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1 #1 24/06/2013 16h27
- Elodie01
- Membre (2013)
Top 20 Dvpt perso.
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 185
Bonjour Pruls,
je n’ai malheureusement pas vraiment d’éléments à vous fournir en plus de ce que vous pouvez lire sur Wikipédia. J’étais simple "conseillère" donc pas du tout dans les services centraux de la banque qui s’occupent de cela.
Effectivement les banques doivent avoir un certain niveau de fonds propres pour pouvoir prêter de l’argent. Je ne connais pas le ratio exact car cela a beaucoup évolué avec les nouvelles règlementations (dont Bale3). De plus, je crois que le ratio dépend du type de prêt/ de son risque (prêt immo, prêt conso, revolving).
De plus, tous les dépôts ne rentrent pas dans la définition. Il y a des subtilités. Par exemple, les fonds déposés par les épargnants sur les livrets A ne rentrent pas dans ces ratios (car ces fonds sont destinés à financer le logement social).
Après, les banques lorsqu’elle prêtent ont un système de couverture (un engagement sur les marchés pour la durée du prêt), c’est pour cela qu’il y a des indemnités de remboursement anticipés sur les prêts car le fait qu’un crédit soit remboursé à un coût réel pour la banque via ce système de couverture. Après ne m’en demander pas plus, car je ne sais pas comment cela fonctionne exactement. Certains membres du forum pourraient peut être vous répondre, cela pourrait faire l’objet d’une file dédiée, que je suivrais avec intérêt.
Voilà, je ne sais pas si cela a pu vous aider. Je n’ai pas de grande connaissance sur ce domaine, si ce n’est ce qu’on peut lire sur la création monétaire et la maitrise de la masse monétaire, par le biais des taux notamment.
Mots-clés : banque, domiciliation, prêt, salaire
Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves
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1 #2 25/06/2013 22h55
- Elodie01
- Membre (2013)
Top 20 Dvpt perso.
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 185
@ Biskeo
L’assurance habitation est bien obligatoire. C’est inscrit au niveau de la loi.
"Assurance du locataire : assurance de base
Principe
Le locataire est responsable des dommages qu’il pourrait causer à l’immeuble pendant la durée de la location. Il devra donc réparer les dégâts engendrés. La loi l’oblige ainsi, dans la majorité des cas, à s’assurer pour prendre en charge ces risques : c’est la garantie risques locatifs. Il existe cependant quelques exceptions à cette obligation légale.
Cas où l’assurance n’est pas obligatoire
Il n’est pas obligatoire de souscrire un contrat d’assurance :
pour une location meublée,
pour une location saisonnière ,
pour un logement de fonction.
Cependant, l’occupant est responsable des dommages qu’il peut causer comme n’importe quel locataire. Il est donc recommandé de garantir sa responsabilité envers le propriétaire."
Source:
http://vosdroits.service-public.fr/F1349.xhtml
Le texte de loi qui traite de cette obligation: Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs : Article à consulter : 7
"Le locataire est obligé : ….. De s’assurer contre les risques dont il doit répondre en sa qualité de locataire et d’en justifier lors de la remise des clés puis, chaque année, à la demande du bailleur. La justification de cette assurance résulte de la remise au bailleur d’une attestation de l’assureur ou de son représentant.
Toute clause prévoyant la résiliation de plein droit du contrat de location pour défaut d’assurance du locataire ne produit effet qu’un mois après un commandement demeuré infructueux. Ce commandement reproduit, à peine de nullité, les dispositions du présent paragraphe"
Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves
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1 #3 04/01/2017 07h57
- jmb974
- Membre (2016)
- Réputation : 1
Je me permets de répondre à mon tour sur ce sujet qui m’intéresse particulièrement, que je suis depuis des lustres, sans m’être jamais exprimé sur ce forum jusqu’à présent. Maintenant que je viens de signer une offre de prêt, voici mon avis.
Gentleman Grower a écrit :
Avant d’échafauder des théories hasardeuses sur le fonctionnement et/ou la rentabilité des banques, il serait bon de connaitre et de comprendre un peu mieux ce milieu, certes complexe… Et d’apprendre à le connaitre autrement que par les propos populistes de certains média qui de toute façon ont tendance à dénigrer tous les métiers qui semble gagner de l’argent et/ou que la plupart des gens ne comprennent pas (assurances, banques, syndics, téléphonie mobile, pétroliers).
