Cryptomonnaies : Bitcoin, Ethereum, Monero, Litecoin…

Papassia · #2751

Bonjour Alex,

2. Ne vous focalisez pas sur le prix unitaire du token mais sur la capitalisation totale du projet (volume de token x prix unitaire). Un token créé à 1 milliard d’exemplaires n’atteindra jamais la valorisation d’un Bitcoin limité à 21 millions.

Nous sommes assez avancés dans le bullrun, je pense que vous dormirez mieux en procédant en DCA mensuel ou bi mensuel.

3. Je préconiserais l’achat direct pour être réelement impliqué dans cet investissement, cela vous obligera à vous documenter un minimum. L’achat direct permet aussi de découvrir l’ensemble des possibilités de rendement offertes par l’ecosystème.

4. Coinbase sera côté au Nasdaq à partir de mercredi, votre timing est idéal si vous voulez faire un premier pas dans cet univers.

Liberty84 · #2752

@ JR

Attention aux stats, sur le deuxième graphique on parle d’un pourcentage de quelques milliers de répondants à un questionnaire en ligne sur les cryptos (pas que le Bitcoin), donc probablement des gens plus ou moins sensibilisés à la question. Pour les deux pays d’Asie du Sud Est mentionnés en haut du tableau que je connais assez bien, on est sur un pourcentage d’utilisateurs dans la population bien bien moindre de quelques pour cents, même s’il existe une communauté très active.

Dans de nombreux pays en développement cités dans le premier graphique, vous pouvez faire vos paiements via téléphone portable sans compte en banque mais aussi sans avoir à passer par les cryptos, en passant par le paiement mobile P2P.

@ Ririsama

Il semble que les liens Visa et Mastercard renvoient vers des 404.

AlexInvestir · #2753

Papassia a écrit :
Bonjour Alex,

2. Ne vous focalisez pas sur le prix unitaire du token mais sur la capitalisation totale du projet (volume de token x prix unitaire). Un token créé à 1 milliard d’exemplaires n’atteindra jamais la valorisation d’un Bitcoin limité à 21 millions.

Nous sommes assez avancés dans le bullrun, je pense que vous dormirez mieux en procédant en DCA mensuel ou bi mensuel.

3. Je préconiserais l’achat direct pour être réelement impliqué dans cet investissement, cela vous obligera à vous documenter un minimum. L’achat direct permet aussi de découvrir l’ensemble des possibilités de rendement offertes par l’ecosystème.

4. Coinbase sera côté au Nasdaq à partir de mercredi, votre timing est idéal si vous voulez faire un premier pas dans cet univers.

Merci pour les infos

2 - Compris, mais si le prix unitaire est très bas (genre 0,50€), mais des facteurs (fondateurs derrière le token, potentiel, etc etc) font que même si il ne sera pas aussi rare que le Bitcoin, sa valorisation augmentera? J’ai l’impression que ça peut etre le cas de pas mal d’altcoins mais je me trompe peut-être.

3 - Implication de 1h par mois, ca sera suffisant?

4 - J’essaye d’éviter de faire des achats d’actions directes pour le moment, et passer par des indices. Il en faudrait un qui intègre Coinbase j’imagine…

Chartreuse · #2754

Bonjour Alex,

Si vous remontez la file, vous trouverez des pistes pouracheter des Index de crypto sur Bitpanda par exemple. Il y a la possibilité de faire un virement automatique, une fois mis en place cela prend 2 min par mois ( juste le temps de regarder si la composition du fond a été modifiée ou non).
On est en plein sur du DCA / Lazy.

J’ai opté pour cette solution car je réside en Allemagne où la plus-value sur les cryptos n’est pas taxée après un an de détention ( pour le moment), alors que les ETF sont taxés comme les autres produits financiers (sans limite de durée) et ne suivent que le bitcoin et pas un panier de cryptos.

Spotlight · #2755

M’intéressant depuis (très) peu de temps à l’univers des crypto-monnaies, je multiplie les lectures pour, éventuellement, y investir (une infime partie de mon patrimoine).

En réaction à certains propos (que j’aurais tendance à partager), selon lesquels il conviendrait de distinguer le Bitcoin (qui ne serait basé sur rien, et qui n’aurait pas de projet derrière) des autres crypto-monnaies (qui, pour certaines d’entre-elles du moins, seraient en mesure de porter de réels projets, et seraient vectrices de ruptures technologiques), je tiens à partager trois articles traitant du "maximalisme du Bitcoin".

En gros, il s’agit d’un courant de pensée (avec des partisans qui sont tout sauf objectifs), selon lequel seul le Bitcoin aurait le droit d’exister, et il serait supérieur à toutes les autres crypto-monnaies. Qu’on partage ou pas cette idée, ça explique très probablement pourquoi, même sans être adossé à des projets, le Bitcoin est, encore à ce jour, la crypto-monnaie la plus importante et la plus achetée :
- Le maximalisme du Bitcoin : origine et définition ;
- Les fondements du maximalisme du Bitcoin ;
- Le maximalisme du Bitcoin contre la crypto-monnaie.

