a fortement chuté mais cette SSII se trouve à présent avec une structure financière très solide, s’est recentré sur son activité historique et retour du fondateur aux commandes. Toutes les mauvaises nouvelles sont pricées, je crois à une forte revalorisation sous 2 ans mais craint un retrait de la cote à moins de 17€.
Aurès Groupe : terminaux et systèmes de points de vente tactiles design. Bonne société. Cours qui a baissé à 18€ dernièrement suite au passage d’un dividende > à 2€ depuis plusieurs années à 1€ alors que les résultats ont progressé. Sur le fond, ce n’est pas inquiétant car permet d’investir sur les filiales ouvertes récemment.Nombreux clients donc peu de risques. Upside important si un gros client arrive. Je n’aime pas l’importante rémunération du PDG mais tout le reste me plaît.
INFE : construction et récemment prise de participation dans la concession du futur aéroport de Nantes (INFE participe à la construction également). En fond de portefeuille car moins valorisée que trésorerie nette de dettes (si on inclue la partie de la trésorerie qui a récemment été placée en immo financières). Toujours rentable même si l’activité et les résultats n’ont cessé de baisser ces 3/4 dernières années (politique de marges privilégiée). Age du dirigeant qui me fait penser qu’il se passera quelque chose tôt ou tard. En attendant, sa trésorerie joue un rôle de parachute en cas de krach + on perçoit les dividendes.
Valeurs moins importantes :
CNIM sur qui je me suis positionné récemment : gros carnet de commandes, pas chère, structure financière intéressante, bon dividende. En fond de portefeuille.
Installux : accessoires en alu (activité peu sexy). rentable, excellente structure financière, rendement. Fond de portefeuille
Vet Affaire : achetée trop tôt mais valeur value dans le style daubasses.
Plastivaloire : idem
MGIC : équipementier auto très peu cher et positionné à l’internationnal. Risque sectoriel.
Maurel Prom Nigeria : exploration et production hydrocarbure. Risque géopolitique mais bonne structure financière et bons résultats. Petite ligne "ticket de loto" : si découverte de gisement, possibilité de forte progression comme Maurel et Prom il y a quelques années
Rentabiliweb : nouvelle ligne. structure financière, rentabilité + j’essaie d’augmenter la part de mes investissements dans des sociétés à faible intensité capitalistique. CV des actionnaires + membre du CA impressionnant.
D’autres petites lignes variées telles que Lets Gowex, Courtois, Bioalliance, ItLink et d’autres valeurs que je ne préfère pas citer car en cours e constitution et plutôt illiquides.
Comme Bifidus, j’ai détenu par le passé des actions Thermador et Poujoulat. J’ai préféré les céder lorsque leur prix me paraissait satisfaisant et leur décote moins importante que d’autres sociétés. Ce sont de très bonnes sociétés très bien gérées.
Beaucoup de liquidités actuellement (ce qui est peu habituel chez moi) suite notamment à OPA sur 2 valeurs importantes de mon portefeuille : LeGuide.com et Entrepose.
PS : JesterInvest, j’ai ausi été actionnaire de STS Group. C’est sûrement le coup où j’ai été le plus chanceux. PRU 9.5€, revendu à 17 en très peu de temps lorsque je commençais à la trouver louche. Les ficelles étaient un peu grosses (trop de manipulations entre société mère et filiale si je me souviens bien et chiffres trop beaux pour être vrais). Je l’avais échappé belle sur le coup
Mots-clés : micro caps, small caps
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1 #2 12/07/2012 19h52
- bifidus
- Membre (2011)
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GL Events a bien passé la crise de 2008-9 avec uniquement une légère baisse du CA et du résultat.
En 2010 et 2011 il y a eu une nette augmentation du CA et du RN…
Sauf que l’Inde n’a tout simplement pas voulu régler la facture des jeux asiatiques… Quand on connait les tribunaux indiens, la société a intégralement provisionné la perte de 35 ME. Bilan un RN a 21 ME, au lieu de 56 et un dividende de 0.45 au lieu de 0.90 !
C’est sur que ca change les ratios… Sans cette mésaventure tout à fait ponctuelle la société se paierait moins de 8 fois les bénéfices ce qui est extremement faible pour une entreprise qui gagne des parts de marché à l’international (Asie, Brésil etc…).
Le cours a été divisé par 2 a cause d’un évènement ponctuel (il y a eu aussi les turqueries de notre parlement qui sont désormais oubliées) qui ne remet absolument pas en cause la solidité, la gouvernance et les perspectives de la société qui se payait alors 17 fois les bénéfices (le prix actuel d’une société comparable avec son développement à l’international comme CIS).
La publication d’hier et les perspectives sont vraiment excellentes. Le DG a acheté a 16 il y a 3 mois, alors a 15 j’ai vraiment l’impression d’acheter l’action à moitié prix.