Je travaille dans la téléphonie depuis quelques années, les bases de données qu’on appelle le "big data", même si ça n’en a que le nom. J’ai travaillé quelques années, il y a dix ans de cela, comme prestataire informatique, dans deux grandes banques françaises. Je pense que ces secteurs n’ont rien à voir. Personnellement, lorsque je vois le commentaire d’Elodie01 sur le temps de constitution d’un dossier ou le votre sur le low cost, je pense que nous ne vivons pas dans le même monde.
Depuis déjà 5 ans, je participe à la mise en place d’algorithmes de gestion des risques dans la téléphonie. Lorsqu’un nouveau client prend un téléphone haut de gamme (que nous subventionnons) et qu’il nous donne ses pièces, à l’aide de quelques questions, nous sommes capables de déterminer automatiquement s’il est client à risque. Il devra alors s’acquitter d’un dépôt de garantie, variable selon le niveau de risque. Pas d’intervention humaine, cela est calculé automatiquement.
En fonction du nombre d’appels passés, de leur typologie, un logiciel interne nous permet de couper un dépassement du forfait en roaming à 50, 200 ou 1000€ selon le risque d’impayé. Là encore, une fiabilité réelle, et pas d’intervention humaine.
Notre service contentieux a drastiquement réduit son pool de dossiers, alors que le taux de recouvrement, a lui, augmenté.
J’ai, dès lors du mal à accepter, qu’une banque, dont c’est le métier, passe 7 heures à analyser un dossier de crédit, alors que pratiquement tout peut être automatisé, de la gestion du risque, à la proposition au client, en passant par la prise de rendez-vous et le suivi des dossiers.
Value a écrit :
Personnellement, je trouve vraiment mesquin de ne pas domicilier ses revenus alors qu’on s’y est engagés. Qu’est-ce que cela change pour le client franchement?
Tout dépend de ce qui est proposé. La banque qui m’a octroyé un crédit met 2 jours de plus pour faire parvenir un virement, ou 2 jours de plus que ma banque précédente pour faire apparaître un paiement sur internet. Cela ne devait pas se produire au départ, je l’avais bien précisé. En terme de mesquinerie, c’est quand même assez fort. Payer 10€ par trimestre pour pouvoir ajouter des bénéficiaires et faire des virements en illimité. C’est assez mesquin. J’ai pourtant épluché la grille des tarifs bancaires avant de signer mon prêt…cela n’apparaissait pas clairement.
Nous payons des frais des d’interconnexion et avons des accords de roaming avec des opérateurs concurrents, lorsque nous utilisons leur réseau. Là encore, à intervalles réguliers, nous envoyons et recevons un décompte automatisé des appels passés sur leurs réseaux. Les transactions sont immédiates, transparentes pour le client. Imaginez qu’un client en vacances en Thaïlande, soit obligé d’attendre que nous payons l’opérateur Thaïlandais pour pouvoir passer son appel? Voila l’impression que ces délais bancaires me donnent. Du provisionning à outrance. Le sentiment de ne pas pouvoir disposer de mon argent, ou pour un client, de son téléphone.
GoodbyLenine a écrit :
sont aussi largement dues au fait que ces clients n’ont pas suffisamment l’impression (à tord ou à raison) d’avoir un service à la valeur de ce qui leur est facturé. Si le prestataire (ici la banque) offre certains services qui lui coutent de l’argent, pour en sur-facturer d’autres afin de se rattraper, surtout si ces "transferts" sont trop importants, il n’est pas surprenant que ça ne soit pas toujours bien perçu par les clients….
C’est une des théories fondamentales du marketing, la dichotomie entre valeur perçue, utilité perçue, et valeur d’usage. Si l’utilisateur perçoit une trop grande différence entre ces notions, il rejette le produit et s’en détourne.
Elodie01 a écrit :
Alors certes, les banques prennent des frais, mais on peut aussi faire du "zéro frais" comme dans mon exemple.
4 ans plus tard, la plupart des banques ont sérieusement augmenté leurs tarifs. A tel point qu’il devient impossible de "faire du zéro frais".
