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16 #1 16/01/2021 20h59
- zedbum
- Membre (2018)
- Réputation : 39
Bonjour,
Je viens vous raconter ici une petite histoire vraie.
Celle que j’ai vécu au travers d’un bien dont mon frère et moi avons hérité.
2016
En 2016, nous avons fait appel aux services sociaux pour nous aider à gérer notre grand-mère qui vivait à 400km de chez nous.
Afin qu’elle puisse rester chez elle, en ayant aide à domicile, femme de ménage et livraison de plats. C’était une personne très têtue, qui n’aimait pas qu’on se mêle de ses affaires.
Très rapidement, le livreur de plats l’a trouvé à deux reprises par terre allongé dans son couloir.
La suite a été assez triste, elle a été embarquée par les pompiers et n’a jamais revu son domicile.
Diagnostiqué Alzheimer, il était impossible de la laisser seule et a donc été placé dans un Ehpad spécialisé.
Je suis donc devenu sauvegarde justice puis tuteur une fois le juge des tutelles rencontrées.
En 2016, je fais donc le tour de ses biens et je constate sur l’un d’eux que des travaux vont bientôt être entamée dans les mois qui suivent sur le bâtiment voisin.
Le bâtiment de ma grand-mère en cet endroit, est un appartement inhabitable au-dessus d’un porche et de deux garages. Et en passant sous le porche, on abouti à une cour de 7 garages et un parking.
Tout est vétuste et 4 ou 5 garages sont loués.
Ce bien est dans une copropriété bizarre constitué de deux immeubles. Notre petit bien donne sur une rue et l’autre immeuble de plusieurs étages et appartements dans la copropriété qui est derrière le nôtre et donne sur une autre rue. Chacun paie ses travaux de son côté avec ses millièmes à part.
Les deux immeubles sont séparés par un mur et un petit portillon dont les règles de passages sont strictes.
À la vue des futurs travaux de démolitions du bâtiment à côté, mon premier réflexe est d’aller chez un huissier de lui demander de faire un constat d’huissier du bien de ma grand-mère.
Je ne fais que l’extérieur vu que je ne connais pas encore les locataires et je n’ai pas retrouvé les clefs de l’appartement. Je ne vous raconte pas le chantier pour mettre de l’ordre dans la maison d’une personne souffrant d’Alzheimer. C’est triste surtout quand on connait comment était son proche, a tout classer et tout écrire.
Je retrouve ensuite dans le chantier des courriers où le promoteur informe ma grand-mère des travaux et où elle était conviée à des visites d’études d’impact de la démolition et construction de l’immeuble voisin et future. Évidemment ces courriers étaient dans leur enveloppes et pas ouvert et les dates dépassées depuis des semaines.
Ma première idée est de proposer au promoteur de voir s’il est intéressé par l’achat du bâtiment.
Il me demande de le visiter mais n’ayant ni les clefs ni n’étant encore nommé tuteur je dois décliner sa demande provisoirement.
Deux mois après je suis nommé tuteur, et dans le même temps je fais la connaissance par courrier de la présidente du syndic bénévole de la copropriété que j’ai informé de mon rôle.
Rapidement, elle me sollicite pour bénéficier du droit de passage.
Elle a des travaux à faire et des ouvriers voudraient passer par nos lots pour s’y rendre.
Je lui réponds aimablement que j’accepte si elle me garanti aucun stationnement et aucun dépôt de matériel et fournitures sur les allées des garages.
Tout de suite, elle veut m’imposer l’inverse prétextant même que je n’ai qu’à prendre un huissier pour constater ces allées, le petit portillon et le mur attenant à ces passages.
Je découvre alors le règlement de copropriété et prend connaissance que le droit de passage n’est possible uniquement que pour les emménagements ou déménagements. Et donc pas pour les aménagements.
Je lui réitère ma bonne volonté de laisser passer les ouvriers à mes conditions et lui rappel le règlement de copropriété.
Pas contente, je reçois plusieurs lettres recommandées de menace de justice.
Je finis donc par lui dire, puisque vous réagissez ainsi. Faites donc passer les ouvriers par votre immeuble. Et j’apprendrais après par l’appartement donc qui lui appartient et qu’elle loue. Faut pas saloper ses moquettes !
Rapidement, comme je faisais le point de tous les biens de notre grand-mère, je me disperse à faire le point de tout ça, en venant régulièrement à 400km de chez moi. Il y a tant à vider, à trier et à ranger. Et je me débrouille pour faire passer commissaire-priseur puis brocanteur/vide maison puis différentes estimations d’agences immobilières et en choisir une pour commencer des mises en vente.
Et je découvre que le promoteur voisin a donc commencé ses travaux et m’écris pour me demander d’entrer car il y a des risques d’effondrements de notre appartement perché sur ses 2 garages et le porche. Je décline car j’estime qu’il cherche alors à faire baisser un éventuel prix ou de me mettre la pression.
Je revisite donc le bien dont aucun crépis et aucunes tuiles ne tombent dans la rue. Le plancher a des trous et le plafond aussi mais rien qui ne déstabilise la structure. C’est juste inhabitable. Je prends mes photos et décide de réfléchir à tout ça.
Le bâtiment est debout depuis 60 ans, rien ne montre son écroulement sauf l’intervention de travaux à côté risquant de le fragiliser.
Parallèlement la présidente de la copropriété, m’informe que le promoteur souhaite rabaisser le mur mitoyen de 7 à 4 mètres. Je lui explique que cela doit être discuté car cela apporte une plus-value à la construction de l’autre immeuble et que le promoteur peut donc indemniser pour sa demande. Je comprends assez vite que le dialogue n’est pas possible et qu’il faut en passer par là.
Je trouve alors des anomalies dans le cadastre où le mur ne serait peut-être pas mitoyen.
Étant déjà un peu occupé ailleurs par ce risque d’effondrement, je considère que le mur mitoyen n’est pas une bataille de premier ordre mais cela donne déjà le sentiment d’une connivence entre le syndic bénévole et ce promoteur.
Une assemblée générale s’effectue fin 2016 et voilà le mur voté pour être rabaissé et le syndic qui fait part d’une démolition de nos lots. 2 mois après être nommé tuteur, me voilà avec un projet de démolition sur la tête et un syndic bénévole belliqueux contre moi.
Le syndic décide de prendre un avocat pour défendre ses intérêts contre nous.
Les courriers s’enchainent et l’avocat du promoteur (pas du syndic) sans nous en avoir informé obtient auprès d’un juge une ordonnance pour que la ville entre et constate l’état du bien.
La ville jusque-là absente ne nous avais jamais écrit.
L’ordonnance est à elle seule dégueulasse car elle reprend le discours de l’avocat du promoteur qui affirme que le tuteur ne s’occupe de rien. Sur quels critères ? Le juge a fait son ordonnance sans prendre avis du tuteur.
J’envoie un courrier au juge, lui expliquant que la moindre des choses eut été dans un souci de justice de prendre avis de l’autre parti et de ne pas écrire des mensonges comme quoi le tuteur ne s’occuperait de rien.
Le juge se plaint à son président de tribunal qui n’est finalement que mon juge des tutelles. Je reçois alors un courrier peut aimable me signifiant en fin de courrier la transmission du dossier de tutelle dans ma ville. Dans un sens ça m’a arrangé mais le juge des tutelles a alors compliqué des décisions qui demandaient à être approuvés, des mises en vente qui requérait accord du juge.
Il ne faut rien dire à un juge, même par courrier. C’est une espèce très susceptible.
En contact avec la ville, je leur explique qu’ils n’ont pas besoin de cette ordonnance car je leur ouvrirais sans soucis. Ils viennent et bien entendu constate les trous et l’état qui rend inhabitable les lieux. Ils décident que le tribunal devra statuer car ils vont émettre un avis de démolition.
Je découvre en étudiant à fond le dossier que l’appartement, les deux garages et le porche sont dans une zone de préemption de la ville qui veut élargir la rue.
Il est vrai que l’immeuble en amont est en retrait de 3 mètres.
Que notre bien et l’immeuble qui va être démoli réduisent donc la largeur de la rue.
Je prends un avocat sur place considérant que le dossier est sérieux.
Je comprends que chacun des protagonistes à des intérêts.
- Le promoteur lorgne sur le bien et le voudrait à bas prix.
- Le syndic lui facilite tout ce qu’il peut.
Je découvre que la présidente du syndic a fait par le passé une offre à bas prix du bien. Elle avait même demandé innocemment le prix au moment où j’en devenais tuteur.
- La ville qui veut élargir sa rue.
2017
Début 2017, Je propose direct à la ville d’acheter le bien mais pas de réponses.
Mon avocat constitue son dossier avec les éléments que je lui donne.
L’assurance de ma grand-mère est sollicitée pour prendre en charge ces frais et me demande d’informer son expert.
Je dénonce donc la demande de démolition et l’affaire part en justice.
Je demande à mon avocat, que l’expert choisi n’ai rien à voir avec le promoteur.
Donc surtout pas celui qui a fait l’étude d’impact du promoteur ou une personne de la même étude.
Résultat c’est justement cet expert qui a été choisi par le juge à la demande de l’avocat du promoteur alors que les frais seront à notre charge.
On paie mais ce sont les autres qui décident !
Qu’à boutiqué notre avocat ?
L’expertise doit se dérouler bientôt et je passe des nuits à approfondir le dossier.