De manière générale, je trouve ce site très instructif sur le sujet des crypto-monnaies et en recommande la lecture à toute personne qui souhaiterait s’informer (attention, certains passages peuvent être relativement techniques et peu compréhensibles pour un néophyte).

Scipion8 · #2756

Je ne sais pas si les cryptos méritent un topic séparé ou non, mais en tout cas cette file "fourre-tout" a au moins l’avantage de documenter pour l’Histoire la dynamique de foule autour d’un actif "exotique" (pour être poli) :

Ce que me suggère ce graphique, c’est que les investisseurs amateurs que nous sommes, pour la plupart, ne s’intéressent aux cryptos que lorsque l’évolution récente des cours donne l’illusion (?) de performances mirifiques. Dès que le cours du Bitcoin s’effondre ou stagne, l’intérêt des investisseurs semble disparaître. Pour une supposée "réserve de valeur", c’est surprenant : normalement, on devrait attendre une "foi" des investisseurs dans la valeur de long-terme de l’actif, et un intérêt accru lorsque les prix baissent…

Nous devons faire attention à ne pas trop poster sur ce fil, au risque de faire éclater la bulle, comme en janvier 2018… à moins que la causalité ne soit dans l’autre sens ;-)

@JR : J’ai jeté un coup d’oeil au site Coinhood : ce n’est peut-être pas exhaustif, mais ça me confirme dans l’idée que le Bitcoin a largement échoué comme "monnaie" : 11 commerces l’acceptent dans un rayon de 80 km de Paris, 2 autour de Lyon, 4 autour de Montpellier. Je pense que les chiffres pour Visa ou Mastercard sont légèrement supérieurs ;-) Le Bitcoin et les autres cryptos n’ont simplement pas les qualités nécessaires (stabilité, notamment) pour pouvoir jouer les fonctions essentielles d’une monnaie (unité de compte, standard de paiement différé, notamment).

S’agissant des autres avantages des cryptos (les transferts instantanés à faible coût), je pense qu’il y a un gros risque de disruption ces prochaines années avec l’émergence des CBDC (central bank digital currencies, comme l’euro "numérique" sur lequel travaille la BCE), qui pourraient offrir tous ces avantages de façon bien plus sécurisée et dans un cadre légal/fiscal sûr. Bien sûr, les CBDC présentent d’autres challenges, comme l’impact sur les banques et la protection de la vie privée. Beaucoup de travaux en cours dans ma sphère professionnelle en ce moment.

@dangarcia : Effectivement, les discours actuels autour des cryptos rappellent beaucoup ceux sur internet lors de la phase d’émergence (et de bulle) en 1995-2000. Dans un contexte de grande incertitude sur le potentiel d’une technologie nouvelle, c’est inévitable que les discours excessifs et les promesses d’enrichissement mirifique dominent. Mais au moins en 1995-2000, on pouvait commencer à voir émerger une utilité (même si c’était très compliqué de la valoriser) : Amazon et Yahoo ont été créés en 1994, Google en 1998… J’ai du mal à voir l’équivalent aujourd’hui sur les cryptos (c’est pour ça que je pose sans succès des questions sur la substance réelle des "projets"), mais effectivement nul n’est devin.

Dernière modification par Scipion8 (11/04/2021 20h32)

dangarcia · #2757

Scipion8 a écrit :
Mais au moins en 1995-2000, on pouvait commencer à voir émerger une utilité (même si c’était très compliqué de la valoriser) : Amazon et Yahoo ont été créés en 1994, Google en 1998…

Dès cette époque vous êtes sûr ? Je me rappelle plutôt de cette époque comme de celle où internet devait être un espace gratuit et ouvert, un espace de liberté, d’indépendance et de démocratie (on retrouve d’ailleurs cette thématique libertaire aujourd’hui avec les cryptos) ; ou alors c’est que j’étais encore trop jeune et insouciant pour me préoccuper sérieusement de ces choses là

J’ai retrouvé deux sources intéressantes et amusantes pour se replonger dans l’époque :
Internet, un nouvel outil de communication mondial - Lumni | Enseignement
Le «Net-Phone» menace France TélécomVia Internet, un abonné peut téléphoner, quasi gratuitement, n’importe où. ? Libération

À mettre en parallèle avec ce sujet 20H l?événement Canal + : Bitcoin, Monnaie d’avenir ou monnaie de singe ? - Journal du Coin
Reste à attendre 25 ans et pouvoir rire ou sourire de ce qui se raconte aujourd’hui. D’ici là le bitcoin sera peut être devenue la seule monnaie du monde, faisant disparaitre EUR, USD et les autres ; et les transferts se feront par télépathie

Dernière modification par dangarcia (11/04/2021 20h42)

Papassia · #2758

AlexInvestir a écrit :
Merci pour les infos

2 - Compris, mais si le prix unitaire est très bas (genre 0,50€), mais des facteurs (fondateurs derrière le token, potentiel, etc etc) font que même si il ne sera pas aussi rare que le Bitcoin, sa valorisation augmentera? J’ai l’impression que ça peut etre le cas de pas mal d’altcoins mais je me trompe peut-être.

