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#1 12/02/2011 15h43
- Job
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bonjour,
Comment bien faire en ce moment quand tout semble doucement monter ?
Un dicton que je trouve bidon : "acheter au son du canon et vendre au son du clairon"
C’est l’idéal d’acheter au plus bas et de vendre au plus haut; mais quand savoir se décider ?
Vous me direz que c’est ce qui fait la "beauté" de la Bourse, ce côté imprévisible qui nous donne parfois des sueurs froides.
Perso, je vends rarement, ai tendance à garder mes titres très longtemps, et passe ma vie à décider la ou lesquelle(s) des lignes sera renforcée.
La perspective de vendre un peu d’une ligne qui a beaucoup monté ne me dit rien, mais c’est peut-être avec un raisonnement buté comme çà qu’on se retrouve avec de monstrueuses + values des décennies après…
bref, rien n’est simple…
Ericsson…! Qu'il entre !
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#2 12/02/2011 15h55
- InvestisseurHeureux
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JOB,
Le sujet a déjà été abordé dans cette file :
Quand initier une position sur une action ?
La "conclusion" étant que chacune a son idée mais que ça n’est pas facile ! :-)
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#3 12/02/2011 17h31
Job,
Au risque de me faire de nouveau agresser , je vais quand même dire, que je vends souvent sur des critères techniques (cf les files Weinstein : comment gagner en bourse avec la méthode de Stan Weinstein ? et L’analyse technique appliquée à l’investissement boursier )
Bien sur, ce n’est pas le seul critère.
Pour les autres, j’observe attentivement la récurrence du dividende, sa croissance et bien sur les raisons qui m’ont poussées à acheter un titre (cf mon portefeuille Portefeuille d’actions de Zeb )
J’ai par ailleurs remarqué, que souvent, quand un titre se retrouve dans une position technique alarmante, peu de temps après, l’entreprise annonce une baisse de la rentabilité, des objectifs non atteints ou bien encore une baisse du dividende.
L’étude technique/graphique d’un titre permet également de s’affranchir du coté émotionnel que l’on peu avoir pour un titre et éviter de tomber dans l’affectif. Affectif qui peut conduire à ne pas vendre un titre et ne pas concrétiser ses plus valus ou conserver un titre finalement peu rentable, ni en phase avec les objectifs que l’on s’était fixer à l’origine.
A l’achat, les critères fondamentaux prédominent (cf les explications sur mon portefeuille), bien que je ne fasse pas de calculs, d’autres, le font mieux que moi et sont plus rapide. Je me base donc sur mon ressenti des marchés et de l’économie en général. Pour cela, mon activité professionnelle m’apporte beaucoup d’informations (je rencontre une trentaine d’entreprises par an). Ensuite, je place mon ordre d’achat sur des considérations techniques et graphiques.
Lors de la vente, c’est le contraire, je considère l’aspect technique et graphique en premier et ensuite, si je suis dans une situation alarmante, je vais réétudier les critères fondamentaux qui m’ont fait choisir le titre.
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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#4 13/02/2011 16h20
- DM
- Membre (2010)
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Content de ton retour ici zeb.
Je ne l’aurais pas mieux dit.
Toutes les informations pour analyser un titre sont déjà présents dans les cours, et sont visibles et connues par tous, contrairement aux autres formes d’analyses où on est tous inégaux face à l’information.
Le technique te permet de réaliser de nombreuses choses, dont la connaissance de ton risque de marché, et quand entrer/sortir.
A l’instar de zeb, j’ai remarqué, qu’avant un "flash info", les initiés nous font remarqué au travers du cours de bourse et des réactions du marché, qu’il va se passer quelque chose, ou en tout cas qu’il faille être vigilant.
Je me souviens d’un jeudi de 2009. Octobre il me semble. Un peu avant Thanksgiving.
Les marchés étaient sur des seuils hauts… bizarrement, juste avant cette fête US importante.
La volatilité s’écrase sur les marchés à l’approche d’une résistance technique, mais ils continuent de progresser.
Mon analyse était : les investisseurs anticipent le week end prolongé. Ils ont peur que durant ce week end il se passe quelque chose de grave, et que l’on ouvre avec un gap baissier la semaine d’après.
