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#51 11/01/2013 15h51
- bifidus
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Beaucoup d’ouvertures de boutiques de moins en moins rentables… Ca me rappelle Camaieu cette affaire là !
Par contre les traders de small s’en donnent à coeur joie en ce moment et amplifient les achats de début d’année des gérants. Il fallait acheter à déclenchement à 8.60. On peut re-tenter à 10.30 mais attention à ne pas acheter dans le bruit…
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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#52 11/01/2013 16h41
- Notariat76
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JéromeLeivrek,
Je me suis mal exprimé, d’après ce que je constate, généralement quand le PER est élevé c’est que le marché anticipe de la croissance des résultats et inversement, un PER en baisse caractérise les 4 cas de figure que vous exposez mais également (peut être je me trompe) l’anticipation d’une baisse de la croissance des bénéfices ou tout simplement une baisse des bénéfices à venir.
Ce que je trouve intéressant sur le graph que j’ai dressé, c’est que pour une baisse des bénéfices de 23% depuis 2007 les PER sur cours moyen, cours le plus haut ou cours le plus bas sont en baisse d’une manière bien plus importante que 23%, comme dit Bifidus elle n’est pas chère et il y a des raisons.
Actuellement elle se traite sur un PER de l’ordre de 11,50 alors que sur ces dernières années le PER moyen était supérieur à 15.
Si elle retourne entre 8 et 9€ je pense constituer une petite ligne.
Max
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#53 11/01/2013 16h51
- HubertValery
- Membre (2012)
- Réputation : 6
Sujet intéressant, j’avais vu un reportage sur BFMTV il y a quelques mois sur une entreprise fabricant des appareils auditifs low cost : Sonalto
Voici un article sur ce sujet : Santé : la guerre des sonotones est déclarée
C’est une guerre de tranchées qui ressemble au combat de David contre Goliath. L’enjeu est de taille. La France compte entre 5 et 7 millions de malentendants et, avec 500 000 appareils auditifs vendus chaque année, le chiffre d’affaires des audioprothésistes avoisine le milliard d’euros. En plein essor grâce aux problèmes de surdité des baby-boomers, ce marché est détenu par deux enseignes : Audika et Amplifon.
Sur ce marché ultraconcurrentiel, un petit nouveau a débarqué comme un chien dans un jeu de quilles. Sonalto, une jeune entreprise parisienne, propose un nouveau type d’aide auditive low-cost, baptisé Octave. Le principe est simple : alors que les prothèses auditives s’adaptent sur mesure à l’audition de celui qui les porte, Octave, lui, se contente d’amplifier les sons de 11 ou 20 décibels, selon la position choisie.
Sonalto a déjà colonisé les oreilles de 10 000 Français
« Là où les audioprothésistes font de la haute couture, nous proposons du prêt-à-porter », résume Maxence Petit, l’un des fondateurs de Sonalto. Les prix, eux aussi, tiennent plus du prêt-à-porter que de la haute couture : là où il faut compter environ 1500 voire 2 000 € l’oreille pour une prothèse auditive, Octave coûte 299 €. « Nous nous adressons à tous ces gens qui, faute de moyens, restent à la porte des audioprothésistes ou ont le sentiment qu’ils se font prendre pour des pigeons, poursuit Maxence Petit, tout en nuançant : Octave souhaite aider les personnes qui, à partir de 55 ou 60 ans, se rendent compte qu’elles ont une légère perte d’audition, ce que l’on appelle la presbyacousie. » Pour diffuser ce nouvel appareil, Sonalto s’est invité dans 3300 pharmacies françaises, et a déjà colonisé les oreilles de 10 000 Français.
…
La sévère concurrence se traduit dans les marges opérationnelles d’audika qui ne font que s’éroder si on regarde de 2007 à 2011 :
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1 #54 11/01/2013 17h06
- GoodbyLenine
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Notariat76 a écrit :
Bifidus,
Ce qui m’inquiète avec les maisons de retraite est le risque d’ingérence de l’état.