Encore une fois le prix unitaire ne veut strictement rien dire, on n’achète pas 1kg de cailloux plutôt qu’1kg d’or parceque c’est moins cher au kg. Ce n’est pas le prix qui fait le potentiel de croissance, 0,50€ peut representer une valorisation très élevée en terme de capitalisation, tout dépend du nombre de token émis 0,5€ x 1000000 = 50€ x 10000, ça n’a aucun impact sur l’évolution du cours.

Ririsama · #2759

Scipion8 a écrit :
Je ne sais pas si les cryptos méritent un topic séparé ou non, mais en tout cas cette file "fourre-tout" a au moins l’avantage de documenter pour l’Histoire la dynamique de foule autour d’un actif "exotique" (pour être poli) :
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … ons_ih.jpg
Nous devons faire attention à ne pas trop poster sur ce fil, au risque de faire éclater la bulle, comme en janvier 2018… à moins que la causalité ne soit dans l’autre sens ;-)

Vous pouvez faire cet exercice avec tout ce qui a fort momentum (qui peut finir par s’arrêter, puis repartir, ou pas…)
SPACs, green stocks, TSLA, etc. De la à dire que tout ces actifs sont des farces pour autant, je n’oserais pas franchir le pas.
Risque de bulle (ou bulle)? Oui peut-être, seul l’avenir nous le dira.

Et on peut effectivement constater l’accalmie post crash de 2018, tout comme on pouvait déjà voir certains crier à l’arnaque/bulbe/Ponzi quand le BTC était dans les 500$ (et même moins), niveau qu’il n’a jamais retrouvé même post crash (les plus bas étaient alors dans les 3000$).
Qu’on soit en énorme bulle, pourquoi pas je n’en sais rien, on fera les comptes dans quelques dizaines d’années si les cryptos ont survécues

Elles sont de manière générale très jeunes à l’échelle de l’histoire, et encore très risquées et très volatiles. Je trouve très difficile d’en tirer des conclusion hâtives alors qu’on en est potentiellement qu’au balbutiemment.
Qui pouvait imaginer, dans les années 80-90, tout ce qu’il serait possible de faire avec internet 30-40 ans plus tard ?

Papassia · #2760

Avis aux détenteurs d’EGLD, un airdrop de MEX, le token du futur Maiar Exchange, aura lieu à partir du 19/04. Seul les EGLD détenus sur Maiar seront pris en compte.

Elrond (eGLD) prend le virage DeFi et annonce un énorme Airdrop de MEX - Journal du Coin

Si vous n’avez pas encore l’application Maiar: The future of money ? Maiar

Ivory · #2761

Scipion8 a écrit :
@dangarcia : Effectivement, les discours actuels autour des cryptos rappellent beaucoup ceux sur internet lors de la phase d’émergence (et de bulle) en 1995-2000. Dans un contexte de grande incertitude sur le potentiel d’une technologie nouvelle, c’est inévitable que les discours excessifs et les promesses d’enrichissement mirifique dominent. Mais au moins en 1995-2000, on pouvait commencer à voir émerger une utilité (même si c’était très compliqué de la valoriser) : Amazon et Yahoo ont été créés en 1994, Google en 1998… J’ai du mal à voir l’équivalent aujourd’hui sur les cryptos (c’est pour ça que je pose sans succès des questions sur la substance réelle des "projets"), mais effectivement nul n’est devin.

Je n’ai pas pu résister à partager un petit extrait sur un sujet qui va sans aucun doute parler à certains membres du forum : Amazon 1997 Sears - YouTube

Contrairement à ce que vous affirmez, les blockchains ont déjà des applications concrètes, même si elles ont encore peu de liens directs avec le monde réel et sont surtout peu utilisées par le plus grand nombre, probablement en raison d’une réglementation encore floue et de la relative ’technicité’ nécessaire : il faut clairement être un peu geek, comme il faillait être geek pour utiliser Internet en 1995 si vous vous en souvenez : e-mail, e-commerce, etc. étaient clairement loin d’être ’mainstream’.

A mon sens la vraie valeur ajoutée d’une blockchain c’est la suppression de l’’intermédiaire de confiance’ dans l’univers financier, et les cas concrets sont déjà bien plus développés que vous ne le pensez :
- Transfert sécurisé et à peu de frais d’argent ’fiat’ (stablecoin) : USDC (Visa intègre le stablecoin USD Coin dans son réseau de paiement - Les Numériques), DAI, USDT, SEUR, etc.
- Prêt hypothécaire : MakerDao (MakerDAO | An Unbiased Global Financial System)
- Livret bancaire : Aave (Aave ? Open Source DeFi Protocol)
- Exchange : Uniswap (Uniswap Interface)
- Produits dérivés : dydx (dYdX)
- Asset management : Enzyme finance (Enzyme Finance ? On-chain Asset Management), Yearn Finance (yearn.finance)
- Place de marché : Opensea (opensea.io)
- Paris en ligne : Augur (Augur - The World’s Most Accessible, No-Limit Betting Platform)
etc, etc.