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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2 #3 04/01/2013 17h08
- alphapourtous
- Membre (2012)
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Pour Fleury Michon, j’avais publié une analyse il y a quelques temps.
La conclusion était: Le prix de FLE est actuellement correcte (30€ à l’époque), pas de marge de sécurité suffisante pour investir mais pas assez chère pour être vendue non plus.
Pour moi, rien n’a changé à part la marge de sécurité qui à encore diminuée. Je conserve mes titres et n’envisage aucun achat à court terme.
Par contre, il y a Sécuridev dont je suis fan en ce moment: analyse.
Pour résumer: c’est une véritable machine à cash avec quasiment pas de dettes et un ratio EV/EBITDA de 1,8.
Merci "Value" pour avoir cité Precia, désormais dans ma watch-list au cas où le cours chuterait.
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1 #4 05/01/2013 02h52
- alphapourtous
- Membre (2012)
- Réputation : 33
Value a écrit :
Le problème, c’est que les résultats [de SCDV] seront bien moins bons en 2012 (et sûrement aussi en 2013), ce qui changera la donne concernant les ratios calculés dans ton analyse.
Oui, le résultat net devrait chuter fortement pour les exercices 2012 et 2013 (chute des mises en chantier et faiblesse économique). Par contre je ne donne pas trop d’importance à la dernière annonce de chute du RN du premier semestre car en fait il s’agit surtout d’une hausse des dépréciations donc l’EBITDA et les différentes mesures de cash flow n’ont pas tant bougées qu’on pourrait se l’imaginer.
Je serais curieux de voir qu’elle va être l’impact réel de la chute des mises en chantier (surtout sur le résultat 2013). Wait and see…
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1 #5 10/01/2013 08h30
- Bistouky
- Membre (2012)
- Réputation : 18
Bonjour,
Pour ma partie small caps….
je surveille de près actuellement : PSB, CAPELLI, LDLC, ALMIC.
J’ai choisi ces valeurs à surveiller pour le rendement, le faible per et la stabilité des résultats
J’ai en portefeuille pour long terme en small:
LAN-BCC ( pru 32) VRAP (pru 19.20) chargeurs ( pru 3.08) et Auréa ( pru 4.51)
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1 #6 11/01/2013 11h47
- Notariat76
- Membre (2011)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 66
Bonjour à tous,
Depuis quelques semaines j’ai quelques lectures sur AUDIKA, pourquoi me direz-vous ? Bien simplement que dans mon entourage je vois de plus en plus de jeunes retraités se faire appareiller chez AUDIKA et je constate le fleurissement d’agence dans des petites villes moyennes.
Avant de regarder les données de la société je pensai avoir affaire à un gros groupe dont l’avenir est très prometteur, le papy-boom n’étant pas encore arrivé.
En réalité je découvre qu’il s’agit d’une relative petite société dont la capitalisation boursière est inférieure à 100 millions d’euros et que le chiffre d’affaire n’est pas très élevé (pas aussi élevé que ce à quoi je pouvais m’attendre).
La société est présente en France et en Italie, en nombre de centre, la répartition géographique est de l’ordre de 90% sur la France et 10% sur l’Italie.
Les graphiques ci-après résument bien la situation, soit hausse du CA sur les derniers exercices mais résultat net qui se dégrade progressivement :
Points positifs :
Marché porteur, surtout dans les deux décennies qui sont à venir,
Augmentation régulière du nombre de points de vente et augmentation de ce fait de la notoriété,
Politique de distribution du dividende claire, environ 1/3 du résultat est distribué soit un rendement actuel de l’ordre de 2 à 3%.
Hausse de 63% des capitaux propre entre 2007 et 2011,
Taux d’endettement stable depuis 2007 (environ 35%) et en baisse depuis 2009.
Points négatifs :
Management vieillissant,
Résultat net en diminution sur les dernières années (-23% depuis 2007)
En conclusion je ne sais pas trop quoi penser car je suis partagé entre le fait que ce créneau ne demande qu’à se développer dans les prochaines années et en même temps je suis perplexe de voir un résultat en baisse depuis 2007 avec en même temps un chiffre d’affaire qui continue de croitre en même temps que le nombre de points de vente.
A mon avis cette société mérite d’être présente dans un portefeuille pour une optique de très long terme (papy-boom) l’attente d’une amélioration de la rentabilité étant jusqu’à présent rémunéré par un dividende.
Avez-vous un avis sur cette petite valeur.
En vous remerciant par avance,
Max
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1 #7 11/01/2013 17h06
- GoodbyLenine
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Notariat76 a écrit :
Bifidus,
Ce qui m’inquiète avec les maisons de retraite est le risque d’ingérence de l’état.
