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L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité

65% - 1107
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse

2% - 35
Je suis liquide, je suis serein

12% - 204
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche

2% - 42
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack

3% - 67
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam

14% - 242

1    #2801 01/02/2016 13h02

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Effectivement, après consultation de plusieurs sources, vous avez tout à fait raison !
On peut notamment se référer aux données de l’OCDE sur la richesse nette des ménages (valeur total des actifs diminuée de la valeur des encours) qui vont dans le même sens et qui placent l’Allemagne derrière la France, la Belgique, le RU ou encore l’Italie.
Comptes des ménages - Richesse nette des ménages - OCDE Data
Je m’excuse donc platement !
C’est complètement paradoxal, et lié effectivement pour une grande partie, en ce qui concerne les pays du sud de l’Europe, à la valeur de leur patrimoine immobilier.
Il y aurait beaucoup à dire sur les implications de cet "effet de richesse" du patrimoine immobilier qui ne gomme cependant pas les écarts en terme de revenus où l’on retrouve comme attendu l’Allemagne en tête de peloton. Cependant, peut-être faudrait-il déplacer le sujet sur une file appropriée ?

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2    #2802 01/02/2016 15h06

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Les chiffres de la richesse des ménages peuvent en effet surprendre. Pour bien les apprécier, il faut tout de même tenir compte de la composition des ménages selon les pays.

Cet article date un peu mais il le dit très bien :

La taille des ménages constitue également un élément de clarification important. Ceux du Nord de l’Europe comptent en moyenne moins de personnes que ceux d’Europe du Sud (2 en Allemagne contre 2,7 en Espagne et 2,8 en Chypre). Or, plus un ménage compte de membres, plus le patrimoine médian et moyen a tendance à être élevé (5).

Article - Richesse et patrimoine en Europe, approche comparative, par Markus Gabel - P@ges Europe - La Documentation française

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#2803 01/02/2016 16h17

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 Hall of Fame 

Bonjour,

En intermède du passionnant débat qui occupe ici et pour faire écho à mon message voici quelques semaines sur la Chine, voici un joli Ponzi mis à jour:

Chine : gigantesque escroquerie en ligne à 7,6 milliards de dollars

Les informations données sont tout de même savoureuses pour certaines et j’en retiendrai une en particulier:

En attendant, les petits épargnants amers demandent des comptes aux autorités qui avait donné leur blanc seing au site frauduleux et offert une exposition publicitaire sur les chaînes d’État. «Ezubao a reçu un certificat d’«entreprise responsable» du gouvernement juste avant sa chute! A qui les investisseurs peuvent désormais se fier?


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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#2804 01/02/2016 18h05

Membre (2015)
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@PierreQuiroule : il semble que vous ayez trouvé un biais explicatif important et la bonne étude :

Pour nuancer ce constat, il est utile d’étudier le patrimoine par adulte qui fait apparaître une situation  un peu différente (graphique 2). Si l’on prend le patrimoine net moyen du groupe AFIE, les Allemands (174 500 euros) arrivent en troisième position, devant les Espagnols (104 700)mais en fin du peloton pour le patrimoine net médian.  L’écart est moins grand toutefois que dans le cas de l’indicateur ‘ménage’.

Comme pour ce dernier, les Luxembourgeois se retrouvent en tête du classement du patrimoine par adulte, suivis de près par les Français qui se caractérisent par une forte différence entre le patrimoine médian et moyen, le niveau élevé de l’inégalité (coefficient de Gini de 0,76) légèrement en-deçà de l’Allemagne, mais très au-dessus des autres pays européens. Les patrimoines des pays actuellement en difficultés, à l’exception du cas de l’Irlande, apparaissent, quant à eux, largement inférieurs à la moyenne de la zone.

Au final, les observations de la BCE en sortent confirmées dans les grandes lignes. On constate que la prise en compte du facteur immobilier (et de l’effet bulle dans les pays concernés), comme c’est le cas dans l’étude de la BCE, introduit un biais important, notamment en faveur des pays du Sud.

On aurait donc au final trois biais explicatifs aux résultats des études menées par la BCE et l’OCDE :
1 la taille des ménages (de nombreux jeunes des pays du sud vivent chez leur parents, leur situation financière ne leur permettant pas d’accéder à la propriété ou à la location)
2 L’effet "bulle immobilière" bien que cette dernière ait bien dégonflé en Espagne
3 La différence entre les moyennes et les médianes : la prise en compte de la moyenne est plus sensible aux inégalités et aux extrêmes, la médiane moins. De fortes inégalités de revenus et de patrimoine seront donc davantage intégrées dans la moyenne et auront moins d’influence sur la médiane (je ne sais pas si j’ai été bien clair…).

