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#51 12/04/2016 21h36
- Mevo
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@Durun
Je parlais évidement de l’équivalent US du future "Euro Bund" ("GBL"), à savoir le contrat "ZN" qui a comme sous-jacent les obligations 10 ans US. Il y a par contre une erreur de ma part qui vous a peut-être induit en erreur, il est coté sur le CBOT et non le CBOE. (le CBOT est géré par le CME group.)
Il s’agit du contrat dont le TYVIX ("VXTY") mesure la volatilité de la même façon que pour le VIX. Le TYVIX, comme le VIX sont effectivement réglés en CASH. Mais tous les contrats futures, tant EU (EUREX) que US (CBOT), sur les obligations d’états sont réglés par livraison d’obligations sous-jacentes (on se fait livrer des obligs si on est long, on doit livrer les obligs si on est short)
Je n’ai pas vérifié, et ça fait maintenant quelques temps que je n’ai plus regardé cette histoire, mais si je ne me trompe pas, pour EUREX il ne s’agit pas d’un "panier" de 3 obligations, mais un choix parmi 3 obligations (ça n’est pas toujours trois, je crois que parfois c’est 2, parfois 4, ça peut varier. Le plus souvent c’est 3).
EUREX calcule à l’avance un ratio pour "convertir" chacune des obligation choisie en obligation "à 6%" et "à 10 ans" , alors que les coupons varient et la durée restante également (c’est proche de 10 ans, mais pas forcément 10 ans, il y a une fourchette que je n’ai plus en tête). En fonction de la variation du taux, on peut calculer quelle est l’obligation la moins chère (et donc la plus intéressante) à livrer, ce qui va fausser légèrement les cotations d’un même contrat future lorsque qu’on passe d’une obligation la plus intéressante à une autre parmi les 3 (lorsqu’il y a un choix parmi 3)
Le problème étant que les obligations avec des coupons et des durées différentes converties avec un ratio fixe ne varient pas de la même façon. Ce problème se répercute ensuite sur le coût de "roll-over" qui est la différence entre une échéance et la suivante si vous souhaitez "rouler" votre position, surtout que les obligations délivrables changent ensuite au fur et à mesure des échéances.
Un tracker va être soumis à cette problématique (ce qui était la discussion), vu qu’il va rouler la position d’échéance en échéance.
Dernière modification par Mevo (13/04/2016 03h45)
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1 #52 12/04/2016 22h52
Je crois que l’on touche ici ce qui fait la "spéculation", le "trading", et les ventes à découvert en général et qui explique tant d’échecs et de frustration.
La difficulté n’est pas de savoir que le Bund va dégringoler un jour et ses taux remonter en flèche. Nous le savons tous, un collégien comprendrait que cette situation n’est que temporaire.
Même les banquiers centraux qui poussent à cette anomalie des taux négatifs justifient leurs choix en les qualifiants d’exceptionnels, de non conventionnels, donc par définition de non pérennes.
La vraie difficulté de ce "short du siècle", c’est le TIMING.
Trop tôt, vous pouvez tout perdre, soit à coup d’appels de marge (le Bund poursuit sa hausse et vous force à racheter votre position), soit à coup de primes qui expirent toutes avant le krash.
Trop tard, ce n’est plus le trade du siècle, vous pouvez attraper le train en marche pour grapiller des miettes…
Marc Fiorentino en sait quelques chose, il shortait les marchés en 2000, notamment les technos. Il a du fermer sa position (en perte donc) un mois et demi avant le début du krach boursier…
@Durun
A moins d’une position absolument gigantesque, je ne suis pas certain que l’on puisse faire le trade du siècle sur quelques variations intraday, mais plutôt sur une tendance très forte qui a été anticipée (coup de bol ) et suivie jusqu’à son terme…
L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )
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#53 13/04/2016 00h21
- martin
- Membre (2016)
- Réputation : 55
@mevo
Les futures sur eurex ou cme fonctionnent de manières équivalentes. Dans les deux cas il y a un taux de conversion. La livraison est compliquée en effet, mais vous ne devriez jamais aller jusque là : vous rollez ou fermez avant livraison.
Le coût du roll, c’est uniquement un coût de spread: vous ne payez pas la différence de cotation entre les maturités. C’est donc comme si on vous obligeait à vendre puis racheter le même etf à chaque échéance, rien de plus.
