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#26 18/07/2019 10h11
- Neo45
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Bonjour Ezerian,
Il aurait été assez compliqué pour les autorités chypriotes de se rendre au domicile de chaque citoyen afin "confisquer" le cash. D’autant plus que les retraits de cash étaient déjà fortement limité, comment les gens auraient-ils fait pour vivre ?
Concernant l’or, c’est la même chose. Forcer les gens à donner leur or, même par la loi, aurait été très compliqué à faire appliquer. Qui aurait été vérifier que le le jardin de la grand-mère n’était finalement pas une vraie mine d’or ?
Concernant les terrains, les chypriotes n’avaient déjà quasiment plus d’argent. Vous imaginez si en plus ils avaient été expropriés en masse ? Ce qui était nécessaire pour l’État c’était de récupérer du cash. Les bien immobiliers, eux, ne sont pas très liquides.
Pour ce qui est des actions, cela aurait purement et simplement du vol. Comme déjà évoqué, un dépôt bancaire est une créance que vous détenez sur la banque. L’argent que vous avez sur votre compte en banque appartient à la banque. Celle-ci est sommée de vous le rembourser si le lui demandez… tant qu’aucune crise ne vient griper a machine.
le Petit Actionnaire - Suivi de mes investissements dans les dividendes et Éducation financière.
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#27 19/07/2019 00h36
- JeromeLeivrek
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Scipion8 a écrit :
Les dépôts bancaires sont effectivement garantis à hauteur de 100k€ par établissement et par déposant. Cette garantie s’exerce dans tous les cas. Il n’y a pas de scénario "apocalyptique" où cette garantie ne s’exercerait pas, car cette garantie est précisément conçue pour faire face à des scénarios apocalyptiques.
Mmmmh et à ce point là de l’histoire nous sommes sensés vous croire, croire que l’Etat va nous rembourser et croire que la banque centrale va venir à notre secours en créant des 100 de Mds€ de monnaie. Aaaaamen.
Moi je vous promets qu’il n’y aura bientôt plus de SDF dans nos rues.
Blog : Le projet Lynch.
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#28 19/07/2019 01h23
- Mevo
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Faith a écrit :
les réponses sont parties du principe que vous parliez de cash sur un compte courant ou des livrets bancaires. Dans ce cas, effectivement, une partie (10% à tout casser) de votre épargne risquerait d’être ponctionnée.
Faith, je ne comprends pas bien le raisonnement qui vous permet d’avancer cela !? D’où sortent ces "10%" max ? Ca donne une peu la sensation d’une rationalisation sortie de nulle part, à moins que quelque chose ne m’échappe (ce qui est possible)
Faith a écrit :
Notez bien que c’est plutôt une bonne affaire[..]
Euhh …
Faith a écrit :
Dans l’ensemble, dites vous que si on ponctionne votre précieuse épargne, c’est plutôt pour votre bien car ne pas le faire vous coûterait beaucoup plus cher.
Là, vous m’avez clairement achevé
----------
@JL: On vous promet un nombre d’unités de monnaie, pas ce que ca permettra d’acheter. Il n’y aucune limite à la quantité de monnaie qui peut être créée pour "rembourser" autant de monde qu’il le faut.
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#29 19/07/2019 03h07
Bonjour,
Crise française uniquement,
Si je mise que dans des titres d’entreprises du monde entier et pas dans des livrets et fonds d’assurance-vie, je suis protégé de la spoliation de l’état et mes titres ne perdent aucune valeur.
Crise mondiale,
Si je mise que dans des titres d’entreprises du monde entier et pas dans des livrets et fondss d’assurance-vie, je suis protégé de la spoliation de l’état.
Lorsque la crise sera résolu, mes actions retrouveront des valeurs d’avant la crise et je n’aurai rien perdu.
C’est bien çà ?
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#30 19/07/2019 06h24
- Scipion8
- Membre (2017)
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JeromeLeivrek a écrit :
Mmmmh et à ce point là de l’histoire nous sommes sensés vous croire, croire que l’Etat va nous rembourser et croire que la banque centrale va venir à notre secours en créant des 100 de Mds€ de monnaie. Aaaaamen.
Moi je vous promets qu’il n’y aura bientôt plus de SDF dans nos rues.
Il ne s’agit pas de croyance, mais juste de faits et de logique :
1) Une banque centrale ne peut pas faire défaut en devise nationale (c’est même comme cela qu’on la définit).
