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#1 26/11/2012 11h28

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Assiste-t-on pour RIMM au même scénario que pour NOK, plus haut de 6 mois, +13,65% vendredi, +90% par rapport au plus bas. 28% des actions était shorté contre 8% pour NOK et dans les 2 cas ils doivent racheter leur position. Rimm est encore en baisse de 20% depuis le début de l’année, du fait de la fiscalité américaine beaucoup prendront leur perte ce qui générera une pression à la baisse et donc une opportunité d’achat.

Les nouveaux BlackBerry 10 seront en vente à partir de février 2011, selon les estimations les ventes annuelles des BB10 pourrait atteindre 35 millions d’exemplaires. Aujourd’hui la part de marché du BlackBerry est tombé à 1% avec BB10 elle devrait remonter à plus de 3%.

Somme des parties :
- BB push email service=43,91%
- BlackBerry phones= 13,35%
- Accessoires et software 5,14%
- Playbook tablette 0.28%
- Cash 37,3%

Mots-clés : blakberry, rimm, smartphones

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#2 25/01/2013 13h20

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RIMM a dépassé la barre des 18$ alors que l’action était descendue à 6$ il y a quelques mois et rumeurs de rachat par Lenovo.

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#3 23/09/2013 23h13

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9 mois après, en plein marasme, RIMM propose un bayout à 9 dollars par action via le consortium financier Fairfax qui détenait déjà 10%

-> BlackBerry Gets Tentative $4.7 Billion Deal to Go Private - Bloomberg Business

début de la news a écrit :

BlackBerry Ltd. (BB) reached a tentative agreement for a $4.7 billion buyout by a group led by its biggest shareholder, forging a path to go private after years of losing ground to Apple Inc. (AAPL)’s iPhone and Google Inc.’s Android.

BlackBerry Ltd. got a tentative $4.7 billion buyout offer from a group led by its biggest shareholder, forging a path to go private after a new line of smartphones failed to catch on. The group led by Fairfax Financial Holdings Ltd. would offer $9 a share, according to a statement today -- a 3.1 percent premium over BlackBerry’s closing price last week.

The group led by Fairfax Financial Holdings Ltd. (FFH) would offer $9 a share a cash, according to a statement today -- a 3.1 percent premium over BlackBerry’s closing price last week. The consortium is still seeking financing for the offer, which will be subject to due diligence and further negotiation.

BlackBerry, the one-time smartphone leader, was forced to seek buyout offers this year after a new operating system failed to fuel a comeback. For the next six weeks, a Fairfax-led group will scrutinize the device maker’s books while BlackBerry Chief Executive Officer Thorsten Heins and a special board committee see if there are any alternative proposals.

BlackBerry vendu à un consortium d?investisseurs

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#4 24/09/2013 09h57

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C’était prévisible…

Mais je ne sais pas ce que Prem Watsa (Fairfax) est allé faire dans cette galère…

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#5 28/09/2013 14h50

sergio8000
Invité

Bonjour à vous,

Je ne me considère pas assez compétent pour donner mon avis sur ce dossier, mais voici quelques pistes de réflexion brièvement résumées (à la suite d’une curiosité de Philippe dans la file JC Penney).

Je pense que Watsa est loin d’être bête, même en allant dans cette galère. C’est un des gérants les plus brillants que je connaisse.
Le fleuron canadien qu’est RIM a des brevets qui ne sont pas moins intéressants que ceux de Nokia et a en plus le mérite d’avoir une position de leadership forte dans le segment entreprises, ce que Nokia n’a pas.
Les dépenses IT corporate sont aujourd’hui relativement contenues, et RIM a sorti de nouveaux téléphones, augmentant ainsi ses frais (R&D et SG&A) et démarrant probablement un nouveau cycle de lancements sans rencontrer un succès en termes de ventes pour le moment… Mais il faut tenir compte du fait que les entreprises n’ont pas mis à jour leur flotte de téléphones, et je n’ai pas constaté que les entreprises de taille conséquente considèrent une alternative à BBRY. Il est pour moi clair sur ce front que l’entreprise est en bas de cycle.