Une des nombreuses contradictions des banques avec les théories de l’innovation. Un produit qui n’est plus innovant, et est adopté par tous les concurrents, devient service de base. Hormis les late adopters, personne n’est prêt à payer pour un service devenu standard. Voir le cas de la gratuité du virement interbancaire par internet, et de l’accès aux comptes par internet, dont les tarifs ont tendance à augmenter. Encore une fois pas ou peu d’innovation perçue = clients insatisfaits.
On parle de la téléphonie… mais même sans l’arrivée du "trublion de la téléphonie", chaque année, les tarifs des opérateurs baissaient malgré tout et offraient chaque année des innovations incrémentales, voire de rupture. Voyez les changements opérés entre la 2G et la 3G dans les années 2000, la diminution des coûts d’appels, etc… L’arrivée d’un nouvel opérateur n’a fait qu’accélérer les choses.
Gentleman Grower a écrit :
Par ailleurs, il faut avoir en tète, quelque-soit le domaine d’activité, que le tout gratuit ou le tout low-cost c’est à terme nos emplois (nous qui vivons dans des pays dit "riches") qui seront supprimés ou sous payés… et donc notre niveau de vie à tous…
Je ne blâme pas le client qui prend un abonnement sur internet. Il paie effectivement beaucoup moins cher. En contrepartie, pas de mobile, pas ou très peu de service client, un selfcare lui permettant de réaliser toutes les opérations courantes sur son abonnement. C’est le sens du marché. Mon emploi est à terme menacé, mon secteur est sinistré. Mais si consommateur décide qu’il veut plus pour moins cher, c’est son droit. Nous devons nous réinventer.
Ma propre cousine a préféré prendre un abonnement en ligne plutôt que passer en boutique, malgré la ristourne que je lui propose. Pas d’engagement, pas de mobile subventionné, mais pourquoi la blâmer? Elle paie 20% de moins. Derrière chaque salarié, il y a un consommateur qui gère un budget limité. La fidélité ne payant plus nulle part, je prône le nomadisme, ce d’autant plus que les législations changent rapidement, et que le nouveau client a toujours une offre de bienvenue.
Je pense que face à l’innovation, au low cost, il faut se réinventer.
Construiresaretraite a écrit :
Toutes ces sociétés vendent des couteaux à tout faire (mal) sans les maîtriser.
Nous sommes d’accord. Mais là encore, nous répondons à une demande du consommateur. Les boutiques/agences physiques se transforment en hub de services pour retenir le consommateur, toujours plus intéressé par le low-cost et l’internet. Une agence bancaire/boutique de téléphonie transformée en conciergerie, c’est pour bientôt. Certains opérateurs font aujourd’hui de la banque en ligne, et s’intéressent à l’assurance… Certaines banques vendent des voitures…
Me concernant, mon offre de prêt stipule que je dois avoir un compte de dépôt avec formule de compte ouvert pendant toute la durée du crédit. J’ai clairement annoncé à mon banquier qu’après avoir utilisé le compte quelques semaines, je suis incroyablement surpris de la médiocrité des services bancaires. Il était question oralement de domicilier mes revenus dans cette banque, j’ai clairement annoncé que cela me posait un réel problème de recevoir mon salaire deux jours plus tard que d’habitude, ou de ne pas voir certaines transactions apparaître immédiatement. Tout comme je me dois de m’adapter aux conditions stipulées dans l’offre de prêt, la banque doit pouvoir s’adapter à mes pratiques bancaires usuelles.
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1 #4 09/03/2019 17h28
- FCP
- Membre (2011)
Top 20 SCPI/OPCI - Réputation : 104
Ca ne veut rien dire cette phrase. Il aurait fallu indiquer précisément le gain de taux en domiciliant vos salaires. Qui aurait été perdu en partant.
Vous pouvez partir.
Edit :
J’ai trouvé ça :
Trois cas de figure distincts
Selon la commission des clauses abusives, la banque peut donc imposer au client la domiciliation des revenus. Trois cas de figures peuvent se présenter :
1 – La domiciliation des revenus ne figure pas sur le contrat
Si la domiciliation des revenus ne figure pas sur le contrat du prêt immobilier, c’est qu’il s’agissait donc d’un accord oral entre la banque et le client. Ce dernier pourra ainsi, quelques mois ou quelques années plus tard, changer de banque et demander la résiliation des produits (cartes bancaires…) souscrits. En général, la banque ne revoit pas à la hausse le taux du prêt.