Je déconseille bien sûr l’utilisation de tels produits.
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1 #54 13/04/2016 03h34
- Mevo
- Membre (2013)
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@martin
Soit quelque chose m’échappe dans ce que vous avez écrit, soit vous n’avez pas tout compris.
Le spread est la différence entre le bid et l’ask. Si vous vendez et rachetez un ETF, vous payez effectivement juste le spread. Dans le cas d’un "roll-over" d’un contrat future, ce serait considérer que le contrat suivant a les mêmes cotations que la maturité qui expire, ce qui peut être le cas, mais qui ne l’est généralement pas.
Si vous êtes long et que le contrat suivant cote plus cher que celui qui expire, vous allez vendre a un prix plus bas et racheter a un prix plus élevé. Vous payez effectivement la différence, votre PRU augmente. Ce roll over a un coût, mais vous gagnez cette différence si vous roulez une position short. L’inverse peut aussi bien se produire, c’est ce qu’on appelle le "contango" et la "backwardation".
Cette différence entre les différentes maturités prend en considération le coût de financement (les futures étant des produits à effet de levier), et les éventuels frais tels que le stockage ou autres. Dans le cas de futures sur de la dette d’état, les intérêts payés par les obligations sous-jacentes sont également intégrés dans cette différence entre les maturités. (pour les futures sur paires de devises, c’est la différence de taux d’intérêts entre les 2 monnaies qui est reflétée par l’écart entre les différentes maturités)
Par exemple, si vous souhaitez être long sur le pétrole actuellement, ça va vous coûter "relativement cher" parce que les coûts de stockage sont assez élevés, surtout rapportés au prix du baril. Donc vous aller payer cela par l’intermédiaire de la différence à chaque fois que vous roulez votre position longue. Si vous achetez un ETF comme "USO" par exemple, vous n’échappez pas à ce coût, il est intégré dans la variation du prix de l’ETF qui roule les futures pour vous et perd de l’argent à chaque fois, ce qui se reflète dans le prix de l’ETF.
Pour en revenir aux futures sur dette d’état, sujet qui nous intéresse ici, rouler du 10 ans US (en étant long) ne rapporte presque rien actuellement, mais le 10 ans allemand est pas mal en backwardation (normal, mais étonnant qu’il le soit autant vu le taux du Bund): Vous gagnez plus a rouler des futures (en étant long) sur du 10 ans Allemand alors que le taux est pourtant bien plus bas. La faute au coût de financement (et a un problème additionnel d’offre et de demande) qui est plus élevée en USD et négatif en EUR.
Si les obligs Allemandes montent maintenant, vous allez commencer à être payé pour être short. Sauf qu’il faut déduire le coût de placement des euros que vous recevez vu que le taux de dépôt de la BCE est négatif. Les futures ne passeront en contango (=ça rapporte d’être short) que si le taux négatif sur les obligs Allemandes passe en dessous du taux de dépôt de la BCE (au dessus en valeur absolue) + différence additionnelle pour l’offre et la demande. On peut se dire d’un coté, que le risque que les obligs Allemandes montent significativement est plutôt faible, sinon vous commencez à être payé pour attendre, mais il peu très bien y avoir un mouvement brusque très court avec problèmes de margin calls que mentionne MisterVix. C’est même plutôt probable, en tout cas, c’est souvent ce qui se passe dans ce genre de situations.
Martin, les futures, c’est comme tous les produits financier, il faut bien les comprendre avant de vouloir les utiliser. Quant à ce qu’on "devrait" faire ou pas, tout dépend des objectifs poursuivis: Certaines personnes construisent des positions avec l’intention de livrer ou de prendre livraison, d’autres non.
Au cas où c’est moi qui tape à coté, je suis très intéressé par votre "vous ne payez pas la différence de cotation entre les maturités": Ah oui ? Dites-moi s’il vous plaît comment…
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#55 13/04/2016 10h59
- Durun
- Membre (2012)
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Bonjour
@Mevo
Effectivement, on ne parlait pas de la même chose, car sur le CBOE, le contrat que j’ai cité était le seul future concernant les obligations US à 10 ans.