En effet, un senior qui va en maison de retraite va débourser par exemple 2000€/mois pour y être hébergé ce qui correspond à un coût énorme pour la majorité de la population, je crains fort que dans une démarche de populisme le gouvernement, (actuel ou un autre) ne contrôle trop les tarifications et que cela pèse fortement sur les marges.
Le coût d’un appareillage, même s’il est important (plusieurs centaines d’euros) risque moins d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le taux de marge que réalise la société.
En fait, je me dis que si AUDIKA souhaite améliorer la marge en augmentant les prix de vente cela sera moins visible pour le consommateur qu’en cas de hausse du tarif de la maison de retraite ou les pouvoirs publics pourront pointer du doigt les agissement en disant « c’est un scandale de faire du bénéfice sur l’hébergement des anciens ! »
Ce qui est vraiment embêtant c’est de constater une baisse régulière du résultat net depuis 2007, je n’en ai pas encore l’explication.
Au niveau des EHPAD :
1) il y a déjà (depuis longtemps) des "régulations" sur les tarifs des chambres :
- le tarif d’hébergement d’un pensionnaire existant ne peux pas être réévalué plus qu’un indice publié annuellement par le ministère.
- le tarif d’hébergement d’un nouveau résident est limité par la loi de l’offre et de la demande (et les "listes d’attente" sont une légende urbaine, car remplies de personnes qui sont soit déjà hébergées dans un autre établissement, soit pas encore disposées à déménager vers une EHPAD).
2) Il n’y a qu’à consulter les tarifs des EHPAD fonctionnant comme établissements publics (et leurs comptes en prenant en compte les éventuels financements apportés par une collectivité publique), ou analyser les comptes des établissements privés, pour réaliser que les tarifs actuels correspondent généralement déjà aux coûts et à une marge raisonnable.
Amortir l’immobilier (aux normes) ou en payer le loyer, et payer les salaires et charges de personnel (dont la quantité et la compétence dépendent aussi de normes, fonction des besoins des résidents) constituent généralement des coûts difficilement compressibles…
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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2 #8 19/01/2013 16h39
- benoitm
- Membre (2013)
- Réputation : 3
Etant un lecteur régulier du forum des Investisseurs Heureux, et n’ayant pas eu le temps jusqu’ici de participer, je me permets d’ajouter ma petite pierre à l’édifice, en vous proposant une analyse d’une small cap dont vous parlez dans ce topic, vu que le cours revient à des niveaux attractifs.
Il s’agit de Sam (ticker SAMP), société quasi-centenaire qui est spécialisée dans l’outillage pour l’industrie :
Boursorama a écrit :
« Sam est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation d’outillage à main professionnel destiné principalement aux secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, du bâtiment et de l’électronique. Le groupe propose notamment des outils de serrage et de vissage, de coupe, de mesure et de rangement.
82,1% du CA est réalisé en France.
Effectif : 187 »
La capitalisation de SAMP est actuellement d’environ 11 millions d’euros.
Au vu du compte de résultat, ce n’est certainement pas les résultats à venir qui peuvent nous permettre un retour sur investissement (quoique depuis 10 ans, le dividende est en hausse constante et offre actuellement un rendement supérieur à 4%)
Ce qui nous intéresse, ce sont donc les actifs de l’entreprise…
Déjà, les fonds propres de l’entreprise représentes 21 197 k€ (je me base sur le bilan semestriel 2012)
Sachant que la boite côte 11 millions, on s’aperçoit assez vite que nous avons une décote.
Mais soyons prudents, et retraitons le bilan pour être sûr de notre coup.
Si on y jette un coup d’œil, et ne sélectionnons que les actifs tangibles, nous avons :
- Immobilisations corporelles (terrains, machines, bâtiments) : 6 633 k€
- Stocks d’outillage : 12 070 k€
- Créances client : 8 077 k€
- Actifs divers : 1 177 k€
- Trésorerie : 6 950 k€
Ce qui nous donne un total de 34 907 k€.
Par mesure de précaution, on applique une décote de 30% aux immobilisations corporelles, de 15% aux stocks, et de 10% aux créances clients (en cas de défaut de paiement, à noter qu’une assurance couvre ce risque mais sait-on jamais)
Ce qui nous donne un actif tangible minimal de 30 298 k€
Le total des passifs s’élève à 16 002 k€
La valeur intrinsèque de l’entreprise serait donc de 14 296 k€, soit 37€/action… Et ce chiffrage ne prend pas en compte les actifs "incorporels", qui sont représentés par l’image de marque - Sam a une bonne réputation - le portefeuille client, les écarts d’acquisition liée à de récentes croissances externes.