Et bing je découvre que tous les dégâts de notre bien proviennent de l’immeuble quasiment démoli.
Car en démolissant leur immeuble cela a révélé un trou dans le pignon dans notre appartement qui donne dans le grenier.
Une gouttière de l’autre immeuble qui récupérait les eaux de toitures de leurs immeubles à l’arrière, traversait leur immeuble et sortait devant dans une descente de gouttière.
Sur mes photos du constat d’huissier je retrouve cette fameuse descente d’eau cassés et le trou qui sort du mur.
Je retrouve sur les plans, le tuyau qui passe à travers leur immeuble, des photos du dossier de l’étude d’impact montrant que le mur entre leur bien démoli et le nôtre dans un état donnant l’impression qu’un ruisseau est passé par là.
Je reconstitue rapidement ce qui a dû se passer.
Le tuyau a dû se boucher faute d’entretien et à créer un trou dans le pignon qui est en torchis.
L’eau a ruisselé dans le grenier, elle a fait deux trous l’un dans la pièce attenante qui a fait ensuite un trou dans le plancher en dessous et un autre trou à l’aplomb du trou du pignon.
L’eau a du stagné puis d’est frayé deux trous.
Je fais un dossier de 20 pages à mon avocat qui traine à envoyer le truc et donc je l’envoie moi-même à l’expert de notre assurance et à l’autre expert espérant qu’il soit "honnête".
Le jour de l’expertise fut une vaste blague.
L’expert saluant le promoteur par son prénom, dénonçant tout de suite mon rapport et expliquant qu’il n’en tiendrait pas compte. Il aurait fallu que ce soit ce couillon d’avocat qui l’envoie. Bref lui aussi n’aide pas.
Lors de l’expertise on découvre une poutre qui traverse le pignon et qui n’a de renfort que d’un côté, du notre. L’autre était dans le bâtiment démoli.
La poutre était donc en communication avec l’autre bâtiment démoli et je découvre que ce sont deux immeubles qui ont été dissociés et vendus séparément dans les années 60 mais construit en même temps et d’un même corps.
L’expert du tribunal et donc du promoteur balaie cela d’un tour de main, l’expert de l’assurance s’écrasant lamentablement. Mon avocat ne faisant qu’un cinéma d’opérette, et venant me proposer 50000 € pour le bien démolition comprise, offre du promoteur.
Je décline.
L’expert du tribunal doit rendre son rapport qui prend 3 mois.
J’anticipe tout et effectue trois devis de démolitions.
Perdu pour perdu je dois limiter les frais.
10 000 €, 11 000 € et 25 000 €.
On gagne de l’argent aussi en limitant ses dépenses (ses pertes en bourse).
La ville avec le pré rapport m’envoie d’un coup un avis de démolition pour sinistre.
J’ai 45 jours pour tout casser. Je vous cache pas que si je n’avais pas anticipé, c’eut été impossible.
C’est démoli la semaine qui suit avec une entreprise locale dont le patron a renvoyé le promoteur lors de son chantier.
Le promoteur est venu lui faire pression pour ne pas faire le chantier.
La patron n’a pas cédé et a tout démoli en 2 jours.
Le pré rapport de l’expert indiquait plus de 40 000 € de frais et des frais autres comme suggéré la démolition et remplacement des toitures des garages arrière qui ne souffraient d’aucun risque d’effondrement.
J’économise là 30 000 € sur des dépenses.
Mon avocat quand il a les devis, les a envoyés sans mon accord à l’expert.
J’ai décidé de faire la démolition sur contrainte de la mairie sans attendre l’avis de l’expert du tribunal dont je n’attends rien.
Je démolis avant qu’il rende son avis favorable à la démolition.
La mairie en une semaine m’envoie la main levée.
J’ai gardé précieusement un bout de mur pour éviter que les voitures qui déboulent dans la rue ne foncent dans notre bien.
J’ai gardé les fondations et les dalles bétons car le sol appartient à la copropriété sauf s’il y a des fondations et des dalles bétons. Je ne voulais pas être dépossédés de nos lots. La présidente du syndic me faisant comprendre que le syndic peut disposer des lots se retrouvera donc bloqué.
Car entre temps, je suis attaqué par un autre bout. L’avocat du syndic chargé de défendre les intérêts du syndic m’informe que les 7 garages dans la cour n’ont aucune existence légale et doivent être démolis aussi. Ils n’apparaissent pas dans le règlement de copropriété mais sont sur le cadastre des années 1970. Ce lot est décrit juste comme une cour dans ce règlement.
Vu qu’ils ne sont pas concernés par la procédure de la ville, je cherche dans mes documents et retrouve un permis de construire des années 60 qui était dans les dossiers de ma grand-mère et qui avait été demandé par son père.
Rien sur des échanges entre eux et le syndic d’alors de la copropriété.
J’en parle à mon avocat. Il ne pipe rien.
Je cherche sur internet et je découvre la prescription des dix ans.
Dix ans après des travaux si la copropriété ne s’y oppose pas, ils sont validés.
Alors plus de 50 ans après
Mon avocat ne donne pas cette info à l’autre avocat et me réclame ce que son confrère me demande, un certificat de conformité cité dans le permis de construire.
Ne l’ayant pas, j’écris à la mairie qui m’écris noir sur blanc : "prescription de 10 ans".
Mon avocat se résigne à informer son confrère et mes garages sont saufs.
Dans les dossiers, je découvre tout de même que la présidente de copropriété a tout de même loué avec sa mère une place de parking dans notre cour dans les années 1980 pendant dix années, elle ne pouvait ignorer la présence des garages alors. L’appartement qu’elle possède dans cette copropriété était l’ancien appartement de sa propre mère.
Le bien est démoli mi 2017.
Une assemblée générale a eu lieu le 13 juin et je n’y suis pas allé car les sujets ne nous concernaient pas.
J’avais demandé une résolution sur la prise en charge de la démolition pour contrarier le syndic.
Ils ont voté alors pour leur fond travaux loi Alur, considérant que cela n’était pas statué pour notre zone car pas présent et des millièmes séparés. Il faudra que ce soit un autre copropriétaire qui m’envoie le PV vu que la présidente refuse de me l’envoyer.
Le 4 juillet 2017, juste avant la démolition, elle fait finalement une autre AG seulement sur la démolition et transforme ma demande en réunion d’information. Il n’est en rien question que la demande au motif qu’on ne représente pas 40% des droits de propriétés aux choses communes.
Une réunion d’opérette car évidemment c’est tendu avec les manœuvres du syndic de vouloir faire démolir en sus nos garages alors non concernés par la démolition. J’avais entre temps contesté la facture de cet avocat qui n’avait démission que de défendre l’intérêt du syndic pas d’avoir la charge de demander la démolition des autres structures.
Je mettrais deux ans a avoir ces Procès verbaux d’assemblée générale.
Je reviens une semaine après constaté la démolition et je fais refaire un constat d’huissiers de ce qu’il reste et de l’intérieur des garages.
Je passe voir l’entreprise qui a démoli et leur offre le champagne. Ok j’ai démoli mon bien, payé 10 000 boules mais grâce à ce patron, j’en économise 30 000 !
J’avais au préalable donné congé à tous les locataires du fait de la démolition et pour n’avoir personne dans les pattes.
Le rapport de l’expert du tribunal sort quinze jours après et dénonce les trois devis et oblige le sien. Trop tard, j’ai déjà démoli.
Le syndic toujours par l’intermédiaire de sa présidente créé une nouvelle assemblée générale fin 2017 dont le but est désormais la modification du règlement de copropriété.
Il n’y a plus d’appartement de notre côté et donc de bâtiment principal avec ses deux garages et porche en dessous. Si la ville veut préemptée, il faut donc modifier l’état descriptif et les millièmes du règlement de copropriété. J’y vais, je vote non et reste droit dans mes bottes. Il faut l’unanimité pour cette résolution, ils ne l’ont pas.
Je profite de ce passage pour refaire un constat d’huissier. La comparaison avec celui de mi 2017 montre que deux toitures des 7 garages restants sont abimées à la suite des travaux d’arasement du mur mitoyen. J’ouvre un sinistre auprès de l’assurance.
Je découvre que les ouvriers de l’immeuble en construction se gare sur nos dalles bétons. Ils déplacent nos grilles que j’avais monté et attachés entre elles avec des fils de fer. Ils entrent faire leurs travaux d’arasement du mur et font aussi à la suite le crépi du mur. A 400km, il est tellement compliqué de tout surveiller. Je charge alors une agence immobilière de faire la location des garages non abimées. Ce qui permettra j’espère un minimum de surveillance de l’agence et des futurs locataires.
Une première expertise à lieu, notre expert de l’assurance, le même qui a baissé son froc devant l’autre expert du tribunal lors de la démolition se laisse mener la danse par l’expert du promoteur qui a fait araser le mur. Conclusion les garages sont vétustes et c’est la végétation qui a abimé les toitures. Ceci malgré deux constats d’huissiers à 4 mois d’intervalles montrant des cassures, malgré des photos de plaques en contre plaqués montrant que les ouvriers ont posés ces plaques sur les toits et ont donc marché dessus. Et malgré l’absence d’arbres au-dessus. Ce sont donc de simples feuilles ou mousses qui ont cassés ces deux toitures en 4 mois alors qu’ils existent depuis plus de 60 ans.
Pas d’impact de pierre tombant du mur mais des pressions du fait du poids des ouvriers qui ont fêlés les toitures.
