Répartition des charges d'installation d'un ascenseur en copropriété

Cette discussion porte sur la répartition des coûts liés à l'installation d'un ascenseur dans un immeuble ancien. Un copropriétaire soulève la question de la contribution des habitants du premier étage, étant donné que l'ascenseur ne dessert que les demi-étages, son premier arrêt se situant au premier étage et demi. Les membres débattent de la justification juridique de leur participation aux frais d'installation et de fonctionnement.

Un participant souligne l'aspect logique de la situation, arguant qu'il paraît injuste que les habitants du premier étage contribuent à un équipement qu'ils ne peuvent pas directement utiliser. D'autres membres apportent des nuances. Un participant met en avant l'importance de considérer si l'ascenseur dessert des parties communes (garage, laverie…) ; dans ce cas, même le RDC devrait participer. Un autre membre souligne l'ambiguïté de l'utilité pour le premier étage, car les résidents pourraient malgré tout utiliser l'ascenseur pour accéder au demi-étage.

La discussion met en lumière le rôle de l'état descriptif de division (EDD) dans la répartition des charges. Un intervenant précise que l'EDD, établi par un géomètre-expert, définit la quote-part de chaque copropriétaire pour les nouvelles installations. Il précise que, même si la contribution du premier étage est faible, elle ne devrait pas être nulle, en raison de l'utilité potentielle de l'ascenseur.

Les arguments des participants révèlent une complexité dans la détermination de l'utilité et la répartition équitable des coûts d'installation et de fonctionnement d'un ascenseur. La discussion met en avant l'importance d'une expertise juridique et technique pour assurer une répartition juste et légale des charges.

Tendances notables : la discussion reflète la complexité de la gestion des charges communes dans une copropriété et l'importance du recours à des professionnels pour une répartition équitable et conforme à la législation.