2) La banque centrale a un double mandat de maintien de la stabilité des prix et de préservation de la stabilité financière. Elle peut (et doit) donc intervenir massivement pour maintenir le système bancaire (en tout cas les banques systémiques) à flot si nécessaire, tant que la stabilité des prix n’est pas menacée. Sa vraie limite serait une situation où la banque centrale fait face à un dilemme entre ces 2 objectifs.
3) Le monde actuel est fondamentalement déflationniste (vieillissement, mondialisation, digitalisation), ce qui a priori réduit le risque d’un dilemme stabilité financière vs. risque inflationniste.
4) Dans nos démocraties, les épargnants ont un rôle électoral écrasant. Un pouvoir démocratiquement élu s’oriente donc naturellement vers la préservation des intérêts des épargnants. Au-delà de la capacité technique d’intervention de la banque centrale, c’est cette équation politique qui suggère que la garantie de 100k€ sera respectée.
5) En Grèce en 2010-2015 et à Chypre en 2013, les dépôts garantis n’ont pas subi une perte d’un seul euro. Alors que les 2 systèmes bancaires étaient extrêmement fragilisés (voire complètement pourris s’agissant des 2 banques systémiques chypriotes). Alors que les fonds de garantie n’étaient quasiment pas dotés. Alors que les 2 Etats étaient en faillite. Et alors que ces 2 Etats n’étaient pas en contrôle de l’action de la banque centrale (BCE). Tout ça, ce sont des faits.
Donc, oui, supposer qu’en France, démocratie d’épargnants par excellence, avec de bons fondamentaux économiques, des banques fortement régulées, et une très forte influence au niveau européen (y compris à la BCE), l’Etat puisse violer la garantie de 100k€ ne me semble pas cohérent.
Cela dit :
a) Pour pouvoir intervenir, la banque centrale a besoin de conditions minimales, en particulier (i) pas de financement monétaire des Etats et (ii) recapitalisation des banques (ce n’est pas le job de la banque centrale), si besoin via des fonds extérieurs (UE/FMI), et si besoin par bail-in (BRRD). Tout cela nécessite un accord entre l’Etat et ses partenaires extérieurs (UE/FMI). En son absence, la BCE ne peut guère intervenir.
b) Le respect de la garantie de 100k€ suppose un bon fonctionnement politique / démocratique. A Chypre, où l’oligarchie est puissante, il y a eu une tentative de prélever un pourcentage de l’ensemble des dépôts, garantis ou non, de l’ensemble des banques, pour recapitaliser les 2 banques systémiques. Cette tentative a heureusement échoué et finalement seuls les dépôts non-garantis des 2 banques ont été affectés par le bail-in.
La BRRD (2014) a désormais "sanctuarisé" le mécanisme du bail-in en droit européen, ce qui offre des assurances sur le respect de la garantie de 100k€. Ce mécanisme assure aussi la protection du contribuable. Il faut rappeler qu’avant Chypre (2013), les banques étaient recapitalisées directement par l’Etat (sans limite), au détriment donc du contribuable et au profit des gros déposants (socialisation des pertes). Pour le coup c’était vraiment injuste, et ça incitait à une prise de risques excessive des banques (aléa moral).
Néanmoins, l’édifice n’est pas achevé : il manque un fonds européen de garantie des dépôts, qui réduirait le risque souverain de la garantie des 100k€. Il complèterait le Mécanisme de Supervision Unique (MSU, par la BCE) et le Mécanisme de Résolution Unique (SRB) et réduirait beaucoup le risque souverain pour les déposants. Pour l’instant les Allemands sont réticents, par crainte de l’aléa moral que ce dispositif pourrait susciter dans d’autres pays de la zone euro.
@Ezerian : On ne peut pas prévoir la nature des prochaines crises. Le mieux que l’on puisse faire, c’est de diversifier son patrimoine, y compris géographiquement, effectivement. Mais même avec un patrimoine diversifié, une crise souveraine vous affecterait nécessairement, si vous êtes contribuable français : la forme légale de ce que vous appelez "spoliation de l’Etat", c’est l’impôt, et elle n’a aucune limite, particulièrement en France.
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#31 19/07/2019 08h41
- BulleBier
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En cas de grosse crise, les politiciens trouveront un moyen de faire passer la crise, n’importe quel moyen. Si la garantie des dépôts est en travers de la solution de crise ou trop chère, elle sautera. Rien n’est fixe. Ou alors ils vous donneront votre garantie en "nouveaux euros" qui vaudront rien.