BBRY a par ailleurs une base d’abonnés à ses services extraordinaire. On peut sans doute leur faire du "cross-selling".

Je pense que l’acquisition de Nokia indique que BBRY est à peu près au prix de ses brevets, mais qu’on peut avoir son leadership corporate et construire quelque chose autour gratuitement.
Sérieusement, quand je vois ce que MSFT a payé pour ses acquisitions, je me dis qu’il aurait fait sens pour eux de ramasser BBRY pour avoir le leadership corporate.

Encore une fois, je ne suis pas expert, mais à 7$ avant le lancement du nouveau BBRY, j’étais vraiment intéressé par l’opportunité ne serait-ce que pour les brevets… Mais je ne suis pas passé à l’action (j’aurais vendu à 15$ probablement). Je pense aussi que BBRY a une plus grande valeur pour quelqu’un comme Watsa pour lui permettre de créer un flux de cash lié au monnayage des brevets (un float supplémentaire), ce que nous ne pourrions pas faire. BBRY, comme NOK, ont beaucoup négligé leur portefeuille de brevets en termes de potentiel de royalties : Watsa peut essayer de rattraper cela en payant un prix modéré. L’assureur peut aussi tester des offres d’assurance sur les propriétés intellectuelles (hors monnayage simple) auprès de ceux qui ne sont pas en règle vis à vis de BBRY, créant ainsi un float supplémentaire. Le secteur est assez à la mode en ce moment.

Je perçois la transaction comme suit : Watsa veut payer le juste prix de l’existant, et se donner gratuitement quelques options qu’il pourra essayer d’exploiter de diverses manières, permettant d’augmenter son float. Je suis peut être complètement à côté, mais c’est ce que j’essaierais de faire en tant qu’assureur vis à vis d’une telle boîte.

 

#6 04/11/2013 18h16

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Prem Watsa était déjà actionnaire; le voici à présent créancier. Le coupon est sympathique (6%), le downside protégé par des actifs monétisables qui lui reviendraient en premier chef, et l’upside franchement substantiel (la dette est convertible) si d’aventure Blackberry parvenait à retourner la situation - en proposant par exemple, en ces temps troublés par les affaires d’espionnage, des solutions de confidentialité/cryptage de haute volée, etc.

C’est bien que Thorstein Heins soit parti; depuis le début hautain et méchant. Hélas pour lui, l’expérience l’aura aussi révélé parfaitement incompétent. John Chen, le nouveau CEO, présente un curriculum de qualité avec à son palmarès un turnaround techno magistralement opéré (Sybase, dernièrement acquis par SAP) , et d’excellentes connexions dans l’industrie du private equity (c’est un transfuge de Silver Lake).

Le profil de l’animal alimente la spéculation: certains actifs vont-ils être cédés? Si oui, lesquels? Blackberry va-t-il délaisser le hardware et se reconcentrer sur le software? Avec QNX en joyau de la couronne, ce dernier business model serait certes plus cohérent que le précédent, le pari fort audacieux nonobstant.

A l’inverse du marché, je trouve très encourageant que Blackberry ait finalement renoncé à se vendre - en d’autres termes, à se laisser désosser. Car il y a vraie matière à faire: de beaux actifs, un savoir-faire de qualité (quoique duplicable par un pair qui y mettrait vraiment les moyens), de bons ingénieurs, d’excellents pros (Wasta/Chen/Lazaridis/etc.) aux commandes d’une marque prestigieuse, et de prometteurs marchés (corporate + gouvernements) sur lesquels les traditionnels concurrents de l’entreprise canadienne ont une moindre marge de manoeuvre.

Il y a aussi un moat tangible: les centaines de certifications acquises durant la dernière décennie, généralement associées avec la conquête et la rétention de plusieurs comptes prestigieux (type Maison-Blanche, Pentagone, gouvernements canadiens, allemands, grands noms du Fortune 500 etc.)

Le marché demande de l’action Blackberry moins de $7, manifestement la valeur liquidative supposée en liquidant le going concern (calcul sur un coin de serviette) et en se concentrant sur les seuls brevets.

Mon avis est que le point de stress maximum est tout proche, si ce n’est déjà atteint; la thèse d’investissement est simple et transparente, la distribution des probabilités évidente - aussi me voici actionnaire.