Peut-être faut-il éclaircir les choses pour que l’on comprenne mieux.
En théorie, tout contrat future donne lieu à une livraison physique lorsqu’il arrive à échéance. C’est le cas pour le pétrole, pour les actions, et pour le Bund (on reçoit une obligation allemande à 10 ans). Cependant, certains contrats ne donne lieu qu’à un versement numéraire quand ils portent sur des indices. Exemple: futures sur CAC 40, EuroStoxx, etc …
Ensuite, je crois qu’il faut distinguer entre amateurs et professionnels.
Pour les amateurs comme nous qui passons par un broker, il n’y a pas de livraison physique parce que si vous avez une position ouverte, le broker la solde 2 ou 3 jours avant la date d’expiration du contrat, justement pour éviter tous ces problèmes de livraison physique. Mais les professionnels peuvent aller jusqu’à l’expiration du contrat et engranger une livraison physique.
Concernant le Bund qui est un produit de pure spéculation, je ne crois pas qu’il y ait vraiment de livraison physique, car je ne suis pas sûr que ça intéresse grand monde. Pour Eurex comme pour les brokers, ce sont les commissions sur transactions qui comptent. Le reste …
C’est mon sentiment, mais peut-être que je me trompe.
Quant aux différences lors de roll-over, oui elles peuvent être importantes. De mémoire, il me semble qu’il y avait environ 60 points d’écart sur le future EuroStoxx entre le contrat de mars et celui de juin. C’est très variable.
Dans le cas des ETF qui portent sur ces contrats future, je ne crois pas qu’il y ait vraiment livraison physique. Quel serait l’intérêt pour l’émetteur de l’ETF ?
A mon avis, tout se règle en numéraire.
@MisterVix
Oui, faire du trading de futures, c’est de la spéculation.
Mais il faut distinguer les amateurs des professionnels.
Pour les amateurs, il s’agit d’opérations à court terme, le plus souvent en intraday, impliquant une assez bonne connaissance et pratique de l’analyse technique pour maîtriser le timing. On peut presque dire qu’il y a autant de techniques que de traders. C’est de cette approche dont je parlais.
Pour les professionnels, les montants en jeu sont sans commune mesure, mais c’est l’argent de leur employeur, pas le leur (ce qui, mine de rien, change tout). Ils intègrent souvent de l’analyse macro-économique, mais c’est de mon point de vue, assez "casse gueule", car trop complexe. Les "Georges Soros" sont des exceptions.
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#56 13/04/2016 13h17
- Mevo
- Membre (2013)
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Durun, excusez-moi, mais vote message me donne une sensation bizarre: Un peu celle de quelqu’un qui n’y connaît pas grand chose au sujet mais qui veut montrer qu’il a un avis sur ce qu’il ne connaît pas (oui, c’est malheureusement très courant).
Et la question que je me pose est: Où voulez-vous en venir avec ce que vous dites ?
Le coût de roll over d’un future sur indice ou action tient compte des dividendes versés en plus du coût de financement. Si vous êtes long sur l’EuroStoxx et que vous roulez votre position longue, vous gagnez l’équivalent des dividendes versés sur la période moins le coût de financement. Ces paramètres varient, surtout en Europe ou certaines sociétés versent plutôt annuellement ou semi-annuellement leur dividende.
Vous semblez généraliser votre cas, phénomène sans doute également courant. Il est vrai que les brokers retail ne gèrent souvent pas la livraison physique de futures sur obligations d’état. SI je prend IB pour exemple, ils font comme vous dites, mais ils assurent la livraison physique des futures sur devises ou sur actions. Ca ne change rien au phénomène que je décrivais sur les futures sur obligation qui sont légèrement faussés. Que vous preniez livraison ou que vous rouliez ou fermiez votre position, le problème reste le même.
Un contrat future est quelque chose qui est supposé être "carré", pas un nombre (la cotation) qui varie au gré du vent. Amateur ou professionnel, je ne vois pas ce que ça change. A part éventuellement la compréhension que l’investisseur peut en avoir. Qui vous dit que je ne suis pas un professionnel ? (vous pourrez pointer du doigt que je n’ai pas de présentation, et vous aurez parfaitement raison). Après mon dernier message, j’ai jeté un œil à la présentation de Martin, et à ma grande surprise, il n’est pas le newbie que laisse paraître son message mais "en CDI depuis près de 10ans dans la finance des marchés". Mais je m’égare, c’était en réponse à votre "les amateurs comme NOUS".