.les gouvernements flouent toujours les épargnants dans les crises financière. Ils le font déjà avec les taux a zéro.
Emprunter est bien plus sur. Car celui qui emprunte a le pouvoir.
Les actifs productifs sont également sûrs.
Cela dit hors grosse crise énergétique je ne vois pas comment on peut aller a ce niveau d’effondrement financier en Europe.
Le monde n’est pas déflationniste, il l’est quand l’énergie est abondante. Une crise énergétique et l’Euro s’effondre rapidement.
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#32 19/07/2019 09h51
- Faith
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Mevo a écrit :
Faith, je ne comprends pas bien le raisonnement qui vous permet d’avancer cela !? D’où sortent ces "10%" max ?
Je suis parti du dernier exemple en date: 20% de prélèvement sur ce qui dépasse 100K€. Ca fait 10% d’un dépôt de 200K€.
Ca peut être plus, mais de toute façon, ça ferait moins de 50%
Faith a écrit :
Dans l’ensemble, dites vous que si on ponctionne votre précieuse épargne, c’est plutôt pour votre bien car ne pas le faire vous coûterait beaucoup plus cher.
Là, vous m’avez clairement achevé
Et pourtant… combien l’épargnant récupèrera de ses dépôts si sa banque fait faillite et n’est pas sauvée ? Et si elle est sauvée, d’où sortira l’argent ? A mon avis, il sortira préférentiellement de la poche des plus riches (et une personne qui a 200K€ de dépôts fait certainement partie des plus riches)
@JL: On vous promet un nombre d’unités de monnaie, pas ce que ca permettra d’acheter. Il n’y aucune limite à la quantité de monnaie qui peut être créée pour "rembourser" autant de monde qu’il le faut.
C’est exact, et correspond à ce que je disais au dessus: les premiers perdants d’une dévaluation, ce sont les plus gros thésauriseurs. 200K€ de cash perdraient énormément de valeur.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#33 19/07/2019 18h38
- Mevo
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Faith, no offence, mais ca devient tout de même assez merveilleux, là
Donc vous prenez un exemple qui vous "arrange", tout de même (exemple que je ne connais a priori pas, mais ca n’est pas l’important). L’exemple Chypriote donne tout simplement 100% au-delà de 100K, et dans le principe, ca me parait être la seule chose intellectuellement honnête sur laquelle il est possible de se baser: Que potentiellement, un épargnant peut maintenant perdre 100% au-delà de 100K dans un bail-in. Et OK, je vois gros comme une maison le Chauvinisme Francais entrer en jeu disant que "Bah, la France, ca n’est pas Chypre tout de même, non mais !" Je ne pense pas que ce soit un argument valable dans la problématique.
(Juste en note: Il est aussi fort possible que les chiffres avancés de 200K n’étaient que des exemples, donc les "50%" ne resteraient valides que par rapport à cet exemple spécifique, et ne fonctionnent pas du tout comme règle générale)
Faith a écrit :
Et pourtant…A) combien l’épargnant récupèrera de ses dépôts si sa banque fait faillite et n’est pas sauvée ? B) Et si elle est sauvée, d’où sortira l’argent ? A mon avis, il sortira préférentiellement de la poche des plus riches (et une personne qui a 200K€ de dépôts fait certainement partie des plus riches)
A) C’est en l’espèce le cas qui est discuté: L’épargnant se fait ponctionner sa "précieuse épargne". Donc il n’y a pas de question.
B) Même en admettant le raisonnement (comme pour le problème éventuel de la perte de pouvoir d’achat de la monnaie), la "perte" serait mutualisée au niveau de tout le pays ou de toute la zone monétaire en cas de sauvetage, au lieu d’être supportée intégralement par l’épargnant seul (avec ses collègues dans la même situation que lui). Réussir à tourner ca en les phrases que j’avais cité… Enfin, c’est vous qui voyez.
La position de dire que ca n’est pas aux autres ("tout le monde") de payer pour vous, là éventuellement OK (enfin, si, mais seulement dans la limite de 100K max, alors. Sachant qu’il y a normalement en premier lieu un fond de garantie dans lequel les banques ont cotisé, même si je comprends l’argument "il y a des chances que ca ne soit pas suffisant"). Mais que ca devienne "plutôt une bonne affaire" et que ce soit "plutôt pour votre bien" car … "ne pas le faire vous coûterait beaucoup plus cher", là non. Je ne vois vraiment pas comment on peut considérer cela du point de vue de l’épargnant ponctionné.