En effet, un senior qui va en maison de retraite va débourser par exemple 2000€/mois pour y être hébergé ce qui correspond à un coût énorme pour la majorité de la population, je crains fort que dans une démarche de populisme le gouvernement, (actuel ou un autre) ne contrôle trop les tarifications et que cela pèse fortement sur les marges.
Le coût d’un appareillage, même s’il est important (plusieurs centaines d’euros) risque moins d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le taux de marge que réalise la société.
En fait, je me dis que si AUDIKA souhaite améliorer la marge en augmentant les prix de vente cela sera moins visible pour le consommateur qu’en cas de hausse du tarif de la maison de retraite ou les pouvoirs publics pourront pointer du doigt les agissement en disant « c’est un scandale de faire du bénéfice sur l’hébergement des anciens ! »
Ce qui est vraiment embêtant c’est de constater une baisse régulière du résultat net depuis 2007, je n’en ai pas encore l’explication.
Au niveau des EHPAD :
1) il y a déjà (depuis longtemps) des "régulations" sur les tarifs des chambres :
- le tarif d’hébergement d’un pensionnaire existant ne peux pas être réévalué plus qu’un indice publié annuellement par le ministère.
- le tarif d’hébergement d’un nouveau résident est limité par la loi de l’offre et de la demande (et les "listes d’attente" sont une légende urbaine, car remplies de personnes qui sont soit déjà hébergées dans un autre établissement, soit pas encore disposées à déménager vers une EHPAD).
2) Il n’y a qu’à consulter les tarifs des EHPAD fonctionnant comme établissements publics (et leurs comptes en prenant en compte les éventuels financements apportés par une collectivité publique), ou analyser les comptes des établissements privés, pour réaliser que les tarifs actuels correspondent généralement déjà aux coûts et à une marge raisonnable.
Amortir l’immobilier (aux normes) ou en payer le loyer, et payer les salaires et charges de personnel (dont la quantité et la compétence dépendent aussi de normes, fonction des besoins des résidents) constituent généralement des coûts difficilement compressibles…
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#55 13/01/2013 04h05
- Bistouky
- Membre (2012)
- Réputation : 18
Je reviens sur les EPADH
J’ai vendu mes médica. J’ai gardé LNA et Korian.
Je suis trés chargé sur Korian (pru à 12.83) et 700 titres sur LNa ( pru 13)
A mon sens Korian va exploser.
Je m’explique:
Le ca se développe de façon constante , la marge opérationnelle faible "bride" le résultat net (vs orpéa 8 contre 15%)
Les chiffres 2012 sont bons et à marge constante le résultat va progresser. Le cash flow et supérieur à la dette.
La valorisation est de 400M pour 1100M de CA ( cherchez l’erreur).
Les résultats 2012 seront publier début février. L’opa amicale sur curanum ( un super coup) sera finalisé fin mars.
Je compte encore me renforcer sur Korian sous 13€ ( jusqu’à 50 % de mon portefeuille, je sais c’est pas bien mais j’y crois)
Pour LNA, je pense vendre une partie de mes titres vers 15€. Le renforcement des dirigeants est une bonne nouvelle sur la santé du titre mais empeche à terme une OPA.
J’en garderai un peu comme valeur de croissance en espérant toucher un jour des dividendes.
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2 #56 19/01/2013 16h39
- benoitm
- Membre (2013)
- Réputation : 3
Etant un lecteur régulier du forum des Investisseurs Heureux, et n’ayant pas eu le temps jusqu’ici de participer, je me permets d’ajouter ma petite pierre à l’édifice, en vous proposant une analyse d’une small cap dont vous parlez dans ce topic, vu que le cours revient à des niveaux attractifs.
Il s’agit de Sam (ticker SAMP), société quasi-centenaire qui est spécialisée dans l’outillage pour l’industrie :
Boursorama a écrit :
« Sam est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation d’outillage à main professionnel destiné principalement aux secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, du bâtiment et de l’électronique. Le groupe propose notamment des outils de serrage et de vissage, de coupe, de mesure et de rangement.
82,1% du CA est réalisé en France.