L’affaire part au médiateur des assurances, un an de procédure.
2018
Avril 2018 notre grand-mère décède. La succession débute. Je n’agis plus en tant que tuteur mais en tant que propriétaire.
L’enterrement sera tristounet, elle a 95 ans, et déjà enterré toutes ses connaissances de son lieu de vie. Seul mon frère et moi y assistons.
En juin 2018, une assemblée générale se déroule où je ne vais pas. Pas de résolution me concernant.
Les papiers trainent avec l’agence immobilière. Ils ne sont pas finis et le gars chargé des locations dans l’agence n’a toujours pas placé les serre-grilles que je lui ai envoyé. Ce qui boulonne deux grilles l’une à l’autre. Il me dit le faire dans la semaine et deux mois après la cour est squatté. Ce qui finit par le faire bouger et à enfin les mettre. Entre les paroles du on s’occupe de tout et la réalité il y a un fossé.
Il finalise ses contrats de location fin novembre 2018. On va enfin pouvoir louer les garages.
Les ouvriers en 2018 terminent leur chantier, ils restent les enduits. Je constate encore des intrusions malgré mes courriers au promoteur de cet immeuble.
Fin 2018, patatras ! un camion-grue, enfin je l’ai déduit, à démonter et déposer nos grilles, déboulonner les serres-grilles, il a reculé sur les dalles bétons, braqué dessus pour déposer une palette de sacs d’enduits.
Présent pour d’autres travaux sur un autre bien, je constate les dégâts, les dalles bétons sont explosés. L’accès aux garages n’est plus possible. Je porte plainte. L’officier prend ma plainte.
J’informe mon assurance. Entre temps j’ai viré l’autre assurance qui n’envoyait que son expert bidon qui s’écrase à chaque fois. Je charge l’agence immobilière de faire un devis de réparation. Je suis à 400 km, eux sur place et par contrat doivent faire ces devis. Ils prennent des frais sur les travaux, c’est contractualisé ainsi. Jamais je n’aurais de devis.
2019
En 2019, le procureur classe l’affaire. Il n’y aurait pas eu de travaux dans le secteur. La palette avec le nom de l’enseigne sur la bâche qui a vendu et couvre les sacs d’enduits ne suffit pas. L’officier de Police n’a pas trouvé de travaux à côté. J’informe le procureur qu’un bâtiment de 5 étages a poussé à zéro cm du lieu du sinistre et vient justement de faire de l’enduit. Que les informations sur les sacs d’enduits pourraient être recoupé avec les commandes de la construction voisines et observé que ce sont les mêmes coloris. Que nenni, je n’aurais pour seule réponse, que mes arguments sont pertinents mais que l’affaire est classée. Justice est rendu, je m’étrangle
Juin 2019, assemblée générale. Toujours cette volonté de modifier le règlement de copropriété et donc vote pour autoriser le syndic à passer en justice pour passer notre vote négatif à une résolution en AG. Je suis évidemment seul fasse à tous les autres copropriétaires. La présidente a tellement bien mené sa barque qu’une nouvelle copropriétaire est déjà agressive avec moi sans même que l’on se connaisse.
Vote est fait aussi pour écrire à la mairie et demander le passage d’un géomètre pour délimiter la zone en prévision de la préemption et de la modification du règlement de copropriété. Je vote non, cela passe quand même mais cela n’aura aucune importance. La mairie n’ayant aucun pouvoir tant que je n’ai pas vendu. Le syndic continue ses pressions bidon.
Il est stipulé que la modification est donc reportée en 2020. Certainement suite au procès qu’ils veulent m’intenter pour oser avoir voter non.
Deuxième expertise des toitures, l’ex-assurance de ma grand-mère a fini par se ranger au médiateur et autorise une nouvelle expertise. Je prends un expert inconnu en espérant tomber sur un qui ne cèdera pas devant l’expert du promoteur.
Comme l’autre il cèdera, ne parlera même pas des constats d’huissiers, des photos et ira jusqu’à donner un avis sur la vétusté des garages non concernés par le sinistre. Pire que l’autre au final.
Je conclue donc que cette ville est gangrenée par la corruption et que je n’arriverais à rien. Je vire l’agence immobilière qui doit louer mais ne fait rien. Je laisse tomber l’histoire des dalles bétons et je décide de vendre en l’état et contacte un agent immobilier qui était intéressé. On se met d’accord sur 85 000 €.
L’agent immobilier est aussi copropriétaire dans l’immeuble et l’un des rares à pas être le toutou de la présidente du syndic bénévole.
1er décembre 2019 j’envoie l’offre d’achat signé à mon notaire. Les deux notaires, celui de l’acquéreur et le mien travaillent donc ensemble à 400km de distance sur les papiers.
2020
Début février 2020, pré état daté effectué, plus de deux mois pour l’avoir, le syndic indique que 1347 € sera a réclamé au futur copropriétaire au titre de la modification de copropriété qu’elle veut voir voter. Pas de fond travaux loi Alur, elle rappelle que cela n’a jamais été statué pour notre immeuble et seulement pour le leur. Elle indique suspendre l’action en justice du fait de la vente.
Fin février seule la procuration est effectuée. Je râle, je peste et seulement début juin je reçois le projet de compromis de vente. Je demande des modifications en le signant à mon notaire, celui les transmet à son confrère.
Je demande la suppression d’une condition suspensive lié à la condition que le règlement de copropriété soit modifié. Déjà là je me dis, pourquoi cela revient ici, mais vu que je ne l’accepte pas, ils doivent en tenir compte.
Je râle, je peste, fin juillet est enfin signé le compromis de vente dont je demande la copie que je recevrais seulement en janvier 2021.
Fin octobre, je râle je peste, les trois mois sont passés, pourquoi l’acte n’est pas signé ? Mon notaire me parle d’une date à fin novembre sans plus de détails sur le compromis de vente. Je n’ai jamais lu çà sur le projet. Je redemande le compromis de vente signé, le clerc de mon notaire m’ignore.
Fin novembre 2020, toujours rien signé, il faut reporter à fin décembre. Je râle je peste, mais à quel titre ? Le client de l’autre notaire, donc l’acheteur serait en train de créer une société. Je l’appelle, il tombe des nues. J’écris un mail dont tous les destinataires sont les deux notaires et l’acheteur en demandant que cesse les mensonges.
Il s’avérera que la société de l’acheteur a été créé en 1986. C’est donc le notaire adverse qui créé l’embrouille.
Mi-décembre, le petit mur que j’avais gardé a été percuté par une voiture. J’enrage, je dois à nouveau faire marcher mon assurance et faire subrogation à l’acquéreur. Particularité de ce petit mur, il n’est pas dans la propriété mais vendu en sus dans la vente.
La présidente du syndic m’appelle, elle a eu vent de ce sinistre par le notaire adverse. Elle me dit que c’est le clerc qui l’a informé. Je l’informe poliment que cela ne la concerne pas car pas dans la copropriété. On n’est pas à un secret professionnel prêt chez le notaire d’en face !
Le 22 décembre 2020 tout est enfin signé. J’ai même l’attestation de vente. Ne reste que le décompte des charges qui se montent à 66 € de charges non pas impayées mais jamais réclamées par le syndic.
2021
Début janvier 2021, je crois pouvoir enfin respirer et je découvre l’opposition syndic. Les 1347 € de mise en conformité du règlement de copropriété sont à ma charge et 4 années de fond travaux loi Alur à ma charge en contradiction avec le pré état daté et les assemblées générales précédents.
Je conteste, je me renseigne et apprend que la somme doit être bloquée trois mois faute de d’accord entre les parties. Le syndic devra faire un acte extrajudiciaire (exploit d’huissier) pour réclamer le total de 1611 €.
Il ne peut y avoir ces sommes car il n’y a pas eu d’assemblées générales 2020.
Mais n’y en a-t-il vraiment pas eu une ?
Pas informé, pas convoqué, pas reçu de procès-verbal de cette réunion d’AG fantôme où aurait donc été voté cette modification du règlement de copropriété à notre insu.
Treize mois que le, dossier traine, qu’il se termine et je découvre que le notaire adverse à verser l’opposition syndic en une semaine sans tenir compte de ma contestation.
Bref un vol !
Je finis par avoir le compromis de vente signé et l’état daté qui stipule les montants. L’état daté est en contraction donc avec les AG dont j’ai connaissance et le pré état daté.
Je découvre le contenu du compromis de vente signé que le clerc de mon notaire finira par m’envoyer car je l’accuse de le faire délibérément. Il prétendait me l’avoir déjà envoyé.
Mes demandes modifications n’ont jamais été apportées, il a été ajouté cette date à fin novembre qui n’aurait dû être validé qu’à la réalisation d’une condition suspensive. Celle que j’ai demandé à voir supprimé, à savoir celle sur la modification du règlement de copropriété. Mon notaire en avait connaissance mais avait omis de me le dire.
Tout comme il a omis de me dire que le compromis n’a jamais tenu compte de mes demandes.
Il m’a fourni ses échanges avec son confrère où il l’a relancé bien poliment à mon goût, « votre bien dévoué », courbettes entre confrère sans résultats.
À la suite d’un long mail où j’explique à mon notaire que l’autre notaire est donc véreux, qu’il y a vol et que lui s’est bien gardé de m’informer. Il tente de me faire un long monologue que je coupe aussitôt.