Les applications restent très financières et l’utilisation de ces produits est encore assez ’technique’ pour le citoyen moyen (encore que c’est beaucoup mieux qu’en 2017), mais prétendre qu’à aujourd’hui il n’y a ’pas d’applications concrètes’ est tout simplement faux, et ressemble beaucoup aux discours tenus aux prémices d’Internet (cf vidéo ci-dessus).

Le point que je partage avec vous Scipion est que l’excitation actuelle sur le forum montre que nous sommes déjà dans un bull market bien avancé et que tôt ou tard cela se terminera par un crack : donc prudence pour les nouveaux arrivants, ce n’est pas le moment d’y placer toutes vos billes !

AlexInvestir · #2762

Chartreuse, le 11/04/2021 a écrit :
Bonjour Alex,

Si vous remontez la file, vous trouverez des pistes pouracheter des Index de crypto sur Bitpanda par exemple. Il y a la possibilité de faire un virement automatique, une fois mis en place cela prend 2 min par mois ( juste le temps de regarder si la composition du fond a été modifiée ou non).
On est en plein sur du DCA / Lazy.

J’ai opté pour cette solution car je réside en Allemagne où la plus-value sur les cryptos n’est pas taxée après un an de détention ( pour le moment), alors que les ETF sont taxés comme les autres produits financiers (sans limite de durée) et ne suivent que le bitcoin et pas un panier de cryptos.

merci

les frais me paraissent assez élevés par contre (genre 1.5%) comparativement à faire votre panachage vous même sur Binance ou Kraken, non?

Papassia · #2763

C’est souvent moins cher quand on fait soi même, la délégation a un coût. D’où mon conseil d’acheter en direct.

Ririsama · #2764

Scipion8, le 11/04/2021 a écrit :
Pour moi, c’est là que le bât blesse pour l’Ethereum ou autres cryptos : quelle est l’activité économique sous-jacente ? Perso, je n’en vois pas, ou si peu. A lire certains messages ici, je vois que c’est exactement la même musique qu’en 2017 : on nous parle de "projets", sans jamais expliquer de ce qu’il s’agit, de l’utilité réelle que cela pourrait générer, dans la vie des gens (la vraie vie). Sans indication concrète de l’utilité réelle de ces "projets" (jamais détaillés) j’en conclus que ce sont des fariboles pour faire du pump & dump. Il me semble que les fans de cryptos utilisent le terme de "projet" comme les footballeurs professionnels : "J’ai rejoint le PSG pour son projet"… une bonne indication que c’est du flan.

A un moment donné, il faut comprendre qu’un actif, quel qu’il soit, doit être valorisé à hauteur de l’utilité réelle qu’il génère : la valeur qu’il génère dans la vraie vie, pour les vrais gens.

Mais allons-y, parlons des projets qui ont une utilité dans la vraie vie, pour des vrais gens.

Pour rester dans les infrastructures de paiements, je vous propose Ripple, connu en tant que système de règlement de paiement, d’échange d’actifs et de transfert de fonds (voyez cela comme SWIFT 2.0 si cela vous parle).

Ripple:XRP

Développement et financement

- Le protocole a été créé et est développé par une société privée (Ripple) en 2012, à San Francisco (Californie).
- Elle est financée par fonds privés (business angels dont Google Ventures, capital d’amorçage, capital risque dont Santander InnoVentures, Standard Chartered, Accenture, Seagate Technology pour les plus connus), et par la vente de tokens XRP.
- Outre la vente de tokens, les revenus de Ripple viennent des services fournis aux institutions financières et entreprises souhaitant intégrer Ripple, et le développement de logiciels pour intégrer Ripple et le XRP aux systèmes financiers existants.