2 – Le contrat mentionne succinctement la domiciliation
Dans ce deuxième cas, le contrat du crédit immobilier précise que la domiciliation du salaire est obligatoire, sans préciser de durée ou de contrepartie individualisée. La clause peut ici être considérée comme abusive car elle sous-entend que la domiciliation est exigée jusqu’au terme du prêt, sans que le client y ait obtenu une contrepartie avantageuse.
3 – La clause de domiciliation est inscrite, avec contrepartie
Enfin, dans le cas où la domiciliation est obligatoire et qu’une contrepartie est précisée dans le contrat, alors la clause n’est pas abusive. La banque peut également préciser une sanction, généralement l’augmentation du taux, si le client décide de quitter la banque.
Prêt immobilier : exiger la domiciliation des revenus est-il légal ?
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1 #5 09/03/2019 18h20
- carignan99
- Membre (2016)
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Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 603
Toutes les banques veulent qu’on soit domicilié chez elles. J’ai les mêmes clauses que vous dans tous mes contrats de prêts. Ce qui ne m’a pas empêché d’aller faire d’autres emprunts ailleurs, quand la banque ne me suivait plus.
A mon deuxième emprunt, ma banque ne me suivait plus. je suis allé en voire une autre et ai été ouvert avec elle : je ne peut pas domicilier nos revenus ici parce que c’est déjà chez l’autre. Par contre, j’ouvre un compte perso chez vous et je fait un virement automatique depuis le compte de l’autre banque. Ça allait bien à la nouvelle banque.
Au troisième emprunt (et troisième banque), j’ai fait plus simple : le nouveau prêteur a racheté les emprunts des deux autres. Peut être une piste pour vous? (tout faire racheter à la nouvelle banque).
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1 #6 09/03/2019 18h21
- Skarklash
- Membre (2017)
Top 50 SIIC/REIT
Top 50 SCPI/OPCI - Réputation : 139
Votre cas n’est pas unique.
Voyez avec votre nouvelle banque si compte tenu de votre domiciliation actuelle contractuelle au CM, vous pouvez réaliser un virement mensuel automatique du CM au nouveau compte de cette banque pour le montant de votre salaire ?
Ce n’est pas la première fois que le cas se pose pour eux aussi et l’intérêt du banquier est que les fonds soient chez lui (utilisation de sa CB, excédent de cash sur son livret,…) que le virement soit fait par vous ou votre employeur !
Par ailleurs vous anciens contrats de prêt stipulent la domiciliation du salaire mais pas qu’il doive y rester pour y être dépensé … il y a pas mal de ménages qui restent que un DAV + domiciliation de salaire pour leur prêt dans une banque et qui vire le solde chaque mois sur un autre établissement.
(pas assez rapide)
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2 #7 09/03/2019 18h28
- Dark
- Membre (2015)
- Réputation : 6
Il me semble qu’en l’espèce il manque la durée de domiciliation demandée qui ne peut excéder 10 ans.
droit-finances.commentcamarche a écrit :
Pour encadrer ces pratiques, l’ordonnance n° 2017-1090 du 1er juin 2017 (prise en application de la loi Sapin 2) conditionne la validité de ces clauses. Pour que la clause soit effectivement obligatoire pour le client, celle-ci doit :
- comporter une durée de validité n’excédant pas 10 ans (ou la durée de l’emprunt si celle-ci est inférieure à 10 ans) ;
- prévoir une contrepartie, sous la forme d’un avantage individualisé, en faveur de l’emprunteur (exemple : une baisse des frais bancaires ou un taux préférentiel).
Si l’une de ces conditions n’est pas réunie, le client peut librement choisir de domicilier ses revenus dans une autre banque sans risquer une sanction (comme une éventuelle majoration de son taux, par exemple), nonobstant la clause de domiciliation prévue dans son contrat.
Source Clause de domiciliation des revenus - Interdite ou autorisée ?