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#34 19/07/2019 19h20
- JeromeLeivrek
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Scipion8 a écrit :
Néanmoins, l’édifice n’est pas achevé : il manque un fonds européen de garantie des dépôts, qui réduirait le risque souverain de la garantie des 100k€.
S’il faut encore diminuer le risque, c’est qu’il est non nul, non ?
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#35 20/07/2019 02h41
- Mevo
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[Note: Scipion, j’ai bien réceptionné votre "proposition" par l’intermédiaire d’IH (qui a donc fait le boulot que vous lui avez demandé). Je n’ai jamais aucun soucis à réceptionner des propositions, mais celle-ci ne m’intéresse néanmoins en rien, je décline donc poliment. Vous pouvez vous engager unilatéralement à tout ce que vous voulez, c’est votre problème, pas le mien]
Scipion8 a écrit :
Cela doit nous conduire à réfléchir à l’allocation globale de nos liquidités et de nos portefeuilles boursiers, en évitant une sur-concentration sur un établissement, et aussi à la stratégie de liquidation : dans une stratégie de préservation du capital, il peut être moins risqué d’acheter des titres sous OPA (couverts par la garantie des titres et non par celle des dépôts) que de liquider le portefeuille, "consommant" ainsi la garantie des dépôts.
Sauf erreur de ma part, et/ou à moins d’un éventuel problème de compréhension, ce passage ne me semble pas avoir de sens. Réellement aucun, d’ailleurs. Acheter des titres "sous OPA" !? Avec votre cash, qui est du cash qui va revenir sur votre compte un peu plus tard !? Ca n’a de plus aucun rapport avec la "liquidation" de quoi que ce soit.
Dans le cadre du sujet, si on est confiant que les titres sont très peu à risque, mais qu’on part du principe que le cash le serait davantage, alors il faudrait minimiser la quantité de cash et être investi en tout temps. Si jamais l’idée était d’investir sur des sociétés faisant l’objet d’un OPA pour ca, il y a très certainement mieux à faire que de devoir renouveler en permanence sur de nouvelles opérations, tout en s’exposant au risque que l’OPA capote et entraîne une perte en capital.
Quant à la "liquidation", le problème ne se poserait qu’au moment d’un bail-in, ou d’une crise bancaire, alors, non ? Il suffit de ne pas vendre à ce moment là. Et devant la confiance que vous affichez quant à la sécurité de la détention de titres, vous devriez de toute façon pouvoir les transférer ailleurs avant toute vente, au besoin. (Note: Je modulerais éventuellement déjà l’éventuelle sécurité de titres au non usage de levier, où ces derniers deviennent du collatéral pour le levier, et où là, le broker ou la banque y a éventuellement déjà plus "accès").
Après, mon (vieux) message initial (la discussion récente, qui ne précisait pas ce point en particulier, ayant ensuite été transférée dans la file) partait pas mal du principe d’actifs qui serviraient plus ou moins à garantir un crédit dans le même établissement. Dans cette idée (d’endettement "couvert" mais qui pourrait en fait ne plus l’être en cas de pépin au niveau de la banque), on sera sans doute très restreint sur la possibilité de diversifier ses avoirs à l’extérieur de la banque où se trouve le crédit..
----------
Tout ca m’a fait penser à un truc "fun" aujourd’hui: Dans le cas d’une banque qui proposerait des comptes de trading "multi-devises", comme le fait par exemple IB, on pourrait encore tomber sur des scénarios où on peut considérer qu’il y a un crédit d’un coté (un emprunt en une devise) contre du cash dans une autre devise, de l’autre coté (bail-inable alors !? héhé..). C’est une configuration qui doit arriver à pas mal de monde, parce qu’ils profitent d’une différence de taux d’intérêts entre les deux devises, ou ils jouent sur le change en même temps, ou ils gardent leur devise de base mais empruntent celle dans laquelle ils investissent, etc. En fait, je suppose qu’il y a également bien cet aspect d’actifs+crédit au sein d’un même établissement dans ces cas là.
