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#1876 05/01/2016 13h37
- Lionel
- Exclu définitivement
- Réputation : 6
sheiko a écrit :
J’ai téléchargé le dernier 10Q et, en retranchant le passif long terme du total des actifs (en ne considérant que la moitié de la valeur des stocks inscrite au bilan), je trouve une valeur d’environ 2000 M$. En considérant environ 100 millions d’actions en circulation, je trouve à la grosse louche une valeur de grosso modo 20$/action.
Voilà c’est ce genre de petite estimation que j’aimerais que vous (ceux qui ont creusé le dossier) partagiez si le cœur vous en dit
Pour info, et pour ceux que ça intéresse, je trouve une valeur d’environ 50$/action en ne retranchant que les dettes financières (CT et LT) et pensions de retraite aux actifs inscrits au bilan..
Donc au final ce dossier reste intéressant car toute recovery (arrêt du cash-burn) et future croissance viendrait gratuitement à 20$.
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#1877 05/01/2016 14h12
JeromeLeivrek a écrit :
J’obtiens aussi 50 $ au croisement.
C’est parce que les 11 $ de warrant vous donnent le droit d’acheter 1,106 action (et non pas 1 dans votre calcul j’imagine). Le rapport valeur finale/initiale sur un warrant est donc de (50 - 25,68) x 1,106 / 11 $ = 2,44.
C’est le même gain que sur une action : 50/20,56 = 2,43.
Oui voila je ne comprend pas pourquoi dans votre calcul vous vous servez du prix d’exercice réajusté et qu’en plus vous appliquez votre ratio 1,106 .
(55.17-25.68) / 11 = 2.68
55.17 / 20.56 = 2.68
Merci pour votre réponse .
Dernière modification par vbvaleur (05/01/2016 14h31)
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#1878 05/01/2016 14h43
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
Bonjour Jerome,
"l’abatement pour durée de détention ne s’applique pas aux warrants"
Je trouve cette affirmation très intéressante. En êtes vous sur ?
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#1879 05/01/2016 14h55
- Youplaboum
- Membre (2012)
- Réputation : 92
Je ne sais pas si Jérome en est sûr, mais moi j’en suis sûre (j’ai vérifié ça il y a quelques mois, il me semble que nous en avions parlé sur cette file à l’époque).
The only real failure is the failure to try.
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#1880 05/01/2016 14h59
- Caskman
- Membre (2013)
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Je confirme aussi, cela a déjà été abordé sur cette file ou une autre, et le warrant ne donne pas droit à un abattement sur la durée de détention.
parrainage Bourse direct, binck, boursorama, fortuneo possibles
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#1881 05/01/2016 15h04
- francoisolivier
- Exclu définitivement
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Bonjour seiko,
Les points qui font débat :
Mise à jour de la Valeur de l’immobilier pour rappel obligation d’avoir le prix "d’achat"
( partie kmart estimée il y a 11ans? Et partie sears estimée il y à longtemps)
Valeur des baux (bas de porte en cas de revente du bail)
Valeur des marques
Valeur de shop your way
Valeur de sears ré
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1 #1882 05/01/2016 18h51
- JeromeLeivrek
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Lazard a écrit :
Bonjour Jerome,
"l’abatement pour durée de détention ne s’applique pas aux warrants"
Je trouve cette affirmation très intéressante. En êtes vous sur ?
Oui, je l’avais expliqué et référencé dans l’article de mon blog sur Sears.
vbvaleur a écrit :
Oui voila je ne comprend pas pourquoi dans votre calcul vous vous servez du prix d’exercice réajusté et qu’en plus vous appliquez votre ratio 1,106.
Vous le verrez peut-être mieux si on réécrit mon équation comme ça :
(50 x 1,106 - 28,41 ) / 11 $ = 2,44.
Pour un warrant acheté 11 $ :
- je vais vendre 1,106 action à 50 $
- mais j’amputerai ce gain de ce que j’ai dû payer pour exercer, soit 28,41 $.