L’action présente donc un potentiel d’appréciation de sa valeur de 28% dans le cas où la capitalisation revient au niveau de ses capitaux propres. Nous sommes donc devant une défaillance du marché, qui sous-valorise la société.
Cette décote s’explique - je suppose - de plusieurs manières :
- capitalisation minuscule, aucun analyste ne doit se donne la peine de suivre la valeur, et la liquidité du titre est très faible
- l’exercice 2011 présente un résultat net négatif : -131k€
- l’exercice 2012 devrait aussi être difficile, mais l’acquisition récente de 3 entreprises a généré des coûts exceptionnels qui ont impacté ces 2 exercices, on devrait logiquement revenir à des exercices bénéficiaires en 2013 (?).
Mr. Market sanctionne exagérément ces 2 exercices dans le rouge, sans tenir compte du potentiel de croissance apporté par cette acquisition externe, et du caractère exceptionnel des dépenses qui ont grevé les comptes et perturbé temporairement l’organisation de la société.
Certes, cette croissance externe peut se solder par une perte de valeur pour l’actionnaire, d’autant plus que SAM n’a apparemment aucun avantage concurrentiel, mais l’entreprise a annoncé que les premiers effets bénéfiques de cette croissance devraient avoir lieu cette année.
Pourtant, dans les 5 dernières années, le résultat net tournait autour de 1 million d’€, et a prouvé une résistance assez forte a la crise en 2009 (exercice bénéficiaire de 500k€ dans un contexte difficile, réactivité dans la réduction des coûts).
Bref, ce titre risque encore d’être malmené, mais avec une marge de sécurité supérieure à 20%, les actifs de l’entreprise couvrent le risque encouru. Nous pouvons peut-être compter sur une prise de conscience du marché, grâce à un retour dans le vert courant 2013 qui pourrait servir de catalyseur. Et même si la remontée prend du temps, les 4% de dividende annuel peuvent aider à patienter.
Qu’en pensez-vous ?
Déontologie : J’ai du SAMP en portefeuille depuis peu.
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1 #9 19/01/2013 22h44
- spiny
- Membre (2010)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 219
benoitm a écrit :
Il est vrai qu’elle est un peu trop juste, mais la situation "exceptionnelle" dans laquelle se trouve l’entreprise - c’est à dire une réorganisation suite a des croissances externes - est a mettre en perspective avec son historique. Je suis remonté dans les rapports annuels jusqu’en 2002, aucun exercice n’a été déficitaire avant 2011, le versement du dividende systématique, un résultat net et des marges plutôt stables vu que le secteur est mature, peu d’endettement, bref, j’ai vraiment l’impression que la société a son avenir entre les mains, et qu’un retour à la normale est envisageable une fois l’acquisition de PTS/IPS et Rodac digérée.
Sinon la direction ne m’a pas faite mauvaise impression à la lecture des documents de référence. D’autant plus qu’elle est très stable dans le temps (seulement 5 présidents se sont succédés a la tête de l’entreprise depuis sa création au début du Xxème siècle)
Je ne sais pas si ces éléments justifient d’accepter une marge de sécurité inférieure, mais je pense que c’est a prendre en compte.
j’ai eu du SAM, acheté à 30 et 36, revendu à 45 sur un an, + le dividende
Les arguments que vous avancez sont ma foi intéressants mais les acquisitons ont-elles été une bonne chose ? A quel prix ?
Quand je vois que l’action cotait largement sous la BV, je ne peux m’empêcher de me dire que le management à griller du cash à faire de la croissance externe alors que cela aurait été si simple et si efficace de racheter massivement des actions…en plus ils avaient de la trésorerie (ils l’ont fait un peu, pour être honnête).
Dans ce genre d’investissement, je ne fais aucun cas de l’historique de la société et encore mois de la compétence, ou non du management.
Seuls des actifs bien tangibles associés à peu de dettes avec une bonne décote n’ont de grâce à mes yeux.
Je suis du même avis que Jérôme et m’intéresserait potentiellement à ce dossier à un prix bien inférieur.
En bref, de l’investissement deep-value, sans considération (ou très peu) qualitative…
Mais cela n’engage que moi bien sûr.
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3 #10 20/01/2013 20h00
- spiny
- Membre (2010)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 219
Cher CPaulus,
je ne suis que partiellement d’accord avec vous. En réponse à vos deux points :
1°) Mes propos doivent être replacé dans un cadre uniquement de "daubasses", ce qui était le cas de Sam quand je l’ai acheté.
Lors de l’achat d’une net-net, le management est secondaire (d’ailleurs si la société est dans cet état on peut se demander quelle part en incombe au management ) ?
Les exemples pullulent de net-net au management pitoyable mais qui ont été de bons investissements.
Ceci dit c’est plus agréable et parois plus rapide si le management est bon.