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#36 20/07/2019 19h43
- Mevo
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Scipion8 a écrit :
La banque centrale a un double mandat de maintien de la stabilité des prix et de préservation de la stabilité financière. Elle peut (et doit) donc intervenir massivement pour maintenir le système bancaire (en tout cas les banques systémiques) à flot si nécessaire, tant que la stabilité des prix n’est pas menacée
C’est tout de même un point qui sonne un peu bizarre lorsqu’on pense à LEHMAN. De plus, d’après mon souvenir, je ne me rappelle pas qu’on ait beaucoup vu les interventions de ces "sauveurs" dont vous n’arrêtez pas de nous vanter les mérites en boucle, lorsque c’était la débandade lors de la crise de 2008. Ou c’est moi qui me trompe ? (possible)
Scipion8 a écrit :
[..] à Chypre en 2013, les dépôts garantis n’ont pas subi une perte d’un seul euro. Alors que les 2 systèmes bancaires étaient extrêmement fragilisés (voire complètement pourris s’agissant des 2 banques systémiques chypriotes).
Ce qui est peut-être passé un peu sous silence est que la banque centrale, ainsi qu’a priori TOUTES les institutions financières qui avaient des engagements avec ces banques, n’ont elles, pas perdu un seul euro DU TOUT (et pas seulement jusqu’à 100K). En recherchant rapidement, je suis tombé sur cet article de Forbes écrit par Nathan Lewis que je trouve très intéressant (et je trouve les points qu’il soulève relativement crédibles):
Forbes: The Cyprus bank bail-in is another crony bankster scam (C’est en ANGLAIS).
On pourra d’ailleurs rapprocher son "The cronies get 100% or more" de la dernière citation de ce message: ??Le Topic Bourse?? En juillet, par ici les billets ! [POGNON] - Page : 9349 - Loisirs - Discussions - FORUM HardWare.fr
A noter pour finir que mon message initial de cette file partait du principe bien naif d’une liquidation un minimum équitable, mais comme en plus ce genre de choses se traite en général par le biais de "résolution" (dont je ne connaissais effectivement rien à l’époque), la question de "l’honnêteté" des termes financiers pour les épargnants peut éventuellement se poser (on pourra toujours me répondre qu’ils ne perdront pas plus de 100% au-delà de 100K, c’est vrai).
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4 #37 23/07/2019 08h18
- Scipion8
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Mevo, le fait que vous ne compreniez rien au système monétaire et bancaire n’est pas une nouveauté (vos brillants investissements sur Banco Popular, avec une perte de 100%, et votre perpétuel conspirationnisme sur les banques centrales en attestent), mais là vous vous dépassez en empilant des âneries toutes plus grosses les unes que les autres.
Erreur #1 : Confusion entre le rôle de dépositaire d’une banque et son rôle de collecteur de dépôts (donc d’emprunteur) : le détenteur d’un dépôt bancaire est créancier de la banque, alors que pour celui qui lui confie un portefeuille de titres ou un coffre, la banque n’est que dépositaire. Croire que la banque garde les fonds que lui confie un déposant X dans une petite enveloppe "Dépôt de Monsieur X", c’est vraiment ne rien comprendre à l’activité bancaire.
Erreur #2 : Confusion entre le risque de crédit, le risque de fraude et le risque de marché : Créancier de la banque, le déposant prend un risque de crédit sur la banque, pour lequel il est rémunéré. En deçà de 100k€ ce risque de crédit est couvert par une garantie. Au contraire, celui qui garde des titres ou des avoirs dans un coffre à la banque utilise ses services de dépositaire, pour lesquels il doit payer des frais (même si les frais de garde de titres ont largement disparu) ; il ne prend aucun risque de crédit, mais seulement un risque de fraude (couvert par une autre garantie jusqu’à 70k€). Par ailleurs le détenteur d’un portefeuille boursier porte aussi un risque de marché. Transférer les liquidités d’un PEA sur des titres, c’est substituer un risque de crédit par un risque de marché - ce risque de marché étant a priori plus réduit sur les titres faisant l’objet d’une OPA/OPR.
Erreur #3 : Croire que Lehman Brothers était une banque systémique : Non, et c’est bien pour cela qu’elle a été liquidée. Si Lehman Brothers était indispensable au fonctionnement de l’économie US, elle aurait été sauvée par une combinaison d’apport de liquidité d’urgence et de mesures de résolution. Mais Lehman Brothers n’offrait pas de services financiers que d’autres banques US n’offrent pas aussi, et sur la plupart de ses segments de marché elle n’était pas leader.
Erreur #4 : Penser qu’il faut sauver toutes les banques : Encore une belle idiotie. Sauver toutes les banques en difficulté, c’est le meilleur moyen de semer les graines de crises futures encore plus graves. Il est crucial de faire payer aux banques, à leurs actionnaires et autres apporteurs de fonds inconscients, le prix de comportements irresponsables. Socialiser les pertes en utilisant les fonds publics pour éponger les pertes des banques est économiquement désastreux (puisque cela alimente l’aléa moral et encourage la prise de risques excessifs et le court-termisme) et politiquement calamiteux (cela revient à utiliser l’argent de la classe moyenne pour sauver des banquiers bien payés et de gros déposants irresponsables).