Dernière modification par thomz (21/12/2013 23h27)

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#7 11/11/2013 11h28

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Soumis ci-joint le Schedule 13D listant les différentes institutions ayant acquis une part du milliard de dette franchement émis par Blackberry.

On y relève la présence du fond souverain du Qatar, de Brookfield Asset Management, de Fairfax bien sûr, mais aussi de Markel - pour un % de l’AUM toutefois négligeable.

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#8 11/11/2013 13h29

sergio8000
Invité

Presque tous les bons sont là ! (En même temps, pour faire un gros % de l’AUM de Markel ou de Fairfax, c’est difficile avec une seule émission obligataire de cette "petite" taille)

 

#9 11/11/2013 17h35

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J’ajoute que l’analyse de Markel en somme des parties est un exercice intéressant !

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#10 05/12/2013 08h46

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Bonjour,

Ce n’est que mon deuxieme post (après ma presentation) mais je souhaite intervenir sur cette valeur qui m’interesse suite a la chute du cours et après avoir remarque que pratiquement tous les fournisseurs avec qui je travaille possedent des Blackberry.

En regardant rapidement le bilan, le marche evalue la societe a + ou - sa valeur d’actif net sans compter les actifs intangibles (et en reajustant les postes stocks et immobilier).

Je crois aussi comprendre que cette recente dette obligataire est convertible en action de 10 dollars. Cela causerait une dilution certaine ? De plus quid de la perte de tresorerie au Q2 2013 ?

Ne pensez vous pas que la valeur n’a pas encore atteint son point bas (avant un potentiel retournement) ?

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#11 12/12/2013 01h33

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Je m’étonne du peu d’intérêt que suscite le dossier Blackberry parmi la communauté.

Ne sommes-nous pourtant pas ici face à une caricature de pari asymétrique, avec un ratio risque/récompense ridiculeusement déséquilibré en faveur de l’investisseur à long-terme?

Dernière modification par thomz (23/03/2014 05h18)

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#12 12/12/2013 04h47

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Je suis de mon côté avec intérêt les déboires de Blackberry, elle fait partie de ma shortlist de fin d’année, mais j’ai énormément de mal à valoriser le dossier… c’est un peu comme Nokia l’année dernière, je m’étais dégonflé pour tout mettre sur Sony; les produits me parlent plus que la techno et les brevets, du coup il me faut une plus grande marge de sécurité. Mais c’est vrai que çà devient intéressant à ces prix-là. Je vais regarder de plus près.

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#13 12/12/2013 11h28

sergio8000
Invité

Thomz,

De mon côté, je suis globalement intéressé et suis les publications de la société tous les 6 mois. Je n’ai pas pris de participation car :
- Le risque de perte de capital me paraît plus élevé que ce que j’ai déjà, du moins pour le moment. je continue donc à privilégier les autres idées, ce qui me paraît logique (occupons-nous du downside, l’upside s’occupera de lui-même dit-on)
- Le recours à l’endettement dans le secteur "tech / telco devices" n’est pas quelque chose qui me plaît énormément. On ne peut généralement pas facilement prévoir un EBITDA pour une telle société, et on ne peut pas tourner facilement sans R&D et sans capex
- Globalement, j’étais donc plus "réceptif" avant la sortie du nouveau BBRY (malgré un prix plus élevé) parce qu’on avait un très beau bilan à l’époque : on ne peut pas dire que celui-ci ne s’est pas détérioré.

Les parties intéressantes pour moi de BBRY, je me répète, sont sa position auprès des entreprises et ses brevets qu’on peut monnayer. Mais quitte à parier sur une reprise de cycle, je préfère chercher dans la gaz naturel aux US ou l’éducation privée, parce que ce sont des business qui me semblent bien plus compréhensible (malgré le fait que je suis supposé être ingénieur d’après mon diplôme… cherchez l’erreur !)… Du moins pour le moment. Je préfère rater une partie de l’upside et me positionner quand la reprise montre des signes. On avait deux ans pour se positionner avantageusement sur GM par exemple alors que c’était déjà cheap à son IPO… Je prends donc pleinement mon temps et rassemble un maximum de faits. D’ailleurs, je ne sais pas vous, mais je n’ai vu aucune vraie analyse des fondamentaux de BBRY à ce jour : beaucoup de discussions, mais très peu de faits.