"Le Bund est un produit de PURE SPECULATION": Tout est spéculation sur les marchés. Si vous achetez une action c’est parce que vous croyez à ses perspectives et espérez une hausse: C’est de la spéculation. Ce que vous entendez par "spéculation" je suppose est: Je ne sais pas grand chose du produit, j’achète parce que ça monte et que je suppose que ça va continuer à monter. Ce qu’il y a derrière, pas la moindre idée… Les banques, sociétés d’assurance ou autres sociétés financières qui veulent acheter ou vendre de l’obligation d’état peuvent passer par les futures. Et ils le font, où ils utilisent ces futures pour se hedger, pas juste pour "spéculer" dans le sens où je suppose que vous l’entendez (le sens véhiculé par certains médias ?)
"je ne crois pas qu’il y ait vraiment de livraison physique, car je ne suis pas sûr que ça intéresse grand monde". Il y a des choses sur lesquelles on peut avoir une opinion, d’autres non, parce que ce sont des faits. Vous penserez quoi si je vous dis que je ne pense pas que 2 plus 2 font 4 ? Sur le future sur le Bund Allemand, en 2015, il y a eu 10,640 contrats livrés en mars, 12,508 en juin, 20,089 en septembre, et 26,184 en décembre.
EUREX 2015 GBL physical deliveries
A 100.000 Euro par contrat, ça fait en moyenne dans les 2 milliards trimestriellement (en augmentation), vous pouvez considérer que c’est un montant faible, ça c’est sujet à opinion. Mais je ne sais même pas où vous voulez en venir avec votre "focus" sur les livraisons. La question est ce que représente le prix du contrat. Pour reprendre votre expression: "Peut-être faut-il éclaircir les choses pour que l’on comprenne mieux.": Votre sentiment c’est que ce future est grosso modo un truc qui monte et qui descend en fonction du taux du 10 ans Allemand, on sait pas trop comment, ni pourquoi, ni exactement dans quelles proportions, mais on sait qu’il y a de méchants spéculateurs qui essayent de gagner de l’argent avec les variations aléatoires de ce nombre, c’est ça ? (en exagérant beaucoup évidement)
Pour les ETFs, qui a dit qu’il y avait livraison physique ? Ce que j’ai dit c’est que les ETFs qui utilisent les futures roulent leurs positions et payent donc le roll-over, ce qui se répercute dans le prix de l’ETF ensuite.
Je vous repose la question: Où voulez-vous en venir ?
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#57 13/04/2016 13h37
- koldoun
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Bonjour,
Que pensez-vous du CFD sur le bund de Oanda?
Pas de date d’échéance, et petite rémunération journalière si vous êtes acheteur.
Si je ne me trompe pas, au cours actuel on reçoit 4.1%/an, et c’est payé tous les jours.
Currency Interest Rates | OANDA
-> j’ajoute qu’avec un peu de levier… 1.5 ou 2…
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#58 13/04/2016 13h51
- Mevo
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Koldoun, que souhaitez-vous savoir exactement ? Qu’entendez-vous par "ce qu’on en pense" ?
Vous voulez acheter de la dette Allemande à 10 ans ? Et donc pensez qu’elle va plonger largement en territoire négatif (en terme de taux) ?
Ces CFDs sont basés sur les futures dont j’ai longuement discuté plus haut et leur rémunération actuelle reflète ce dont j’ai parlé plus haut. Effectivement, si vous regardez le10 ans US en CFD chez Oanda, il doit certainement payer moins actuellement, malgré le taux bien plus élevé…
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#59 13/04/2016 14h05
- koldoun
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C’était sur le principe qu’il n’est pas nécessaire de rouler ses positions chez Oanda, quel que soit le produit (cuivre, bund etc).
Sinon, oui, j’ai un peu de bund que je moyenne de temps en temps à la baisse car la rémunération quotidienne rembourse en partie le cout des mes CFD sur le blé, cuivre, argent etc. que je moyenne également à la baisse.
