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#201 05/11/2020 19h33
- oliv21
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@Jbpv :
je n’ai jamais entendu parler de ce genre de limitation annuelle à 1% de rachat du capital !?
Est-ce spécifique à Guillin ?
Avez vous des sources à ce sujet ?
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#202 05/11/2020 20h48
- Elias
- Membre (2014)
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Je n’avais, moi aussi, jamais entendu parler de ce point.
En faisant quelques recherches supplémentaires sur le sujet des OPA sur le net afin de me cultiver, je suis tombé sur cette subtilité:
La réglementation peut contraindre les investisseurs à déclencher une OPA dès lors qu’ils franchissent un certain niveau de participation. Sur le marché réglementé, une offre obligatoire doit être déposée par toute personne qui :
- franchit le seuil de détention de 30 % du capital ou des droits de vote ;
- détient déjà entre 30 % et la moitié du capital, augmentant ainsi sa participation de plus de 1 % en moins d’un an.
A noter toutefois que le concert "famille Guillin" détient 64,x% du capital.
Donc je ne sais pas s’ils rentrent quand même dans la 2eme hypothèse présentée ci dessus.
Sources: OPA : principe et fonctionnement - Ooreka
J’avais aussi trouvé un article de Tradingsat qui faisait alusion à un declenchement d’OPA dans des cas similaires à la seule difference qu’il ne précise pas entre 30 et 50% du capital détenu (mais seulement à partir de 30%).
Tradingsat a écrit :
Pour un actionnaire qui détiendrait déjà plus de 30% du capital, l’acquisition de titres représentant 1% supplémentaires en l’espace de douze mois entraîne également l’obligation de lancer une OPA. C’est ce qui s’est passé avec Parrot puisque la holding Horizon, qui détenait 36,1%, a conclu l’acquisition en un bloc de plus de 9% de capital supplémentaires. Dans tous les cas le prix offert doit être au moins équivalent au prix le plus haut payé par l’initiateur au cours des douze mois précédents (souvent il s’agit du prix où s’est effectuée l’opération qui a occasionné le franchissement).
Source: Comment fonctionne une OPA (offre publique d’achat) en Bourse? - BFM Bourse
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#203 05/11/2020 21h25
- oliv21
- Membre (2012)
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Sachant que Guillin est côté sur Alternext, est-ce que ces conditions sont également applicables (sachant que les conditions impliquant le lancement d’une OPA y sont différentes) ?
Il me semble que les fondateurs de Réalités (également côté sur Alternext) sont montés au capital sans avoir à lancer d’OPA….
Suivant votre logique, V. Bollore qui a effectué de nombeux achats récemment sur la holding Odet, devrait lui aussi bientôt approcher de la limite des 1% !?
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#204 05/11/2020 21h39
Jbpv a écrit :
Oui et ne pas oublier que le concert Guillin ne peut pas racheter plus de 1% par an du capital de la Société sans être obligé de lancer une OPA.
Pourquoi, le concert Guillin détient déjà 64% du capital et donc le contrôle?
La réglementation peut contraindre les investisseurs à déclencher une OPA dès lors qu’ils franchissent un certain niveau de participation. Sur le marché réglementé, une offre obligatoire doit être déposée par toute personne qui :
franchit le seuil de détention de 30 % du capital ou des droits de vote ;
détient déjà entre 30 % et la moitié du capital, augmentant ainsi sa participation de plus de 1 % en moins d’un an.
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#205 05/11/2020 22h12
- Elias
- Membre (2014)
- Réputation : 84
Pour répondre à votre question, Oliv sur Alternext la réglementation semble effectivement différente.
Sur Alternext, il est rappelé, qu’en vertu de l’article L. 433-3 II du code monétaire et financier (235-2 Règlement général de l’AMF), un projet d’offre publique doit être déposé à l’AMF lorsque toute personne physique ou morale agissant seule ou de concert vient à détenir, directement ou indirectement, plus de 50% du capital ou des droits de vote d’une société dont le siège est établi en France.
L’art 234 du réglement de l’AMF traite des conditions d’une OPA.
La régle invoquée par Jbpv y est mentionnée (art 234-5).
L’AMF accorde souvent des dérogations. Les nombreux cas sont listés à l’art 234-9 du réglement de l’AMF.
Mais un point intéressant figure à l’art. 234-7 et rejoins les propos d’Etzanas.
Si je comprends bien ce qui est marqué ci dessous (et si cela s’applique réellement au cas de Gpe Guillin), le concert famille Guillin (et donc VBolloré) échappe à l’OPA car ils ont deja le plein contrôle effectif de la société (c’est à dlre plus de 50% du capital/droits de vote. D’où la mention affichée "30 à 50% du capital dans mon précédent message ?).