Erreur #5 : Croire que les banques européennes se portaient merveilleusement en 2008 : Vous viviez probablement dans une caverne isolée à l’époque… En Belgique, Dexia et Fortis (2 banques systémiques) ont été très fortement touchées en 2008, ce qui a demandé des mesures particulières pour les sauver et, avec elles, l’économie belge. Il y a eu bien d’autres situations difficiles dès 2008-2009 dans d’autres pays de la zone euro, y compris notre beau pays. Evidemment, quand la banque centrale sauve une banque, elle ne le fait généralement pas en klaxonnant, ce qui serait la meilleure manière de déclencher une panique bancaire. Mais ses actions sont reflétées dans son bilan, pour un oeil averti, et en général il y a une communication ex post, une fois la crise réglée. Personnellement, je suis intervenu sur des dizaines de dossiers en 7 ans de crise, sans un seul échec, contribuant ainsi à sauver des milliers d’emplois bancaires, mais aussi les fonds des déposants et l’activité des entreprises. Les bonnes pratiques issues de l’expérience de la zone euro (et aussi des USA) pendant la crise sont maintenant diffusées dans le monde entier.
Erreur #6 : Ignorer que les financements de la banque centrale et la plupart des financements interbancaires sont collatéralisés : C’est une obligation légale pour la banque centrale de ne fournir des financements aux banques que de façon sécurisée, c’est-à-dire contre du collatéral éligible (des titres, principalement) de bonne qualité et avec des mesures de contrôle des risques appropriées (décotes conservatrices, évaluation au prix de marché, sur-collatéralisation, limites). Cette approche prudente est largement répliquée par les banques prêteuses sur le marché interbancaire, surtout depuis la crise : la part des prêts interbancaires sécurisés (principalement par pension livrée / repo) a augmenté, alors que celle des prêts en blanc (non collatéralisés) a beaucoup baissé.
Erreur #7 : Ignorer que les repos ne sont pas bail-inables : Une pension livrée (repurchase agreement = repo) est une transaction d’achat / vente par lequel on peut sécuriser un flux de cash. Le niveau de sécurité juridique est très élevé puisque le repo implique un transfert de propriété (de l’emprunteur au prêteur) du titre présenté en garantie. Si l’emprunteur fait défaut pendant la durée de vie, le prêteur garde les titres en sa propriété, afin de couvrir la perte probable sur le prêt de cash. Pour cette raison, les repos (par exemple les financements de la banque centrale ou les financements sécurisés des banques) ne sauraient être l’objet d’une mesure de bail-in.
Erreur #8 : Croire que le prêteur peut faire un gain en gardant les titres servant de collatéral à un repo : Dans un repo, la rémunération du risque du prêteur sécurisé se fait par le taux, et absolument pas par le collatéral ! Si l’emprunteur fait défaut et qu’il y a "trop" de collatéral, le "trop-perçu" du prêteur sécurisé (banque centrale ou banque, par exemple) revient évidemment à la structure de liquidation (donc aux autres prêteurs et déposants).
Erreur #9 : Ignorer les risques de contagion : Outre le fait que les financements interbancaires sont généralement collatéralisés (a fortiori quand la banque emprunteuse est fragile), il y a une bonne raison pour les préserver d’un bail-in : éviter des effets de contagion catastrophiques, transformant un choc idiosyncratique pour une seule banque en choc systémique menaçant toute une économie.
Erreur #10 : Ignorer le principe de no creditor worse-off dans toute résolution : Ce principe est pourtant sanctuarisé depuis 2014 dans toute la zone euro par la BRRD. C’est même le principe le plus important de la BRRD : toute résolution bancaire doit être plus avantageuse pour les créanciers (y compris les déposants) de la banque qu’une liquidation. Sinon, la résolution est strictement illégale et la banque doit être liquidée. C’est une protection fondamentale pour les créanciers et déposants. La vérification du principe de no creditor worse-off est faite de façon indépendante.
Erreur #11 : Croire que le système pré-BRRD était sûr : Avant l’adoption de la BRRD en 2014, il n’y avait aucune garantie, ni pour les créanciers et déposants des banques, ni pour les contribuables. En général, les banques étaient sauvées par recapitalisation par l’Etat - c’est-à-dire par le contribuable qui, contrairement aux créanciers et déposants, n’avait rien à voir avec la mauvaise gestion des banques concernées. Avec la BRRD, les règles sont désormais claires s’agissant de l’utilisation des fonds publics et des mesures de résolution.