Je pense qu’on a globalement eu un facteur chance énorme sur les 2 dernières années avec un marché clément pour tout "recovery play" même quand il n’y a pas eu de recovery au niveau des fondamentaux : je n’ai pas envie de pousser ce facteur chance un peu trop loin pour le moment, même si les dieux de la bourse finissent souvent par être sympas à long terme avec l’investisseur patient… Je ne suis pas aussi gros que Watsa, ou Brookfield, et je veux profiter de mon agilité relative pour me concentrer sur les opportunités les plus évidentes (i.e. qui me crèvent les yeux et où il ne faut pas être trop intelligent). Tant pis si mes limites intellectuelles me coutent des points de rendement, tant que celles-ci ne me coutent pas du capital, ça me va !

 

#14 21/12/2013 23h23

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Blackberry encaisse une perte sèche de $5.4B. L’assemblage des téléphones est à présent sous-traité à Foxconn.

Sans ménagements ni embarras, J. Chen réorganise le management de fond en comble et place les anciens de SAP aux commandes et postes-clés.

La transition spéculée vers un business model plus compétitif ("services and softwares") est déjà amorcée.

Le titre bondit de 16% à la publication.

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#15 29/04/2014 23h52

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Pour les retardataires, Blackberry ce n’est pas que BES, BBM et les handsets.

C’est aussi ça:


Vidéo YouTube

PS/ Blackberry est ma plus grosse position.

Dernière modification par thomz (02/05/2014 23h47)

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#16 20/05/2014 08h33

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EL a écrit :

[…] the tens of thousands of companies that rely on BlackBerry Enterprise Server (BES) […]

EL a écrit :

Naturally, our critics never acknowledge the good things that are happening at BlackBerry. Things like the fact we’ve gained more than 800,000 licenses to BES […]

EL a écrit :

[…] that we’ve just launched a cost-competitive new phone to a positive reception […]

EL a écrit :

[… that we’re enhancing our BlackBerry 10 OS and licensing access to industry giants such as AirWatch, IBM, SAP and Citrix […]

Eric Lai (pour Blackberry)
Source

Les récentes affaires d’espionnage et les impératifs toujours plus pressants en matière de protection/confidentialité des données alimentent une tendance porteuse.

En dépit de ses récentes péripéties, Blackberry continue de servir 87% du Fortune 500, les sept gouvernements du G7 et seize gouvernements du G20.

Un million de licences BES10 ont été distribuées sur les seuls deux derniers mois. L’initiative d’ouvrir la plate-forme aux autres systèmes d’exploitation (iOS, Android, Windows Phone) était manifestement bienvenue.

Blackberry est présent dans 175 pays, travaille avec 665 opérateurs et a déjà installé plus de 30 000 serveurs BES10 – un déploiement qui lui confère la meilleure échelle, avec près de 100 000 mobiles par serveur.

Les concurrents (Good, MobileIron, AirWatch juste avant d’avoir été acquis) ne peuvent en dire autant: aucun d’entre eux ne parvient pas à assurer une croissance rentable. Les parts de marché de MaaS360 (IBM) et XenMobil (Citrix) restent marginales.

Sur le front, une marque mondialement reconnue. Dans les coffres, 44 000 brevets. Aux commandes, du personnel d’exception: John Chen, ancien de SAP et spécialiste du turnaround (cf. Sybase, sauvée de la banqueroute puis revendue à seize fois son prix d’acquisition) et Prem Watsa.

Avec un retard certain à l’allumage, Blackberry embrasse finalement la stratégie que le bon sens impose: renoncer à la compétition contre Apple, Google, Samsung et HTC sur le segment consumer, pour plutôt se concentrer là où son expertise est supérieure – le corporate.

L’avantage concurrentiel est tangible: reproduire l’échelle et les centaines de certifications acquises durant la dernière décennie – avec la conquête et la rétention de grands comptes prestigieux type Maison-Blanche ou Pentagone – exigerait d’un concurrent de considérables investissements en temps et en argent, sans compter l’image de marque.