J’ai stoppé le gaz et le pétrole qui sont très cher, et pour avoir un peu shorté le gaz, j’avais été étonné que l’on me rémunère de manière fort généreuse (taux de 16% par an!).
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#60 13/04/2016 14h25
- Mevo
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koldoun a écrit :
C’était sur le principe qu’il n’est pas nécessaire de rouler ses positions chez Oanda, quel que soit le produit (cuivre, bund etc).
Oui, comme avec un ETF. Oanda, comme tout émetteur de CFD, roule les positions pour vous et facture ce coût par l’intermédiaire du "swap" (intérêt du CFD, qui n’a rien a voir avec des contrats swap, même si ça peut prêter à confusion).
Il faut savoir que les émetteurs de CFD peuvent fixer le swap comme ils l’entendent et le changer du jour au lendemain comme ils l’entendent également. L’offre et la demande joue une part plus importante dans les CFDs (Oanda est market maker au milieu et pousse le taux dans la direction qui les arrange). Il y a sans doute beaucoup de gens short sur le bund, ce qui est logique et le sujet de cette file. Oanda pousse encore le taux plus haut pour attirer des gens par la rémunération servie, et … ça marche, la preuve !
Trouver des gens prêts à aller long sur le bund qui est à 0.16% sur 10 ans en ce moment, c’est fort, très fort.
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#61 13/04/2016 14h32
- koldoun
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J’ai utilisé des CFD sur MP chez plusieurs brokers (IG, FXCM etc), Oanda est le seul d’entre eux qui n’applique pas de date d’échéance.
J’ai commencé à mettre de l’argent sur le Bund pour la plus value.
Ensuite, j’ai remarqué que ma rémunération journalière couvrait en partie le cout des mes CFD sur MP, donc cela m’arrange d’autant plus.
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#62 13/04/2016 15h24
- Mevo
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koldoun a écrit :
J’ai commencé à mettre de l’argent sur le Bund pour la plus value.
0.16%, vous considérez que ça va aller sensiblement plus bas, juste ? La valeur des obligations varie en sens inverse du taux. Ou c’est de la "spéculation" Durun-style ? Ca n’arrête pas de monter, donc ça va monter plus haut… (peut-être que vous allez avoir raison, je ne dis pas le contraire)
Pour les CFDs, oui, mais est-ce que ceux qui avaient une échéance avaient le coût (ou la rémunération) que vous facture/verse Oanda ? Logiquement non, ou alors juste un coût plus faible correspondant au financement de l’effet de levier. Ca revient au même, vous pouvez avoir des échéances à rouler où vous payez (ou gagnez) à ce moment, ou Oanda le fait pour vous et vous le facture de façon lissée par le swap. Encore une fois (la dernière, après j’arrête), comme avec un ETF.
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#63 13/04/2016 15h37
- koldoun
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1 - je vous trouve à la limite agressif
2 - je suggérai simplement ce CFD pour sa rémunération journalière et le fait de ne pas devoir se préoccuper des roulements (c’était extrêmement ennuyant à surveiller chez FXCM pour le gaz, cuivre etc)
3 - peu importe que je spécule ou pas sur le bund, je moyenne régulièrement à la baisse, ce qui fait que j’ai des PV de temps en temps à prendre, et quand je suis en position, ma rémunération journalière rembourse mes frais sur d’autres CFD.
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1 #64 13/04/2016 15h56
- Mevo
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Koldoun, j’essayais juste de confirmer que vous aviez conscience de la position sur laquelle vous êtes engagé, à savoir long sur des obligations à 10 ans qui ont un taux de 0.16%. Toutes mes excuses. Vous êtes certainement libre de faire ce que vous souhaitez avec votre argent.
J’avais l’impression que vous ne réalisiez pas totalement d’où provenait cette rémunération journalière, parce que de façon certaine, ça n’est pas de l’état Allemand. Et j’avais également l’impression que vous ne réalisiez pas quels sont les potentiels de hausse et de baisse sur le produit. Mais vu que la logique dit de shorter ce CFD, que c’est ce que la majorité fait et que les taux peuvent rester bas longtemps ou même baisser plus, cette opération peut se révéler très bonne au final pour vous. L’avenir vous le dira.