Effectif : 187 »
La capitalisation de SAMP est actuellement d’environ 11 millions d’euros.
Au vu du compte de résultat, ce n’est certainement pas les résultats à venir qui peuvent nous permettre un retour sur investissement (quoique depuis 10 ans, le dividende est en hausse constante et offre actuellement un rendement supérieur à 4%)
Ce qui nous intéresse, ce sont donc les actifs de l’entreprise…
Déjà, les fonds propres de l’entreprise représentes 21 197 k€ (je me base sur le bilan semestriel 2012)
Sachant que la boite côte 11 millions, on s’aperçoit assez vite que nous avons une décote.
Mais soyons prudents, et retraitons le bilan pour être sûr de notre coup.
Si on y jette un coup d’œil, et ne sélectionnons que les actifs tangibles, nous avons :
- Immobilisations corporelles (terrains, machines, bâtiments) : 6 633 k€
- Stocks d’outillage : 12 070 k€
- Créances client : 8 077 k€
- Actifs divers : 1 177 k€
- Trésorerie : 6 950 k€
Ce qui nous donne un total de 34 907 k€.
Par mesure de précaution, on applique une décote de 30% aux immobilisations corporelles, de 15% aux stocks, et de 10% aux créances clients (en cas de défaut de paiement, à noter qu’une assurance couvre ce risque mais sait-on jamais)
Ce qui nous donne un actif tangible minimal de 30 298 k€
Le total des passifs s’élève à 16 002 k€
La valeur intrinsèque de l’entreprise serait donc de 14 296 k€, soit 37€/action… Et ce chiffrage ne prend pas en compte les actifs "incorporels", qui sont représentés par l’image de marque - Sam a une bonne réputation - le portefeuille client, les écarts d’acquisition liée à de récentes croissances externes.
L’action présente donc un potentiel d’appréciation de sa valeur de 28% dans le cas où la capitalisation revient au niveau de ses capitaux propres. Nous sommes donc devant une défaillance du marché, qui sous-valorise la société.
Cette décote s’explique - je suppose - de plusieurs manières :
- capitalisation minuscule, aucun analyste ne doit se donne la peine de suivre la valeur, et la liquidité du titre est très faible
- l’exercice 2011 présente un résultat net négatif : -131k€
- l’exercice 2012 devrait aussi être difficile, mais l’acquisition récente de 3 entreprises a généré des coûts exceptionnels qui ont impacté ces 2 exercices, on devrait logiquement revenir à des exercices bénéficiaires en 2013 (?).
Mr. Market sanctionne exagérément ces 2 exercices dans le rouge, sans tenir compte du potentiel de croissance apporté par cette acquisition externe, et du caractère exceptionnel des dépenses qui ont grevé les comptes et perturbé temporairement l’organisation de la société.
Certes, cette croissance externe peut se solder par une perte de valeur pour l’actionnaire, d’autant plus que SAM n’a apparemment aucun avantage concurrentiel, mais l’entreprise a annoncé que les premiers effets bénéfiques de cette croissance devraient avoir lieu cette année.
Pourtant, dans les 5 dernières années, le résultat net tournait autour de 1 million d’€, et a prouvé une résistance assez forte a la crise en 2009 (exercice bénéficiaire de 500k€ dans un contexte difficile, réactivité dans la réduction des coûts).
Bref, ce titre risque encore d’être malmené, mais avec une marge de sécurité supérieure à 20%, les actifs de l’entreprise couvrent le risque encouru. Nous pouvons peut-être compter sur une prise de conscience du marché, grâce à un retour dans le vert courant 2013 qui pourrait servir de catalyseur. Et même si la remontée prend du temps, les 4% de dividende annuel peuvent aider à patienter.
Qu’en pensez-vous ?
Déontologie : J’ai du SAMP en portefeuille depuis peu.
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#57 19/01/2013 18h32
- spiny
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Merci pour le patage.
Je ne peux qu’aller dans votre sens sur l’analyse de SAM.
Ceci dit, sur une valeur de ce type une marge de 30% me semble être le strict minimum.