La transition vers un nouveau modèle d’affaires est déjà (bien) amorcée: le hardware est sous-traité à Foxconn, pendant que Blackberry se recentre sur le software (BES, BBM et QNX) où les marges sont incomparablement plus élevées.
Avec BBM – déjà 85 millions de membres actifs – Blackberry propose une solution de messagerie/partage de fichiers sécurisée et taillée sur mesure pour ses clients institutionnels.

Avec QNX, de prometteuses pistes de croissance en informatique embarquée pour l’automobile (entre autres) sont explorées, et semble-t-il sur le point d’être concrétisées.

Des dizaines de millions en véhicules en Amérique du Nord sont déjà équipés. Pour un aperçu (promotionnel) des fonctionnalités de QNX, voir cette vidéo.

Soit autant de call options intéressantes!

Chen ambitionne un retour à la profitabilité avant la fin de l’année fiscale. Sans ménagement, il a pris sur lui d’évacuer les casseroles d’un seul et même coup de balai: une perte sèche de $5,8 milliards est encaissée, et les capitaux propres fondent de $9.4 à $3,6 milliards.

Au bilan, $2,6 milliards de liquidités. Avec le refinancement apparaissent $1,6 milliards de dettes.
Comme Blackberry ne fabrique plus ses appareils mobiles, on peut raisonnablement projeter une division par trois des coûts manufacturiers hardware (qui passeraient alors de $6B à $2B).

En projetant des ventes futures équivalentes à celles du dernier exercice (donc peu représentatives, car propres à un point de stress maximal, ainsi qu’à un bas de cycle notoire dans les dépenses IT/corporate) et en conservant les dépenses opérationnelles de $3,5B (il est vraisemblable que Chen taille dans le gras, mais qu’importe), on ramène les comptes à l’équilibre avec $1B en net cash – sans compter une facilité de crédit de $550 millions disponible si nécessaire..

Si la marge de sécurité est comptablement absente, les astres sont trop bien alignés pour laisser filer l’opportunité.

Dernière modification par thomz (27/09/2014 13h16)

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#17 29/08/2014 14h09

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Pour ceux qui interviennent sur les marchés US, peut-être est-il temps de revenir sur Blackberry (Nasdaq, 10,26 $), il semble que l’on ait un début de tendance. A confirmer cependant.


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#18 27/09/2014 13h09

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Résultats trimestriels publiés hier.

Chen s’était donné huit trimestres pour redresser la boutique. Heureuse nouvelle: il est dans les clous.

J’aime ce CEO qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Entre lui et Watsa, 80% de ma thèse originale reposait sur la qualité du personnel aux commandes; les 20% restants, sur la position compétitive de Blackberry (les 16 gouvernements du G20 et +80% du Fortune 500).

Concentrer les ventes de mobiles sur les US (le Passport était sold out le jour de sa sortie) et les marchés émergents (Inde, Indonésie, Afrique du Sud, etc.) ou Blackberry jouit encore d’un enviable mindshare est une stratégie manifestement payante: la division hardware est maintenant profitable, pour la première fois depuis des années.

Le programme EZ Pass est un succès complet: 1.2 millions de licences avaient été distribuées à la fin du Q1. A la fin du Q2, on en est à 3.4 millions. C’est la preuve qu’il existe une forte demande corporate pour les services de Blackberry, et cela préfigure plus que bien la sortie de BES12 en novembre.

A la Nokia, l’entreprise met en place une division pour monétiser ses technologies (Blackberry Technology Solutions). Avec QNX, les 44,000 brevets et le reste, il y a de quoi faire! Si j’en crois les derniers chiffres de Nokia, c’est un excellent business (avec des marges op. supérieures à 60%) et je ne m’étonne pas que BB veuille capitaliser dessus.

Il y a du nouveau avec BBM, les produits annexes (contrôles d’ID, etc.) et les dernières acquisitions (en healthcare et en cryptage), soit autant de call-options prometteuses. Chen pense pouvoir extraire $100mil en revenus du seul BBM.