Dans le cadre d’achat d’une société faisant des bénéfices réguliers (LNC, SIPH ou MGIC que j’ai en portefeuille), c’est bien entendu que le management est primordial.
2°) Concernant mon cher Warren, je me dois de rappeler son début de carrière.
Il a su faire croître ses investissements à un taux record (proche de 30% annuels) en investissant principalement dans :
- du mégot de cigare
- des arbitrages
- des prises de contrôle avec pour vue de liquidation
Dans ces trois genres de situation (enfin la 1ère et la 3ème), on se contrefout du management, et on a d’ailleurs plutôt tendance à la virer qu’à le choyer…
Son attirance pour les managers hors pair s’est développée avec le temps et au contact de Charly Munger (Affaire American Express, Geico, Rose Blumkin, etc…).
Et que dire de Schloss, comme son maître Graham avant lui, qui ne souhaitait absolument pas rencontrer le management des entreprises dans lesquelles ils investissaient ?
Quel gestionnaire fait cela aujourd’hui ?
Après, encore une fois, à chacun son style, je conçois tout à fait que l’investissement deep-value ne soit pas la tasse de thé de tout le monde mais on ne peut pas remettre en cause ses fondements et ses résultats depuis plusieurs décennies maintenant.
Dans le même genre d’idée que penser des stratégies automatiques type Formule Magique ou Piotroski, çà marche et on se contrefout encore du management.
Par contre, dans des cas de restructuration sévères (AIG ou BAC au hasard ), le management est la clé principale de la réussite, il me semble.
Dernière modification par spiny (21/01/2013 13h29)
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1 #11 31/01/2013 11h29
- Ricklatrick
- Membre (2012)
Top 50 Invest. Exotiques - Réputation : 23
JeromeLeivrek a écrit :
Oui je crois aussi que c’est le bon moment pour rentrer sur PVL.
Je viens de regarder Actia et LNA vite fait : pas mal mais assez endettées (deja PVL c’est limite). Pour LNA l’endettement n’est peut-etre pas trop grave car j’imagine qu’ils ont pas mal d’immobilier. De plus, ces deux ont pas mal d’actifs intangibles : de quoi s’agit-il ?
pour ACTIA je ne sais pas répondre.
pour LNA par contre, il s’agit de la valorisation des droits d’exploitation. comme vous le savez sans doute, dans le secteur des EHPAD, la création de lits résulte d’une autorisation administrative. dès lors, lorsque vous créez un nouvel EHPAD, vous créeez un nouveau fonds de commerce que la pratique de marché valorise entre 85 et 100% d’une année de CA par lit.
l’entreprise se retrouve donc avec à son actif ces fonds de commerce valorisés.
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1 #12 31/01/2013 12h41
La différence entre Korian et Orpea qui m’a fait choisir Orpea c’est la marge bénéficiaire : >15% pour Orpea et environ 7.5% pour Korian. D’ailleurs la différence de croissance du CA et du RN explique la différence de valorisation à mon sens.
Par rapport à Curanum je ne serais pas aussi optimiste que vous quand à l’apport de cette croissance externe. Si l’opération aboutit Korian payera environ 100 millions d’euros une boite qui perd de l’argent (où en gagne très peu sur le dernier trimestre) et qui a plus de 200 millions de dettes.
Je n’ai pas trouvé la valeur du parc immobilier de Curanum mais l’évolution du prix de l’immobilier en Allemagne est loin d’être aussi galopante qu’en France. Point positif néanmoins une partie importante de leurs résidences à l’air d’être en Rhénanie du Nord qui est une des régions moteurs de l’Allemagne
Dernièrement Korian c’est près de 25000 lits, Curanum 10000 donc le chiffre final est loin du double que vous évoquez mais se rapprochera effectivement d’Orpea.
Mais vraiment quand je vois la différence de rentabilité … Orpea va réaliser près de 100 M d’E de RN en 2012 avec ses 35000 lits, Korian + Curanum (soit aussi 35000) ça fera peut être péniblement 25/30 M.
Concernant la déclaration de M Delaunay sur l’encadrement des loyers je n’y vois qu’un effet d’annonce du gouvernement suite au scandale de l’expulsion de cette retraitée de 94 ans dont les médias ont beaucoup parlé
AMF: Je suis long sur Orpea (que j’ai renforcé lundi matin à la faveur d’une baisse exagéré)
Eureka
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1 #13 15/02/2013 20h02
Désolé mais je ne vois pas où vous trouvez 31 millions de cash dans le rapport semestriel, comme je l’ai marqué plus haut je vois 5.2 millions page 13 (efectivo y otros activos liquidos equivalentes), vous comptez le "inversiones financieras a corto plazo" comme de la trésorerie ?