Erreur #12 : Croire que le netting des actifs et des passifs se fait "au feeling", dans une résolution : Vos messages sur cette file ont un petit côté "Toto découvre la banque". Les règles de netting entre actifs et passifs sont évidemment claires et définies dans le nouveau cadre de résolution. On n’improvise pas… Cf. les textes de la BRRD et BRRD2, et le site du Single Resolution Board (SRB), si vous voulez réellement dépasser le stade de la compréhension enfantine. Tout est public.
Erreur #13 : Croire que les dépôts chypriotes non-garantis ont fait l’objet d’un bail-in de 100% : J’ignore d’où vous tirez cette information, assenée avec une certitude professorale à un professionnel du secteur (Faith), mais ce n’est pas le cas. Je pense le savoir un peu, car j’ai travaillé à Nicosie sur le sauvetage de ces banques en 2013… Evidemment toutes ces informations sont publiques. Le pourcentage de bail-in pour les dépôts non-garantis chez Bank of Cyprus était de 47,5%. C’est un pourcentage exceptionnellement élevé, car Bank of Cyprus avait décroché le "jackpot" : (i) exposition au défaut souverain grec, (ii) prêts aux apparentés, (iii) absence de systèmes de recouvrement des créances en défaut, (iv) supervision largement défaillante, (v) absence de procédures fiables de KYC, (vi) absence de mesures anti-blanchiment (notamment argent russe). C’est difficile de faire pire pour une banque. Bank of Cyprus s’est évidemment largement améliorée sur tous ces points depuis la résolution en 2013.
Erreur #14 : Essayer de comprendre la zone euro par la lecture de "gold bugs" (américains, de surcroît) : Que les ultras du all-in or ou Bitcoin, les professeurs d’apocalypse façon Delamarche, etc. voient d’un mauvais oeil tout ce qui peut assurer la stabilité financière n’est pas surprenant : c’est mauvais pour leur business. Il leur faut agiter le spectre de faillites bancaires en série pour pouvoir manger. La réalité, c’est qu’on a de bien meilleurs instruments aujourd’hui qu’en 2008 pour faire face aux crises bancaires. La crise a fourni des enseignements très utiles et a permis d’améliorer la résilience du système. Mais la prochaine crise révèlera des vulnérabilités nouvelles, qui conduiront à de nouveaux renforcements de la régulation. C’est ainsi que s’est graduellement construit le système. C’est passionnant et valorisant d’y participer - l’objectif étant la meilleure protection des contribuables et des déposants, et un système financier au service de l’économie réelle.
Voilà, c’est juste un échantillon des erreurs grossières que vous accumulez systématiquement, en juste 3 contributions. Je n’ai ni le temps ni l’envie de corriger systématiquement vos erreurs, qui résultent autant d’une ignorance contre laquelle vous ne faites rien, que d’un conspirationnisme crétin. Si ces sujets vous intéressent, je vous invite plutôt à consulter d’une part les sites d’information "officielle" (BCE, Banque de France, Fed, FMI, SRB, Eurostat etc.), et d’autre part des sites plus indépendants et parfois plus critiques (par exemple cet article de l’ex-Gouverneur Demetriades sur la crise chypriote). Mais en tout cas, de ne plus m’importuner par vos réflexions idiotes, dont je me passerais bien. Au minimum, informez-vous avant de contribuer, et/ou revoyez le t*on de vos contributions, notamment à mon encontre.
Votre comportement s’apparente à du harcèlement (et ce n’est pas la première fois sur ce forum, raison pour laquelle vous êtes interdit de MP).
Enfin, je rappelle à la modération, manifestement plus occupée à faire du flicage des opinions politiques divergentes (cf. les bannissements de Stokes, TyrionLannister etc.) qu’à assurer le respect de la charte, le point 2 de la charte :
Charte a écrit :
2. Des rumeurs, vous ne propagerez
A ce titre, la plupart des messages de Mevo, clairement conspirationnistes, devraient être sanctionnés.
Hors ligne
#38 23/07/2019 13h12
- Yg75
- Membre (2016)
- Réputation : 45
Houlala ça va déraper, il va encore falloir que je joue les casques blancs ;-).
Scipion, vos posts sont éclairants pour les néophytes en gestion monétaire que nous sommes ici pour la plupart.