Fonctionnement

- Il est basé sur un protocole internet distribué et open source, son token natif XRP, et un registre de consensus distribué permettant des validations indépendantes et à faible coût (contrairement au BTC qui fonctionne par preuve de travail). [1]
- Cette distribution fait qu’il peut fonctionner sans la société Ripple (ou autre autorité centrale). Elle n’est cependant pas à l’heure actuelle décentralisée comme les autres cryptos, car dépendante de la volonté des utilisateurs du XRP de participer à la validation. Il n’y a actuellement pas de rémunération financière pour les valideurs incitant à une décentralisation poussée (contrairement à la plus part des autres blockchains). Les validateurs sont au nombre 167 aujourd’hui (versus 70 en mars 2018), parmi lesquels Ripple bien sûr mais aussi, des universités (parmi lesquelles celle de Tokyo, de Kyoto, du Kansas, MIT, Korea, Berkeley), des entreprises (par ex : CGI, Microsoft, Bahnof) et des particuliers [2].
Cette particularité divise la communauté, préférant une vraie décentralisation poussée par une rémunération des valideurs.
- Les XRP sont au nombre de 100 milliards, sont "pré-minés" (contrairement à la majorité des autres cryptos, ce qui divise encore la communauté) et divisibles au 1 millionième :
80 milliards sont destinés à la vente (45.9 milliards déjà vendus à ce jour, environ 35% aux exchanges, et 65% à des institutions financières).
20 milliards ont été conservés initialement par Ripple. Face à la contestation d’une partie de la communauté sur le taux de rétention élevé comparé aux pairs, Ripple a progressivement fait don d’une partie de sa réserve (mais Ripple possède encore 6.2 milliards à ce jour). [3]
-Le réseau est conçu pour prendre en charge n’importe quelle monnaie fiat ou crypto.

Régulation et risques juridiques

Le marché des cryptomonnaies est en grande partie dérégulé, et bien que les choses évoluent ces dernières années, cela représente évidemment un grand risque et un défi pour l’avenir des cryptos en général, et le Ripple n’y échappe pas :
- En 2015, le U.S. Attorney’s Office du district de Californie du nord lance une investigation criminelle contre Ripple, rejoint par le bureau du département du Trésor des États-Unis FinCen (Financial Crimes Enforcement Network) au civil, pour absence de conformité aux règles encadrant les entreprises de services monétaires, et particulièrement le manque de mesures anti-blanchiment. [5]
- Un accord est trouvé avec des amendes de 1.15 million USD au total et un plan de remédiation, comportant la mise place de mesures correctives pour assurer la conformité future (ICO via une entité enregistrée auprès de la FinCen uniquement, mise en place de processus KYC, etc.). [6]
- En 2016, Ripple obtient une BitLicense (business license pour les activités liées aux monnaies virtuelles dans l’Etat de NY).
- En 2018, une class action se monte par des investisseurs ayant perdu de l’argent, considérant que l’XRP est une valeur mobilière et qu’elle aurait du être enregistrée auprès de la SEC pour les vendre en tant que telles. C’est le principe de l’ICO, Initial Coin Offering (utilisé par toutes les cryptos), qui est attaqué et pas de chance, cela tombe sur Ripple.
- La SEC poursuit fin 2020 Ripple et deux dirigeants à ce sujet fin 2020 [7].
Les procès n’étant pas terminés, je ne tirerais pas plus de conclusion, mais l’issue pourrait faire jurisprudence pour les autres cryptos, et réguler les ICO dans le futur.
Le manque de cadre juridique et de régulation (et les procès qui vont avec) sont logiquement un frein dans le développement de Ripple.

Frais, temps de transaction, volumes

- La market cap est d’environ 138 milliards USD à ce jour. Evidemment très fluctuante en USD compte tenu de la volatilité.
-Temps de transaction : environ 3.80 secondes à ce jour
- Frais : une fraction infime de XRP, quasi 0 USD à ce jour (l’équivalent de 0.0003897 USD à l’heure où j’écris)
Les frais ne sont pas gagnés par Ripple ni par quiconque d’ailleurs, mais définitivement détruits.
- Volume de paiements : l’équivalent d’un peu moins de 2 milliards USD quotidien ces derniers temps (1,4 milliards d’XRP ces dernières 24h - 95%, le reste en USD).
- Volume de trade sur les exchanges : 93 milliards de XRP (équivalent de 68 milliards USD) ces 30 derniers jours (contre de l’USDT, BTC en grandes proportions mais aussi ETH, USD, EUR, JPY). [4]

Uses cases

Si vous en êtes arrivés là, vous aurez compris que les uses cases tournent autour :
- des paiements (surtout cross-border/internationaux où les frais et les temps d’exécution sont aujourd’hui plus importants via les réseau classiques).
- des micropaiements (jeux, monétisation de contenu…)
- des services de change
- du trading

Beaucoup de services ne sont qu’à l’étape de l’expérimentation ou du test, mais quelques uns sont déjà développés :
- American Express FXIP : ajout de la possibilité de paiements instantanés des US vers UK (banque Santander uniquement pour l’instant) [8]
- Santander One Pay FX : service de change et de transfert internationaux instantanés [9]
- SCB Easy : service d’envoi de fonds déployé par la SCB (plus ancienne banque commerciale en Thaïlande) [10]
- Des service similaires de transferts internationaux développés avec des fintechs comme Sentbe et Cross ENF In.c (sud-coréennes), SBI Remit (japonaise), TransferGo (lithuanienne), et quelques autres.