La position financière reste clean. Il y a toujours $3.1B en cash au bilan - l’hémorragie est stoppée, c’est net. Le CFO a indiqué que la position cash ne passerait pas sous les $2.5B d’ici la fin de l’année - j’imagine qu’il provisionne des dépenses cash liées au lancement de BES12.

Bref: à titre personnel, mon vote de confiance n’est pas entaché - plutôt tout l’inverse.

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1    #19 20/12/2014 13h45

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Blackberry publie ses résultats trimestriels : 6-K - BlackBerry Limited - BamSEC

Cash-flows positifs, net cash inchangé, sept millions de licences BES distribuées via le programme EZ PASS (+100% en trois mois). 5,000 licences beta sur BES12 (le dernier né), +25% en trois mois. Ford et Boeing ont signé la semaine dernière.

Il faut monétiser à présent : sur le software, le cycle de vente (corporate) va de six à neuf mois – il faudra donc attendre deux ou trois trimestres pour voir ces licences converties en monnaie sonnante et trébuchante; le management indique que les revenus du software devraient doubler d’ici là.

Les 200,000 Passports vendus n’ont pas été comptés dans les ventes (ils le seront au trimestre prochain). Les anciens inventaires sont liquidés (bien). Le Classic arrive et il est bien accueilli (déjà plus de pre-commandes que pour le Passport). Bref, BlackBerry est décidé à revenir à fond dans le hardware.

Le nouvel ecosystème BlackBerry prend forme – les devices (Passport et Classic), BES 12, BBM, le bundle d’applications destinées au corporate, les investissements dans NantHealth et Secusmart, etc.

Cash flow positif : $43mil. Au compte de résultat, une charge non-cash de $150mil pour l’ajustement sur la dette convertible. Pour citer le CFO : « this is a non-cash charge, has no impact on our face value of the debt, on our liquidity, on our operations or cash flow. »

$3.1 milliards à la banque, du cash-flow, de nouveaux produits + une offre exhaustive et bien pensée – tout ça est encourageant : le plan avance comme prévu.

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#20 20/12/2014 17h46

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Utilisateur Blackberry au niveau pro, je note surtout que tout nouvelle licence BES à compter du 31 janvier 2015 sera liée à un cout annuel. C’est une nouveauté et une évolution majeure de leur business model, j’achetais jusqu’à présent des packs qui venaient gonfler mon stock de licences, mais aucun frais une fois celles-ci achetées.
Est-ce que la sauce prendra ? Difficile de convaincre les entreprises de changer de capex vers opex les licences budgetées. D’autant plus que la concurrence est rude, Mobile Iron et Air Watch captent de nombreux clients (eux aussi sur une base de couts récurrents). Pour ma part, si je déploye effectivement BES 12, c’est grace à EZ Pass et donc sans aucun frais, ni capex ni opex. A court terme, j’opte donc pour Blackberry, mais à moyen et long terme, je ne sais pas.

Au niveau du hardware, par contre, je suis un convaincu ! La nouvelle gamme a bien rattrapé le retard et je suis impatient de recevoir quelques Classic pour tester.

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#21 27/03/2015 14h28

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lesechos.fr, 27/03/2015 a écrit :