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1    #2805 02/02/2016 23h16

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Ce document me semble assez intéressant, qu’en pensez-vous? :

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=89192

NATIXIS a écrit :

Taux d’endettement publics : le choix
entre Charybde et Scylla

Les taux d’endettement publics des pays (régions) de l’OCDE sont
aujourd’hui très élevés, mais ceci ne pose pas de problème aujourd’hui
en raison des politiques monétaires très expansionnistes qui permettent
d’avoir des taux d’intérêt à long terme très faibles, inférieurs à la croissance.
La plupart des analystes s’inquiètent alors d’un premier risque qui est
l’apparition d’une crise de solvabilité des Etats si, pour une raison
quelconque (réapparition de l’inflation, défiance des investisseurs) les taux d’intérêt devraient remonter (Charybde).
Mais l’autre risque est peut-être pire (Scylla) : que pour éviter la crise de
solvabilité des Etats, les Banques Centrales des pays de l’OCDE soient
contraintes de ne jamais laisser remonter les taux d’intérêt à long terme,
quoi qu’il arrive.
Les pays de l’OCDE ont finalement l
e choix entre trois scénarios:
- la chance: il ne se produit rien qui nécessite une remontée des taux
d’intérêt
-la crise des
dettes souveraines
- l’irréversibilité des politiques monétaires très expansionnistes menant à
des taux d’intérêt très bas, donc l’inadéquation des taux d’intérêt à la
situation économique.

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#2806 03/02/2016 14h27

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Bien d’accord avec vous PàP : vivre est dangereux smile

Une question que je me pose en voyant l’activité débordante de ce sujet, le nombre de connexions au site IH a-t-il changé depuis le mois de décembre dernier ? Et pourrait-on mesurer le caractère anxiogène d’un marché baissier au nombre de connexions à ce site ? Et même peut-être en tirer des stratégies de marché wink

Ce qui me frappe le plus dans cette baisse c’est qu’il n’y a rien de nouveau pour l’expliquer. Tous les facteurs négatifs étaient là depuis des mois, et les facteurs positifs également. Cela confirme si besoin en était que les marchés c’est de la psychologie, même si elle est parfois assez mystérieuse.

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#2807 03/02/2016 14h32

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Oui Sat! Amazon perd de l’argent ou en gagne à peine et tout le monde s’extasie avec un PER stratosphérique à cause de ses activités web. IBM qui gagne énormément d’argent chaque trimestre et recouvre une partie des activités d’amazon (pour simplifier) est complètement hors jeu pour les investisseurs. C’est le fameux effet "sentiment de marché". On aime ou n’aime pas mais on ne se base sur rien de concret, de tangible. C’est la peur et l’espoir, les sentiments primaires qui font et défont les cours de bourse le plus souvent.

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#2808 03/02/2016 14h53

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C’est parce que les investisseurs veulent un ticket de loterie qui peut faire x5  , pas un éléphant qui fait 8 %  et qui a des perspectives sombres .

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#2809 03/02/2016 16h30

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sat a écrit :

Bien d’accord avec vous PàP : vivre est dangereux smile

Ce que je me dis simplement, c’est que dans les pays de l’OCDE, devant l’efficacité insuffisante des QE (ils ont soutenu le prix des actifs je suppose, mais pas - ou pas encore - la croissance, surtout en Europe), on sera peut-être obligé d’en venir à des mesures beaucoup plus radicales, comme :

- l’ "hélicopter money" auprès des ménages (via la politique budgétaire?) afin de relancer la demande

- un "New Deal" financé par la monétisation

- et pour le secteur privé une incitation massive aux investissements de modernisation (et vu que ce ne sont pas les financements qui font défaut, ceci passerait plutôt par des incitations fiscales radicales, un assouplissement des règles, le tout accompagné d’une intense politique de promotion de l’innovation)

Mais ce n’est que mon idée… (mais il ne s’agit ni d’optimisme ni de voeu pieu, mais plutôt d’un simple constat)

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1    #2810 03/02/2016 17h21

Exclu définitivement
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L’hélicopters money est un mythe. Il s’agit d’injecter de la liquidités directement dans l’économie réelle.

L’hélicoptère money, consiste à contourner les banques commerciales et à injecter directement la monnaie dans l’économie réelle pour jouer sur le prix des biens et des services.