Ok, c’est "pratique", c’est vrai. Mais ça revient financièrement au même en tout cas. Juste pour info, les dates sont connues largement à l’avance et disponibles sur le net, pas besoin de "surveiller". Mais il ne faut effectivement pas rater l’échéance.
J’étais animé de bonnes intentions, mais je comprend totalement que vous ne souhaitiez plus échanger avec moi sur le sujet (même si je ne comprend pas où vous me voyez "limite agressif"). Restons en donc là. Cordialement.
(Edit: OK, correction, je vois où vous me trouvez "limite agressif", sur la tournure de ma première phrase: Il est vrai que ça faisait 3 messages que j’essayais de vous faire dire que vous saviez que le sous-jacent de votre CFD était des obligations à 0.16% sans que vous ne répondiez à ce point. N’y voyez qu’une insistance de ma part. Et sur la dernière remarque entre (), mais ça fait 2 jours que j’ai l’impression de n’avoir dit que ça message après message sur cette file et vous revenez avec la même chose (vous allez me dire que vous parlez d’un CFD et pas d’un ETF, mais le principe est exactement le même). C’était pas plus méchant que ça non plus, enfin selon moi)
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#65 13/04/2016 16h36
- koldoun
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Mauvaise interprétation de ma part, oublions ce malentendu.
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3 #66 14/04/2016 00h16
- martin
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@mevo
Vous êtes taquin!
A votre décharge j’ai sans doute répondu trop succinctement pour un sujet si compliqué. Je vais essayer d’être un peu plus bavard ce soir afin de lever peut-être certains malentendus et, j’espère, permettre à certains d’en apprendre plus sur les futures, et en particulier les futures sur la dette souveraine.
Tout d’abord, précisons que c’est dans le sujet: le moyen classique de shorter le bund, c’est de prendre une position short sur un contrat futures. Et je préfère néanmoins répéter que je n’encourage personne à le faire, j’essaie juste d’apporter quelques informations sur le fonctionnement de ces instruments.
Maintenant, précisons la définition de ‘roll’, car c’est peut-être de là que vient le malentendu: le roll, c’est l’opération qui consiste, lorsque vous avez un contrat futures ouvert sur une maturité donnée, à fermer cette position et rouvrir la même sur une autre maturité. Il y a principalement deux manières de faire cela:
1) en deux ordres: l’un pour fermer la position ouverte, l’autre pour ouvrir la nouvelle;
2) en un seul ordre: il s’agit d’un calendar spread.
La deuxième solution est plus intéressante car moins coûteuse (on traverse un seul spread au lieu de deux - je parle ici de bid-ask spreads), moins risquée (on évite une exposition temporairement nulle ou bien d’être temporairement exposé au double de la position souhaitée), et généralement offre plus de liquidité (c’est-à-dire vous permet de roller de plus grosses positions… sur certains contrats même des positions relativement modestes pour des institutionnels peuvent être concernées par ces considérations).
Ces opérations s’effectuent en général dans les deux dernières semaines (évidemment, il y a tellement de contrats différents que cela peut varier).
La définition étant j’espère bien posée, il est très simple de voir que le coût du roll est de l’ordre d’un bid-ask spread (calendar spread) ou de deux bid-ask spreads (roll en deux étapes). Ceci sans faire d’hypothèse sur la qualité de votre exécution.
Mevo, vous faites référence au ‘roll yield’, dont le montant est en effet identique à la différence des cotations entre les deux maturités du roll. Mais vous ne payez/recevez pas ce ‘roll yield’ en rollant. Vous le payez/recevez simplement en maintenant une position ouverte, et ce de manière étalée dans le temps, chaque jour un petit peu. Prenons l’exemple que vous citez, le pétrole: imaginons que le spot soit à S0 et que les coûts de maintenance (stockage, transport,…) soient de dc par jour. Si un futures à échéance dans un mois cote F0, alors demain si le cours du spot est toujours S0 et en excluant l’effet d’autres paramètres, le futures cotera F0-dc, et donc il y aura un transfert de dc du compte de celui qui est long vers le compte de celui qui est short (à la taille du contrat près).