Je prends donc mes bénéfices, en partie.
J’étais persuadé que c’était à cause de thanksgiving.
Le marché US fermé, que se passe - t - il ?
On annonce la crise à Dubaï…
Les marchés chutent.
Hasard? peut être…
Quelques semaines plus tard, l’euro se retrouve comprimé, mais toujours à la hausse face au dollar US. On arrive sur une zone de résistance importante. On y vient tout doucement, sans volatilité….
Et là? on nous annonce la crise de la dette en europe…
Première vague spéculative à la baisse.
L’euro remonte quelques semaines plus tard, mais timidiement. Il entre en range. Un coup il monte, un coup il descend.
Puis, il monte…. il atteint une résistance importante… et là? que se passe t - il le lendemain? Crise grecque, portugaise, ou je ne sais plus quel Etat.
Systématiquement, les inités font porter les prix sur des zones de pièges.
Je remarque la même chose tous les premiers vendredi du mois (chômage et destructions d’emploi US), sur le marché des changes, en intraday.
Il se passe TOUT LE TEMPS les mêmes deux scénarios.
Ce vendredi du mois de février, ça n’a pas loupé. Je suis toujours autant surpris de constater ces mouvements techniques qui respectent à la minute près des schémas récurrents.
Après, tout dépend de l’approche et du portefeuille bien sûr. Le technique me va, car je suis dans un objectif spéculatif, de croissance de mon capital et des titres que j’achète.
Trader - analyste technique, et je le vis bien. Formation Trading - Gestion portefeuille - Mon portefeuille boursier
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#5 07/10/2011 14h32
- Job
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salut aux adeptes du daily trading,
merci de nous faire part de vos bons coups, je raffole de récits du genre "j’ai acheté une grosse louche de Lafarge bradé lundi et hop, j’ai vendu le lendemain avec + 6 %" etc…
en ce moment, des histoires comme çà pullulent non ?
Ericsson…! Qu'il entre !
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#6 11/10/2011 17h12
- thomz
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@Zeb
Ma méthode est la même. J’achète souvent d’un coup, regarde monter, puis vends en filigrane tout au long de la hausse, l’objectif étant de sécuriser le profit et de garder le capital de mise à peu près à son niveau d’origine. En cas de catastrophe (ce n’est jamais arrivé) je me couvre sur le profit précedemment mis de côté. Je diversifie peu, ma principale gestion du risque étant cette tactique de scalp aux plus-values.
@DM
Très intéressant, merci de partager.
@Job
Le son du canon, le son du clairon? La chose la plus intelligente qui ait jamais été dite. A toi de te déboucher les oreilles.
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#7 11/10/2011 21h27
- Romain
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thomz a écrit :
@Zeb
Ma méthode est la même. J’achète souvent d’un coup, regarde monter, puis vends en filigrane tout au long de la hausse, l’objectif étant de sécuriser le profit et de garder le capital de mise à peu près à son niveau d’origine. En cas de catastrophe (ce n’est jamais arrivé) je me couvre sur le profit précedemment mis de côté. Je diversifie peu, ma principale gestion du risque étant cette tactique de scalp aux plus-values.
.
vous vous fixez des objectifs? de montant , de situation ou de % de plus value pour alléger où vous faites cela au feeling?
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#8 12/10/2011 13h48
- thomz
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Je me fixe des objectifs que je ne respecte pas, tant mon aversion au risque est grande.
J’achète toujours sur les plus bas et n’attends de mon titre que de le voir remonter a sa valorisation moyenne… Pas plus ambitieux que ça. Je ne manipule que des large caps, en fait je profite des incohérences de marche sur des valeurs bien établies. Comme aime a me le répéter ma fiancée, qui s’y connait un peu, j’investis comme un vraie baltringue.
Je commence a alléger progressivement vers 5% de PV, parfois moins, parfois plus, cela dépend du capital engage et de ma confiance du moment.
N’étant pas d’une nature cupide, cela ne m’a jamais pose de problèmes. J’achète très rarement, aussi. Et quand j’achète, c’est au minimum avec 30% de mon capital total.