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#58 19/01/2013 19h02
- benoitm
- Membre (2013)
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Merci Spiny pour votre réponse, votre remarque sur la fameuse marge de sécurité m’a interpellée.
Il est vrai qu’elle est un peu trop juste, mais la situation "exceptionnelle" dans laquelle se trouve l’entreprise - c’est à dire une réorganisation suite a des croissances externes - est a mettre en perspective avec son historique. Je suis remonté dans les rapports annuels jusqu’en 2002, aucun exercice n’a été déficitaire avant 2011, le versement du dividende systématique, un résultat net et des marges plutôt stables vu que le secteur est mature, peu d’endettement, bref, j’ai vraiment l’impression que la société a son avenir entre les mains, et qu’un retour à la normale est envisageable une fois l’acquisition de PTS/IPS et Rodac digérée.
Sinon la direction ne m’a pas faite mauvaise impression à la lecture des documents de référence. D’autant plus qu’elle est très stable dans le temps (seulement 5 présidents se sont succédés a la tête de l’entreprise depuis sa création au début du Xxème siècle)
Je ne sais pas si ces éléments justifient d’accepter une marge de sécurité inférieure, mais je pense que c’est a prendre en compte.
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#59 19/01/2013 19h08
- JeromeLeivrek
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Merci pour ton analyse de SAM.
Je suis d’accord avec toi et du coup j’en profite pour vous livrer mon analyse :
Sam est un fabricant français d’outillage à main depuis 90 ans : clés, pinces, tournevis etc. Sam SA a une seule filiale, Sam outillage SAS, qui en a lui-meme cinq. Croissance en 2011 par rachat de deux sociétés (PTS/IPS et Rodac). Le bilan au 30 juin 2012 nous donne, par action :
- VANT = 50 €
- VANN = 32 €
- Cours actuel = 28 (4 janvier 2013)
- Solvabilité = 57 %
- Rendement = 4,2 % (1,2 €)
- PER 2011 = -200
Ces dernières années les résultats ont été :
BNPAdilué 2011-2007 : -0.13 1.05 0.42 1.16 1.12. En moyenne sur les 5 ans nous obtenons donc :
- BNPA moyen = 0,7 €
- PER moyen = 39
A noter que Sam a historiquement coté en moyenne à la moitié de ses fonds propres.
Je serai preneur aux environs de 20 €.
Une autre analyse est dispo ici :
Bas les masques : SAM Outillage | Le Blog des Daubasses – Premier site francophone de l’investissement dans la valeur
Dernière modification par JeromeLeivrek (19/01/2013 19h32)
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#60 19/01/2013 21h06
- CPaulus
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Bonsoir,
SAM : mon avis personnel qui n’engage que moi
1/ Concernant l’historique de la société, rappelez vous le split entre Sam et Setforge. Qu’est il arrivé à Setforge, dont l’actionnaire principal était qui ?
2/Maintenant, concernant SAM, j’ai regardé les comptes semestriels 2012
a/ le CA a augmenté de 21%, les achats de 32%, le coût du personnel de 24%
b/ mais ce qui ne me plait pas trop, c’est que l’endettement net est passé de 5373 KE à 518 KE. En effet la dette est passée de 3253 à 6432 Keuros.
c/ SAM avait réussi plus ou moins à assurer une marge nette de 3,5%. Mais contrairement à certaines sociétés comme Rubis, qui a l’habitude dé réussir de la croissance externe rentable, SAM a détruit sa marge nette.
d/ Rapport semestriel, la société annonce des entrées en commandes plus favorable :
- Comparativement à l’évolution du chiffre d’affaires facturé (+ 21 %), l’activité en matière de prises de commandes est plus favorable (+34 %), compte tenu d’ordres à délai - livrables au 2ndsemestre - ayant renforcé le portefeuille de commandes.
Rapport trimestriel T3 2012 :
- Activité du troisième trimestre 2012 :
Le chiffre d’affaires du 3ième trimestre progresse de +18.7% (+2.4% à périmètre comparable). Sur les neuf premiers mois, la progression reste supérieure à 20% (-4.2% à périmètre comparable).