Eureka
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1 #14 07/03/2013 11h28
- Nikki
- Membre (2010)
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Top 10 Finance/Économie - Réputation : 239
Chrism demandait au cours du repas comment trouver des idées de titres…
C’est vrai, à force on finit par les connaître, mais au début, comment sortir du CAC ?
En small caps françaises (IH dirait que la plupart sont des nanocaps), voici la short list que je regarde en permanence. Cela peut faire une base de départ. Elles représentent une diversité de situations et de business models permettant de se faire la main sur l’analyse de smalls.
NB : je ne suis pas du tout en train de dire qu’elles sont à des cours d’achat !
Ticker Google Nom
EPA:THEP Thermador Groupe SA
EPA:TOUP Touax SCA
EPA:IDIP IDI SCA
EPA:PAR Paris Realty Fund SA
EPA:CRAV CRCAM Atlantique Vendee
EPA:FLY Societe Fonciere Lyonnaise SA
EPA:MALT Malteries Franco Belges
EPA:LBON Compagnie Lebon SA
EPA:PUS Public Systeme Hopscotch SA
EPA:ALSIP Siparex Croissance SCA
EPA:CNF CRCAM Nord de France
EPA:CIV CRCAM Ille-et-Vilaine
EPA:CMA Ciments Francais SA
EPA:FDR Fonciere des Regions SA
EPA:TES Tessi SA
EPA:BUR Burelle SA
EPA:ALGIL Groupe Guillin SA
EPA:ELEC Electricite de Strasbourg SA
EPA:CRAP CRCAM Alpes Provence
EPA:GEA GEA SA
EPA:SECH Sechilienne-Sidec SA
EPA:UDIS U10 SA
EPA:SII SII S.A.
EPA:ALHPC Heurtey Petrochem SA
EPA:STF Stef SA
EPA:ALPJT Poujoulat SA
EPA:SAMP Sam SA
EPA:ALGIL Groupe Guillin SA
EPA:SCDV Securidev SA
EPA:ECASA ECA S.A.
EPA:AURS Aures Technologies SA
EPA:AKA Akka Technologies SA
EPA:RAL Rallye SA
EPA:MON Montupet SA
EPA:TAM Etam Developpement SCA
EPA:SIPH SIPH SA
EPA:MRN Mersen SA
EPA:SAFT Saft Groupe SA
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1 #15 28/10/2013 08h29
- CPaulus
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PoliticalAnimal a écrit :
L’hebdomadaire Investir a mis en avant quelques smalls caps (suffisamment rare pour être noté). .
Bonjour PoliticalAnimal,
Je suis abonné et je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. Le journal Investir du week-end dernier, nous donnait quelques informations sur Aubay, Inter Parfums, Selectirente, Ober.
C’est vrai, pas une analyse détaillée, comme par exemple celles de "jeyfox", mais assez pour commencer ses devoirs.
Ceux qui suivent les "small" françaises, connaissent un peu Guillin, avec ses plus (son dirigeant, son expansion à l’international,..) et ses moins (prix des matières premières et endettement).
En conclusion, ce qui "super" avec ce marché c’est qu’il y a de belles sociétés chez nous avec ses plus et ses moins, mais chacun ses choix.
A+
CPaulus
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2 #16 29/10/2013 11h54
- bifidus
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J’ai participé à l’intro de Dreamnex, je connais effectivement un peu la valeur… Dreamnex doit effectivement être envisagée comme une recovery et pas comme une valeur de rendement.
Leur secteur historique étant sinistré la société essaie de trouver de nouvelles activités.
De nombreuses sociétés informatique essaient de faire leur trou, en général elles sont en perte, ou se paient assez cher (20 à 40 fois les profits).
Pour DNX je note que le management ne s’en tire pas si mal : Il est vrai que le résultat baisse mais ca reste bien controlé. Rien à voir avec un Toupargel par exemple dont le résultat s’effondre de publication en publication. C’est un espèce de PAJ sans dette et sans concurrence Google !
La société a un savoir faire certain, les nouvelles activités progressent et les activités historiques même en chute sont quand même une machine à cash (pas d’usine dans le secteur).
Il est possible que les résultats continuent de décroître doucement et effectivement le dividende suivra et le cours chutera, mais je ne crois pas à un effondrement.
Par contre si les nouvelles activité prennent le relais et que le résultat repart à la hausse, le cours devrait avoir un sérieux rattrapage.
On est jamais sur du futur, mais le fait d’avoir du cash de coter sous ses fonds propres et de verser un beau dividende me semble être un matelas de sécurité important.
PS: dernier point, gros support à 17.90 ! Meme si on y croit pas ca ne fait pas de mal…
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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1 #17 29/10/2013 16h59
- bifidus
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Mon cher Paulus, le Luxembourg ne m’attire pas outre mesure et pour ma part je suis plutôt favorable à un rattachement de la France à Monaco !