Corrigez moi si je me trompe dans la compréhension du texte en question.
AMF a écrit :
Article 234-7
L’AMF peut constater qu’il n’y a pas matière à déposer un projet d’offre publique lorsque les seuils mentionnés aux articles 234-2 et 234-5 sont franchis par une ou plusieurs personnes qui viennent à déclarer agir de concert :
Avec un ou plusieurs actionnaires qui détenaient déjà, seul ou de concert, la majorité du capital ou des droits de vote de la société à condition que ceux-ci demeurent prédominants ;
(…)
Lorsque plus de 30 % du capital ou des droits de vote d’une société dont les titres de capital sont admis aux négociations sur un marché réglementé d’un État membre de l’Union européenne ou d’un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen, y compris la France, est détenu par une autre société et en constitue un actif essentiel, l’AMF peut constater qu’il n’y a pas matière à déposer un projet d’offre publique lorsqu’un groupe de personnes agissant de concert vient à prendre le contrôle de la société détentrice au sens des textes applicables à cette dernière, à condition que l’une ou plusieurs d’entre elles disposaient déjà de ce contrôle et demeurent prédominantes.
Source:
Article 234-7
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#206 07/11/2020 12h49
- thomas69
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Guillin n’est pas concerné par cette règle "excès de vitesse" :
1. La famille détient 64%. La règle concerne uniquement l’intervalle 30-50%
2. Elle ne concerne pas les entreprises cotées sur Euronext Growth
Cette restriction existe pour limiter les prises de contrôles rampantes.
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2 #207 07/11/2020 14h27
- srv
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Bonjour
Oui et re-oui, la réglementation est hyper importante quand on essaie de comprendre qui détient quoi, à quel prix, quelles sont alors les possibilités ?
Ci dessous, la réglementation large qui s’applique aux marchés en date de mars 2020
Quelques points que j’ai notés sur ce sujet
1. Le bazar : Avec la montée en puissance des règles harmonisées entre les pays de l’UE, c’est devenu compliqué de suivre les données chiffrées importantes sur le fonctionnement des marchés (seuils pour les OPA etc..) car le règlement AMF renvoie au code monétaire et/ou aux textes de l’UE => jeu de piste, qui doit faire la joie des experts juridiques qui trouvent là du boulot à gogo. Avant on avait un texte autoportant, type règles AMF seules (CMF, SBF Paris …)
Exemple ici du RG AMF avec en rouge les renvois ou exceptions aux règles, et ce n’est que sur un article !
2. Le livre : Concernant les règles sur le capital (seuils OPA, etc.), c’est le livre II AMF qui traite ce sujet.
3. Pour qui ? : Tout le règlement AMF ne s’applique pas selon si les boites ont leur siège social en France, ou en dehors de l’UE, ou selon si elles sont sur des marchés réglementés (Compartiment A/B/C) ou non réglementes (Euronext Growth, Access, Access +) => il y a des exclusions à ce règlement
Exemple :
DNX Corp, qui a depuis 2013 son siège au Luxembourg et est cotée sur EG, n’a pas les contraintes AMF bien que la boite ait été introduite sur du marché réglementé de Euronext Paris Compartiment C et qu’elle avait son siège à Paris à l’époque.
=> ceci permet de passer doucement de contraintes fortes (siège en France + marché réglementé) à des contraintes plus faibles (avec siège au Luxembourg + passage sur EG)
4. Contraintes plus fortes : Les boites peuvent avoir dans leurs statuts des obligations de déclaration de tout dépassement de %x du capital détenu. Souvent des boites familiales qui veulent contrôler qui arrivent dans le capital. Mais désolé je n’ai plus de nom en tête, mais il y en a encore (dernièrement j’ai revu un dossier qui était concerné avec un seuil à 1% du capital, mais je ne sais plus lequel …)
5. Transfert sur EG : Une fois transféré sur EG, les mêmes règles sur les offres publiques s’appliquent pendant les 3 ans après le transfert (sauf si siège hors France).
Extrait du règlement Euronext Growth
Conclusion :
Bref, c’est compliqué tout ça.
Et c’est pour ça que contrairement à oliv21, moi je pense qu’un particulier a encore beaucoup d’avantages comparatifs par rapport aux gérants pro, car il est plus agile, peut aller facilement sur des petites capi < 100 Meur et avoir vraiment une expertise très pointue sur ce segment de marché par rapport aux autres intervenants.
Pour les plus curieux, j’avais fait une vidéo vers avril 2020 qui explique très synthétiquement les différences entres les marchés réglementés et non réglementés sur Euronext. A voir pour les plus curieux.
Phil.