Il ne m’a pas défendu et je lui fais savoir. Il m’a menti et a omis des informations importantes espérant que la vente se finirait bien et que le pognon donné les histoires de paperasses ne serait jamais su.
Oui mais voila le syndic est passé par là. Il a fait main basse et à déclencher chez moi une dernière colère.
Je finirais par regarder sur google maps ou se trouve ce notaire. A une rue du domicile de la présidente du syndic bénévole, elle a pu y aller 10 fois par jour sans que cela ne gêne son emploi du temps.
Aujourd’hui, on a demandé avec mon notaire à l’acquéreur de rembourser ces sommes qui lui étaient imputées. Sans réponse ou accord il ne me restera à voir avec le notaire adverse puis avec le syndic.
En gros cela doit normalement finir en justice dans un tribunal de justice à 400 km de chez moi pour 1600 €. Avec tous les évènements passés, où tous les gens qui suivent de la même ville ont agis en dépit de la justice.
- Le juge de l’ordonnance qui écrit que l’on ne s’occupe de rien sans nous contacter et donc se contente du seul son de cloche de l’avocat du promoteur
- Le juge des tutelles qui fait du corporatisme en défendant son juge et fait trainer des décisions et déporte le dossier de tutelle chez moi.
- Le juge qui a accordé l’expert du promoteur alors je suis le demandeur
- L’expert du tribunal à la solde du promoteur et son devis à plus de 40 000 €
- L’expert bidon de la première assurance qui n’aura jamais défendu mon dossier, la poutre traversante coupé et l’inondation. Bon ma grand-mère a eu le tord de ne jamais déclarer ce sinistre aussi. Expert bidon aussi sur la première expertise des toitures des garages.
- Le deuxième expert des toitures qui ne citera jamais les photos, les constats d’huissiers et se permettra des avis sur les garages n’ont cités au sinistre.
- Mon avocat qui n’a rien fait et qu’il m’aura fallu relancer plusieurs fois pour sauver mes garages restants.
- L’agent immobilier pour les locations qui aura été relativement lent et fantôme. J’ai appris après que la nouvelle agence se retrouvait dans une copropriété ou était propriétaire la présidente du syndic bénévole et qu’il aurait eu des difficultés avec elle. J’imagine qu’elle a semé aussi son grain de sables moyennant un peu plus de gentillesse de sa part.
- L’officier de police judiciaire et son enquête qui mène à découvrir qu’il n’y a pas de constructions. Les affaires de meurtres ne doivent pas être bien résolus par là-bas à ce rythme.
- Le procureur qui classe malgré des arguments pertinents. Ben tiens, c’est chiant un dossier.
- La présidente du syndic qui bossait à la préfecture et dont le mari possède 5 grosses sociétés dans leur département.
- Le notaire de l’acquéreur qui aura mené la danse pour disposer de mon argent à la guise du syndic
- Mon notaire qui aura subi et menti pour essayer d’éviter mes foudres.
- L’acquéreur qui ne répond pas pour l’instant. A-t-il participé à l’assemblée générale fantôme et voté en mon nom sans subrogation ? Espère-t-il faire une économie sur mon dos ? Est-il en train de contacter les voleurs pour comprendre leur version ?
Ça ne donne pas envie de se lancer vers une affaire en justice tant le lieu n’est pas propice à la rendre.
Prendre un avocat sans garanties que je sois remboursé des frais pour 1600 € à réclamer ?
Ne pas prendre d’avocat et devoir se rendre à 400 km présenté un dossier dont je n’ai que des connaissances juridiques que l’on trouve sur internet et dont le premier avocat annulera pour un défaut de forme.
Voilà l’histoire de 4 années de gestion d’un bien dans une copropriété et d’une ville malfaisante.
Je vais bien faire deux ou trois recommandés pour la forme.
Un petit laïus à la chambre des notaires du notaire adverse.
Je n’ai pas statué sur le mien, il a plus subi qu’agi malhonnêtement. C’est le premier dossier sur 7 ventes et 2 successions ou ça part en vrille.
Mais je pense que je vais prendre mes pertes comme en bourse.
Tout au long de ce résumé, j’ai pris énormément sur moi pour ne pas donner des noms d’oiseaux à quelques protagonistes dont surtout cette fichu présidente, bourgeoise, imbu d’elle-même.
Je m’étais dit que ce dossier était un vrai petit roman à lui seul.
Merci aux courageux qui auront tout lu 😊
Oublis:
- la mairie oubliera de préemptée pendant le deuxième confinement.
- j’avais proposé une 2eme fois le bien à la mairie. elle me répondra par téléphone qu’elle accepte pour zéro euros. C’est du vent tout çà !
Dernière modification par zedbum (16/01/2021 23h27)
Mots-clés : copropriété, juge, notaire, procureur, syndic
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#2 16/01/2021 21h31
- Super_Pognon
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Sacré roman !
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#3 16/01/2021 21h33
- Bor49
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Vous avez eut du courage pour aller jusqu’au bout de cette aventure, sacré affaire que vous avez vécu.
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#4 16/01/2021 21h33
- Caratheodory
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Ce n’est pas une petite histoire! Et elle n’est pas finie…Bon courage!
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#5 16/01/2021 21h39
- Evariste
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Je vous plains et vous envie à la fois, car je ne crois pas que j’aurais eu la force de me battre 4 ans contre tant de forces malhonnêtes, malgré ma très profonde aversion contre l’injustice.
Je ne suis pas un connaisseur de ce genre de choses, mais il me semble que vous pouvez envisager une constitution de partie civile voire une citation directe pour aller au-delà du classement de l’affaire par le procureur. Après, vu tout ce que vous racontez, je ne suis pas sûr que ça vaille le coup …
Comment le compromis de vente a-t-il pu être signé sans que vous ne voyez les modifications manquantes de votre côté ? Ce n’est pas vous qui avez signé ? (jamais vendu ou acheté de bien donc il y a quelque chose qui m’échappe)
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#6 16/01/2021 23h40
- zedbum
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Evariste a écrit :
Comment le compromis de vente a-t-il pu être signé sans que vous ne voyez les modifications manquantes de votre côté ? Ce n’est pas vous qui avez signé ? (jamais vendu ou acheté de bien donc il y a quelque chose qui m’échappe)
C’est simple. J’ai reçu le projet de compromis, demandé ses modifications à mon notaire.
J’ai même été reçu par lui à son étude le 22 ou 23 juin 2019.
Il a donc envoyé mes demandes à son confrère.
L’autre parti étant à 400km, j’ai donc signé une procuration comme cela se fait habituellement sans problème généralement.
Ce qui signifie que c’est le clerc de l’autre notaire qui signe à votre place en vérifiant que tout respecte mes demandes.
Cela s’est passé normalement et honnêtement avec les 6 autres biens vendus dont nous avons hérité mon frère et moi.
Or vu le peu de scrupule du notaire adverse, il faut croire que son clerc a obéi à son patron.
Il a signé un compromis qui ne comportait pas les modifications demandés et comportait en sus une clause supplémentaire.
Mon notaire n’obtiendra copie de ce compromis signé que 2 mois après et me le cachera car rien a été modifié et pire encore la date du 27 novembre 2020 est ajouté. C’est à dire signature à 4 mois au lieu de 3 mois si une condition suspensive se réalise.
Il espèrera jusqu’au bout que le son confrère lui apportera un avenant qu’il réclame alors sans cesse, trop poliment à mon gout.
Cela trainait depuis tellement longtemps que je n’aurais jamais accepté cette clause, qui en plus se réalise sur une condition suspensive que j’ai demandé à voir supprimé faute d’accord de ma signature.
Le pire c’est que non content d’ajouter un délai supplémentaire, e référence à une condition suspensive qui ne doit pas être, le notaire adverse trouvera le moyen de signer un mois après encore.
5 mois donc entre le compromis et l’acte de vente sans aucunes justifications.
L’état daté stipule une demande faite au syndic au 14 décembre 2020.
Je râlais fin octobre que le notaire ne réunissait toujours pas tous les documents.
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1 #7 17/01/2021 10h52
- Aigri
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Une question qui intéresse beaucoup de monde je crois.
Quelle est cette ville merveilleuse s’il vous plait ?
Je viens de voir dans votre présentation que c’est LIMOGES.
Alors là, CA NE M ETONNE PAS DU TOUT, MAIS PAS DU TOUT !
Malgré tous les conseils reçus de la famille et amis, il y a 13 ans, j’ai suivi mon goût immodéré pour la nature sauvage.
Et bien, comme un ado, j’ai fait ma propre expérience, on ne m’y reprendra plus !
zedbum, pour vos déboires, il faut vous dire que, même si tous ces intervenants n’étaient pas de mèche au début, ils ont, au final, agi contre l’étranger que vous êtes pour eux.
Même si mon propos peut paraître agressif, c’est du vécu (et vous ne pouvez vous imaginer de quoi certains sont capables **) et je ne suis pas le seul.
Un adage assez fréquemment utilisé ici par des gens qui y ont réussi : si *tu réussis ici, *tu réussiras partout.
Je vais d’ailleurs quitter cette région pourtant avec des aspects magiques pour moi, même si j’y laisserai des gens qui sont vraiment nature et merveilleux, mais noyés au milieu d’un océan d’une mare à l’ambiance étrange.
Je prendrai peut-être des avis négatifs pour ce message, mais ça sera un red flag que j’espère être utile.