En France, il n’y a que Crédit Agricole qui a effectué des tests sur des paiements transfrontaliers en CHF. [11]

Ripple est en partenariat avec d’autres institutions financières et banques (comme Bank of America récemment) mais pas de projet abouti divulgué au public pour l’instant (on imagine certainement des projets tournant autour des paiements internationaux instantanés). [12]

Avis personnel

Evidemment, le réseau n’est pas du tout mature et en phase d’adoption / développement (qui se conclura par un succès ou un échec? Je n’en sais rien).
Il est déjà utilisé pour les paiements mais on est bien d’accord, dans des proportions qui n’ont rien à voir et bien moindres que les réseaux traditionnels.
L’intérêt est évident pour les paiements internationaux compte tenu de la rapidité, sécurité et faible coût. Pour les paiements domestiques, c’est moins évident dans les pays développés qui ont déjà des solutions d’instant payments. Pour les pays émergents / en développement, c’est une solution qui pourrait séduire.
Comme pour la plupart des cryptos (et des nouvelles technologies de manière générale), la spéculation sur le Ripple est actuellement très importante, compte tenu des paris sur les perspectives et avantages du protocole.
Cela n’enlève en rien l’utilité existante (et future) de ce protocole, mais il ne faut pas occulter les risques.
Une valorisation importante n’en fait pas quelque chose d’utile, je suis d’accord avec vous Scipion8, mais n’en fait pas quelque chose d’inutile non plus.
En cas d’abandon de Ripple, les tokens retomberaient à 0 (ou pas loin). Le plus grand risque étant que les régulateurs tuent Ripple (cf. section Régulation et risques juridiques).

À titre personnel, c’est trop risqué à mon goût et j’attends que la poussière retombe avec la SEC.

Avertissement

Ceci n’est pas un conseil d’investissement.
J’ai pris l’exemple du Ripple car les uses cases sont assez faciles à comprendre, et parce que je n’en ai pas et ne peux pas être accusé de pump & dump.
Mon exposition aux cryptomonnaies est très faible (quelques centaines d’euros sur un patrimoine à 6 chiffres).
Les cryptomonnaies sont très volatiles et risquées.
N’investissez pas l’argent dont vous avez besoin, et je dirais même seulement l’argent que vous êtes prêt à perdre.

Sources
[1] The Ripple Protocol Consensus Algorithm
[2] CGI advances blockchain adoption with implementation of Ripple Validator Node
MIT Adopts Ripple Validator to Advance Consensus and Blockchain Research
Azure Blockchain as a Service update
[3] XRP Market Metrics
[4] Données en temps réel sur XRP Charts
[5] FinCEN Fines Ripple Labs Inc. in First Civil Enforcement Action Against a Virtual Currency Exchanger
Ripple Labs Inc. Resolves Criminal Investigation
[6] Remedial Framework
[7] SEC Charges Ripple and Two Executives with Conducting $1.3 Billion Unregistered Securities Offering
[8] American Express, Santander team up with Ripple for cross-border payments via blockchain
[9] Santander launches a blockchain-based foreign exchange service that uses Ripple’s technology
[10] Outward Remittance Service via SCB EASY
[11] Le Crédit Agricole expérimente la technologie Blockchain avec Ripple pour les transferts d’argent
[12] Bank of America exec lifts lid on Ripple partnership

Dernière modification par Ririsama (12/04/2021 20h26)

Nakor26 · #2765

Salut !

Je débute dans la crypto monnaie. Je veux commencer à m’y intéresser en limitant les risques même si ils resteront important.

Pour l’instant voilà ma stratégie:

-cb crypto.com pour le cashback de 2% et l’abonnement Spotify remboursé. Je stack les cro dans le défi wallet à 25%.
Globalement je me dis que si crypto.com marche bien, ce qui est possible avec leur marketing agressif, le cro devrait converser sa valeur, donc placer mon cashback à 25% est intéressant.
-500€ de stable coin dai sur crypto.com à 10% de rendement
-500€ de stable coin usdc à 12% sur swissborg.
Je compte investir en suite régulièrement sur ces deux stables coins jusqu’à arriver à environ 10% de mes liquidités soit environ 10000€.

Voilà voilà, si vous voyez une grosse bêtise à ne pas faire n’hésitez pas.
Merci
Romain

Edit: tant qu’on y est petite question sur swissborg, j’ai fait un virement Sepa, vers un compte swissborg ’à mon nom’ ca semblait le plus logique. Mais ça a l’air long. Le virement vers le compte Swift est possible en virement ’immediat’ mais par contre c’est un compte standard non affecté donc le traitement du virement chez swissborg est peut être un peu plus long ?

Dernière modification par Nakor26 (13/04/2021 14h33)

Ririsama · #2766

Vous débutez mais voulez mettre 10000 EUR? 10% de vos liquidités, ce n’est pas une paille donc il faut bien que vous mesuriez les risques.
Par rapport à votre patrimoine global, les 10000 EUR représentent combien en % (si ce n’est pas indiscret)?

Je dis cela car il n’y a de manière générale aucune garantie sur les placements en cryptos vous protégeant de la faillite d’un broker ou écroulement d’une crypto.
Donc mon conseil : renseignez vous bien sur crypto.com et swissborg, sur le DAI et sur l’usdc, le staking, le lending, le Defi lending, etc. pour bien comprendre tous les risques et avoir conscience de ce dans quoi vous vous engagez. Ensuite allez-y ou non.