Autrement dit, il s’agit d’injecter directement dans les ANB (entreprise, ménage) de la liquidité.

Dans les forums de goldeux , L’idée de l’hélicoptère Money ne passe pas. Même si Simone Wapler dit le contraire ; c’est bien la seule. Mon opinion est la même ; ce serai totalement absurde de faire un hélicoptère money.

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#2811 03/02/2016 17h24

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INTJ

C’est la dernière étape placementapapa31 On attaque par donner des liquidités aux initiés pour qu’ils puissent  acheter les actifs les plus précieux à taux ridicule  . et en suite on finance le peuple (sauvetage et investissements en tout genre) avec de l’argent fraîchement imprimé .
L’important avec la planche à billet , c’est d’être le premier à en profiter .

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#2812 03/02/2016 17h30

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azorgues a écrit :

ce serai totalement absurde de faire un hélicoptère money.

Peut-on avoir une raison précise sur pourquoi ça ne marcherait pas?

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#2813 03/02/2016 20h14

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D’un autre côté si les Banques centrales veulent réellement relancer l’inflation, je ne vois que cette solution (helicopters money). Les QE déversés dans le système financier ont montré leur inefficacité ainsi que la baisse des taux qui a eut un effet déflationniste (voir le japon depuis 20 ans…). La seule inflation produite l’a été sur les indices actions et la sphère financière en général. Lorsqu’on veut réellement une augmentation des prix (inflation), le plus simple est de redonner du pouvoir d’achat aux gens…

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#2814 03/02/2016 20h58

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Je pense aussi que l’"hélicoper money", à condition d’être massif, peut "marcher" à relancer l’inflation. C’est la solution "enfantine" (il suffit d’imprimer des billets). En imprimant et en distribuant en quantité la monnaie on doit pouvoir faire baisser la confiance dans la monnaie et donc augmenter sa vitesse de circulation. A n’en pas douter l’inflation serait alors au rendez-vous. Du classique en somme mais peut-être sur une échelle différente. Comme souligné par IH dans une de ses newsletters récentes, les crises font partie du capitalisme. Les épisodes d’hyperinflation sont aussi réguliers.

wikipedia a écrit :

en Russie, après la révolution de 1917, le taux d’inflation enregistré fut de 60 804 000 % pendant 4 ans.
en Allemagne, après la Première Guerre mondiale sous la République de Weimar, une inflation progressive se transforma en hyperinflation à partir de l’hiver 1922. Elle prend fin le 15 novembre 1923 par décision de l’État avec le rétablissement d’un taux de change du Dollar face au Mark pratiquement égal à celui d’avant-guerre (4,20/1). Pendant toute cette période, les prix ont augmenté d’environ 3,25 × 10puissance6 % par mois ;
en Grèce, durant l’occupation par les forces armées du Troisième Reich (1941-1944) avec un taux de 8,55 × 10puissance9 % par mois ;
En Chine, durant la guerre civile, entre 1945 et 1949 ;
en Hongrie, en 1945 et 1946 qui reste le cas d’hyperinflation le plus fort de l’histoire en termes de perte de la valeur de la monnaie. Le forint a été réintroduit au 1er août 1946 en remplacement du pengő, au taux de 1 forint = 4×10puissance29 (quatre-cents quadrillards) pengő ; la valeur nominale de l’ensemble des billets en pengő alors en circulation atteignait à peine un millième de forint ;
au Brésil durant les années 1960 et les années 1980 ;
au Chili sous Salvador Allende : l’inflation est de 225 % en 1972 et de 606 % en 1973 ;
en Iran après la révolution islamique du 1979 et particulièrement durant la guerre Iran-Irak ;
au Pérou et en Bolivie à la fin des années 1980 ;
au Nicaragua en 1988 et 1989 où l’inflation fut de 36 000 % ;
en Yougoslavie où le Deutsche Mark cotait 950 milliards de nouveaux Dinars en 1993. S’ensuivit la création des nouveaux dinars, puis des super dinars en 1994. En janvier 1994, l’inflation fut de 3,13 × 10puissance8 % en un mois ;
en République démocratique du Congo durant les années 1990 ;
en Turquie au milieu des années 1990 ;
au Zimbabwe entre 2000 et 2008 où l’euro cote en janvier 2009 un peu moins de 5 000 milliards de dollars du Zimbabwe.