** Une citation dont je n’arrive plus à retrouver l’auteur : un méchant *te laissera parfois tranquille, un idiot jamais.
Dernière modification par Aigri (17/01/2021 11h46)
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
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2 #8 17/01/2021 11h23
- zedbum
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Quelque soit la ville, c’est une ville que j’ai longtemps aimé.
Chaque année, pendant toute ma jeunesse, mes parents m’y déposaient un mois l’été avec mon frère.
J’ai de multiples bons souvenirs de cette ville.
Le souvenir de la famille déjà puis celui du temps que notre grand-mère nous accordait.
Ancienne institutrice, chaque jour nous avions nos deux heures de leçons et nous avons pas mal progressé avec elle.
Elle nous emmenaient dans les différents parcs et jardin, il y a en tellement.
On descendaient les marches de l’immeuble où ils habitaient avec nos cannes à pêche.
On prenait le bus avec.
On faisait ensuite une halte à un petit magasin qui nous vendait des asticots.
Puis nous allions à la pêche au pied du pont dans le fleuve.
Plus tard, j’aimais aller au grand cinéma de la place où il y a pas mal de bars ou celui qui était pas loin de la gare.
Bien des choses ont fermés depuis.
Ma grand-mère avait l’amour de sa ville. Elle y avait un attachement farouche et ne l’aurait jamais quitté. Tant elle a fait un don à la ville pour l’entretien à vie de son caveau.
Dans un sens, il a été bien qu’elle ne se rende pas compte de ce qui est arrivé à ce bien qu’elle tenait de ma mère.
Je suis certain qu’elle aurait prit cela comme une trahison.
Ils n’auraient jamais eu ce don sachant cette démolition.
Mais tous ces souvenirs sont devenus pour moi cruautés après ces 4 années de gestion de ce bien.
Cité le nom de cette ville m’est pénible tant j’ai voulu affronter les soucis en respectant les règles de droit.
Mais toutes ces règles ont été bafoués, profitant de notre éloignement.
Dernière modification par zedbum (18/01/2021 10h41)
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1 3 #9 17/01/2021 11h31
- Bernard2K
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Bonjour,
Je compatis.
Pour autant : oui, le monde est injuste, la justice est lente, les gens sont mûs par des intérêts (argent, soif de pouvoir, copinage…). Ca, on le savait. A partir de là, il faut composer, il faut faire au mieux. Peut-être auriez-vous pu lâcher l’affaire plus tôt, en vendant au promoteur et basta ! quel intérêt de s’arquebouter pour un appartement inhabitable et des garages vétustes ? J’ai cru comprendre que vous aviez hérité de 6 ou 7 biens, vous n’êtes probablement pas dans le besoin, vous auriez donc pu aller au plus rapide. Ce que vous auriez perdu sur le prix de vente bradé, vous l’auriez largement retrouvé en économies d’honoraires et d’embêtements.
Vous me direz sans doute que vous avez été mû par la volonté de faire les choses biens et de ne pas laisser l’injustice triompher. Ok, mais ça vous a coûté très cher en temps et en argent. Vous vous êtes embarqué dans une croisade qui ne vous a rapporté que des ennuis et des soucis. Au total, à votre avis, est-ce que ça en valait la peine ? Si c’était à refaire, le referiez-vous de la même façon ?
Sur ce sujet (pertinence de la croisade), mon opinion est claire : être pragmatique. Raisonner en ratio bénéfices/risques, en ratio bénéfices / (temps passé + argent dépensé). Dans le cas présent, j’aurais très probablement trouvé que ces ratios étaient en faveur de vendre au plus tôt. Je suis pourtant plutôt rigoriste voire pinailleur ; mais comme j’ai quand même un goût limité pour les soucis et les délais, je sais aussi faire des compromis. D’ailleurs, les deux ne sont pas incompatibles : on peut être rigoriste dans un premier temps pour bien marquer le terrain ; puis lâcher du lest en proposant ou acceptant un compromis correct.
Voilà pour une première remarque sur la pertinence, ou non, de s’embarquer dans cette croisade. Bon, une fois que vous aviez décidé de vous embarquer dans la croisade, vous avez sans doute bien géré, au mieux de ce que vous pouviez faire. Mais, pour ma part, je relève une erreur énorme : ne pas aller aux AG. Il faut absolument aller aux AG de copropriété. Une copropriété, ce sont des gens qui sont embarqués ensemble, pour gérer un bien commun. C’est tout à fait similaire à une société commerciale : il y a des actionnaires, des statuts, un patrimoine, des décisions à prendre… et il y a des gens : des leaders, des suiveurs, des emmerdeurs, des qui s’en foutent…
Une AG, ce n’est pas seulement un vote sur des délibérations qui, dites-vous, ne vous concernaient pas. C’est aussi du relationnel : parler aux gens, sentir les forces en présence, etc. Ceux qui sont présents ont fait l’effort de venir, donc ils auront toujours un sentiment de supériorité par rapport à ceux qui n’ont pas fait l’effort de venir ; les gens qui ne viennent pas aux AG auront toujours un petit handicap lorsqu’il s’agira de demander et obtenir quelque chose de la part du syndic ou de l’Assemblée générale ; les absents ont toujours tort.
Dégainer huissier, avocat etc., ça ne doit venir qu’après, en supplément, du travail de base : aller aux AG. Vraiment, s’il y a deux conseils que je retiens de votre malheureuse aventure :
- avant tout, aller aux AG. On ne peut pas faire valoir ses droits si l’on commence par ne pas prendre part à l’exercice démocratique de base de la copropriété dont on est adhérent. Les absents ont toujours tort.
- agir avec pragmatisme. Parfois, il vaut mieux brader un bien que de s’engager dans une croisade longue, usante et coûteuse.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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1 #10 17/01/2021 11h33
- Job
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Aigri a écrit :
ces intervenants n’étaient pas de mèche au début, ils ont, au final, agi contre l’étranger que vous êtes pour eux.
Zedbum est tout sauf un étranger à Limoges puisqu’il y passait des moments familiaux et que sa grand-mère y a vécu et travaillé
Bernard2K a écrit :
- avant tout, aller aux AG
c’est vrai, mais c’est 800 bornes AR à chaque fois…
Ericsson…! Qu'il entre !
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#11 17/01/2021 12h02
- Aigri
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Job a écrit :
Zedbum est tout sauf un étranger à Limoges puisqu’il y passait des moments familiaux et que sa grand-mère y a vécu et travaillé
Bernard2K a écrit :
- avant tout, aller aux AG
c’est vrai, mais c’est 800 bornes AR à chaque fois…
-Oui, mais j’ai exemples ici de femmes nées dans un village voisin, mariées à un homme d’un autre village, et n’étant toujours pas acceptées dans ce nouveau village.
Même si ça n’est pas la majorité, ça existe toujours dans la campagne Limousine.
Si je me permet de dire ça, c’est que, de par ma profession, j’ai eu le contact rapproché avec des centaines et des centaines de personnes de tous milieux.
-Pour les AG, oui, la présence y est indispensable.
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
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2 #12 17/01/2021 12h03
Bonjour,
Limoges…Mais je suis désolé - et pour cause - c’est partout pareil.
Il y a 5 ans je décide de vendre un bien dans le Sud ; bousculade au portillon, offre retenue 1.1 M€. 3 ans plus tard, la mairie plante le projet en toute illégalité. Pire : le dossier est planté sur un motif de Droit du Sol, domaine où j’ai quelques compétences.
Je tél donc au contrôle de légalité : mon ancien collègue (!) regarde ses pieds et dit "lâche un billet sinon t.u n’y arriveras pas. Ici ils appliquent un autre code de l’urbanisme que le tien" (re !).
2 ans plus tard, un seul acquéreur, l’AI…Qui embauche un proche du maire. Le notaire que nous avons s’avère, le jour de la signature sur erreur d’appel et de message téléphonique en préparation de l’acta définitif, être un proche de l’AI…
On a signé malgré tout, écœurés.
Tarif : 600K€. Perte : 4 ans de colère et 500k€ "quand même" !
Fillon et Pénélope sont des gentils amateurs.
1- Je prends ce lien très au sérieux :
Classement de la corruption dans le monde : la France recule de deux places
2- Il vaut mieux travailler dans des territoires plus ruraux, on est plus vite fixé, cela coûte moins cher, les élus peuvent même faciliter si le projet leur convient (revitalisation par exemple etc)
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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1 #13 17/01/2021 12h08
- Range19
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Je crois impérieux en affaires d’avoir une réflexion sur sa communication/la qualité relationnelle au risque de perdre un temps prodigieux pour "avoir raison" même si vous avez raison.
Être en litige/conflit/opposant contre quasiment tous les intervenants (notamment les magistrats, ça c’est fort) ça doit vous interroger pour l’éviter absolument.
Je connais très bien cette ville d’où je suis originaire, où j’ai fait mes études de Droit d’ailleurs et où je fais "mes affaires": votre récit me surprend.
Je sais qu’être pris au piège de situations qui se compliquent au fil des semaines faute de réactivité des intervenants ou suite à des désaccords et surtout avec la distance facilite le pourrissement. Mais une goutte d’huile aurait facilement pu être mise dans les rouages.
Exemple : faciliter le passage par votre terrain pour les travaux contre remise en état ou n’importe quelle autre contrepartie négociée (genre révision toiture des garages ou des enduits où je ne sais quoi.