BlackBerry sort du rouge
Les revenus tirés de l’activité « smartphones » ne représentent plus que 42% du chiffre d’affaires global de l’ancien numéro un du marché du téléphone mobile.
John Chen est-il en train de réussir son pari ? BlackBerry a dégagé un bénéfice de 28 millions de dollars lors du quatrième trimestre de l’année 2014, contre une perte de 148 millions l’an dernier sur la même période. Ce qui semble valider la stratégie du PDG qui est train de redéployer l’Ex-RIM vers le monde professionnel et l’activité de transmissions de données sécurisées : son activité originelle.
Lors du premier trimestre de l’année 2014, BlackBerry avait surpris son monde en générant déjà un léger bénéfice , mais celui-ci était essentiellement dû à des produits exceptionnels, en l’occurrence la vente d’un immeuble à 500 millions de dollars. Cette fois, le bénéfice trimestriel ressort à 20 millions de dollars, hors éléments exceptionnels.
Le chiffre d’affaires trimestriel, a reculé, lui, à 660 millions de dollars contre 793 millions un an plus tôt, soit une baisse de près de 17%. Une conséquence logique du recentrage du groupe vers le B to B et de son éloignement du segment grand public.
Quatre smartphones en 2015
Autre conséquence, les revenus tirés de l’activité « smartphones » ne représentent plus que 42% du chiffre d’affaires global de l’ancien numéro un du marché du téléphone mobile qui a vendu 1,6 millions d’appareils en trois mois - à titre de comparaison Apple a écoulé 15,8 millions d’iPhone uniquement en Chine lors du dernier trimestre 2014.
Ce qui ne signifie pas que BlackBerry soit en train de complètement mettre de côté les terminaux mobiles, qui demeurent une vitrine pour le groupe canadien. Lors du dernier Mobile World Congress (MWC) à Barcelone, l’Ex-RIM a annoncé qu’il allait lancer quatre smartphones en 2015 , dont un modèle équipé d’un « écran tactile aux deux bordures incurvées  avec un clavier coulissant », rappelant le dernier né de Samsung : le Galaxy S6 .
« La seconde moitié de notre restructuration va être axée sur la stabilisation de nos revenus avec une rentabilité durable et génératrice de trésorerie », a insisté John Chen ce vendredi. En mars 2014, après avoir annoncé 5,9 milliards de dollars de pertes sur 2013, le PDG avait affirmé qu’il visait la « rentabilité pour l’exercice 2016 ». Il semblerait que BlackBerry soit un poil d’avance sur ses objectifs. Reste maintenant à confirmer.

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#22 27/03/2015 22h15

Exclu définitivement
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Une fois de plus Thomz vous aviez raison, avec plusieurs mois d’avance sur les béotiens.

Je vous (nous) souhaite une bonne continuation

Cdt


Il ne s'agit pas de changer le pansement, mais de penser le changement.

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#23 29/03/2015 19h49

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Titi27 a écrit :

Une fois de plus Thomz vous aviez raison, avec plusieurs mois d’avance sur les béotiens.

C’est très gentil camarade, merci mille fois, mais je ne peux bien sûr pas décemment vous laisser dire ou penser ça.

Il s’agissait avant tout d’un pari (1) sur la qualité de la franchise; (2) sur le zèle d’un management d’exception arrivé aux commandes avec un plan limpide et bien articulé; (3) sur la décote du portefeuille de brevets, dont la valeur a été à plusieurs reprises attestée sur le marché privé (cf. les précédents offres d’acquisition).

Portefeuille de brevets que BlackBerry s’est semble-t-il enfin décidé à monétiser, comme Nokia l’a fait durant sa restructuration…

Pour l’instant, ce qu’on voit, c’est un plan qui se déroule comme prévu (d’aucuns diraient mieux que prévu). Les cartes seront abattues durant l’année qui s’annonce, pas plus tard (on pourra commencer à mesurer les cash-flows retournés par le déploiement de BES12 et de la nouvelle gamme de hardware).

Accessoirement, j’ai relu récemment Who Said Elephants Can’t Dance (le bouquin de Lou Gerstner, dans lequel il raconte comment il s’y est pris pour orchestrer le turnaround d’IBM) et, le moins que l’on puisse dire, c’est que les ressemblances avec les méthodes de John Chen sont frappantes…

On devine bien où ce dernier est allé chercher l’inspiration!

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#24 29/03/2015 21h34

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Je suis très sceptique sur le long terme. Entre les BYODs et l’absence d’un écosystème en croissance (très faible attractivité pour les codeurs), les perspectives sont quand même pas très roses malgré un plan bien exécuté pour les terminaux. Et sans terminaux ils sont morts.

Aux USA, leur part de marché est maintenant sous les 1% depuis un an. Même si au niveau mondial ils font un peu mieux, ce n’est pas soutenable à terme à mon avis. 

BlackBerry enregistre une part de marché de 0% aux USA | iGeneration

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#25 29/03/2015 21h40

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Je trouve au contraire que les perspectives (déjà bien amorcées, et tout aussi bien détaillées dans le dernier conference call) sont excellentes.

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