Mais ne prenez pas la mouche quand un forumeur vous "cherche" un peu. Mevo a ses opinions et vous ne le ferez pas changer d’avis, alors restez factuel.
Démontez quand il y a lieu les propos conspirationnistes mais n’accablez pas leurs auteurs et ne tombez pas dans les pièges qu’ils vous tendent.
Et laissez la modération faire son oeuvre….
@+
Yg
Dernière modification par Yg75 (23/07/2019 13h45)
Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"
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#39 23/07/2019 16h39
- Mevo
- Membre (2013)
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Scipion, bravo. Magistral ! Votre message n’a presque AUCUN rapport avec quoi que ce soit que j’ai pu dire. Mais je suppose qu’il réussira peut-être à donner l’illusion à quelques uns de noyer le poisson quant à ce que j’ai réellement pu écrire (en tout cas, ca me semble être l’intention).
Il est certain que simplement dire: "OK, je me suis peut-être un peu emmêlé les pinceaux concernant l’idée des titres sous OPA" était au-delà de vos capacités. Allez, chacun est comme il est. Vos auriez aussi bien pu ne pas répondre, plutôt que de dresser une longue liste au sujet de choses que j’aurais supposément dites alors que ca n’est pas le cas (rien que le #1 est très fort par exemple). S’il fallait le préciser (encore une fois): Dans votre cas, lorsque je cite vos propos et que j’y réponds, l’intention n’est pas de VOUS répondre, mais de répondre pour tout le monde à ce que vous avez dit (vous êtes certes libre de répondre également).
Il est éventuellement à noter que j’essaye toujours de parler (calmement) du propos et non d’attaquer la personne.
@Yg: "Démontez quand il y a lieu les propos conspirationnistes": Tout à fait. De mon point de vue, il est toujours OK de prendre la contre partie d’un propos avec lequel on n’est pas d’accord (supposé "conspirationniste" ou non). Encore davantage si on le pense erroné.
Il est par exemple à noter que j’ai effectivement eu l’impression que le bail-in Chypriote à été plus important pour les déposants que ce qu’il n’a réellement été. C’est une erreur de ma part, regrettable. Il est presque dommage que personne ne m’ait rectifié plus tôt sur ce point. J’accueille d’un très bon œil cette correction, maintenant qu’elle intervient, et j’en suis reconnaissant (même au milieu de … ca )
Je ne "cherche" personne. Il faudrait éventuellement raisonner par rapport à ce que la personne qui "chercherait" supposément dit réellement, et non par rapport aux réactions déplacées obtenues (sans que ca n’ait rien contre vous, Yg, ou votre mention).
Bref, il faut aussi être un peu raisonnable. Perso, je crois essayer de l’être.
Et juste pour terminer, "vos posts sont éclairants pour les néophytes en gestion monétaire". Ok, éventuellement, mais c’est tout de même très orienté à mon sens (on pourra toujours "m’accuser" de la même chose). Perso, il n’est pas mon souhait de faire taire toute contradiction. Maintenant, il n’est pas non plus mon boulot de m’engager dans la moindre propagande.
[url=https://www.ecb.europa.eu/pub/annual/html/ar2018~d08cb4c623.fr.html#toc51 a écrit :
Rapport annuel 2018 de la BCE[/url]]
Ces dernières années, la communication des banques centrales est devenue, de plus en plus, un élément essentiel de la politique monétaire, se muant même en un instrument de politique en tant que tel. En signalant ses intentions et en communiquant ses politiques de manière claire, en particulier aux marchés financiers et aux publics d’experts, la BCE a renforcé avec succès l’efficacité de ses politiques. L’année dernière, la BCE a continué d’intensifier ses efforts pour atteindre un public plus large qu’à l’accoutumée. L’objectif est de s’engager auprès de la société civile au sens large ainsi que de nouer un dialogue avec le grand public et de l’écouter, en utilisant de nouvelles plates-formes et de nouveaux formats. Contrairement à la communication avec les marchés et les experts, ce type d’échange porte souvent sur des questions sous-jacentes concernant les activités de la BCE, les motifs expliquant ses actions et la pertinence de ces dernières pour les individus et pour leur communauté. En touchant un public plus large et en établissant un véritable dialogue bilatéral, la BCE cherche à améliorer la compréhension de son rôle et de ses politiques, ainsi qu’à développer la confiance qu’elle inspire en tant qu’institution.
Dernière modification par Mevo (24/07/2019 03h53)
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