Ce n’est pas pour vous faire peur mais pour vous alerter sur les risques pris (que vous souhaitez limiter).
Vous avez l’air de comprendre qu’ils seront importants donc c’est déjà ça

Nakor26 · #2767

Je n’ai peut être pas été claire mais mon investissement de départ est de 1000e, soit 500€ sur dai et 500€ sur usdc.
En suite je compte augmenter petit à petit jusqu’à arriver à 10% de mes liquidités soit 10 000€ à long terme.
Par rapport à mon patrimoine, c’est plus compliqué, j’ai une forte dose d’immobilier mais pas encore entièrement remboursé.
Actuellement ça serait 2% sur le capital déjà remboursé. Je devrai pouvoir le maintenir en dessous de 1% en faisant des apports réguliers.

Ca ne me semble pas déraisonnable et j’ai conscience des risques…

Spotlight · #2768

Cas d’usage des crypto-monnaies :

En 2019, l’UNICEF a crée un fonds (UNICEF Crypto Fund), pour recevoir des dons en crypto-monnaies (en BTC ou en ETH) afin de les redistribuer à différents acteurs qui œuvrent dans l’intérêt des enfants à travers le monde.

Au début du mois, Huobi Charity a promis 1 million de dollars à l’UNICEF pour avoir un impact social grâce à la blockchain et aux technologies émergentes.

A cette occasion, l’UNICEF a précisé sur son site (traduction via mon navigateur web) que :

Le CryptoFund de l’UNICEF est un nouveau véhicule financier permettant à l’UNICEF de recevoir, détenir et débourser des crypto-monnaies - une première pour l’ONU. Le CryptoFund aspire à créer de la visibilité pour les donateurs et le public, en ajoutant une couche de comptabilité transparente au processus de don, le tout visible sur le site Web de CryptoFund ( UNICEF Cryptocurrency Fund ). En distribuant des fonds en crypto-monnaie, l’UNICEF, les donateurs, les bénéficiaires et le public peuvent suivre où vont les actifs et comment ils sont dépensés, offrant un niveau de transparence sans précédent dans le financement et l’espace des ONG. Le CryptoFund permet à l’UNICEF d’explorer ce que signifie opérer dans un avenir financé par le numérique.

En 2020 déjà, Chris Fabian (conseiller principal, Responsable, UNICEF Ventures) affirmait (traduction via mon navigateur web) :

a écrit :
«Nous voyons le monde numérique venir à nous plus rapidement que nous n’aurions pu l’imaginer - et l’UNICEF doit être en mesure d’utiliser tous les outils de ce nouveau monde pour aider les enfants d’aujourd’hui et de demain», déclare Chris Fabian, conseiller principal, Responsable, UNICEF Ventures. «Le transfert de ces fonds - vers huit entreprises dans sept pays à travers le monde - a pris moins de 20 minutes et nous a coûté moins de 20 dollars. Un mouvement global de valeur presque instantané, des frais inférieurs à 0,00009% du montant total transféré et une transparence en temps réel pour nos donateurs et soutiens sont les types d’outils qui nous enthousiasment. »

Sont donc déterminants :
- la transparence permise par la blockchain (n’en déplaise à ceux qui affirment que le bitcoin serait utilisé par les terroristes et les narcotrafiquants) : les donateurs et bénéficiaires peuvent suivre l’utilisation qui est faite des dons ;
- le faible coût des transactions ;
- et leur caractère quasi instantané, même à l’autre bout du monde …

Licha · #2769

Et un autre point, peut etre le plus evident: mettre a l’abris de l’inflation son pecule.

En europe ou amerique, on ne pense pas a cet aspecf car le monde financier est très régulé, tous les habitants sont bancarisés.
Mais ne pas oublier qu’il y a un bon tier des pays du monde où le système bancaire central du pays est peu fiable, sans parler des crises economiques qui engendre une inflation phénoménale. Dans ces pays là, l’acces aux cryptos est tout simplement vital pour ne pas voir la,valeur des economies d’une vie valoir 10 fois moins 1 mois plus tard. C’est ce que vivent actuellement les turques et les libanais. Dans ces pays le bitcoin a meme un taux « premium » plus cher que dans le reste du monde tellement il est demandé.

La livre libanaise vaut par exemple moins de 1 satoshi. (=0,00000001 btc)

Voilà un exemple très basique de l’utilité des cryptos mais au combien vitale pour une bonne partie de la population mondial.

AlexInvestir · #2770

Voila je me lance dans les crypto officiellement

J’ai déjà un compte sur Binance, mais je me demande si ça vaut pas le coup pour les grosses crypto comme BTC, ETH, etc, de les prendre sur Coinbase plutot? Vu que le site a une couverture par assurance + wallet/coffre-fort, ce que Binance n’a pas si je ne m’abuse.