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#1883 06/01/2016 09h05
- kasuo
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JeromeLeivrek a écrit :
Comme il était en avance sur son temps, Burry a fait l’objet d’une mutinerie d’une partie des clients devant son pari jugé insensé. Il est même allé jusqu’à fermer les retraits "pour protéger ses clients et les empêcher d’être victimes des fraudes en cours
[/i]
Sans rien retirer sur le fond de votre message ou je suis parfaitement d’accord, il ne me semble pas sauf erreur de ma part qu’il ait fait ca dans le but de protéger ses clients de fraude. Il la fait avant tout car il était convaincu qu’il avait raison, que ca allait payer, et pour protéger le fond de ces sorties, du moins dans le livre.
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2 #1884 06/01/2016 10h29
- PoliticalAnimal
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JeromeLeivrek a écrit :
Il est vrai qu’on préfèrerait des faits, des faits et encore des faits, à des voyances tirées par les cheveux.
Sinon, un film intéressant vient de sortir : The big short. C’est l’histoire des quelques hedge funds à avoir prévu la crise des subprimes et avoir parié dessus. Le gérant Michael Burry est décrit comme le premier de ceux-ci, dès 2005. Comme il était en avance sur son temps, Burry a fait l’objet d’une mutinerie d’une partie des clients devant son pari jugé insensé. Il est même allé jusqu’à fermer les retraits "pour protéger ses clients et les empêcher d’être victimes des fraudes en cours [les subprimes et les prix des CDS]".
JeromeLeivrek a tout à fait raison de citer cet exemple qui, comme il l’a rappelé, n’est pas une fiction. Le livre est extrêmement proche de la réalité, le film un tout petit peu moins (à commencer par certains noms) mais il s’agit bel et bien d’une histoire réelle.
J’avais d’ailleurs posté il y a plusieurs années dans le salon des gentlemen ce fantastique article de Vanity Fair (je ne retrouve pas où et ça date) donc je le reposte ici puisque l’on en parle (attention jeu de mot dans le titre ). C’est un concentré de ce qu’il faut faire en bourse (mais souvent on le sait, c’est plutôt que l’on n’a pas l’énergie et/ou la rigueur intellectuelle de suivre les bonnes pratiques) :
Betting on the blind side
Sinon Kasuo, oui la formulation sur la fraude est peut-être un peu rapide. Ce qui s’est passé, c’est qu’il y a eu un moment tangent (et clairement illégal, frauduleux, car les grandes banques tentaient de revendre tous leurs MBS au "dumb money"). Alors que les MBS commençaient à s’écrouler, les CDS qui auraient dû augmenter (puisqu’une "assurance" sur la baisse des MBS) n’augmentaient pas du tout. En fait, les banques ne réevaluaient pas a dessein la valeur des CDS et la thèse de Burry ne se réalisait toujours pas (ce sera le cas quelques mois plus tard). Donc les clients étaient encore plus énervés (certains étaient déjà partis) mais comme Burry savait que ce n’était maintenant vraiment qu’une question de mois (Deutsche Bank, Morgan Stanley, etc. revendaient aux maximum leur MBS avant de reconnaître que la valeur des CDS étaient énormes…) il a "protégé" ses clients.
Je ne suis pas sûr d’être très clair, le mieux est de lire le bouquin ou déjà l’article
Parrain pédago pour Bourso, Binck et Bourse Directe. Meduse Paris :)
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1 #1885 06/01/2016 13h41
- JeromeLeivrek
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@kasuo. Les deux mon capitaine. Bien sûr il était convaincu par sa thèse. Mais aussi, dans le film il écrit un mail à ses clients pour leur dire qu’il ferme les retraits pour les protéger (PoliticalAnimal a bien expliqué le pourquoi) : il faudrait voir si cette partie du film est exacte mais ce serait bizarre d’avoir inventé qq chose d’aussi précis.
Il y a aussi un article très intéressant de Michael Burry dans le New York Times : il raconte son histoire du trade et s’étend sur l’incompétence de Greenspan. Log In - The New York Times
Blog : Le projet Lynch.