En fin de ligne je divise la PV en deux… La moitie va sur mon compte "épargne sécurité" pour me couvrir en cas de coup dur, l’autre moitie est ajoutée au capital disponible a l’investissement.
Du coup, mon capital grossit plutôt lentement…. Et il suffirait d’une seule - très - mauvaise opération pour que mon épargne de sécurité durement acquise se volatilise.
Pour l’instant, j’ai fait d’excellents ROI sans jamais encaisse de perte sérieuse. Quand ca en prenait le chemin, mon capital de "sécurité" m’a toujours permis de sortir sans y laisser trop de plumes - c’est a dire sans jamais entacher le capital de départ. Pour l’instant…
Le principal inconvénient de la méthode, c’est qu’on ne peut faire beaucoup d’opérations… Il faut savoir être patient, très patient. Mais je suis un fervent partisan du "sitting", pas du "thinking"… C’est ma philosophie d’investissement.
Néanmoins je considère cette méthode comme très imparfaite. Le fait est que je suis encore dans une logique de "pari" et cela ne me plait guère.
Comme disait IH sur un autre fil, obligé de faire des "coups". Or, les "coups", sur le long-terme, c’est une stratégie rarement payante, même si tu t’efforces a chaque fois de mettre toutes les chances de ton cote.
Dernière modification par thomz (12/10/2011 14h07)
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#9 12/10/2011 19h22
- Romain
- Membre (2011)
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ah dur la…aucun problème de réglé, des déclarations qui font peur (baroso, juncker)
des pv qui commence à monter (12% sur total, 11% sur pernod, 11% sur rubis, 10% sur casino
mais le cac qui monte encore…et encore…
pas si simple tout ça…
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#10 12/10/2011 20h30
- Kiceca
- Invité
j’ai 1 indicateur principal :
1 : l’écart entre le CAC40 et sa MM200 ==> CAC40 inferieur de 20 % à sa MM200, achat fort. CAC40 Superieur de 10 % à sa MM200, allègement.
Par ailleurs, cela peut faire sourire mais j’ai deux indicateurs complémentaires : le TPBe et TPBu.
Le TPBe c’est le taux de présence des bears sur le forum de Boursier.com. Quand il est au plus haut c’est qu’il est temps d’acheter.
Le TPBu c’est le taux de présence des bulls sur le forum de Boursier.com. Quand il est au plus haut c’est qu’il est temps de vendre….
#11 12/10/2011 21h05
- Romain
- Membre (2011)
- Réputation : 15
ah oui pas con la MM200…
je suis sur que les indicateurs TPBe et TPBu marche aussi sur boursorama
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#12 11/02/2013 20h37
J’ai beaucoup parcouru le forum.
J’y ai trouvé des choses intéressantes sur les critères d’achat d’une action.
Pour certains, il faut acheter une action si celle-ci cote 30% de moins que sa valeur intrinsèque.
Pour d’autres, il faut réaliser une analyse (taux, ratios) avant de se lancer.
Je trouve ces méthodes très intéressantes mais je souhaitais connaître les moyens utilisés par le forumistes pour restreindre la liste des actions à cibler.
Il y a des milliers d’actions sur le marché. Comment faites-vous pour dire : "je dois suivre ces actions".
Utilisez-vous des listes de suivi sur des sites internet, des outils spécifiques qui envoient des alertes par mail, des revues économiques ?
J’avoue avoir du mal à cibler les actions potentiellement intéressantes.
D’avance merci pour vos "tuyaux".
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#13 11/02/2013 21h01
- spiny
- Membre (2010)
Top 50 Dvpt perso.
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Titoux, cela dépend également de votre stratégie.
Il y a deux points à considérer, pour ma part.
1°) Le prix : j’utilise le screener du Financial times principalement et je fais un tri en fonction du PB ou du PCF (price to cash flow).
De temps en temps, je jette un oeil aussi sur les plus bas à 52 semaines.
Je suis également abonné aux daubasses, et là il n’y a que du pas cher…!