En conclusion, j’attends les comptes annuels, pour connaitre les progrès réalisés.
A+
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#61 19/01/2013 21h47
- JeromeLeivrek
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CPaulus a écrit :
1/ Concernant l’historique de la société, rappelez vous le split entre Sam et Setforge. Qu’est il arrivé à Setforge, dont l’actionnaire principal était qui ?
Ben non on ne s’en rappelle pas.
Raffraichis-nous la mémoire !
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#62 19/01/2013 22h13
- CPaulus
- Membre (2011)
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Bonsoir,
Setforge:
J’indique juste la fin de l’histoire pour les actionnaires, mais vous pouvez faire vos devoirs et rechercher l’historique des évenements de 2009 sur Internet (reprise de l’entreprise suite au RJ)
Setforge : radiation d’actions 28/05/2010 09:27
Depuis le 19/05/2010, les actions émises par Setforge sont radiées de Euronext Paris après la décision du Tribunal de commerce de Saint-Etienne de prononcer la liquidation judiciaire (liquidateur judiciaire, Maitre Fabrice Chrétien à Saint-Etienne).
Fiche :
-Libellé : SETFORGE
-ISIN : FR0000044489
-Code Euronext : FR0000044489
-Mnémonique : SETF
-Date de Radiation : 19/05/2010
A+
CPaulus
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1 #63 19/01/2013 22h44
- spiny
- Membre (2010)
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benoitm a écrit :
Il est vrai qu’elle est un peu trop juste, mais la situation "exceptionnelle" dans laquelle se trouve l’entreprise - c’est à dire une réorganisation suite a des croissances externes - est a mettre en perspective avec son historique. Je suis remonté dans les rapports annuels jusqu’en 2002, aucun exercice n’a été déficitaire avant 2011, le versement du dividende systématique, un résultat net et des marges plutôt stables vu que le secteur est mature, peu d’endettement, bref, j’ai vraiment l’impression que la société a son avenir entre les mains, et qu’un retour à la normale est envisageable une fois l’acquisition de PTS/IPS et Rodac digérée.
Sinon la direction ne m’a pas faite mauvaise impression à la lecture des documents de référence. D’autant plus qu’elle est très stable dans le temps (seulement 5 présidents se sont succédés a la tête de l’entreprise depuis sa création au début du Xxème siècle)
Je ne sais pas si ces éléments justifient d’accepter une marge de sécurité inférieure, mais je pense que c’est a prendre en compte.
j’ai eu du SAM, acheté à 30 et 36, revendu à 45 sur un an, + le dividende
Les arguments que vous avancez sont ma foi intéressants mais les acquisitons ont-elles été une bonne chose ? A quel prix ?
Quand je vois que l’action cotait largement sous la BV, je ne peux m’empêcher de me dire que le management à griller du cash à faire de la croissance externe alors que cela aurait été si simple et si efficace de racheter massivement des actions…en plus ils avaient de la trésorerie (ils l’ont fait un peu, pour être honnête).
Dans ce genre d’investissement, je ne fais aucun cas de l’historique de la société et encore mois de la compétence, ou non du management.
Seuls des actifs bien tangibles associés à peu de dettes avec une bonne décote n’ont de grâce à mes yeux.
Je suis du même avis que Jérôme et m’intéresserait potentiellement à ce dossier à un prix bien inférieur.
En bref, de l’investissement deep-value, sans considération (ou très peu) qualitative…
Mais cela n’engage que moi bien sûr.
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#64 20/01/2013 17h51
- benoitm
- Membre (2013)
- Réputation : 3
Bonjour à tous,
Merci pour vos retours, votre approche est très intéressante !
Effectivement je suis passé à côté de l’histoire avec Setforge, ce n’est pas spécialement rassurant…
L’article sur le site des Daubasses est très instructif et aborde d’autres méthodes de valorisation que celle que j’ai utilisée.