Un petit oui à quelque chose de peu impactant favorise l’ouverture des chakras des uns et des autres.
Après, ça ne signifie pas qu’il n’y ait pas eu de c.ns dans ces affaires, mais tous, c’est surprenant et à éviter en adaptant sa stratégie.
Je m’étais arrêté au message de Aigri et n’avais pas lu la suite lorsque j’écrivais le mien, notamment celui de Bernard2K auquel j’adhère à 100%.
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1 #14 17/01/2021 12h14
- QuatreFromages
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Bonjour,
Je ne sais pas s’il faut parler de courage ou de folie dans votre entêtement, même si je pencherais plutôt pour la deuxième option…
Quoi qu’il en soit je compatis car nous ne pouvons qu’imaginer les moments de détresse, de désespoir ou de lassitude qui ont pu vous accompagner sur ce chemin semé d’embuches.
Personnellement, je vois plusieurs erreurs stratégiques de votre part :
1/ ne pas avoir suffisamment tiré les conclusions de ce que le rapport de force était en votre défaveur, dès lors que vous avez réalisé que vous étiez entouré de personnes qui agissaient de mèche ou par connivence.
2/ ne pas avoir accepté la porte de sortie honorable du promoteur à travers le rachat de vos lots, qui vous permettait une exfiltration rapide de la bataille à bon compte.
3/ ne pas avoir suffisamment fait preuve d’empathie, non au sens sentimentaliste, mais au sens tactique du terme : en se mettant dans la peau des différents protagonistes qui vous ont combattu, on peut imaginer à quel point vous avez dû passer pour un emmerd*ur de première. Et on emmerde*r, on veut lui rendre la monnaie de sa pièce. Peut-être plus de souplesse à différents moments aurait pu aider un peu votre situation.
Quant à votre titre, nous sommes d’accord ; j’évite comme la peste la copropriété. La souveraineté chez soi est pour moi un indispensable de l’investissement.
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#15 17/01/2021 12h29
- Yazz
- Membre (2020)
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Histoire édifiante, je suis admiratif de votre ténacité.
Je me demandais si vous aviez envisagé de la raconter au journal local, maintenant qu’elle est derrière vous ? J’imagine aisément qu’un tel récit, mettant en cause des "notables" de la ville est tout à fait le genre d’histoire qui pourrait les intéresser.
Ça ne changerait sans doute rien pour vous, à part peut être la satisfaction de savoir que certains des protagonistes pourraient passer quelques mauvaises nuits.
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1 #16 17/01/2021 12h45
- Aigri
- Membre (2018)
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Yazz a écrit :
que certains des protagonistes pourraient passer quelques mauvaises nuits.
Yazz, je vous invite à regarder le point de réputation que j’ai accordé à Iqce.
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
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3 #17 17/01/2021 13h42
- zedbum
- Membre (2018)
- Réputation : 39
JOB
Quelque soit la ville, on n’en reste pas moins pour tous ces gens là un étranger à 400km, même s’ils ont tords.
Merci de votre message de soutien.
BERNARD2K
Pour répondre à Bernard2k, si j’ai hérité, je n’en ai pas moins gardé les pieds sur terre.
Suite à la faillite de mon commerce en 2013, j’ai été droit au RSA sans chômage.
C’est une leçon de vie que l’on donne à ceux qui prennent des risques.
Aujourd’hui, je suis distributeur de prospectus.
1600 € si c’est peu par rapport à l’héritage, c’est 4 mois de salaire pour moi.
L’héritage au vu de ma situation de commerçant en faillite ponctué de petits boulots, c’est ma future retraite.
Il est évidemment aisé de refaire l’histoire et de conclure que si l’on avait fait un choix différent à un moment donné on aurait alors minimisé les ennuis et des pertes.
Au même titre que l’on se dit parfois devant une action que l’on a vendu à 15€, et qui le lendemain fait un bond à 20 €. On se dit que si on avait su, on aurait patienté et vendu à 20 €.
Au même titre que si l’action est à 15 € et que vous hésitez à la vendre puis le lendemain sans prévenir un krach et l’action se trouve à 7 €.
Si on sait refaire l’histoire alors on est milliardaire
Si certains ont des intuitions, c’est grâce à de l’expérience.
A la fin de cette histoire, fin 2020, je savais à l’avance que la finalité ne serait pas en notre faveur.
J’avais dis à mon frère que je soupçonnais un dernier coup tordu et j’ai été servi avec cette opposition syndic.
Mais vous conviendrez qu’on m’annonce vouloir démolir ce bien deux mois à peine après être devenu tuteur. Alors que je découvrais les biens dont notre grand-mère ne voulait pas qu’on se mêle.
Que cette histoire de démolition a bloqué aussitôt toutes possibilités de vente vu les complications que cela aurait entrainé pour un nouvel acquéreur. A l’époque je n’avais aucune offres.
Vous découvrez l’environnement du lieu, vous êtes attaqués aussitôt pour démolition, et vous apprenez de surcroit qu’il y a une zone de préemption.
J’ai donc agi en ayant recours au droit, puis découvert au fur et à mesure tous ce réseau qui se rend services. Comment imaginer toute cette histoire à l’avance et brader !
Le bien s’il était vétuste est au cœur de cette ville.
Quand bien même, il n’a rien dessus, la valeur constructible est intéressante.
J’en ai obtenu moins que l’estimation à notre succession, que celle qu’en estimait notre grand-mère, mais plus que l’offre verbale du promoteur via notre avocat de l’époque, plus que l’offre écrite de la présidente du syndic à notre grand-mère.
Dans un sens heureusement que ce bien a été vendu en dernier, vous imaginez le désastre sur les décisions à prendre sur les autres biens. Ou pour certains j’ai du batailler sur des prix et obtenir bien plus que les prix de certaines agences immobilières.
J’aurais vendu ce bien en premier avec toutes cette histoire, j’aurais pu être tenté de brader tout le reste !
Cette lutte que je n’imaginais pas avoir tant de rebondissement a été très pénible.
Elle a été instructive et m’a fortement obligé à passer des heures à m’instruire sur internet.
Aujourd’hui si j’ai choisi la solution de la Bourse, je pense que c’est une des conséquences de cette histoire.
Avant, je n’étais propriétaire de rien, sans argent, j’ai découvert la copropriété et me suis rendu à des AG. Puis à certaines, je n’y suis pas allé mais je ne l’ai pas fait sans raisons.
L’ambiance a été donné dès la première AG de décembre 2016, tous braqués contre le vilain petit-fils qui était la cible d’une démolition. Je devais avoir une bonne tête de pigeon
La présidente menait la danse, le vice président suivait, les autres se taisaient et regardaient avec effroi que j’osais répondre négativement ( et poliment) à cette dame. J’ai compris ce jour là qu’ils en avaient peur.
Et puis une assemblée générale à 400km, c’est 300 € minimum de frais pour l’aller-retour et coucher sur place et se nourrir.
C’est utile si les résolutions vous concernent et en l’occurrence ici les votes sur les travaux de leurs immeubles n’avaient aucun impact sur moi puisque par règlement de copropriété je n’en étais pas concernés.
Je ne dis pas que j’ai raison d’avoir délibérément évité certaines assemblées mais les résolutions en question ne me permettaient pas de voter puisque ne concernant que leur immeuble.
Et puis ne pas y aller oblige légalement de vous envoyer un procès verbal en recommandé.
Ce qu’elle ne fera jamais au final.
Je me suis rendu par contre à toutes les AG dont les résolutions portaient sur nos lots.
J’eusse aimé qu’on m’informe de celle de 2020 et de son contenu pour bloquer les nouvelles idées tordus. Mais ils ont poussé le vice à ne pas m’en informé et m’y convié. D’ailleurs y a t’il vraiment eu cette AG ou l’état daté ne repose vraiment sur rien ?
Les forces en présence étaient déjà hostiles.
Ils ont eux dégainés avocat et procédures en premiers.
Les constats d’huissiers que j’ai effectué n’étaient que des précautions d’usages qui n’étaient pas connus des autres et ne leur causaient aucun tord.
Cette histoire n’a pas été simple.
Si je prends chaque vente, les unes après les autres, j’aurais évidemment agi différemment pour chacune d’elles pour optimiser mes ventes.
Iqce
Le nom de la ville importe peu.
Je n’ai jamais cité personnellement le nom car il est évident que je ne crois pas que c’est le seul ilot de malfaisance dans le monde.
Évidemment en famille quand on parle de corruption, on cite cette ville en exemple tant j’ai eu à faire.
Range19
Je n’ai pas cherché à être en opposition.
J’ai été constamment attaqué par surprises sans que j’agresse qui que ce soit.
Je n’ai jamais imaginé une croisade pareil.
Je prenais les évènements les uns après les autres.
Je n’ai pas agressé la présidente, puisque à maintes reprises dès le début je lui donne mon accord pour passer malgré le règlement de copropriété. Je lui demandais juste de ne rien stocker matériels ou matériaux) pour ne pas gêner le passage des locataires des garages de l’époque.
Sur ce passage, l’acquéreur à l’époque avec qui déjà je m’entendais à finalement obtenu ce passage pour des travaux le concernant et pour ceux du syndic puisqu’il m’avait avec le vice président fini par me dire qu’ils s’assureraient que les ouvriers ne gêneraient pas les locataires.