Donc stratégie altcoins sur Binance (car plus de choix et moins de frais), et BTC/ETH/autre grosses crypto sur Coinbase.

Ca parait pertinent ou yen a ici qui sont full Binance et voila?

Papassia · #2771

Je suis full Binance et serein, j’ai des comptes sur d’autres exchanges, Coinbase notamment, uniquement pour avoir accès à des token non listés sur Binance (LINK/EURO n’était par exemple pas disponible sur Binance il y a 1 an).

Coinbase est très cher en frais et très limité en termes de fonctionnalité, vous allez vite être convaincu à l’usage que Binance est largement au dessus du lot, notamment si vous voulez aller un peu plus loin que la simple détention et faire travailler vos lignes en staking.

La seule fonctionnalité différenciante de Coinbase c’est l’investissement programmé automatique en DCA, mais avec un niveau de frais que je juge confiscatoire.

bernisevic · #2772

Bonjour,

Je n’ai pas vu passer l’information dans ce sujet global mais je me pose une question:

existe t-il un site/portfolio qui centralise toutes les crypto que l’on peut avoir sur binance, coinbase, pancake, etc?

un peu comme xls de notre hote

Ririsama · #2773

Bonjour bernisevic,

Vous pouvez jeter un œil à Coin Market Cap par exemple.

Concerto · #2774

Scipion8, le 11/04/2021 a écrit :
Si j’essaie de comparer l’utilité réelle de l’or et celle du Bitcoin comme réserve de valeur :
- l’or a un historique de réserve de valeur bien plus long et universel
- l’or semble bien plus difficilement duplicable / disruptable que le Bitcoin
- l’or semble bien mieux protégé (grâce à ses spécificités physiques) contre une augmentation incontrôlée de son volume en circulation que le Bitcoin (forks etc.)

Le premier argument est évidemment vrai.

Le second et le troisième me semblent faux. En effet, le protocole Bitcoin peut être dupliqué puisque le code est en libre accès (duplication par des forks ou d’autres cryptomonnaies comme cela existe depuis le début). Mais ce qui fait la valeur du réseau Bitcoin ce n’est pas son code, ce sont principalement le nombre d’utilisateurs et encore plus la puissance de calcul "physique" colossale qui permet de sécuriser le réseau.

Dire que le Bitcoin n’est pas rare car le code peut se copier facilement me semble aussi faux que de dire que Facebook ou LinkedIn n’ont pas de valeur car leur code informatique peut-être recréer en quelques mois.

Par ailleurs, le taux de croissance de Bitcoin sera inférieur au taux de croissance de la production d’or lors du prochain halving (suite au dernier halving de mai 2020, les taux de croissance se sont déjà fortement rapprochés). Et cela se renforcera encore avec le temps.

Concernant les avantages et inconvénients de Bitcoin par rapport à l’or, ce tableau les résume selon différents critères.

Scipion8, le 11/04/2021 a écrit :
D’ailleurs, le volume d’une bulle n’a jamais été une indication de la viabilité économique des actifs : des bulles, il y en a eu beaucoup, et des beaucoup plus grosses que ça : par exemple en 1720, la South Sea Company (qui ne valait pas grand’ chose)

Cette bulle, ainsi que toutes les autres qui sont régulièrement citées, n’a rien à avoir avec la dynamique du Bitcoin. Elle a duré moins que deux ans et le prix n’a jamais connu ni rebond durable, ni phase de stabilisation de celui-ci.

Scipion8, le 11/04/2021 a écrit :
on a d’autres indications que le contexte monétaire particulier actuel génère un attrait spéculatif pour des actifs sans valeur intrinsèque (par exemple les NFT / non-fungible tokens, comme les "crypokitties" de 2017, qui d’ailleurs ne valent plus grand’ chose). Bref, il faut savoir raison garder, et dézoomer.

Là-dessus je suis entièrement d’accord avec vous. La plupart de ce qui tourne autour des cryptomonnaies (ICO en 2017, NFT en 2021, 99,9% des cryptomonnaies depuis le début) n’est que la manifestation d’une bulle. Mais il me semble nécessaire de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain et le Bitcoin pourrait se révéler être le bébé (et peut-être quelques très rares cryptomonnaies que je suis bien incapable d’identifier)…

Et comme je comprends m’adresser à un économiste travaillant pour les banques centrales, je ne peux pas résister à demander où se trouve la bulle entre le Bitcoin et la base monétaire (ici aux USA) ?

bernisevic · #2775

Ririsama a écrit :
Bonjour bernisevic,

Vous pouvez jeter un œil à Coin Market Cap par exemple.

Lien très intéressant Ririsama mais j’ai surement mal formulé ma demande.

est ce qu’il existe un site/portfolio qui récupère nos différents comptes sur binance, pancake, coinbase, kraken etc pour qu’ils soient synthétisés en un seul endroit.

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Scipion8 a écrit :

AlexInvestir a écrit :

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