Devenir rentier à l'étranger : le grand débat
Cette discussion, initiée en 2011, explore les meilleures destinations pour une expatriation de rentiers, en mettant l'accent sur les aspects liés à l'investissement, à la fiscalité et à la qualité de vie. Les participants partagent leurs expériences et leurs points de vue sur divers pays, soulignant l'importance d'une diversification géographique et financière.
Plusieurs pays sont évoqués, notamment la Tunisie, le Maroc, le Sénégal, la Thaïlande, l'Espagne et le Portugal, initialement présentés comme des destinations à faible coût de la vie. Les membres discutent des avantages et inconvénients liés à l'expatriation, notamment la gestion du risque, l'accès aux soins médicaux, et les questions relatives aux permis de résidence. L'obtention d'un permis de résident permanent est identifiée comme un enjeu majeur, la législation changeant régulièrement.
Au fur et à mesure de la discussion, la question de la sécurité et des risques politiques dans les pays émergents est soulevée, certains participants alertant sur les problèmes potentiels liés à la pauvreté et à la corruption. La Thaïlande, notamment, fait l'objet d'un débat animé, certains membres signalant des difficultés concernant les visas et des cas d'expatriés confrontés à des problèmes liés à l'alcool, aux relations amoureuses, et à la sécurité. D'autres pays, comme le Costa Rica, le Panama, le Belize, et plusieurs pays d'Amérique du Sud sont également envisagés, leurs attraits respectifs étant mis en perspective avec les contraintes liées à l'obtention de permis de résidence et à l'adaptation culturelle.
La discussion aborde également l'importance de la diversification des revenus et de la gestion de la fiscalité internationale. Des pays européens comme la Belgique, la Suisse, le Luxembourg et le Royaume-Uni sont analysés du point de vue de leur attractivité fiscale, notamment en ce qui concerne l'imposition des plus-values et des dividendes. Les participants soulignent le fait que le choix d'un pays d'expatriation est avant tout personnel et doit être guidé par un équilibre entre les aspects fiscaux, les préférences en matière de climat et de culture, ainsi que les considérations relatives à la sécurité et à la qualité de vie. Des aspects plus sensibles tels que les rapports hommes/femmes dans les pays en développement, et les problèmes du "tourisme sexuel" sont aussi abordés.
Enfin, la discussion se conclut par l'évolution du paysage fiscal européen, la mise en place de la RNH au Portugal, et la perspective d'une harmonisation fiscale au sein de l'UE, avec l'apparition possible d'une exit tax. Des pays comme la Bulgarie, le Monténégro, et le Portugal (avant la suppression de son régime RNH) sont présentés comme des options potentielles pour ceux recherchant une fiscalité allégée. La discussion évoque également des pays hors de l'UE, comme le Mexique et le Vietnam, ainsi que des territoires d'outre-mer français.