La clause de domiciliation des contrats d’AesculusHippocastanum pourrait-elle être jugée nulle ?
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2 #8 07/10/2019 20h04
- dicidailleurs
- Membre (2018)
- Réputation : 16
Bonjour,
Les banques de réseau accordent le prêt sous réserve de domiciliation de revenus donc de devenir votre banque principale. (Elles n’ont plus le droit de l’écrire dans le contrat de prêt mais cela fait partie de la négociation).
Si vous jouez le jeu ca ne doit pas faire de différence que vous soyez dans une banque en ligne ou dans une banque classique….
Notre courtier nous a fait le même discours, mais en réalité il semble que les banques soient surtout en train de fermer le robinet pour les dossiers provenant de courtiers, et privilégient maintenant les client en direct. Guillaume Fonteneau en a parlé récemment sur son blog https://www.leblogpatrimoine.com/credit … ilier.html et j’ai eu le même son de cloche de la part de l’agence et du notaire quand nous avons signé pour notre maison il y a quelques jours. Avec la faiblesse des taux les marges deviennent tellement faibles pour les banques qu’elles préfèrent passer en direct, le métier de courtier en crédit va devenir très compliqué.
Pour répondre a votre question - si vous allez voir vous-même les banques en leur expliquant que vous êtes prêt a domicilier vos salaires ça ne devrait pas poser de problème d’être chez Boursorama…
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1 #9 07/10/2019 20h11
Bonjour
Client bourso depuis plus de 10 ans en perso, j’ai rencontré un refus de prêt à l’époque chez eux au motif que mon épouse indépendante ne pouvait fournir 3 bilans (impossible avec une boîte créée 2 ans plus tôt…)
Ce point n’a posé aucun souci à une banque classique pour nous octroyer un prêt, alors même que nous n’avons jamais domicile nos revenus, ni dépose d’épargne la bas ensuite.
Je ne pense donc pas, sauf changement de politique des banques, que ce point soit vraiment bloquant.
Bonne recherche à vous
Profiter de ne rien foutre….
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1 #10 07/10/2019 22h10
- FCP
- Membre (2011)
Top 20 SCPI/OPCI - Réputation : 104
Client chez Bourso depuis plus de 10 ans aussi, j’ai fait le prêt immo pour ma RP chez eux. A un taux intéressant.
Mon code parrain Corum : X2BNTB
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1 #11 07/10/2019 22h34
pas eu de souci il y a 1 an, pour moi.
j’ai eu un prêt avec le crédit agricole via un courtier. il suffit de domicilier les salaires chez la banque du prêt en effet. Ne pas prendre leur carte bancaire. Et ils vont se gaver aussi sur l’assurance emprunteur (j ai résilié la mienne: 2500 euros d’economies sur 21 ans).
Etant donné que c’était un prêt de moins de 100k, j’ai pas pu avoir une offre de Boursorama. j’aurais bien aimer pouvoir comparer.
boursorama a t’elle des taux si attractifs que cela?
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1 #12 15/07/2020 17h14
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
sven337 a écrit :
Le dol, rien que ça… vous y allez fort.
Si l’on se réfère à la définition stricto sensu du dol, je vous met au défie de me contredire. Osez me dire que les banquiers ne vous disent pas des phrases comme :
- je me suis battu pour vous
- j’ai fait pression auprès de la direction
- vous avez un taux exceptionnel
S’il n’y a pas de révocation du dossier de prêt pour dol ce n’est que pour deux raisons :
- les paroles du banquiers ne sont jamais enregistrées ou consignées par écrit, donc aucune preuve
- il faudrait démontrer que le client a bien été lésé, ce qui est rarement le cas, car en général on signe le taux le plus bas, qui est donc plus favorable malgré le dol…
Il faudrait, par exemple, que sur la base des déclarations du banquier (preuves à l’appui), vous ayez choisi de rester fidèle à votre banque, bien que plus chère, afin de préserver la relation commerciale. ça fait beaucoup de "si" et même si le dol est retenu par un juge, il y a fort à parier que le seul résultat sera un alignement du taux de la banque sur la proposition concurrente avec effet rétro-actif, donc quasiment que dalle.