2°) J’étudie également des valeurs sans pour autant penser un prix. Je les garde dans un coin de ma tête si c’est bon business, des fois que Mr Market m’en offre un bon prix un de ces jours…
"Le meilleur moment d’acheter c’est maintenant"! Si vous trouvez un excellent prix dans un marché haussier, vous n’allez pas vous priver quand même !
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#14 11/02/2013 21h50
- Sylvain
- Membre (2011)
- Réputation : 203
Titoux,
Personnellement, je regarde en fonction de l’actualité quand une boîte m’intéresse et que je ne la connais pas.
Sinon, en fonction d’articles que je lis à droite à gauche sur le forum, d’autres blogs (Investisseur débutant, Be Rich, dividendes.ch, etc.), Seeking Alpha, Guru Focus, etc.
Je suis aussi abonné aux daubasses.
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#15 11/02/2013 23h39
- Kohai
- Membre (2012)
Top 50 Portefeuille - Réputation : 284
Bonsoir Titoux,
Je cherche à acheter de "bonnes" sociétés à un "bon prix", pas juste une société sous-valorisée.
J’ai donc une démarche qui part de l’analyse des sociétés :je suis en train de me constituer (lentement) une base de données de sociétés qui correspondent à mes critéres de "bonne société": large cap de préférence (mais pas de small cap pour moi), profitable, en croissance, en bonne santé financière (endettement maitrisé), et distribuant régulièrement un dividende >3% en hausse et pérenne.
J’ai une approche surtout systématique :je prends par exemple les dividendes aristocrates (listés sur ce site), ou les résultats de différents screener . Cela me donne généralement des listes d’une centaine ou 200 sociétés (beaucoup de doublons!).
Aucun screener ne donnant exactement comme critéres de tri ce que je recherche, je prend les listes qui s’en approche le plus, et j’évalue ensuite les sociétés une à une suivant mes propres critéres. En commençant par la lettre A… Fastidieux, mais je n’ai pas trouvé mieux pour me faire ma propre opinion, ça permet aussi de se documenter sur les sociétés qui paraissent interessantes (leur site web, rapport annuel,commentaires sur ce site, morning star, seeking alpha, etc..).
Mais je peux aussi m’interesser à une société en fonction de ce que je peux lire, sur ce site par exemple ou les membres peuvent faire des analyses ou partagent leur portefeuille.
Une fois que j’ai déterminé qu’une société est intéressante, alors je la valorise (avec xlsValorisation, les évaluations de Morning Star, l’historique de cours) pour déterminer un niveau de cours ou je pourrais investir avec une marge de sécurité (de base, -20% par rapport à la valorisation, mais ça peut etre plus, quelque fois moins).
Je mets ensuite cette société et son cours cible dans ma watchlist, et j’attends que le cours descende en dessous du cours cible.
Je n’ai pas besoin d’avoir des dizaines de sociétés qui répondent à tous les critéres de selection et d’achat, puisque de toute façon, je ne vais pas passer plus d’une demi-douzaine d’ordres d’achat par an…
Bien entendu, je dois mettre à jour les données au fur et à mesure que les résultats sont publiés.
Il y a aussi d’autres critéres dépendant du secteur ( p.ex. les pharma ou le pipe est important), et également je cherche à maintenir une certaine diversification sectorielle et géographique.
Cela ne marche pas bien sur si vous avez comme stratégie d’être investi à 100%, ou d’avoir une approche "mécanique" comme IH le préconise dans son livre.
"Quand acheter" n’est qu’une partie de votre stratégie. "Quoi acheter" en et une autre, et… "quand vendre" aussi :-) !
L'Investisseur Individuel, mon blog orienté "Dividendes Pérennes": http://investisseur-individuel.com/
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#16 01/03/2013 14h49
Aprés "Quand initier une position sur une action ?"
Je souhaiterais aborder avec vous le sujet suivant:
Quand prendre ses gains sur une action et comment ?
Pour ma part, mon dossier de conviction EADS a une plus value insolente à 3 chiffres.
Il représente prés de 40 % de mon portefeuille actions. ==> Mauvais point
Son rendement TTM se retrouve à un seuil extrement bas ==> Mauvais point
L’idée d’alléger / prendre ses gains avance de plus en plus dans mon esprit.