Dernière modification par srv (07/11/2020 22h00)
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1 #208 07/11/2020 16h24
- srv
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1 #209 09/11/2020 20h17
- levovitch1988
- Membre (2020)
- Réputation : 67
Bonjour à tous,
Ci-dessous une analyse du titre depuis 2013.
Sur 2013-2019, les conclusions :
- Croissance annuelle moyenne du CA de +6%, de l’EBIT courant de 10%, du RN de +11%, c’est bien pour une valeur défensive ! On combine presque growth et défensive
- Fluctuation de la marge opérationnelle assez forte => plus bas à 8% en 2013 et plus haut à 13% en 2016, cela fait quand même de beaux swings !
- Structure financière très saine, voire trop saine diront les adeptes du levier de la dette
- Politique d’investissement assez soutenue, autour de 6% du CA tous les ans
- Un dividende toujours largement couvert par le Free Cash Flow. A 0,60 EUR, le dividende total représenterait 22% du Free Cash Flow 2019. Le groupe pourrait en théorie doubler aisément le dividende à 1,2 EUR tout en maintenant un ratio de distribution inférieur à 50% du Free Cash Flow, d’autant plus qu’il n’y a presque plus de dette financière
- Un ratio VE / EBIT courant moyen de 7,5x sur la période et un PER moyen de 9,8x
- Des ratios de rentabilité des fonds propres (ROE) et des capitaux employés (ROCE) plutôt bons pour de l’industrie, sans être extraordinaires
- Le nombre de titres est stable sur les 7 ans (j’ai juste retraité 2013 et 2014 car le titre a été divisé par 10 en 2015 => j’ai divisé par 10 le cours, le nombre de titres et le dividende pour bien comparer), ce qui est beau
Sur 2020 en estimation, le VE / EBIT serait autour de 5,3x ! En tant que non actionnaire, j’essaye de comprendre cette aberration car on est quand même sur un marché plutôt défensif. Le marché a l’air de s’attendre à une division par 2x de l’EBIT courant sur les 5 prochaines années, ou bien à une nécessité de mettre 500 M€ de Capex sur 5 ans ou quoi !? Surtout qu’a priori le groupe est tranquille jusqu’en 2040 en France non ?
En lisant le rapport 2019, le groupe dit être plutôt présent sur les métiers de bouche / industrie agroalimentaire (notamment viande rouge, volaille, plats cuisinés, biscuiterie, pâtisserie) et fruits et légumes, sans donner de chiffres précis sur la répartition. Concernant les couverts en plastique et autres objets interdits, on peut supposer que leur poids est faible dans l’activité car peu de texte y est consacré. On lit que l’impact a été limité sur les ventes du Groupe car des gammes alternatives peuvent être proposées aux clients.
Sur le cœur de métier (métiers de bouche et fruits et légumes), quels dangers voyez-vous ? Sur les fruits et légumes, le vrac est déjà très instauré et je ne le vois pas progresser jusqu’à 100%. Je pense aussi que le groupe anticipe déjà des emballages de substitution.
Le fait que le groupe ne distribue pas plus de dividendes et maintienne une dette financière nette proche de 0 insinue-t-il qu’ils s’attendent à devoir faire de gros investissements sur les prochaines années (par exemple pour racheter des nouvelles technologies qu’ils ne maitrisent pas encore) afin d’adapter leurs emballages ?
Dernière modification par levovitch1988 (09/11/2020 21h14)
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#210 10/11/2020 14h01
- Elias
- Membre (2014)
- Réputation : 84
Bonjour levovitch1988,
Merci pour votre intéressant message.
Je me permets d’apporter ma modeste contribution. En lisant votre tableau, je remarque sur les estimations de 2020 quelques éléments qui m’interpellent:
Le capex (hors M&A) est estimé sur l’année 2020 à 30.2M€.
A mon avis ce chiffre n’est pas juste. Si je me fie au rapport semestriel publié il y a quelques jours, le niveau des investissements globaux de l’entreprise s’élève déjà à 29.5M€ au terme des 6 premiers mois.
Il tient compte des investissements de capex et de la croissance externe. A mon avis, il y a des chances qu’il finisse en hausse en fin d’année.
Selon mes recherches, en décembre 2019 le capex atteignait 33.4M€ et 41.7M€ (en déc. 2018)
S’agissant de la croissance externe, Guillin a racheté 67% du distributeur suisse Thermoflex, en mars de cette année. Cette société génère un CA de 12M de francs suisse (disons 11.4M€).
Or dans le tableau que vous avez posté, le M&A est comptabilisé à 0 pour cette année 2020.
En parcourant les flux de trésorerie du rapport semestriel, une ligne acquisition de filiales affiche 13.95M€, ce qui à mon avis correspond au prix d’acquisition de nos amis suisses.