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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1 #18 29/10/2013 20h04
- bifidus
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Bof 7 euros… Rien que sur Club Med j’ai gagné 24 euros en deux jours et tous mes autres rachats sont après avoir vendu plus haut. En fait je suis perdant uniquement sur mon ordre de vente France Telecom, mais je limite vraiment la casse.
Je tiens une comptabilité rigoureuse de mes lignes et je gagne plus avec mes petits ajustements que sur le choix des titres où je suis assez médiocre…
Par exemple sur ma ligne la plus ancienne Vinci rentré à 54.70 en 2007, rentabilité annualisée Buy and hold -1.59%, rentabilité CAC -3.87%, rentabilité de ma ligne 15.98% avec 114 transactions. Je n’achète ou ne vends pas sur des coups de tête mais j’allège et je renforce suivant la volatilité des actions et les news pratiquement jamais à perte.
Franchement le coût des ordres c’est désormais une légende urbaine ou pour des gens qui n’ont aucune stratégie.
Si j’ai un objectif a 50 sur Vinci je vais commencer à vendre a 40, puis 42 etc… Et bien sur je rachète quand ca baisse. Je ne peux mathématiquement perdre que sur des valeurs catastrophes qui ne montent jamais (même FTE monte !). Au pire je sous performe si une action monte en flêche, mais c’est assez rare sur ce genre de valeurs.
C’est vrai que j’ai un peu trop pris l’habitude d’ordres de 400 euros et que mon portefeuille ayant augmenté il faudrait que je passe uniquement des ordres de 1000 euros minimum quand la liquidité le permet en me dispersant un peu moins. Mais 1 euro sur 400 ca fait 0.25%. Ca ne choque personne d’acheter une sicav avec 2% de frais annuels, moi j’ai 0.25% de frais voilà tout.
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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1 #19 30/10/2013 10h24
- bifidus
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J’ai moi aussi constaté que de vendre des lignes sur de mauvaises nouvelles était dans l’ensemble négatif. J’ai évité quelques catastrophes (dont Dreamnex vendu a 27) mais j’ai raté des 200% sur certaines valeurs.
Je crois que je ne vais plus jamais vendre à perte quitte à laisser des lignes mourir doucement.
Concernant mes achats 3 possibilités :
- Une valeur me plait j’achète au marché pour commencer une ligne, peut importe le parcours passé.
- J’ai déja une ligne et je renforce à la baisse ou juste pour faire des allers-retours. J’éssaie d’acheter plutot sur des supports. En gros je joue les bornes d’un canal et si ca baisse je garde (dans une optique de trading pur il faudrait vendre en cas de rupture); Par exemple hier j’ai renforcé CRBP2 sur 22.02 et j’ai déja placé un ordre de vente vers le haut du canal)
- Je regarde une valeur qui végète et j’attends une sortie par le haut d’un canal ou d’un triangle pour ne pas rester scotché dessus (tout simplement parce que c’est le signal d’un gros qui rentre pour le LT).
Par exemple sur Dreamnex on peut soit :
- Acheter vers 18 (support à 17.90) pour optimiser son achat. Mais ca peut végéter longtemps. dans une optique de trading pur il faudrait vendre vers en cas de rupture sur 17.70. C’est ce qu’il faudrait jouer au srd avec de gros ordres. Moi je conserve pour le dividende et je renforcerais plus bas.
- Attendre une sortie du canal par le haut et acheter stop vers 19.20 dans une optique de gains rapides pour profiter de grosses main qui rentrent.
Pour optimiser je pense qu’il faut éviter d’acheter entre 18.20 et 19.20, pour le LT ca ne représente rien et ce n’est pas la peine de s’en préoccuper.
C’est pas de la magie noire, juste de la psychologie sur des small caps assez peu liquides et dont les infos fuitent souvent avant d’etre publiées.
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1 #20 21/11/2013 11h23
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Aucun mérite, vraiment.
Je l’avais acheté après avoir lu les analyses d’un intervenant d’un forum concurrent dont je connais le haut niveau de compétence.
Comme à l’époque, elle correspondait à mes critères d’investissement (ratios de valo/renta attrayants intéressants, structure financière solide d’après le bilan), je m’étais laissé tenter.
Je considère mon portefeuille comme très défensif et c’était un moyen de le dynamiser un peu en investissant dans un secteur "à potentiel" (ce que je fuis d’ordinaire. Voir ce qu’écrit bifidus à ce sujet): fournir le wifi gratuit au plus grand nombre et permettre le désengorgement du réseau 3G en nouant des partenariats avec les opérateurs et les grandes agglos.
Le problème, c’est que je ne comprends pas vraiment la société.
Je déroge donc à un principe de base, mais je l’ai fait en connaissance de cause compte tenu des éléments favorables que j’ai cités et pour un part limitée de mon portefeuille.