Mais Comment:
Solder la ligne ? (C’est un titre et une activité cyclique)
en 2 ou 3 fois ? ( et en garder en fonds de portefeuille ?
En petit paquet de de 10 %
Merci de vos remarques
Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !
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#17 01/03/2013 14h58
- Ratpack
- Membre (2010)
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Top 50 Monétaire - Réputation : 73
Si vous pensez que l’action a encore du potentiel pourquoi ne pas sécuriser (en vendant) par exemple le montant de votre capital investi sur cette valeur, ainsi le restant n’est que bénéfices.
Sinon soldez la ligne.
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1 #18 01/03/2013 15h13
- BearBullCarpeDiem
- Membre (2012)
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Pensez-vous que le titre est aujourd’ui à sa valeur intrinsèque?, voir côte au dessus de sa VI? pour moi c’est la première des questions.
Si la réponse est oui, il est sans doute préférable d’alléger de façon significative dans ce cas sur un titre aussi liquide pourquoi solder par blocs / morceaux / tranches ? Si vous estimez être au-dessus de la VI : soldez la ligne (ou bien gardez 1% de votre port dessus et non 40% si vous voulez continuer à la suivre/ en être propriétaire).
Si la réponse est non : pourquoi vendre ? à cause du poids dans le portefeuille / rendement ? : compte tenu de votre PV à 3 chiffres, effectivement alléger est sans doute une bonne option car effectivement à partir de +40% de concentration faut vraiment avoir de très fortes convictions qu’il reste du potentiel sur la valeur (avis personnel - 40% c’est sans doute une limite haute de proportion - même pour un portefeuille concentré). Si vous estimez ne pas encore être à la VI, compte tenu du poids (40%), j’aurais quand même tendance à couper une partie de la position.
Le vrai choix c’est votre appréciation de la VI. (le début de l’année a été excellent pour EADS en terme boursier et les résultats suivent mais c’est cyclique - cycles longs).
Pour le comment : une fois votre décision de vendre prise : sur un titre liquide : personnellement je vends en bloc ; sur un titre peu liquide avec un faible flottant : sans doute des cessions par blocs mais cela dépend vraiment de la taille de votre position en Euros vs le montant des flux quotidiens traités sur la valeur pour voir si il y a un réel risque de faire décaler les cours (si aucun risque de faire décaler les cours alors vente en bloc aussi).
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#19 01/03/2013 15h17
- sergio8000
- Invité
Lorsque le prix dépasse mon estimé de valeur, je solde généralement toute la ligne au marché (sauf si ligne très peu liquide). Je n’ai pas de dons prédictifs particuliers pour décider si la ligne peut encore courir ou non. Ce n’est que rarement optimal, mais, dans le cadre de ma démarche d’investissement, ça remplit sa fonction.
Seule exception : Si j’ai un excellent business avec un excellent management (par ex : Berkshire ou un trux du genre), je ne vendrai que s’il est très fortement surévalué ou s’il y a une autre opportunité qui me crève les yeux (type Apple contre warrant AIG fin 2011) contre laquelle je peux swapper très avantageusement.
En ce qui concerne les pondérations, avoir une action cheap d’une société bien gérée qui constitue 80% de mon portefeuille après une belle performance opérationnelle ne m’a jamais spécialement dérangé. Comme dit Peter Lynch, on ne va pas s’amuser à "couper les fleurs pour arroser les mauvaises herbes". De là à dire qu’EADS est une fleur, c’est à vous d’en décider !
#20 01/03/2013 15h26
- GoodbyLenine
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Certes, on ne va pas s’amuser à "couper les fleurs pour arroser les mauvaises herbes", mais de là à avoir 80% sur un même type de fleurs, il y a de la marge… Même si on pense avoir la plus belle fleur du monde, on n’est jamais à l’abri d’une nuée d’insectes s’en prenant précisément à ce type de fleurs.
Chacun voit midi à sa porte, mais pour ma part, 20% pour la plus fleur me semble un maximum, une fois que le montant des 100% est conséquent et que le préserver est un des principaux objectifs.