Pour (essayer de) répondre à vos diverses interrogations, voici comme je vois la chose.
Au sujet de la valorisation assez faible, cela s’explique par différentes raison:
- la TRES mauvaise image du plastique et la pollution qu’il générerait. La société tente pourtant de se diversifier vers le carton par exemple (acquisition de THIOLAT) et intensifie ses grosses mesures de recyclage (partenariat avec Paprec, récolte de plastique en Asie du Sud Est, gros foyer de plastique abandonné dans la nature, production d’emballage avec du rPET -PET recyclé- et 100% recyclable).
D’ailleurs pour l’anecdote en 1998 Guillin avait déjà amorcé un virage dans les matériaux utilisés (limitation du PVC)
Guillin ne rechigne pas à investir massivement dans son outil de production pour conserver et améliorer sa place de leader européen. Des investissements vont bien sûr être encore nécessaire au vue du défi écologique mais, je ne m’inquiète pas outre mesure car la société a les moyens financiers nécessaires. Il faudra voir si les concurrents (plus petits, notamment) auront cette capacité (gains de parts de marché ?)
- le durcissement de la réglementation française. En l’espèce, elle a été adoucie dernièrement, s’alignant sur la réglementation européenne.
- désamour des petites capitalisation depuis mi 2017.
- communication financière de Guillin assez limitée. (Ils ont embauché il y a quelques mois une personne pour améliorer cela, de mémoire)
levovitch1988 a écrit :
Sur le cœur de métier (métiers de bouche et fruits et légumes), quels dangers voyez-vous ? Sur les fruits et légumes, le vrac est déjà très instauré et je ne le vois pas progresser jusqu’à 100%. Je pense aussi que le groupe anticipe déjà des emballages de substitution.
Les éventuels dangers pourraient être le niveau et la qualité des récoltes de fruits et légumes liés aux conditions climatiques.
Le prix des matières 1ere. Ce n’est pas tant le cours du pétrole qui m’inquiète (la direction a maintes fois répété que ce n’étaient pas LE critère essentiel) mais plutôt le cours du PET qui a en fait largement baissé depuis l’année dernière (d’où cette magnifique hausse de la marge opérationnelle) et surtout celui du rPET qui lui, par contre, est en hausse en raison de sa "rareté" et de la volonté d’en incorporer de + en + dans la production.
Un confinement et une fermeture prolongée des restaurants par exemple a aussi un impact sur le niveau des ventes, comme en témoigne les propos de la direction le mois dernier.
levovitch1988 a écrit :
Le fait que le groupe ne distribue pas plus de dividendes et maintienne une dette financière nette proche de 0 insinue-t-il qu’ils s’attendent à devoir faire de gros investissements sur les prochaines années (par exemple pour racheter des nouvelles technologies qu’ils ne maitrisent pas encore) afin d’adapter leurs emballages ?
La politique d’une maitrise de la dette nette à un niveau proche de 0 me plait bien, personnellement.
"Une entreprise qui n’a pas de dettes ne peut pas faire faillite".
Cela permet en outre d’avoir une marge importante d’investissements futur.
Il faut aussi garder en tête que Guillin est une entreprise familliale. Je pense que cela doit aussi jouer idéologiquement dans leur rapport avec la dette.
La dette a fortement augmenté en 2018 suite à l’acquisition de THIOLAT (hors activité roumaine), ce qui leur a permis de mettre, de manière plus prononcée, un pied dans une matière différente et complémentaire, le carton (et accessoirement de s’étendre dans un nouveau pays ultérieurement, la Roumanie).
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#211 10/11/2020 19h54
- levovitch1988
- Membre (2020)
- Réputation : 67
Merci Elias.
Je lis de mon côté une légère baisse des Capex hors M&A sur le S1 2020 : 15,5 M EUR vs 17,4 M EUR sur le S1 2019. On ne devrait pas être loin des 30 M EUR que j’ai estimés sur l’année. En revanche, il faut vous avez raison ajouter le M&A que je n’avais pas pris en compte (14 M EUR au S1 2020).
Source : page 6 du rapport S1 2020 (lien ci-dessous)
Rapport S1 2020
Cela ne change pas beaucoup le ratio de valorisation estimé sur 2020 car nous devrions être proches d’une dette financière nette de 0, donc d’une valeur d’entreprise proche de la capitalisation boursière soit environ 370 M EUR.
En revanche, les montants de Capex sont les bons sur l’historique. On a bien 32,9 M EUR de Capex en 2019 et 5,8 M EUR de M&A. Il faut aller dans le tableau de génération de flux de trésorerie dans les rapports annuels. Le flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement est égal à la somme Capex hors M&A + M&A dans mon tableau.