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1 #21 09/01/2014 13h37
- bifidus
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J’ai trouvé une nouvelle idée : Hiolle Industries. Restructuration depuis 2010, fondamentaux corrects, faible flottant. Introduite en pleine euphorie en 2007 et boudée depuis. Gros support à 2 euros.
Si l’activité repart un peu le levier à la hausse devrait être important. Pris 500 titres pour voir.
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1 #22 10/01/2014 14h50
- philippe77
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Ma résolution est "bonne" pour moi, pour la vision de mes investissements, pour ma sérénité, mais je ne prétendrais pas que c’est ce qui se fait de mieux. Surtout que je sais parfaitement que ce n’est pas toujours pertinent.
Celle-ci est évidemment un peu stupide à suivre sur des sociétés en pleine croissance et avec d’excellentes perspectives et d’excellents comptes. J’en suis conscient mais je ne peux pas faire mieux, il faudrait pour cela que je sache évaluer exactement la valeur d’une entreprise et j’en suis incapable.
Donc je reste à mon niveau.
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2 #23 03/02/2014 15h09
- Value
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GRVO a effectué plusieurs acquisitions récemment, la dernière enregistrée juste après la clôture des comptes.
Il est donc sage de stopper ou de diminuer les versements de dividendes afin de ne pas être trop endetté et de respecter les covenants bancaires.
Je suis actionnaire de GRVO et je trouve que c’est une saine décision.
Les résultats sont en forte hausse. Laissons la trésorerie se reconstituer avant de reprendre le versements de dividendes
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1 #24 17/02/2014 12h54
- bifidus
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Fructif a écrit :
Contre qui se "bat" on pour faire mieux que le marché ? (sachant que c’est à somme nulle autour du marché) ? C’est à dire qui fait le marché ?
Contre tout le monde. Le marché des actions n’est absolument pas à somme nulle contrairement au marché des dérivés.
Fructif a écrit :
J’imagine que ce ne sont pas les particuliers qui font le marché mais les fonds. Or il n’y a pas beaucoup de fonds sur le marché des small.
Le marché ne se limite absolument pas aux fonds normax. sur des Nano capitalisation de petits spéculateurs peuvent avoir une influence énorme. sur de grosses capitalisations les produits dérivés vont être prépondérants.
Fructif a écrit :
Pour être meilleur que le marché il faut être meilleur que Moneta, Amiral Gestion, Oddo, Indépendance et expansion, financière de l’échiquier ?
Non on peut se comparer aux meilleurs fonds de small, mais ce n’est en aucun cas une référence, la gestion de ce type de fond est trés différente de celle d’un particulier.
Fructif a écrit :
C’est juste de savoir quel est le niveau à atteindre pour que je me lance dans le value/small ! (Sinon je vais rester sur un bon vieux tracker small Europe … sauf pour le plaisir de la discipline du stock picking value)
La gestion d’un particulier est très différente de celle d’un fond small :
- Un fond ne peut pratiquement pas aller sur le marché des nano capitalisation.
- Quand un fond rentre sur une small il est obligé de prendre 5% du capital et provoque une hausse non négligeable du titre.
- Un fond ne peut pas consacrer plus d’un petit pourcentage sur des actions illiquides (MMe n’a que 50% de small) qui peuvent perdre 80% avec des transactions ridicules. Le particulier pourra acheter, le fond n’aura meme pas assez de titres à acheter et si la VL baisser il subira des retraits qui le forcera à vendre alors qu’il n’y a personne à l’achat.
- Le fond est obligé d’être LT sur ces petites valeurs, une fois rentré il ne peut pratiquement plus sortir. Un fond qui aurait investi sur les biotech il y a 5 ans aurait tout simplement du fermer et n’aurait pas profité du rattrapage de cette année…
Par contre le fond a des informations privilégiées auxquelles le particulier n’a pas accès (ce qui est normal quand on a 5 ou 10% du capital d’une boite)
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2 #25 01/02/2021 16h31
- monpersylv
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Bonjour,
Vous trouverez les réponses à vos questions sur le site de Rougier S.A. : Finance | Rougier
Rougier a écrit :
Cotation des actions
La cotation des actions ROUGIER, admises aux négociations sur Euronext Growth Paris, demeure en l’état suspendue et la reprise de la cotation n’est pas envisagée avant l’approbation des comptes annuels 2019.
Agenda indicatif
• Janvier 2021 : Arrêté et publication des résultats annuels 2017 et 2018
• Février 2021 : Arrêté et publication des résultats annuels 2019 et Assemblée Générale d’approbation des comptes 2017 et 2018
• Mars 2021 : Assemblée Générale d’approbation des comptes 2019
A+
Sylvain
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