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#21 03/03/2013 09h20
- christian
- Membre (2011)
- Réputation : 30
perso l’observation est souvent à la base de mes prises de positions. En gros, je sélectionne une liste de valeurs assez liquides, qui m’apparaissent saines et le plus possible à l’abri conjoncturel d’un "incident" (profit warning etc…)
ça nécessite un travail de fond, loin d’être aussi pointu que certains membres du forum, mais il suffit à mon sens de suivre l’actualité des sociétés, aller sur leurs sites, suivre la presse éco (bourse + macro, l’environnement ayant aussi sa part d’éléments à apporter aux choix qui suivront)
j’observe régulièrement le comportement de ces valeurs, et leur passé "graphique". J’essaie de comprendre, par exemple, pourquoi le JJ/MM/AAAA, l’action s’est cassée la gueule de façon aussi prononcée alors que les marchés n’accusaient pas de baisse.
Un "ressenti" se fait jour, une action comme Total par exemple, a un range idéal, elle évolue généralement entre une zone haute et une zone basse assez claires, et son "comportement" fini par être intégré. C’est un peu obscur, mais je vous assure que c’est du domaine du possible.
Je guette les down du CAC ou du SBF, les jours négatifs ou l’une (ou plusieurs) de ces actions que j’ai choisi va perdre quelques %. Le motif de la chute générale fait l’objet d’une analyse perso : par exemple les 3% de chute sur le marché Français suite aux élections italiennes, il faudrait être benêt pour ne pas comprendre que c’est une "réaction" sur le vif des marchés et que le rattrapage se fera assez vite. Pareil pour le fiscal cliff, ou les réunions G20, ce type d’évènements suscitant une réaction négative et épidermique des marchés mais qui ne dure pas.
Lors de ces baisses, je tiens dans un petit recoin de mon cerveau les supports graphiques des valeurs sélectionnées, ce n’est pas ce qui emportera ma décision finale d’acheter à tel ou tel seuil de prix, mais ça y participe.
Mes tailles d’achats feront ensuite l’objet de la méthodologie "Van Tharp", ainsi que la revente des actions achetées et les ordres à déclenchement. Je ne vais pas revendre par a-coup au fur et à mesure, non, pas de ça. Je me fixe un seuil ou 100% de mes positions seront soldées. Mais bien souvent, les conditions de marché rendent cette limite modulable, aussi si je sens la proximité d’un autre "incident" de marché, je ne vais pas insister et revendrai mon action avec un faible profit ("un tien vaut mieux que deux tu l’auras" + "je me suis enrichi en achetant trop haut et en vendant trop bas) - tant pis si l’action continue de grimper… Ainsi, mes positions peuvent être conservées de quelques jours (marché nerveux) à quelques semaines (range latéral, comme actuellement le CAC depuis décembre).
Voilà, ne serait-ce que pour le money management de Van Tharp, ça prendrait 20 pages - je vous propose pour ceux que ça intéresse une synthèse faite par un gars consultable aux adresses suivantes : Réussir en Trading - PARTIE 1/2 et Réussir en Trading - PARTIE 2/2
Avec tout ce mix de méthodes adaptées à ma sauce, j’ai peut-être du bol mais je tourne actuellement à un peu + de 12% en perf annualisée sur PEA, ce qui me suffit amplement pour mes objectifs.
Dernière modification par christian (03/03/2013 11h15)
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#22 03/03/2013 11h18
Du coté de la vente, ça dépend un peu de la stratégie/raison/état d’esprit dans laquelle j’ai acquis la valeur :
- Si c’était un achat dans un état d’esprit value, normalement je vends quand on se rapproche de ma valeur intrinsèque estimée, ou quand une sous-cote sensiblement plus importante apparaît sur une autre opportunité que j’identifie (mes liquidités n’étant malheureusement pas infinie)
- Si c’était un achat dans un esprit croissance/société solide à long terme, que j’ai pu avoir à un prix correct lors de l’achat, en principe et même si je suis en plus-value, je ne vends jamais…sauf très forte surcote. En gros, une légère surcote ne suffit pas à me faire vendre, même partiellement.