Source : Hyperinflation ? Wikipédia

Au choix, nous avons donc le Zimbabwe de 2008 avec 231 000 000 % par an (mais 80 000 000 000 % par mois selon certains économistes), la Yougoslavie avec 5 000 000 000 000 000 % entre octobre 1993 et janvier 1994 ou encore la république de Weimar (Hyperinflation ? Wikipédia_de_la_R%C3%A9publique_de_Weimar).

A n’en pas douter faire revenir l’inflation est possible. La faire ensuite rentrer dans sa boite est plus compliqué…

Dernière modification par okavongo (03/02/2016 23h13)

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#2815 03/02/2016 22h58

Membre (2011)
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vbvaleur a écrit :

C’est la dernière étape placementapapa31

Est-ce que vous voulez dire que c’est pour bientôt, ou alors que je suis beaucoup trop en avance? smile

vbvaleur a écrit :

L’important avec la planche à billet , c’est d’être le premier à en profiter .

Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire. Qui en a profité à ce jour selon vous?

En tout cas j’observe, et j’ai tendance à dire (en me trompant peut-être) que les "tabous" qui semblaient les plus absolus tombent successivement : monétisation, mutualisation des dettes, QE, discipline budgétaire (on n’en parle plus guère), puis l’helicopter money, donc?

Dernière modification par placementapapa31 (04/02/2016 00h50)

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#2816 04/02/2016 10h18

Exclu définitivement
Réputation :   -3  

Stibbons a écrit :

azorgues a écrit :

ce serai totalement absurde de faire un hélicoptère money.

Peut-on avoir une raison précise sur pourquoi ça ne marcherait pas?

Nous sommes dans l’Union Européenne. Et cela est fait pour durer longtemps (je l’espère).
Nous ne pouvons pas autant injecter de liquidités au Portugal, en Grèce, à Malte, au Luxembourg, en France, en Allemagne, en Finlande, en Irlande et en Angleterre.

Aucun de ces pays n’a d’intérêt économique majeur commun. Nos histoires sont différentes. Que dirons les Irlandais qui ont subis ; eux ; une crise sans précédents pour avoir eu le courage de prendre des décisions importantes.

Géo-politiquement ; en Europe ; je pense qu’un hélicoptère money est impossible ; a moins de d’abord détruire l’Euro.

Le scénario qui va arriver en Europe est la déflation massive et durable qui a commencé depuis Juin 2015 et qu’on tente en vain de ralentir à coup de QE et de taux.

Moi j’ai diversifié mes actifs géographiquement (à tord peut-être). Un hélicoptère money aux US en dollars ; c’est probable tout comme au Japon ou en Chine. Mes pertes en Europe seront absorbés ailleurs. D’ailleurs mes placements en Europe sont sur des fonds en Obligations et sur des actions spéculatives auxquelles je crois. Le TPP est une chose merveilleuse ; mais pas pour l’Europe encore une fois.
Je ne pense pas que les foncière canadienne seront impacté par la déflation européenne.  Comme le dit l’IH ; la bourse monte et descend et elle clignote parfois… Je pense qu’en Europe on est sur une pente descendante et il n’y a rien de dramatique puisqu’on se refera ailleurs ! C’est simplement un cycle qui passera.

JeromeLeivrek a écrit :

Une fois de plus vous donnez un avis sans apporter le moindre argument ou quoi que ce soit d’autre de tangible.
Sur ce forum on aime les faits, les données,…

Je vous en prie ; donnez nous vos chiffres et vos données qui vantent les hélicoptères money en Europe.

Dernière modification par azorgues (04/02/2016 11h20)

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1    #2817 04/02/2016 11h57

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Vous avez de la chance d’avoir autant de visibilité et de certitude…

Je remets la définition INSEE de la déflation:

La déflation est le gain du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c’est une inflation négative.

Vous investissez sur les autres zones monétaires alors que vous pensez que l’Euro va s’apprécier. J’ai du mal à comprendre.

La distribution aux ménages, on le fait déjà un petit peu aux 4 coins du monde. On baisse les taux des emprunt d’état ce qui donne de la marge de manoeuvre pour continuer a distribuer aux ménage d’une part. D’autre part, les profits des banques centrales sont in fine reversé aux Etats.

Empirement, j’aurais tendance à penser que les grandes banques centrales alignent in fine leur politique. La zone euro est juste un peu en décalage.

L’exemple japonais est très interessant. On souligne souvent l’échec de la relance de la croissance et de l’inflation, toutefois on aborde moins l’effet sur les dettes de l’Etat. En attendant, ils aborbent leur dette d’état. On parle tout de 75% du PIB en rachat. Finalement, la parité Yen / USD, elle est au niveau de 2007.