Il peut être intéressant d’expliquer les cash flows d’un futures:
lorsque vous entrez dans une position longue à F0, vous ne déboursez rien, si ce n’est bien sûr des frais de transaction au broker. Chaque jour, à la clôture, est déterminé un settlement price. Pour simplifier c’est le close. Le lendemain de votre entrée en position, votre futures cote F1. Si F1>F0 vous recevez (F1-F0) * point value, sinon vous payez (F0-F1) * point value. Chaque jour cela recommence. C’est le ‘daily settlement’. ’point value’ c’est la valeur en devise d’un point de cotation.
L’appel de marge, c’est lié mais un peu différent. Pour pouvoir négocier des futures vous devez mettre assez de cash sur votre compte pour couvrir un daily settlement très défavorable (sans vérifier je dirais 2-3% du notionnel pour un futures sur bund). C’est l’initial margin. Ensuite, les daily settlements font que votre compte varie. S’il tombe en dessous d’un niveau appelé maintenance margin, plus bas que l’initial margin, alors il y a appel de marge.
Tout cela est un peu compliqué donc j’ai voulu simplifer en disant qu’en terme de coûts, roller un futures c’est comme si vous aviez un ETF et qu’on vous obligeait à rentrer et sortir de la position périodiquement, par exemple tous les trois mois, c’est à dire vous obligeant à payer quelque chose de l’ordre d’un bid-ask spread et à être exposé aux variations de cours entre l’exécution du premier ordre et du second différemment de ce que vous souhaiteriez.
Concernant la livraison des futures sur l’eurex et le cme, c’est également compliqué car le sous-jacent du futures n’existe pas: une obligation avec un coupon d’ exactement x% à échéance dans exactement y année le jour où le futures arrive à échéance. Pour remédier au problème, le marché autorise la livraison de toute obligation satisfaisant à certains critères (exemple: maturité restante entre 6 et 10.5 ans, échéance à l’origine <= 11 ans). Le jour où vous avez regardé pour le bund, Mevo, il existait semble-t-il trois obligations satisfaisant les critères. En pratique, celui qui doit livrer livre l’obligation qui lui coûte le moins cher (‘cheapest to deliver’). Comme ces obligations sont très différentes de l’obligation théorique du futures, il faut effectuer un rééquilibrage, c’est le rôle du taux de conversion, qui peut être en effet calculé en avance, ce qui est également le cas au cme. La détermination de la ‘cheapest to deliver’ prend en compte ce facteur. Ce qui est difficile pour de nombreux calculs (si on souhaite les réaliser avec une grande précision), c’est que la ‘cheapest to deliver’ n’est pas nécessairement la même tout le temps.
Il peut bien sûr y avoir des raisons d’aller à l’échéance, auquel cas il faut parfaitement en maîtriser les mécanismes, ce que vous avez pu constater douloureusement, mais la majorité des acteurs de ces marchés n’y vont pas.
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1 #67 14/04/2016 01h47
- Mevo
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Martin, là je suis d’accord avec ce que vous avez écrit. Vous êtes même allé plus dans les détails techniques, et c’est un post qui mérite très largement un +1, chose faite.
A votre décharge, j’ai effectivement parlé de "roll" pour décrire le "roll yield" et j’ai considéré les problématiques de spread comme étant négligeables et les ai zappées dans mes commentaires. Vous avez extrêmement bien décrit comment rouler les positions, et ce qu’est un calendar spread, ce qui sera sans doute utile à des lecteurs du forum.
J’ai également plus tendance à raisonner en terme de prix que de cash flow et j’ai plutôt écrit de cette façon. Techniquement, ce que vous dites est plus juste. Pour reprendre vos exemple, j’aurais plus tendance à considérer que vous "payez" à l’avance (en terme de prix) dc fois le nombre de jours restants jusqu’à l’échéance et le prix du future va tendre vers le spot en diminuant de dc tous les jours (sachant que vous "récupérez" dc fois le nombre de jours restants si vous revendez avant maturité). Lorsque vous roulez votre position, vous allez donc "payer" le roll yield correspondant à dc fois le nombre de jours jusqu’à la prochaine maturité.
C’est parce que je raisonne en terme de VALEUR de position (et de PRU) et non en terme de cash flows réels qui sont débités/crédités de/sur mon compte. Mais encore une fois, techniquement, c’est ce que vous avez écrit qui est juste puisque vous ne "payez" réellement rien.