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#1886 06/01/2016 21h58
- kasuo
- Membre (2013)
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Malheureusement j’ai prêté le livre à un ami, donc ma mémoire n’est pas parfaite à ce sujet. La ou j’avais un doute, c’était non pas sur sa communication envers les investisseurs, mais sur ce qu’il pensait vraiment lui à ce sujet. Ma perception à l’époque était qu’il avait justement un relationnel affreux et qu’il défendait surtout "la vérité" plutôt que des intérêts. Dans le livre il envoi d’ailleurs avant ce mail bien d’autres aux investisseurs plus ou moins tendu.
Le principal défaut du film ( qui est néanmoins génial ) c’est qu’il n’aborde pas les quelques années avant, la création du fond , ses résultats etc …
Mais peut être devrions nous créer un post à ce sujet, je serais ravi d’échanger avec vous, ici je pense polluer le sujet principal
N.B : Merci pour l’article, je vais le lire avec intérêt.
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#1887 09/01/2016 14h15
- corsaire00
- Membre (2013)
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Suivi des positions short au 31/12/2015:
Selon mornigstar 12,69 millions d’actions en position short soit 90% du flottant toujours selon mornigstar.
C’est le mystère sears que je ne m’explique pas.
Soit les vendeurs sont suicidaires, soit les données mornigstar sont fausses mais elles rejoignent mes précédents calculs soit les 2 King de sears poussent au crime en prêtant pour la vad leurs titres pour en profiter pour racheter plus bas.
Le flottant se réduit au fil des mois mais les positions en vad ne bougent pas significativement.
Encore un petit effort et les 2 boss vont pouvoir ramasser les titres non encore détenus à la petite cuillère
Je ne serais pas étonné que la baisse continue car c’est dans l’intérêt des boss.
D’un côté ils sont rémunérés pour le prêt des titres prêtes
De l’autre ils achètent pas cher
Ils sont vraiment excellents les deux boss. Ça vaut le coup de les suivre.
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#1888 09/01/2016 14h55
- Macois
- Membre (2012)
Top 50 SIIC/REIT - Réputation : 47
Bonjour,
Selon vous (@corsaire00), y’a-t-il des risques pour E. Lampert et B. Berko de prêter ainsi leurs titres ?
Ce que je cherche à savoir : est-il possible pour eux d’avoir une perte en "capital" s’ils prêtent leurs titres ?
Deuxième point, si on "souhaite" calquer leur "stratégie" (ainsi que leurs "convictions"), il faudrait lisser les achats au fur et à mesure de la baisse (et au fur et à mesure que ces derniers achètent?) ?
Merci,
Bon WE !
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#1889 09/01/2016 15h36
- Boutman
- Membre (2013)
- Réputation : 45
Bonjour,
Je n’ai pas trouvé la réponse à ma question et je ne doute pas que les experts pourront m’aider…
Je pense avoir compris correctement le principe de la vente à découvert mais y a-t-il une durée maximale de détention des titres vendus à découvert?
Pour que ça soit plus clair, imaginons que je vende des actions Sears à découvert en janvier 2016, avant quelle date dois-je effectuer le rachat de celles-ci? Avant la fin du mois? Avant la fin de l’année?
@ corsaire00 : Pourriez vous me donner le lien Morningstar svp?
Je vous remercie d’avance pour les réponses.
Dernière modification par Boutman (09/01/2016 16h20)
"The greatest obstacle to discovery is not ignorance, it's the illusion of knowledge".
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2 #1890 09/01/2016 16h31
Boutman
Lors de la vente à découvert, il vous faut payer deux choses:
1/Le "loyer" des actions que vous avez empruntées pour les vendre
2/ Alimenter votre compte en cash frais pour faire face aux appels de marge, c’est à dire prouver à votre broker que vous êtes capable de rembourser même si votre position se retourne contre vous (si l’action que vous avez shortée à 10 monte à 15, vous devrez être capable d’encaisser 5 de perte).