Concernant 2018, l’acquisition de Thiolat semble avoir coûté 45 M EUR pour 31 M EUR de CA réalisé en 2017. Il me semble que le groupe Guillin avait déjà une activité dans le carton que Thiolat a renforcée (pas apportée).
Je partage votre avis sur le risque de baisse de la marge brute liée à la flambée des prix du PET recyclée (le groupe en parle dans son rapport 2019 ainsi que sur le rapport du S1 2020).
Certes les industriels comme Guillin peuvent et doivent faire des efforts en termes de substitution vers d’autres matériaux que le plastique (sur certains produits) et d’incorporation de matière recyclée, mais les collectivités et les industriels du recyclage ont également du boulot pour améliorer la collecte et le recyclage des emballages en plastique. C’est trop facile de taper sur les doigts des industriels uniquement. En 2025, Guillin pourrait très bien proposer des produits 100% à base de plastique recyclé et 100% recyclables, mais si la filière n’est pas au rendez-vous alors les emballages ne seront jamais recyclés et partiront à l’incinération. Il y a plein d’articles intéressants sur ces sujets.
Pensez-vous que Guillin pourrait se diversifier vers la filière de recyclage, en investissant dans des sites industriels ? Cela permettrait de sourcer sa propre matière recyclée, et donc de sécuriser une partie des approvisionnements voire même de la vendre à d’autres industriels ?
Je trouve qu’au cours actuel, il y a un vrai pari à faire pour un re-rating du titre à moyen long terme, le jour où les débats seront moins dogmatiques et moins dans l’"émotion". Vivement une vraie volonté politique de développer la filière de recyclage, pas seulement pour les actionnaires de Guillin mais pour notre environnement…
Lien intéressant : Le casse tête de l’écoconception des emballages
Dernière modification par levovitch1988 (11/11/2020 09h23)
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#212 11/11/2020 12h54
- Elias
- Membre (2014)
- Réputation : 84
Je partage votre avis à 100% quant à la faiblesse de la collecte. Il est là le vrai problème IMO.
levovitch1988 a écrit :
Pensez-vous que Guillin pourrait se diversifier vers la filière de recyclage, en investissant dans des sites industriels ? Cela permettrait de sourcer sa propre matière recyclée, et donc de sécuriser une partie des approvisionnements voire même de la vendre à d’autres industriels ?
Pour être franc, je me suis posé la même question que vous.
Mais en réalité Guillin s’est déjà "diversifié" (toutes proportions gardées) dans la filière recyclage.
Dans un 1er temps via un partenariat en France avec le recycleur Paprec, qui est un acteur conséquent (1.5B€ de CA, 8500 salariés, 200 sites, soit une entreprise 3 fois + grande que Guillin).
Je vous cite les paroles et info de Mme Guillin, issu d’un article que j’ai conservé et datant de janvier 2019:
Depuis Oct 2018, chez Guillin et Paprec, des équipes R&D travaillent à la définition du cahier des charges d’une ligne dite "de barquette à barquette". Cette unité spécifique de récupération, de traitement et de régénération au grade alimentaire des barquettes implique un sur-tri dans les flux de collecte sélective - un préalable au projet -, mais aussi le développement d’une technologie de régénération côté Paprec( à l’image de celle développée pour les bouteilles des minéraliers); et côté Guillin, le renforcement de l’écoconception et l’optimisation de l’incorporation des matériaux issus du recyclage
"La problématique aujourd’hui paradoxalement, c’est la source, c’est de trouver le déchet, nous y travaillons avec les collectivités locales" confie Mme Sophie Guillin Frappier
A l’époque, l’article mentionnait un premier investissement de 20M€.
La source, à défaut de l’avoir encore de manière abondante en France (faute de moyen et d’une vrai politique), ils sont allés la chercher en Indonésie, via un partenariat exclusif pour l’Europe avec Prevented Ocean PlasticTM.
source :https://www.agro-media.fr/actualite/emballage-guillin-rejoint-prevented-ocean-plastic-tm-43332.html
Mais une vraie diversification industrielle, au sens 1er du terme, j’en doute.
La quantité d’investissement nécessaire serait énorme et extrêmement couteuse, c’est à dire bien plus importante que les 14M€ en moyenne sur 6 ans qu’ils lâchent annuellement dans la croissance externe ou les 32M€ annuel de capex.
levovitch1988, votre article n’est pas en libre accès, malheureusement.
Quelle idée en sortait à la lecture du papier ?
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#213 11/11/2020 13h41
- levovitch1988
- Membre (2020)
- Réputation : 67
L’idée principale est de dire que les débats actuels sont trop dogmatiques et émotionnels, et pas suffisamment rationnels vis-à-vis des emballages plastiques.
