#1 08/04/2014 09h34
- Sylvain
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Kapitall a écrit :
On pourra noter que Dundee Reit, au management pourtant externalisé chez Dream, a aussi lancé un rachat d’actions d’envergure similaire.
Kapitall, le cas de Dundee REIT est un peu particulier. L’acronyme DREAM signifie Dundee Real Estate and Asset Management et est un spin-off de 2013 de Dundee Corporation.
Post spin-off, Dundee Corp a gardé 20% du capital de DREAM et 30% sont possédés par Michael Cooper, le CEO de DREAM. Michael Cooper est aussi le CEO de Dundee REIT.
Entre sa participation et celle de Ned Goodman (Dundee Corp), autant dire que cela reste dans la maison.
D’ailleurs, DREAM possède aussi des participations dans Dundee REIT et Dundee International REIT.
Autant dire que même si le management est externalisé, les intérêts sont globalement alignés. (Maintenant, je pense que le business de DREAM est carrément mieux que Dundee REIT).
Au passage, anecdote, il y aura bientôt de nouveaux noms pour la partie immobilier de la galaxie Dundee :
Kapitall a écrit :
La décôte reste encore à environ 15% mais le profil est plus risqué : pure-play sur les bureaux canadiens.
Je ne suis pas sûr que le principal risque de Dundee REIT soit son activité centrée sur les bureaux.
Dundee REIT a une certaine partie de ses actifs dans l’Ouest Canadien (Calgary & Co). La zone est dynamique car les ressources énergétiques sont importantes (gaz, schistes bitumineux & co).
Pourtant, les loyers pratiqués par Dundee REIT sont un peu en-dessous de ceux du marché. Ça donne potentiellement un joli catalyseur.
Je vois plus comme principaux risques :
- Échec du renouvellement des contrats de location.
- Échec du ré-haussement des loyers.
- La Banque Centrale du Canada a annoncé son intention de relever les taux d’intérêts. En impact quasi-immédiat, 10% de la dette de Dundee REIT est à taux variable. Ça, ça passe. Par contre, la maturité moyenne est assez faible (comme Cominar d’ailleurs), il faudra être vigilent aux opérations de refinancement à venir. Imaginons que les taux remontent de 2 ou 3%, je ne suis pas certain que les taux de capitalisation actuels restent tels quels.
- Risque de dilution si conversion des debentures et si le DRIP est privilégié pour les distributions aux actionnaires.
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