Vous comprenez donc que, à la différence de détenir une action (vous ne pouvez perdre "que" le capital investi dans l’action), la vendre à découvert comporte une perte sans limite, car il n’y a (théoriquement) pas de limite à la hausse de l’action contre votre paris baissier.
Après, il est difficile pour un particulier de shorter des actions, sauf chez certains brokers. C’est pourquoi beaucoup de vendeurs à découvert utilisent des produits dérivés, concoctées par les banques, qui comportent eux, souvent, une date d’expiration, en plus de frais, et d’éventuelles autres règles destinées à vous plumer (barrière désactivante, volatilité intrinsèque et valeur temps, rollover…). Donc si vous voulez vendre avec ces produits (Warrants, Turbos, CFDS, futures, options et que sais je encore), oui il y aura une durée maximale, mais ce n’est pas la détention du titre, c’est la durée de vie du produit dérivé.
Pour conclure, concernant la vente à découvert, il ne faut jamais oublier cette sage maxime:
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pourrez rester solvable"
MisterVix
Edit: Comme Namo le précise plus bas, il n’y a pas de date d’expiration sur CDFDs, merci à lui. J’ai tout groupé dans le même package rollovers et autres frais mais chaque produit dérivé a ses petites nuances.
Dernière modification par MisterVix (10/01/2016 10h57)
L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )
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1 #1891 09/01/2016 23h51
- namo
- Membre (2014)
- Réputation : 119
@Boutman / MisterVix : A ma connaissance, les CFDs sur actions n’ont pas de date d’expiration.
Donc en vendant à découvert actions ou CFDs, il n’y a pas de date limite, tant que vous continuez à payer les frais d’emprunts (qui sur des actions "recherchées" comme SHLD peuvent être très élevés - 5 à 25 % de frais annualisés ; voire encore plus sur d’autres actions !).
Pour le reste, je rejoins MisterVix sur les risque de la VAD.
@Macois : je crois que le sujet a déjà été évoqué dans le cadre du prêt de titres avec Interactive Brokers. En théorie, il est possible que le vendeur à découvert fasse défaut, mais sa dette l’engage sur le reste de son patrimoine également, et il peut donc faire l’objet de poursuites.
En pratique, je pense à titre personnel que ça ne se produit quasiment jamais. D’autres ici ont cessé de prêter leurs titres pour éviter ce risque.
@corsaire00 : pas besoin que les gros actionnaires prêtent leurs titres pour attendre un gros volume de "short interest".
Il suffit de quelques actions prêtées pour démultiplier le nombre d’actions « virtuelles ».
Exemple : A possède, et offre en prêt, 100 actions.
B les lui emprunte et, grâce à l’emprunt, vend 100 actions à découvert à C.
C a alors 100 actions, certes « créées de rien » mais bien réelles et… qu’il peut prêter ! Par exemple à B. Qui, en les empruntant et en vendant de nouveau 100 à découvert, crée encore 100 nouvelles actions.
Et rebelote.
B peut finir avec -12 M d’actions (au bout d’un long temps !), et C avec +12 M. Cqfd
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#1892 10/01/2016 01h55
- xav92
- Membre (2011)
- Réputation : 20
Namo,
Les actions que détient C ne sont pas "créées de rien", ceux sont les actions prêtées par À à B, lequel B va devoir acheter 100 actions pour rembourser le prêt consenti par A. Il n’y a aucune création d’actions, A ne les détient plus les 100 actions, il a une créance sur B qui doit lui rendre 100 actions.
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#1893 10/01/2016 02h52
- parentier
- Membre (2013)
Top 50 Expatriation - Réputation : 108
Précisons: les actions ne sont pas créées au niveau de l’émetteur initial d’actions (l’entreprise). Mais elles sont bien créées quelques part. La preuve: que se passe t-il en cas de dividende? A et C reçoivent le dividende. La différence c’est que pour A, c’est B qui paie. Conclusion: B a "créé" 100 actions, que A possède bel et bien, et B a la responsabilité de suivre ce que fera l’entreprise.