Bref tout cela pour dire que le premier à ne pas avoir été "réglo" c’est la Banque et non l’Emprunteur qui change de domiciliation en cours de route.
PS : j’ai été banquier, cela contribue peut-être à ma vision du métier et de l’environnement
@sjdc : au vu de ce que vous écrivez, vous êtes donc bien engagé contractuellement à verser vos revenus auprès de la banque A.
Je vois deux solutions :
- la banque B vous demande de domicilier, mais "oublie" de l’inclure dans le prêt (je crois que la législation a évolué, et interdit ce genre de pratique). Vous acceptez, et vous ne domiciliez jamais.
- la banque B vous propose un rachat de vos lignes de crédits à la banque A avec un taux qui compense les pénalités et vous transférez vos comptes.
Ce ne sont pas des méthodes très "gentilhommesques", mais croyez-moi, dans le monde de la finance avoir ce genre de considérations ne peut que vous porter préjudice.
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3 #13 16/07/2020 07h58
- Caine
- Membre (2018)
- Réputation : 70
Le dol… Ce qu’il ne faut pas lire… Derrière le dol il y a une intention malhonnete de nuire, et de vicier le consentemennt du co-contractant. Alors je comprends que les banquiers puissent avoir une mauvaise image (et encore, pourquoi?), mais de là à (nous) les accuser de dol… Surtout dans une époque où l’accès à l’information est aussi facile et facilité…
Bref, ce que je comprends c’est que Sjdc ne souhaite pas jouer le jeu des contreparties, qui me semble pourtant un minimum quand on s’engage avec un établissement bancaire pour plusieurs centaines de milliers d’euros. La moindre des choses c’est d’etre transparent par rapport à ça, et de trouver une solution qui puisse convenir à l’ensemble des parties. Vous verrez d’ailleurs que les banquiers peuvent se montrer très compréhensif (moi la domiciliation des salaires, ce n’est pas forcément ma priorité, si je trouve mon compte avec une assurance quelconque ou un peu d’épargne).
Le banquier n’est pas idiot, quand il se fait enfler, il le voit, et à mon sens il est primordial d’entretenir de bonnes relations avec sa banque. En cas de coup dur, cela permet de pouvoir compter sur elle par exemple. Ou dans l’éventualité où vous souhaiteriez multiplier les investissements… Après, vous semblez vouloir tout au meilleur prix, et cherchez un moyen pour revenir sur vos engagements. Ce n’est pas un comportement que je conseille…
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1 #14 16/07/2020 09h38
- bajb
- Membre (2010)
Top 50 Portefeuille
Top 50 SCPI/OPCI - Réputation : 311
Bien que n’étant pas banquier j’approuve sans réserve ce qui précède.
Des relations franches et claires où confiance et respect de la parole donnée permettent d’avance dans la sérénité.
Pour l’avoir expérimenté cela ne fait pas mal et toutes les parties s’en trouvent bien mieux.
Comment faire des affaires sainement, comment nouer des relations, comment progresser autrement ?
Cela en dit beaucoup sur notre époque.
Aujourd’hui, gagner plus de 4k€ c’est presque être indécent de richesse…
Travailler dans une banque c’est forcément être un charognard…
J’en passe et des meilleures dans le domaine social.
"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."
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1 #15 16/07/2020 09h41
Merci à tous pour cet échange très instructif.
Je crois que certains ont lu ma question un peu rapidement et en tirent des conclusions sur ma démarche qui sont fausses.
gunday a écrit :
En résumé vous avez une offre bancaire (qui vaut contrat) et vous nous demandez que faire ?
Non, je sais exactement ce que j’ai signé.
Caine a écrit :
Bref, ce que je comprends c’est que Sjdc ne souhaite pas jouer le jeu des contreparties, qui me semble pourtant un minimum quand on s’engage avec un établissement bancaire pour plusieurs centaines de milliers d’euros. La moindre des choses c’est d’etre transparent par rapport à ça, et de trouver une solution qui puisse convenir à l’ensemble des parties.
[…]
Après, vous semblez vouloir tout au meilleur prix, et cherchez un moyen pour revenir sur vos engagements. Ce n’est pas un comportement que je conseille…
Vous avez mal compris ma démarche.