Le plastique est le diable => "N’importe quel matériau, même si son impact environnemental est trois ou quatre fois supérieur, sera préféré à un sachet plastique", dit Michel Fontaine Président du Conseil national de l’emballage. "Les discours des scientifiques avec des données chiffrées sont devenus inaudibles."
Les consommateurs ne se focalisent que sur la fin de vie de l’emballage => "Vaut-il mieux une bouteille en PET qui sera recyclée ou un sachet souple qui contient 70 % de plastique en moins qu’une bouteille mais qui ne sera pas recyclé ? Faut-il utiliser du verre, recyclable à l’infini, mais très lourd et qui va plomber le bilan carbone d’un produit pendant son transport ? Faut-il passer au plastique d’origine végétale comme celui issu de la canne à sucre au risque d’être en compétition avec l’alimentaire ? Ce n’est qu’en étudiant le couple produit/emballage sur l’ensemble de son cycle vie que l’on peut prendre les meilleures décisions."
L’emballage ne représente qu’environ 10 % de l’empreinte environnementale d’un produit de grande consommation => les gens ne réfléchissent pas assez et oublient de penser à ce qui a autour de l’emballage, comme les consommations d’eau, d’énergie, de carbone.
En attendant que le recyclage des plastiques se développe, beaucoup d’industriels font le choix de réduire leur consommation à la source => Beaucoup prennent le virage du carton ou du papier et diminuent au maximum l’utilisation du plastique nécessaire au conditionnement de leurs produits, sans réussir toutefois à le supprimer intégralement. Pour les produits qui ne sont pas secs, il reste une couche de plastique à l’intérieur pour que le contenant soit étanche. Se pose alors la problématique suivante : les emballages multi matériaux sont bien plus difficiles à recycler.
On en comprend que le plastique va être réduit, d’où l’importance pour Guillin d’être capable de s’adapter à la demande de ses clients avec d’autres matériaux.
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#214 18/11/2020 18h15
- Elias
- Membre (2014)
- Réputation : 84
Depuis quelques publications le management de Guillin se plaignait de la hausse du cours du rPET à l’inverse de celui du PET qui était à un très faible niveau.
Il s’agit en quelque sorte d’une "nouveauté" puisque par le passé c’était l’inverse: cours du rPET < PET.
Cet bref article décrit le phénomène.
SPOILER: la rareté du rPET est créée par les contraintes réglementaires européennes qui imposent à horizon 2025 puis 2030 de respecter certains objectifs de + en + contraignants.
https://www.lesechos.fr/amp/1164105
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Dernière modification par Elias (18/11/2020 18h30)
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#215 18/11/2020 19h40
- Jbpv
- Membre (2020)
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Bonsoir à tous,
Je n’ai pas suivi le débat que j’avais initié concernant la limitation à 1% de l’augmentation annuelle de détention par un actionnaire détenant déjà plus de 30% du K, j’en suis désolé.
Je pense avoir (à peu près ?) raison, mais peu importe, ce n’est pas le sujet le plus important concernant cette action.
Pour le PET et le rPET, je me rappelle avoir lu il y a un ou deux ans que certains clients de Groupe Guillin exigeaient que leurs emballages soient en rPET pour pouvoir en faire une promotion "écologique" et que le prix du rPET était déjà passé au-dessus de celui du PET.
A cela se rajoute des futures contraintes règlementaires.
Je pense donc qu’un rPET cher a déjà été pris en compte dans le prix de revient de la matière première en 2019 et peut être même 2018.
Dans quelle proportion du total, je n’en sait rien.
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1 #216 21/12/2020 21h12
Perspective intéressante concernant le choix pour des tomates entre une barquette en carton et une barquette en PET recyclé. Tout en rappelant que de toute manière Guillin aujourd’hui offre la gamme complète plastique, carton, biosourcé… et que les cartons représentent 15% de ses volumes.
Consommation d’eau
En termes de choix de matériau, le débat porte sur la consommation d’eau : « l’analyse de cycle de vie de nos produits prend en compte la consommation d’intrants, d’eau et leur impact sur l’environnement. Or, nous nous sommes rendu compte que pour fabriquer une barquette en carton, il nous fallait 0,87 litre d’eau, quasiment un tiers de plus que pour une barquette en plastique (0,62 litre), alors que leur bilan carbone est quasiment le même, vu qu’on utilise du plastique recyclé. Du coup, nous avons de vrais débats en interne. Si on passe au carton, on va augmenter la consommation d’eau, ce qui est un sujet important au Maroc. »
Azura utilise du polyéthylène téréphtalate recyclé (rPET), le polypropylène (PP) étant « non recyclable ». Céline Montauriol indique enfin : « dans le domaine de la tomate, nous sommes les premiers à avoir compensé toutes nos émissions de gaz à effet de serre » à compter de décembre 2020.
https://www.emballagesmagazine.com/alimentaire/du-rpet-plutot-que-du-pp-pour-les-tomates-azura
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#217 22/12/2020 12h10
- Elias
- Membre (2014)
- Réputation : 84
Merci bcp pour votre article.