Si ni A ni C ne veut vendre à un prix "raisonnable", B est dans la panade, à moins que la boîte ne fasse faillite, car il va devoir sévèrement casquer pour racheter les actions qu’il doit à A.
Franchement, rien qu’en sachant ce que cela implique d’être short n’importe quoi, ça fait froid dans le dos. Il faut sacrément être sûr de soi. Les short SHLD, sincèrement j’aimerais pas être à leur place (ceux qui font du short technique et qui savent ce qu’ils font je sais pas, mais parmi les autres, ceux qui tablent sur la banqueroute notamment, mmm attention).
A mon grand dam
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#1894 10/01/2016 09h39
- nor
- Membre (2015)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 60
parentier a écrit :
B est dans la panade, à moins que la boîte ne fasse faillite
Cela suppose que la valeur liquidative soit inférieure au cours de l’action lors de la VAD, non?
Je n’ai jamais vécu de faillite en tant qu’actionnaire, mais j’imagine que si la valeur liquidative est supérieure au cours actuel, le shorteur est perdant même en cas de faillite, est-ce correct?
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#1895 10/01/2016 20h57
- valeurbourse
- Membre (2012)
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nor a écrit :
Je n’ai jamais vécu de faillite en tant qu’actionnaire, mais j’imagine que si la valeur liquidative est supérieure au cours actuel, le shorteur est perdant même en cas de faillite, est-ce correct?
Ben pourquoi ça ? S’il y a faillite, c’est a priori que le cours a atteint 0, non (sauf chapitre 11) ? Peu importe après que les actionnaires reçoivent des compensations issues de la vente des actifs puisque cela intervient une fois que l’entreprise est dissoute.
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1 #1896 10/01/2016 21h43
- nor
- Membre (2015)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 60
Ben du coup une action qui vaut zéro ET qui donne droit à une compensation après liquidation est la meilleure affaire du siècle non?
J’ai lu çà et là que certains sont devenus actionnaires dans le seul but de voir shld se liquider et ainsi récupérer un morceau de la valeur liquidative qu’ils pensent conséquente.
Ça doit être ma complète ignorance du processus de liquidation qui me fait envisager des scénarios irréalistes.
Dernière modification par nor (10/01/2016 22h20)
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#1897 11/01/2016 09h59
- valeurbourse
- Membre (2012)
Top 50 Actions/Bourse
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nor, j’ai l’impression que vous mélangez les deux concepts : celui de l’actionnaire et celui du shorteur. En cas de faillite, le shorteur (en principe) gagne de l’argent, indépendamment des actifs à liquider. L’actionnaire, lui, peut être gagnant si la vente des actifs lors de la liquidation lui rapporte plus que ce qu’il a investi.
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#1898 11/01/2016 10h41
- parentier
- Membre (2013)
Top 50 Expatriation - Réputation : 108
Vous pouvez détailler le mécanisme tel que vous le voyez? Je ne comprends pas bien et je ne suis pas sûr que ça soit ce qui se passe. Pour moi la séquence c’est:
- l’entreprise annonce sa faillite
- elle est retirée de la cote -> vos titres (y compris short) sont bloqués
- Si jamais il reste quelque chose pour les actionnaire après que tout le reste ait été payé, les actionnaires reçoivent ce quelque chose. Vous avec votre position short, vous devez payer ce quelque chose à celui à qui vous avez emprunté vos titres à shorter. Si jamais le quelque chose est supérieur au prix auquel vous avez emprunté pour shorter, vous l’avez dans l’os.
A mon grand dam
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#1899 11/01/2016 11h04
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
Euh, il est important de rappeler qu’avant la faillite de sears il y aura une phase de chapitre 11.
Et à mon avis lors de cette phase Lampert sauvera les meubles en divisant en plusieurs sociétés dont une déposera le bilan
Édit : où il le fera juste avant le chapitre 11
Dernière modification par francoisolivier (11/01/2016 11h57)
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#1900 11/01/2016 11h21
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
Si la holding est sous chapitre 11, Lampert ne pourra rien faire, c’est interdit.
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