P.Fisher a écrit :
Supposons que le jour de votre diplôme universitaire, on vous propose de miser sur 3 camarades qui vous verseront un quart de leur salaire jusqu’à la fin de leur carrière en échange de dix fois les revenus de leur 1ère année de vie professionnelle. […] Dix ans plus tard, l’un a superbement réussi , et il se chuchotte qu’il pourra succéder au Président d’ici 10 ans. Que penseriez-vous alors de ce conseil qui vous encouragerait à prendre vos bénéfices sur les actions superbes qui sont en avance sur leur fondamentaux ? Vous penseriez à juste titre que celui qui vous conseillle de réinvestir cet argent sur une autre camarade de classe dont la carrière stagne depuis 10 ans devrait aller se faire soigner…
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#23 03/03/2013 21h53
- sergio8000
- Invité
GoodbyLenine a écrit :
Certes, on ne va pas s’amuser à "couper les fleurs pour arroser les mauvaises herbes", mais de là à avoir 80% sur un même type de fleurs, il y a de la marge… Même si on pense avoir la plus belle fleur du monde, on n’est jamais à l’abri d’une nuée d’insectes s’en prenant précisément à ce type de fleurs.
Chacun voit midi à sa porte, mais pour ma part, 20% pour la plus fleur me semble un maximum, une fois que le montant des 100% est conséquent et que le préserver est un des principaux objectifs.
Je ne suis pas allé aussi loin dans mes limitations, même si j’en ai introduit quelques unes : j’amorce une position à 40% de mon portefeuille grand maximum, justement à cause de la taille croissante du portefeuille.
Après, si la société a fait x2, x3 ou x5 (et c’est alors qu’on approche des 80 %) et que les autres n’ont rien fait, je n’y peux rien, et je ne peux pas me permettre de couper la fleur si elle décote toujours fortement par rapport à sa valeur intrinsèque (certaines sociétés décôtent jusqu’à ce quelles fassent x10 ou même x20, ou même encore plus, ce sont les miracles de la bourse -> ex récent Virtus Partners, asset manager de qualité). Ce doit être mon côté possessif… Et aussi parce que je suis convaincu que certains business seront toujours dans 10 ans ce qu’ils sont aujourd’hui, car ils n’ont pas beaucoup évolué depuis des décennies ou des siècles (ex : banques, assurances, cigarettiers, assets managers, etc…). Si ces business à forte prévisibilité décotent, et qu’ils performent bien, je suis heureux de les avoir le plus longtemps possible. Evidemment, de là à dire que 80% sur une action est mon allocation cible aujourd’hui, certainement pas ! Cela étant dit, lorsque je regarde la performance de mes idées les plus triviales au cours de ces dernières années (Apple, Phillips 66, Marathon Petroleum, Bank of America ou AIG sous leur valeur liquidative), je me dis que c’est peut être une erreur… Et que ma performance aurait été meilleure en ne prenant qu’une seule de ces actions, sans nécessairement augmenter le risque pour autant (si tant est que j’ai correctement travaillé mes analyses, ce que chacun peut définir à sa manière évidemment). Apparemment, je n’ai pas assez confiance en moi lorsque je regarde dans le rétroviseur (mais c’est toujours facile après coup) !
Dernière modification par sergio8000 (03/03/2013 23h56)
#24 03/03/2013 23h31
- peterbuffet
- Membre (2012)
- Réputation : 12
Hello,
Quand acheter: Quand c’est offert, quand la bourse ne tente personne. Quand la valeur offre un rapport cours/cash flow interessant.
Quand vendre: Jamais si c’est une valeur de croissance avec un moat qui dure. Sinon, peut être quand on a trouvé un autre valeur présentant un rapport risque/rendement meilleur.
Sergio, effectivement dans le rétroviseur c’est toujours plus facile et tout miser sur une valeur est risqué sachant que l’important est d’eviter la perte permanente en capital et que chaque investisseur peut commettre des erreurs.
En attendant, ce qui m’interesse c’est ta prochaine idée, histoire que tu ne sois pas riche tout seul
Bonne soirée
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