Je rappelle ma question :
sjdc a écrit :
Avez-vous déjà été confronté à cette situation ? Quelles solutions s’offrent à moi ? Quels sont les leviers de négociation pour obtenir un prêt immobilier dans une banque concurrente sans domicilier mes revenus salariés ?
Je suis tout à fait honnête dans ma démarche, je suis au clair sur ma situation actuelle (j’ai signé en connaissance de cause) et ne cherche pas à manquer à mes engagements. Pour le dire encore plus clairement (au cas où) : je me suis engagé à domicilier mes revenus chez Banque A, ils resteront chez Banque A. Ma question est de savoir comment négocier avec d’autres banques pour pouvoir obtenir un prêt immobilier sans y domicilier mes revenus. Quels sont les leviers de négociation ? Que puis-je proposer en contrepartie pour que Banque B y trouve aussi son compte ?
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1 4 #16 16/07/2020 10h34
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
J’aime lire ce genre de commentaire qui affirme une position en disant que vous étiez banquier, je me demande bien à quel époque au vue de vos affirmations.
J’ai été CGP (en banque) jusqu’en 2019
Les digressions sont bien longues pour une définition aussi courte… Je vous la remet pour le fun :
Legifrance a écrit :
Le dol est le fait pour un contractant d’obtenir le consentement de l’autre par des manœuvres ou des mensonges.
Pour rappel, ma mission officielle c’était :
- développement/optimisation/protection du patrimoine
- protection de la famille
- étude/financement des projets
- services financiers du quotidien
Dans la pratique, notre apprenons en formation que :
- développer = ouvrir une assurance-vie/CTO/PEA
- optimiser = remplacer les F€ par des UC
- protéger = souscrire des options (payantes) du type "sécurisation des PV", "garantie capital", ou des fonds à capitaux partiellement protégés type EMTN
- étude : rentrer les informations client dans les cases de l’ordinateur
- financement : si l’ordinateur affiche une logo vert à la fin de l’étude, on sort l’offre de prêt
- service financiers au quotidien : le crédit renouvelable c’est bien parce que c’est à disposition, le crédit à la consommation c’est mieux parce que les montant sont plus gros
Sinon voici les objectifs hebdomadaires :
- 20 rdv (tél ou physiques)
Placements
- 150 k€ de collecte en AV/CTO/PEA
- 30% UC (les arbitrages € -> UC comptent également)
Services financiers
- 5 montées en gamme de carte (idéalement Classic -> Premier)
Crédits
- 150 k€ de crédit immo
- 30 k€ de crédit conso
- Activation de 5 crédits renouvelables
Assurances
- 2 contrats IARD (habitation/auto/santé)
Lorsque ces objectifs ne sont pas atteint sur la semaine, on fait un débrief sympa avec le N+1. Si cela dure deux semaines, on reçoit une petite visite du N+2.
Le banquier est récompensé par sa production aujourd’hui, et non les conséquences de ces conseils dans 10-15-20 ans. Et vous continuer à penser que la préoccupation première du banquier c’est l’intérêt du client ?
Encore un exemple pour la route :
En ce début d’année, mon épouse (auto-entrepreneur) avait ouvert un compte "pro" (donc plus cher) auprès de sa banque car la conseillère lui a dit que c’est obligatoire.
Voulant lui laisser le bénéfice du doute, j’y suis retourné avec mon épouse. Et la conseillère m’a regardé droit dans les yeux en me disant que la loi impose aux auto-entrepreneurs d’ouvrir un "compte pro".
Je sais parfaitement que la banque peut refuser d’ouvrir un compte simple, mais la conseillère a évoqué la loi, ce qui est un mensonge. Si la conseillère avait dit à mon épouse "nous refusons d’ouvrir un compte simple, car ce n’est pas notre politique", celle-ci serait probablement allé voir la concurrence.
Ce mensonge est donc destiné à convaincre le client d’ouvrir un compte pro. Donc un dol.
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1 #17 16/07/2020 10h42
- Caine
- Membre (2018)
- Réputation : 70
Vous parlez donc de votre cas personnel, de votre expérience personnelle et de la formation que vous avez reçue personnellement, et vous généralisez à l’ensemble de la profession… Tout le monde ne travaille pas de la même façon, tous les managers ne sont pas les mêmes et surtout les objectifs commerciaux ne sont absolument pas les mêmes d’une banque à l’autre.