J’ai donc été conciliant, mais vous conviendrez qu’une dame que vous ne connaissez pas qui vous impose des règles chez vous et vous menace rapidement de procès, çà ne donne pas envie de lui dire "oui bien sur, vous avez raison bien sur que je dois vous obéir."
On ne vend et brade pas tout de même pas un bien juste ce genre d’histoires.
Après la démolition étant envisagée cela vous renvoie à ma réponse à Bernard2k.
Tout de même pendant la procédure de démolition, le syndic essaye de contester les garages existant depuis les années 1960 et non concernés par la démolition . Auraient ils tentés cela auprès de ma grand-mère ?
Je ne dis pas qu’ils se sont tous ligués contre moi.
Le principal agresseur aura été le syndic de part sa présidente.
Les autres ont agis à mon sens en se rendant services.
Ils ont fait marché le réseau.
J’ai juste expliqué l’histoire car sincèrement je n’ai pas eu un centième de ces souci sur la vente des autres biens. Tout a été concentré au fur et à mesure sur le même.
Quatrefromages
Je réponds en parti à votre message ci-dessus.
La sortie honorable n’était pas connu dès le début en 2016.
En 2018, quand cette année là, a été plus calme que les autres, j’ai eu cette proposition sans prix.
L’objectif alors était de relouer les garages pour régler les charges onéreuses d’un autre bien.
Pour ce qui est de l’emmerdeur, je n’ai pas le sentiment de leur avoir causé du tord mais plutôt l’inverse.
Je ne vois pas en quoi j’ai pu être considéré comme l’emmerdeur hormis le fait que je n’acceptais pas de leur donner notre bien aux prix qu’ils veulent.
Si être emmerdeur c’est dire non à des propositions farfelus ou défendre sa maison, ce n’est pas la définition que j’en ai.
L’emmerdeur c’est celui qui s’occupe des affaires des autres.
Tous quand même ont dégainés les premiers.
Se sont ils eux placés à ma place et fait preuve d’empathie ?
Je n’ai rien contre les notables en général.
Je ne me lève pas le matin en me disant que ceux qui ont de l’argent ou du pouvoir sont corrompues
Yazz
Je n’envisage rien de la sorte.
Je ne pense pas que cela apportera quoique ce soit.
J’ai vécu toute ma vie sans gêner les autres.
Je suis tenace pour me défendre mais je ne suis pas de ceux qui agressent.
J’ai juste voulu ici raconter une histoire vrai.
J’ai certainement commis des erreurs mais ces erreurs auraient pu être corrigés seulement si j’avais connus l’histoire avant qu’elle ne débute.
petite réflexion de ma part
Prendre un avocat, appeler son assurance, faire un constat d’huissier n’est en rien des actes illégaux.
Évidemment si la leçon de ce forum c’est de me dire qu’il ne faut pas avoir recours à la loi ou aux assurances pour ne pas se défendre contre et surtout ne pas répondre à un notable, puis un 2eme puis un 3eme.
Cela en dit long sur l’état de la France et ses intouchables si la loi est à géométrie variable.
Il est sur que si vous avez l’expérience, vous tranchez plus rapidement.
Mais encore une fois, je n’ai jamais été propriétaire ou copropriétaire avant.
Tout de suite la procédure de démolition s’est enchainé avec ma prise de tutelle.
Une vente était déjà coincé alors.
Comment imaginez un instant toute cette histoire quand pas à pas je résous des soucis.
J’obtiens une démolition 30 000 € moins cher.
J’obtiens la sauvegarde mes 7 garages vétustes qui maintiennent alors ce qui suit.
J’obtiens un prix de vente au final moins élevé qu’espéré mais plus élevé que tous les requins m’auront proposés.
Il est aisé de refaire l’histoire.
Mais ais je agressé :
- l’officier de police qui a enquêté et conclu qu’il n’y avait pas de constructions ? Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- le procureur qui classe l’affaire malgré que je l’informe du nom de l’entreprise sur la bâche. Photos avaient été déposés lors de la plainte tout de même. Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- le juge de l’ordonnance que je n’ai jamais vu et à qui j’ai seulement écrit pour lui dire qu’il eut été plus correct de statuer en écoutant notre version aussi ?
- l’expert du tribunal copain comme cochon avec le promoteur, à se donner du prénom comme qui rigole. Le type qui lorsque je le rencontre, me dit dans les yeux quand je lui parles de l’inondation et sa cause " Mais c’est l’HISTOIREEEEEUUU". Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- l’expert de l’assurance avec qui j’ai été toujours correct. Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- le deuxième expert que je n’aurais jamais vu et qui aura conclu en émettant des avis sur les garages non sinistrés ! Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- Le juge des tutelles qui aura déporté la tutelle et m’aura fait un courrier de leçon au titre de mon courrier au juge de l’ordonnance. Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- Le juge qui a nommé l’expert du tribunal en désaccord avec ma demande que ce ne soit pas un de ceux ayant travaillé avec le promoteur. Il a nommé au contraire celui que j’avais expressément demandé de ne pas nommer. Cette ville est grande, il y a des tas d’experts ! Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- le promoteur qui aura fait démolir le bien par ses agissements. Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée.
- le notaire de l’acquéreur qui n’ a en rien obéi au règles notariales. Je ne lui ai pas écrit pour lui dire ma pensée. A un seul moment je le confronte avec l’acquéreur sur les mensonges de la création de société.
- L’acquéreur qui est un brave bonhomme que j’apprécie mais dont la finalité de l’histoire en vient à me faire douter, même de lui.
- Je passe sur les clercs qui souvent ont plus usés de la force d’inertie. La clerc de mon notaire à en elle prit pour son grade avec lui mais cela a été pour leur manifester mon mécontentement légitime. En rien, je ne fais de démarches pour leur causer quelques tords
Seul le syndic et sa présidente ont eu des courriers recommandés bien polies de ma part mais ferme.
Et mon notaire a reçu des emails qui demandaient des explications.
Je n’ai poursuivi personne en justice dans cette affaire.
C’est une expérience redoutable d’affronter cela.
J’ai juste retranscrit l’histoire ici car elle me servira bien sur à moi en premier pour le reste de ma vie.
Mais cela pourra peut-être en alerter d’autres qu’une histoire légèrement difficile au début peut devenir un sac de noeud pas possible.
Dernière modification par zedbum (18/01/2021 10h38)
Hors ligne
1 #18 17/01/2021 14h33
- Yonz
- Membre (2017)
- Réputation : 63
@Zedbum
Le plus extraordinaire n’est sans doute pas ce qui vous est arrivé, mais la façon dont vous avez réagi. J’imagine sans peine les moments de doute et de solitude que vous avez traversés.
Votre expérience, et notamment le comportement votre avocat, me conforte dans l’idée que quand une affaire est complexe, personne ne prend aussi bien soin de vos intérêts que vous-même.
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1 #19 17/01/2021 15h19
- GoodbyLenine
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Je ne comprend pas bien ce que c’est que "la présidente du syndic bénévole".
Un "syndic bénévole" est une personne (physique ou morale), et en aucun cas un groupe de personnes. Une personne morale sera représentée (mais ce sera rarement par une "présidente", sauf à ce que ce soit par exemple une SAS ou une SA).
Par contre, le Conseil Syndical d’une copropriété a un président (ou une présidente).
Et il semble aussi que, si le syndicat des copropriétaires est « coopératif » (et non un syndicat classique), le syndic serait le président du conseil syndical de la copropriété, et forcément bénévole (car les membres du CS ne peuvent être rémunérés). Etait-ce le cas ?
N’y aurait-il pas eu une confusion (ou une imprécision) quelque part ?
Sur le fond, n’auriez-vous pas du changer d’avocat, voire de notaire, dès lors que vous aviez constaté que ceux que vous aviez ne travaillaient pas réellement et efficacement pour vous (même si en pratique, ça n’aurait pas forcément changé le cours des événements) ? Au fait, combien l’avez-vous payé cet avocat ?
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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1 #20 17/01/2021 16h03
- JeanMarc
- Membre (2018)
- Réputation : 18
quelle histoire…
Moi ce que j’en retire c’est que je suis conforté dans ma conviction que faire de l’immobilier c’est générateur d’ennuis pour les particuliers, il faut laisser cela aux "gros" professionnels.
Vive la bourse :-)
---- Jean-Marc ----
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#21 17/01/2021 16h03
- zedbum
- Membre (2018)
- Réputation : 39
Goodbylenine
Vous avez raison.
Il est vrai que c’est lui donner un titre qu’elle n’a pas.
Elle a eu des mandats de syndics bénévoles maintes fois renouvelés.
Mais c’est tout de même un groupe de personnes qui se répartis les tâches et l’écris ainsi dans les procès verbaux des assemblées générales.
Un avait la gestion et le suivi des travaux, un autre la gestion financière et administrative de la copropriété et c’était elle ici.
J’en ai fait la présidente sans doute inconsciemment tant elle décidait de tout sans en référer souvent aux autres copropriétaires.
L’un des exemples de ces démarches personnelles est celui d’avoir contester l’existence des 7 garages avec l’avocat qui avait une mission de défendre la copropriété dans le cadre de la démolition de l’appartement et des deux garages en dessous.
Cette démarche n’a jamais été voté en AG, ni même discuté, et j’ai du régularisé ma part sur la facture de cet avocat de la copropriété. Alors qu’il travaillait sur ces sujets non débattus et voté en AG.