Pour ce qui est du coût des acquisitions, on trouve un goodwill proche de 2 000 K€ dans le dernier rapport (chiffre que je n’ai pas pris en compte dans mon estimation), ce qui indique que SAM a payé plus cher que la valeur des actifs des entreprises acquises. Donc soit les entreprises acquises disposent d’un avantage concurrentiel, soit SAM a payé trop cher. Ces mêmes acquisitions ont permis d’augmenter le CA d’environ 20%, mais la réorganisation qui en découle a fait fondre la marge. Bref, jusqu’ici l’opération n’a clairement pas été une réussite, mais est créatrice de valeur si le niveau de marge est rétablit.
Ce qui nous amène à la prise en compte de l’historique de la société, et à la compétence du management. Spiny, je trouve tes arguments convaincants, il est vrai que parier sur un management pour une aussi petite capitalisation, et donc pour laquelle nous disposons de peu d’informations, est une erreur. En fait, j’ai estimé lors de mes calculs, que si le management est mauvais et détruit 500 K€ de valeur par an, la valeur intrinsèque que j’avais calculée (37€/action) mettrait 6 ans à rejoindre le niveau de capitalisation actuel, ce qui a eu pour effet de me rassurer. (La destruction de valeur sur le plan opérationnel est bien moindre lors des 2 dernières années, sauf si on considère que les 2 000 K€ de goodwill sont effectivement dus au fait que SAM a payé trop cher, de toute façon, je n’ai pas intégré cette valeur dans mes calculs).
Bref, l’avenir nous dira si l’usage qu’a fait SAM de son trésor de guerre était judicieux, en attendant, il est vrai qu’ils ont choisi l’option la plus risquée pour les actionnaires.
Wait & see
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#65 20/01/2013 19h38
- CPaulus
- Membre (2011)
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@Spiny
Bonsoir,
A titre personnel, quand j’investis dans une entreprise, la compétence du management est un de mes principaux critères de sélection.
1/ quand je monte dans le bateau, je dois avoir confiance dans le capitaine. Non seulement Sam a grillé du cash, s’est endetté et actuellement a du mal a retrouver sa marge nette hors acquisition.
2/ vous qui citez un certain WB, je rappellerai que la compétence du management est pour lui déterminante.
NB: le bilan d’une entreprise est une chose, mais ce n’est que l’Etat Financier d’une société à une certaine date. Pour moi, ce n’est peut être pas toujours le plus important. Je ne suis pas actionnaire, mais prenez par exemple l’exemple de Carrefour et de son changement de Président.
Bonne soirée
CPaulus
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3 #66 20/01/2013 20h00
- spiny
- Membre (2010)
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Cher CPaulus,
je ne suis que partiellement d’accord avec vous. En réponse à vos deux points :
1°) Mes propos doivent être replacé dans un cadre uniquement de "daubasses", ce qui était le cas de Sam quand je l’ai acheté.
Lors de l’achat d’une net-net, le management est secondaire (d’ailleurs si la société est dans cet état on peut se demander quelle part en incombe au management ) ?
Les exemples pullulent de net-net au management pitoyable mais qui ont été de bons investissements.
Ceci dit c’est plus agréable et parois plus rapide si le management est bon.
Dans le cadre d’achat d’une société faisant des bénéfices réguliers (LNC, SIPH ou MGIC que j’ai en portefeuille), c’est bien entendu que le management est primordial.
2°) Concernant mon cher Warren, je me dois de rappeler son début de carrière.
Il a su faire croître ses investissements à un taux record (proche de 30% annuels) en investissant principalement dans :
- du mégot de cigare
- des arbitrages
- des prises de contrôle avec pour vue de liquidation
Dans ces trois genres de situation (enfin la 1ère et la 3ème), on se contrefout du management, et on a d’ailleurs plutôt tendance à la virer qu’à le choyer…
Son attirance pour les managers hors pair s’est développée avec le temps et au contact de Charly Munger (Affaire American Express, Geico, Rose Blumkin, etc…).
Et que dire de Schloss, comme son maître Graham avant lui, qui ne souhaitait absolument pas rencontrer le management des entreprises dans lesquelles ils investissaient ?
Quel gestionnaire fait cela aujourd’hui ?