Tout le monde ne va pas à la même vitesse et c’est un peu chacun dans son coin, avec des ambitions purement marketing sur l’emballage, sans ambition climatique, sans argument scientifique. »
Au final on n’en revient toujours à la même chose.
La rationalité et l’aspect scientifique du débat sont souvent occulté par le marketing & la démagogie. Une vaste hypocrisie.
Bilan carbone similaire. Conso d’eau plus faible pour le plastique. Matière plastique qui recyclée devient sa propre ressource.
Je garde espoir qu’à terme, un jour, les faits scientifiques prendront le dessus sur ce bashing plastique. Mais cela passera par une vraie politique de recyclage.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#218 22/12/2020 23h08
- levovitch1988
- Membre (2020)
- Réputation : 67
La question essentielle que se pose le marché et qui semble nuire au titre est de savoir si on va s’orienter à terme vers du PE / PET recyclé (ce qui serait bénéfique à Guillin qui propose déjà des produits recyclés et recyclables) ou si on va assister à une substitution massive du PE / PET vers de nouveaux supports et nouvelles technologies biodégradables peut-être non suffisamment maîtrisées à date par Guillin, ce qui serait plus défavorable à Guillin car nécessiterait des investissements massifs pour réadapter son outil de production.
On aura probablement un peu des deux => 1) un développement du plastique recyclé et recyclable (de grands industriels alimentaires investissent pour renforcer la part du PET recyclé dans leurs produits), ce qui nécessitera un gros boulot sur la chaîne de collecte et recyclage, pour avoir de la matière première PET recyclé. 2) et également une diminution progressive du plastique dans les emballages au profit d’autres supports comme le carton, le papier et peut-être de nouveaux supports innovants.
Je note que Guillin a complètement refait son site Internet qui désormais met mieux en avant les produits proposés, dont des produits parfois biodégradables. Le groupe a une taille critique (CA > 600 M€), une bonne santé financière (Dette financière nette proche de 0 en fin d’année ?) et un portefeuille produit qui lui permettra de s’adapter à son marché. Le cours actuel laisse de plus de la sécurité pour prendre position, avec un VE / EBIT inférieur à 7x sur 2020.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par levovitch1988 (23/12/2020 12h28)
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1 #219 23/12/2020 15h04
@levovitch1988
on va s’orienter à terme vers du PE / PET recyclé (ce qui serait bénéfique à Guillin qui propose déjà des produits recyclés et recyclables) ou si on va assister à une substitution massive du PE / PET vers de nouveaux supports et nouvelles technologies biodégradables
En effet le mix de matériaux évoluera sans doute dans le futur en fonction des innovations voir nouvelles réglementations. Apparemment Guillin a choisi d’adapter son offre produit au lieu de se concentrer uniquement sur le PET / rPET (comme il l’a montré ces dernières années en développant des emballages papier/carton).
De mon point de vu, Guillin grâce à sa couverture géographique et son réseau de distribution très performant est en très bonne place pour défendre ses parts de marché. De plus sa taille permet des dépenses de R&D et investissements très significatifs.
Sauf s’il y avait vraiment une invention brevetée qui ne pouvait être copiée, je pense que Guillin suivra tout simplement l’évolution du marché des emballages. Il dispose de moyens industriels et financiers plus importants que d’éventuels nouveaux entrants. Je ne pense pas que les ratios financiers seront nécessairement significativement dégradés en cas d’évolution des technologies car Guillin a toujours réalisé des Capex de capacité ces dernières années. Il investira éventuellement simplement sur de nouvelles lignes avec une technologie différente. C’est une société familiale qui a toujours investi massivement dans son outil industriel : elle a la capacité d’investir facilement 80 millions d’euros dans l’année si nécessaire comparé aux 30-40 millions d’euros habituels (à comparer à la capitalisation actuelle de 454 millions!).
Ce sont plutôt les plus petits acteurs des emballages avec des moyens plus limités ou les plus grands acteurs gardant une stratégie uniquement mono-matériaux qui pourraient bien se trouver en difficulté dans le futur. Perso, j’apprécie la stratégie annoncée de Guillin de défendre ses parts de marché grâce à une offre de gamme produits très étendue.