Là où je travaille par exemple, l’accent est mis sur la relation client (taux de satisfaction client, taux de décroché au téléphone, nombre de réclamations traitées avec une issue positive).
Donc vous voyez, je travaille dans le même secteur mais n’ai absolument pas le même ressenti.
C’est très important de ne pas généraliser, et de ne pas diaboliser la banque, qui est souvent un excellent partenaire, qui a probablement des défauts mais également des qualités.
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1 #18 16/07/2020 11h11
- Caine
- Membre (2018)
- Réputation : 70
Pas les commentaires Google, mais après chaque rdv le client reçoit un questionnaire de satisfaction avec une note à attribuer et la variable dépend notamment de ces notes… Mais aussi du taux de décroché au téléphone ou de la rapidité à traiter les demandes clients (les messages via messagerie sécurisée de la banque).
Il y aussi une partie qui repose sur les ventes mais les objectifs sont volontairement bas et très simples à atteindre justement pour pouvoir privilégier l’intérêt des clients et non la vente à tout prix…
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1 #19 16/07/2020 11h39
- carignan99
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Caceray a écrit :
Le banquier est récompensé par sa production aujourd’hui, et non les conséquences de ces conseils dans 10-15-20 ans. Et vous continuer à penser que la préoccupation première du banquier c’est l’intérêt du client ?
Un banquier n’est pas différent de n’importe quel autre salarié. J’imagine que ses préoccupations sont (par ordre d’importance) :
- Lui même
- Sa banque (son employeur, avec des objectifs)
- Ses clients (pour atteindre ses objectifs)
Je ne vois pas de contradictions entre chacun de ces points. Que le banquier pousse des produits parce qu’il a des objectifs, c’est de bonne guerre. Il suffit de répondre ’merci mais non merci’ et de savoir lâcher de temps en temps (par exemple une PNO IARD, qui est en fait très compétitive ; un produit maison x ou y…).
A titre pro et perso, je considère la banque comme une relation d’affaires de moyen / long terme. Ce qui passe par quatre choses :
- Donnant / donnant
- Respect des contrats écrits
- Respect de la parole donnée (tout n’est pas écrit)
- Transparence et honnêteté (ex. : domiciliation revenus, pour le coté pro, envoyer un rapport d’activité trimestrielle sur le CA/marge du business…que les chiffres soient bons ou mauvais! etc.)
Des fois ça marche, des fois ça marche pas. J’ai usé trois banques - la troisième était la bonne. Au final, ça permet d’avoir un interlocuteur qui vous soutient dans les passes difficiles (découvert pro, report des échéances d’emprunt par exemple) ou qui propose des taux canons.
Note : je reçois régulièrement un questionnaire de satisfaction. Et je met un point d’honneur à y répondre (très positivement parce que je le pense).
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1 #20 17/07/2020 09h45
- Nordiste
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Caceray, le 16/07/2020 a écrit :
Et en effet notre variable dépend principalement de la satisfaction à travers des enquêtes comme évoqué par Caine.
Donc si je prends le cas extrême :
- objectif satisfaction client atteint à 100%
- objectif production atteint à 10%
Vous touchez la majorité de votre prime ? J’avoue que je suis tenté de revenir à ce métier dans ces conditions
Pour être clair le niveau de prime a extrêmement diminué dans le secteur bancaire (voir disparu dans certaines enseignes ) comme dans une majorité des entreprises d’ailleurs.. Il y a uniquement la Banque postale qui garde un système de variable sur objectif très attractif pour les vendeurs/conseillers.
Il faut arrêter de croire que le conseiller qui vous propose un placement sera commissionné sur celui-ci, je ne nie pas que cela a existé mais c’était il y a quelques dizaines d’années.
Le monde évolue et les banques ont compris la nécessité de fidélisation des clients plutôt que de la logique de vente "forcée", après les banques ne sont pas des associations donc nécessairement il reste un aspect commercial.
Je vis dans le secteur ou je travaille et je suis fier de voir des clients/commerçants changer de trottoir pour discuter 5 minutes avec moi ce qui marque une satisfaction des clients vis à vis du partenariat établi.
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