Après, encore une fois, à chacun son style, je conçois tout à fait que l’investissement deep-value ne soit pas la tasse de thé de tout le monde mais on ne peut pas remettre en cause ses fondements et ses résultats depuis plusieurs décennies maintenant.
Dans le même genre d’idée que penser des stratégies automatiques type Formule Magique ou Piotroski, çà marche et on se contrefout encore du management.
Par contre, dans des cas de restructuration sévères (AIG ou BAC au hasard ), le management est la clé principale de la réussite, il me semble.
Dernière modification par spiny (21/01/2013 13h29)
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#67 20/01/2013 21h59
- CPaulus
- Membre (2011)
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Bonsoir investisseur Spiny,
1/ au début de ma réponse, j’ai signalé que j’indiquai mon point de vue, à titre personnel, donc effectivement chacun ses choix.
2/ Les grandes capitalisations boursières mondiales d’aujourd’hui sont souvent des sociétés qui n’existaient pas ou à peine il y a 40 ans. Beaucoup d’investisseurs multi millionnaires qui restent discrets, le doivent aux Managers de ces sociétés. La, je parle des Bill Gates, Steve Jobs, Larry Page. En effet, presque tous les jours j’utilise leurs produits et, sans eux, ces sociétés ne seraient pas des leaders mondiaux. Je n’ai pas investi dans leurs sociétés, mais je dis « respect », car ce sont des personnes comme eux, qui me donnent envie d’investir positivement.
3/ Concernant les choix alternatifs qui ne tiennent pas compte du management.
Oui, certaines stratégies peuvent faire gagner de l’argent, même beaucoup d’argent, même avec des robots. De plus, quand les marchés vont bien, il est facile pour tout le monde de réaliser de bonnes performances. Par contre, c’est quand les marchés vont moins bien comme en 2008, qu’il est intéressant de regarder les performances de ces gourous.
4/ Par ailleurs, je me demande pourquoi, ce sont toujours les investisseurs anglo-saxons qui sont cités comme référence. Personnellement, et là encore cela n’engage que moi, j’ai autant, si ce n’est plus, de respect pour un investisseur comme Bolloré que par exemple Mister Schloss.
NB : tout ceci est juste un avis personnel et à chacun ses valeurs
Bonne soirée
CPaulus
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#68 20/01/2013 22h28
- spiny
- Membre (2010)
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Cher Paulus, je suis bien d’acord avec vous concernant votre 1er point! Je suis fan de ces personnes. Mais je suis tout à fait incapable de denicher le prochain Apple ou Microsoft
Concernant les stratégies que j’évoquais plus haut, elles performent très bien dans les marches baissiers (Piotroski a été la seule stratégie positive en 2008 d’après l’AAII). Ceci dit, c’est le long teemz qui nous interesse !
J’apprecie Mr Bolloré mais on ne peut le comparer avec Schloss qui était un gestionnaire de fonds, ils ne se sont donc pas enrichis de la même maniere. Mais je vous concede volontiers mon biais anglo-saxon dans ce domaine.
Bien à vous.
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#69 21/01/2013 10h59
- bifidus
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- Société actuellement en perte.
- Si la société retrouve ses gains habituels le pe sera de 10
- Société qui fait 85% de son CA en France dont une partie dans le secteur automobile.
- Croissance externe risquée, potentiel de croissance à périmètre constant nul.
Excusez moi mais tout ca ne me semble pas trés sérieux. Je suis acheteur a un pe historique de 3-4 vers 12 euros.
Il doit y avoir 50 small avec le meme profil sur Paris…
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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#70 21/01/2013 12h09
- spiny
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On ne peut pas remettre en cause vos informations Bifidus, mais l’intérêt de Sam est dans la décote sur actifs (bien qu’elle ne soit pas suffisamment importante à mon goût), non dans les bénéfices…même si cela peut aider.
C’est investissement à la Schloss / graham / Daubasses, rien de plus.