Dernière modification par etzanas (23/12/2020 15h25)
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#220 23/12/2020 20h05
- levovitch1988
- Membre (2020)
- Réputation : 67
Emballages alimentaires
Quand on regarde ce que font les gros industriels du secteur agroalimentaire, on note que les grandes tendances sont le développement des emballages plastiques recyclables et à base de matière recyclée (notamment Danone et Nestlé qui investissent massivement dans ce sens. Le feraient-ils s’il y avait un gros risque que le gouvernement bannisse la solution plastique recyclable et recyclé ?), l’essor d’emballages alternatifs en bois, papier, carton (ce que maîtrise Guillin me semble-t-il, qui a su diversifier son offre comme le rappelle Etzanas. Les emballages en papier et carton pourraient être massivement adoptés pour les fruits et légumes en France dans le cadre de la loi sur l’économie circulaire dont la première échéance est en 2022 sur les fruits et légumes de moins de 1,5 kg et qui ne présentent pas un risque de détérioration lors de leur vente en vrac), le développement d’emballages biodégradables innovants et le renforcement du vrac quand c’est possible (fruits et légumes concernant Guillin par exemple, bien que le vrac en contexte covid peut faire peur aux consommateurs).
Concernant les fruits et légumes, il est possible que des produits obtiennent des dérogations, comme les raisins et cerises considérés comme des fruits fragiles.
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Dernière modification par levovitch1988 (24/12/2020 10h44)
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#221 22/01/2021 10h24
- levovitch1988
- Membre (2020)
- Réputation : 67
Pensez-vous que le groupe Guillin soit exposé à la très forte hausse des livraisons de repas, nécessitant des emballages alimentaires qu’ils soient en papier (burgers), carton (pizzas), plastique (sushis), etc ?
Je note au passage que le groupe a complètement refait son site Internet. Celui-ci met en valeur la richesse de l’offre du groupe, notamment son aspect multi matériels => carton, papier, pulpe, PLA (matériau plastique d’origine végétale), etc.
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#222 23/01/2021 12h04
- Elias
- Membre (2014)
- Réputation : 84
Bonjour levovitch1988
Ma modeste compréhension de la situation m’amène à penser qu’en raison de la variété des produits s’adressant à différents secteurs que vend Guillin elle est effectivement exposé à la tendance des livraisons repas.
Toutefois je n’irai pas jusqu’à penser que cela a une "énorme" influence sur le CA globale d’une entreprise à 650M€ de CA. Je pense que la tendance leur est un effectivement bénéfique mais cela n’aura pas un énorme effet sur la top line car en contrepartie l’activité globale de Guillin est aussi touchée par la crise sanitaire d’une autre manière. Il existe un impact malheureusement négatif, en contrepartie, sur la restauration collectives (cantines, restaurants etc…).
L’évolution du CA qui est aussi impacté par la saison des récoltes de fruits/légumes, des conditions climatiques aléatoires etc…
Je pense que les effets positifs (tendance de la livraison repas) et négatifs (fermeture des lieu de restaurations collectifs) ne s’annulent pas. Je suis toutefois dans l’incapacité de mettre des chiffres précis sur ces tendances aux effets contraires.
Je constate qu’après une belle hausse des ventes ces dernières années pour culminer à 657M€, le niveau des revenus semblent un peu en retard sur le S1.
Mais l’essentiel était ailleurs à mon avis. Toutes mon attention (et mes nombreux renforcements) étaient concentrés sur l’évolution du résultat opérationnel et la décote aberrante affichée.
Je pense que c’est là qu’était attendue la société dans un contexte de plastic bashing. Etait elle en décroissance structurelle ? Et ce que son niveau de rentabilité allait encore et durablement morfler ?
L’évolution du cours de bourse de 12 à 25€ en moins d’1 an me laisse penser qu’il y a eu des excès et une incompréhension du business modele de l’entreprise et son environnement
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#223 23/01/2021 12h55
- Aigri
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Elias a écrit :
L’évolution du CA qui est aussi impacté par la saison des récoltes de fruits/légumes, des conditions climatiques aléatoires etc…
Pensez-vous que la consommation des contenants de ces fruits et légumes va diminuer en raison des conditions climatiques ?
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
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#224 23/01/2021 13h03
- Elias
- Membre (2014)
- Réputation : 84
De mauvaises conditions climatiques peuvent impacter le volume des récoltes et par conséquent la demande de contenants.
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#225 23/01/2021 13h07
- Aigri
- Membre (2018)
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Merci pour votre réponse.
A titre personnel, je me vois mal acheter et donc consommer moins de fruits et légumes parce qu’une récolte serait meilleure on moins bonne dans une région donnée.
Ce n’est que mon point de vue.
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