Reste à voir si il y a des effets a moyen / long terme

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#2818 04/02/2016 15h30

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Il me semble à moi aussi que la baisse des taux permettant de maintenir les dépenses budgétaires c’est déjà un peu de l’helicopter money.

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#2819 04/02/2016 15h52

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Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet amalgame entre baisse des taux par les BC et helicopters money. Dans la définition originale qui avait été donnée il me semble par Friedman, l’idée était de déverser littéralement l’argent dans l’économie réelle (en gros, les gens).
Ce qui est très différent d’une baisse des taux de la part des BC qui sont des instruments conventionnels de régulation monétaire. Le but est officiellement de "relancer l’inflation", bien que cela ait échoué partout et entrainé des effets contraires (déflationnistes), ce qui cadre d’ailleurs avec la Théorie moderne de la monnaie (néo-chartalisme). La baisse des taux a également pour but de permettre le refinancement de la dette souveraine à moindre coût et la perpétuation du gigantesque Ponzi mondial. L’épisode de hausse dramatique des taux de refinancement européens en 2011-2012 a clairement montré que toute hausse des taux souverains avait des effets cataclysmiques et pouvait entrainer la chute de tout le ponzi de la dette souveraine.
Enfin, dans le contexte d’austérité budgétaire dans le cadre du TSCG ou pacte budgétaire européen, les taux bas ne peuvent pas être utilisés pour mener des politiques de relance budgétaires.

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#2820 04/02/2016 18h48

Membre (2011)
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Vous n’avez pas tort.

Mais il me semble que sans baisse des taux, des dépenses budgétaires en faveurs de ménages notamment auraient dû être réduites bcp plus nettement. C’est peut-être une helicopter money indirecte, mais qu’est-ce que ça change concrètement?…

La politique monétaire agit ici par la "main" budgétaire, non?

Peut-être aurons-nous des éléments de réponse dans le futur, en suivant le thème de la rigueur budgétaire (enfin plus exactement : celui de la réduction de la dépense publique totale, ie budgétaire plus sociale).

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#2821 04/02/2016 20h04

Membre (2015)
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Certes, ces politiques allègent le poids de la dette, quoi qu’en cas de déficit chronique cela soit très relatif comme le montre l’exemple de la Grèce de l’Italie ou de la France, mais cela ne permet pas de relance budgétaire. Or, la réduction de la dépense publique, n’en déplaisent aux monétariste, pèse sur le pib et la croissance, là encore l’exemple de la Grèce et le résultat des politiques d’austérité est parlant. Du reste, le FMI a dû revoir son modèle de coefficient multiplicateur budgétaire suite à cette "expérience". Auparavant estimé à 0.5 (ce qui signifie que les experts du Fonds considéraient que 50% de la dépense publique s’évaporait) il a été révisé aux alentours de 1.3 (entre 0.9 et 1.7)…
Le FMI révise ses calculs: l’austérité nuit beaucoup plus que prévu à la croissance

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[+1 / -1]    #2822 08/02/2016 10h33

Exclu définitivement
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Il faut se préparer pour une semaine horrible. Si les plus bas de la semaine passée sont cassés et les marchés ne rebondissent pas tout de suite, les investisseurs en bourse vont souffrir et quoiqu’il en soit
à plus long terme on est loin d’être sorti d’affaire.

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#2823 08/02/2016 11h35

Membre (2015)
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Curieusement je parie sur un report de la hausse à 2017 ce mercredi jeudi et à une remontée fulgurante à 4500. Je sais je sais…

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2    #2824 08/02/2016 11h44

Membre (2011)
Réputation :   48  

"les investisseurs en bourse vont souffrir"
"si les marchés ne rebondissent pas"
"parie sur un report de la hausse"

Oula, vite vite vite, heu… je suis où là ? Un coup d’œil rapide dans la barre d’adresse de mon navigateur : "devenir-rentier.fr"… ouf !

A un moment j’ai cru que par erreur je m’étais retrouvé sur les forums hautement intellectuels de Boursorama.

C’que j’peux être nounouille des fois, j’vous jure smile

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#2825 08/02/2016 12h03

Exclu définitivement
Réputation :   115  

philippe77 a écrit :

A un moment j’ai cru que par erreur je m’étais retrouvé sur les forums hautement intellectuels de Boursorama.

Bonjour philippe,

Mais vous etes aussi sur la file la plus discussion de comptoir de ce forum.
;-)

François

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