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#71 21/01/2013 13h23
- bifidus
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Mais quels sont donc ces fameux actifs ? Si il s’agit d’usines invendables très peu pour moi…
Ce n’est pas parce que le titre est cité par les daubasses que c’en est une…
Par exemple Plastivaloire ou VMMatériaux ont aussi une importante décote sur fond propre, se paient 4 fois les bénéfices historiques et au moins ne fait pas de pertes -enfin pas encore- (je cite de tete, ne me croyez pas sur parole)
Je l’ai déjà dit plusieurs fois, détecter une décote sur capitaux propre ou une entreprise en perte ne fais pas forcément un investissement value.
Regardez Chargeurs… Ca fait des années que c’est recommandé comme investissement value avec une énorme décote ! Bien sur un jour ca fera 90%, le problème c’est qu’en 5 ans ca aura perdu 90%.
SAMP sera un investissement value a 12 euros. A 30 c’est juste une petite boite sans visibilité parmi tant d’autres… A décote équivalente je préfère des foncières ou des holdings où les actifs sont clairement monétisables (enfin pour les majoritaires).
Je pense que la qualité du management est un point absolument crucial pour valoriser ces fameux actifs décotés.
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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#72 21/01/2013 19h26
- spiny
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"Fameux", ne nous enflammons pas cher Bifidus…
Je suis d’accord avec vous qu’au prix actuel, ce n’est sans doute pas la meilleure affaire de la cote mais quand on pouvait l’acheter à plus ou moins 20€ pré-acquisition, voir jusqu’à 30, c’était une bonne petite affaire familiale avec un excédent de trésorerie, qui verse un dividende depuis plus de 10 ans, avec peu de dettes, et faisait des bénéfices les 5 années précédentes.
Je crois que la situation est bien différente aujourd’hui.
Quant à l’appellation daubasses, il faut se référer à Maître Graham, et au moment de l’analyse faite par nos amis daubassiens, il y avait une marge de sécurité de 40% sur la Valeur d’actifs net de dettes…donc c’est bel est bien une net-net.
La décote sur capitaux propres n’est valable qu’à condition d’une solidité bilantielle, AMHA.
En ce qui concerne l’investissement value, c’est acheter moins cher que la valeur que l’on signe à la boîte….et c’est bien sur cette valeur que les avis peuvent diverger.
On peut aussi avoir le point de vue opposé en disant que le management peut-être un frein pour valoriser ces fameux actifs décotés.
Un changement de management ou éventuellement un rachat par un concurrent ferait peut-être plus facilement émerger la valeur.
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#73 25/01/2013 11h56
- Bistouky
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Je suis rentré sur ACTIA aujourd’hui
Je vais tenté PVL dans les jours qui viennent ( plus bas de chez plus bas)
J’ai encaissé mes plus values sur lan bcc et vrap, j’y reviendrai + tard.
J’ai renforcé LNA
Vive les smalls
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#74 25/01/2013 14h11
- JeromeLeivrek
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Hall of Fame
Oui je crois aussi que c’est le bon moment pour rentrer sur PVL.
Je viens de regarder Actia et LNA vite fait : pas mal mais assez endettées (deja PVL c’est limite). Pour LNA l’endettement n’est peut-etre pas trop grave car j’imagine qu’ils ont pas mal d’immobilier. De plus, ces deux ont pas mal d’actifs intangibles : de quoi s’agit-il ?
Blog : Le projet Lynch.
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#75 29/01/2013 22h39
- Vladrix
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Bonsoir, si quelqu’un a un avis sur Let’s gowex (ALGOW)
J’en ai une ligne de 150 titres mais je trouve la hausse un peu trop fulgurante et les chiffres de progression assez mirobolants (résultats de l’entreprise). Ayant subi une désillusion sur ALSTS qui présentait aussi de très beaux chiffres…
Ce qui me rappelle de mauvais souvenirs c’est les AK, une entreprise qui a un bon niveau de trésorerie (du moins sur le papier) et qui continue à faire appel au marché, c’est ce qui m’avait semblé étrange avec ALSTS et j’ai l’impression que l’histoire se répète avec cette société donc je me tate à tout liquider avec une bonne pv mais je me demande si je m’emballe pas non plus?
Merci d’avance pour vos avis.
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