Son rôle était limité à :
- saisir le juge pour avoir une interprétation claire du règlement de copropriété concernant les pouvoirs du syndic pour l’exécution des travaux d’entretiens de nos lots.
- protéger les intérêts du syndic bénévole contre le non entretien de nos lots.
C’était à l’époque le début des procédures du à la volonté de faire démolir notre bien. Tuteur depuis deux mois à peine, je prenais des scuds d’entrée de jeu de partout.
Donc rien en rapport avec la remise e question de l’existence de 7 garages dans une cour qui sont là depuis les années 60.
Cet avocat portait le même nom qu’elle, un homonyme sans doute.
J’ai longtemps cru que c’était un membre de sa famille
Concernant mon avocat, cela a été un one shot, il a géré que l’expertise de la démolition et répondu avec mon insistance et avec mes arguments à l’affaire de remise en question des 7 garages.
Pas arrangeant, je pense qu’il n’a pas voulu se mettre à dos des clients potentiels sur la ville pour un client qui résidait à 400km de là.
Mon seul soulagement est que ce sera l’assurance de notre grand-mère qui l’aura rémunéré.
Je n’ai pas eu d’aide de sa part, les solutions qui m’ont permis de sortir certains sujets de l’eau l’ont été grâce à mon temps passés sur internet.
Mon notaire comme je l’explique dans mon récit, lui a merdé uniquement sur ce bien.
Il a subit son confrère et le non respect des règles de celui-ci.
Il a certes menti par omission, mais il relançait son confrère sans succès.
Il a espéré je crois qu’une fois tout payé, les souci de paperasse ne serait pas découvert.
C’était sans compter sur la "présidente". (je mets çà en guillemets maintenant )
Il avait géré la vente des 6 autres biens et deux successions de manière honnête.
Pas toujours très rapide mais honnête.
jeanmarc
Cela a été ma conclusion aussi.
J’ai abandonné toutes mes études sur l’investissement en immobilier.
L’immobilier a trop de contraintes à mon gout:
- on dépend de l’environnement, des voisins, des constructions voisines
- on dépend d’énormément de contraintes administratives, mairie, copropriété, assurances
- on dépend du paiement du locataire
- c’est miser par exemple 60 000 € sur un petit appartement que l’on loue 300 € par mois. Alors qu’en bourse on peut miser sur 4 lignes à 15 000 €. Alors imaginer sur des biens immobiliers qui son encore plus chers !
- on peut avoir des sinistres. Ici je les ai cumulé de la démolition du bâtiment principal, à l’explosion de mes dalles bétons, aux dégâts sur deux toitures de garages (minimes mais fissurés quand même) et au petit mur percuté sur la fin.
- aux multiples effractions pour entrer alors que tout était bouclé.
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2 #22 17/01/2021 16h13
- Bernard2K
- Membre (2015)
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zedbum : vous avez raison : vous ne vous êtes pas lancé volontairement dans une croisade. Vous ne vous êtes pas dit "ah ah, je vais en découdre". C’est un enchaînement de faits, un engrenage. C’est le genre de choses qui arrive.
Je ne savais pas que vous étiez quasiment sans revenus à l’époque. Désolé d’avoir présumé de façon erronée.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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1 #23 17/01/2021 18h30
Bonjour.
J’ai lu cette édifiante histoire qui m’a renvoyé à des déboires du même tonneau que j’ai rencontrés , dans une région plus à l’est, mais avec les mêmes éléments.
Derrière tout cela il y a plusieurs choses, l’une étant la légitimité du sol.
Clairement parlant on vit dans un monde marqué par la féodalité. Nous sommes dans un état soit disant de droit, mais le droit du sol prime.
Donc être absent physiquement: on a tort (même si on n’a rien fait et même au contraire).
Ne pas être né ici : on est un étranger. Même si vous connaissez l’endroit, y avez une histoire, le connaissez parfois plus finement que des habitants du cru. Dix kilomètres suffisent dans des zones marquées par la ruralité, et encore plus dans des zones non circulantes marquées par une fixité de l’implantation dans le territoire, tenu par quelques familles qui ont concentré de la propriété, du pouvoir, des liens d’intérêts, dans une consanguinité parfois terrifiante.
J’ai vécu la même chose là où je suis.
Être héritier : vous n’héritez pas du mérite de votre ancêtre. Par contre vous héritez de ses potentiels conflits non résolus. La matière étant un parfait lieu d’expression, car il n’y a pas meilleur lieu d’expression de la filiation que les héritages.
Le niveau social, les diplômes, la fortune, ne sont au final rien face à la psychologie qui mène ces gens.
Quelque part vous avez été face à une crise d’individuation forcée : vous avez été confronté à trancher le cordon ombilical d’une mémoire familiale… Car si j’ai bien compris ce n’est pas que votre grand mêre, c’est aussi votre mère en jeu dans le lien. J’espère que mon interprétation ne vous sera pas trop intrusive, mais la matière nous lie à la mémoire de nos ancêtres, et parfois on y joue le fait de les quitter complètement. Garder les objets nous y reliant peut être un moyen de ne pas les quitter complètement.
Mais ce don’t vous parlez me semble dans la droite ligne d’une certaine France provinciale, même si en fait on trouve cela partout.
Pour ma part j’ai compris maintenant : si je suis mobile, je ne m’imposerai pas là où je suis malvenu, j’irai juste ailleurs. Comme disait un intervenant, aller dans des zones plus rurales à plus de potentiel. Dans des zones où il y a tellement rien qu’elles sont à faire vivre.
Dans ces zones tenues par des gens à la psychologie petite bourgeoise, identifiés à la possession comme signe de réussite, au prix de toutes les compromissions morales, et bien quand ils verront que la décrépitude économique de leurs villes, conséquence de leur attachement matérialiste, ne produit plus aucune richesse, alors ça changera. Quand tous leurs commerces seront fermés, qu’il n’ y aura plus que des personnes âgées et plus d’avenir. Ça prendra du temps mais ça donnera ça, et ils pleureront en se demandant pourquoi.
Mais comme vous, maintenant je suis aguerri, et il y a des erreurs que je ne recommencerai pas.
Bien à vous.
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#24 19/01/2021 08h58
- perecastor
- Membre (2014)
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 243
Lausm a écrit :
Derrière tout cela il y a plusieurs choses, l’une étant la légitimité du sol.
Clairement parlant on vit dans un monde marqué par la féodalité. Nous sommes dans un état soit disant de droit, mais le droit du sol prime.
Ce que vous dites à juste titre n’est pas spécifique à telle ou telle région, comme j’ai pu le constater à de multiples reprises.
Mes grands-parents possèdent chacun une maison de famille, respectivement en Bretagne et en Italie du Sud. Biens de faible valeur dans des villages ruraux. Dans les deux cas, les maisons appartiennent à des ensembles de maisons qui partageaient autrefois des cours communes. Et dans les deux cas, un voisin s’est accaparé la cour commune à titre privatif en dressant une clôture, sans nous demander la permission. Il partait certainement du principe que, lui résidant à l’année et nous nous désintéressant totalement du bien, cela lui conférait un droit supérieur au nôtre.
Plus loufoque encore, un chemin communal goudronné a été construit, il y a quelques années dans les environs de notre maison de famille italienne, pour desservir des maison isolées. En étudiant le cadastre, nous nous apercevons que la route traverse une petite parcelle agricole nous appartenant, la coupant littéralement en deux ! Nous exigeons du maire des explications, et on nous montre une autorisation de travaux soi-disant signée par mon arrière-grand-père… qu’il est certain de n’avoir jamais signée. Quelqu’un a donc imité sa signature pour faire passer le projet. Pourquoi se gêner ?
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#25 01/03/2021 17h49
- zedbum
- Membre (2018)
- Réputation : 39
Un petit point sur cette histoire :
- Plusieurs relances ont été faites pour demander le remboursement de l’opposition syndic. A chaque fois auprès du notaire de l’acheteur. Celui-ci n’ayant pas respecté les règles.
- des relances amiables sans réponses suivies alors de recommandés pour le syndic et le notaire de l’acheteur.
- finalement l’acheteur s’est décidé à rembourser l’opposition syndic, les 1600 €. Chèque reçu et encaissé.
La question que l’on peut se poser, pourquoi l’acheteur paie cette opposition syndic au vendeur en lieu et place du syndic ou de son notaire ?
- par envie de ne pas avoir une affaire qui traine en longueur ?
- l’assemblée générale fantôme de 2020 démontrerait peut-être qu’il était au courant et qu’il a tenté de nous refiler les frais ? Il s’épargne alors une procédure.
- dans le mic-mac des papiers du notaires qui sont un vrai panier de crabes, celui-ci dans le compromis de vente signé au chapitre point financier a laissé une phrase que l’acheteur en faisait son affaire personnelle. A l’origine du projet de compromis de vente, cela concernait le fond travaux de la loi Alur que le syndic avait fini au pré-état daté par reconnaitre que nous n’avions pas à les régler. L’acheteur disait en faire son affaire personnelle. Cette phrase est resté au compromis de vente signé. Alors que le notaire a rajouté et supprimé bien des choses sans nous demander notre accord. Coincé par les erreurs d’écritures de son notaire ?
Tout est terminé :
- enfin débarrassé de ce bien qui aura été notre épine dans le pied dans cet héritage.
- remboursé des frais indument prélevé, la "présidente" du syndic bénévole croit sans doute avoir eu le dernier mot. Ce ne sera pas le cas.
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