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2 #68 15/04/2016 16h18
- Durun
- Membre (2012)
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Bonjour
@Mevo
Je trouve que Martin a été extrêmement aimable avec vous en vous taxant de « taquin ». Moi, je vous trouve désobligeant, limite agressif comme le dit Koldoun, et particulièrement condescendant. Il y a quelques jours, Bifidus a été sanctionné pour condescendance. Il était loin de s’exprimer comme vous le faites.
J’ai relu plusieurs fois mon message pour comprendre en quoi j’avais pu vous vexer. Il m’a fallu du temps pour comprendre que j’avais eu l’outrecuidance de parler de « nous », en vous incluant sans m’en rendre compte dans les amateurs comme moi, par opposition aux professionnels dont probablement vous faites partie. Donc toutes mes excuses pour ce crime de lèse majesté. Et vous avez raison de le souligner, mes connaissances ne sont qu’un minuscule îlot au milieu d’un océan d’ignorance dont vous ne pouvez imaginer l’étendue.
Cependant, le sujet m’intéresse.
En effet, il s’avère que je trade régulièrement deux futures depuis de nombreuses années, en l’occurrence l’Euro-Bund et l’Euro-Stoxx, avec mon propre argent. Aussi, je me permettrais de revenir sur quelques points de ce semblant de discussion.
Premièrement.
Vous affirmez que les futures sur dettes d’Etats d’Eurex vous semblent mal conçus, et par comparaison, vous indiquez un future sur dette US sur le CBOE. J’ai fait l’effort d’aller voir ce future, et comme il n’y en a qu’un, je vous ai répondu qu’il ne semblait pas porter sur la même chose.
Ce à quoi vous me répondez, « Je parlais évidement de l’équivalent US du future "Euro Bund" ("GBL"), à savoir le contrat "ZN" sur le CBOT ». Tout le monde peut se tromper, mais généralement, on s’excuse. Manifestement, cela vous semble superflu. Dans ce cas, c’était quasiment à moi de le faire pour ne pas avoir compris que quand vous écriviez CBOE, il fallait comprendre CBOT.
Si vous avez écrit aux Allemands avec la même condescendance dont vous faites preuve dans vos messages à mon égard, je comprends qu’ils ne vous ont pas répondu. Et ils ont bien fait.
Deuxièmement.
La procédure de livraison m’intriguait. Comment se fait-il qu’en tant d’années, je n’ai jamais eu à subir cette livraison ?
J’ai donc appelé mon broker pour avoir des explications, que j’ai retransmises ici pour que tous en profite. Il m’a d’abord confirmé que les futures sur indices ne donnaient lieu qu’à un transfert financier (donc sur Euro-Stoxx que je trade aussi). Qu’effectivement, à l’expiration d’un contrat Bund, on recevait une obligation allemande, mais qu’il soldait systématiquement tous les contrats en cours des clients 3 jours avant la date d’expiration car ses clients ne voulaient pas d’obligations. Qu’à priori, très peu de contrats étaient portés jusqu’à leur terme. Et toujours d’après lui, que la plupart des brokers traitant avec des particuliers procédaient de la même manière. Il me semble que c’est le cas pour IB, Lynx, Binck, WHSelfinvest, et probablement beaucoup d’autres.
Enfin, comme je change de contrat lorsque les volumes sur le nouveau contrat dépassent ceux de l’ancien, soit environ une semaine avant la date d’expiration, j’ai compris pourquoi mon broker ne m’avait jamais contacté et que je n’avais jamais eu de problème de livraison.
Troisièmement.
J’ai indiqué « je ne crois pas qu’il y ait vraiment de livraison physique, car je ne suis pas sûr que ça intéresse grand monde ». Je parlais bien sûr des amateurs-particuliers. Sur ce, vous citez les chiffres des livraisons intervenues en fin des 4 trimestres 2015. Lus tels quels, sortis de leur contexte, vous n’avez que raison, ils sont importants. Mais pourquoi ne pas donner tous les chiffres aux membres de ce forum. Ils ne sont pas idiots, et si on explique clairement les choses, sont tout à fait capables de comprendre et de se faire leur propre opinion.
En une journée de trading, il se traite en moyenne entre 400.000 et 700.000 contrats Bund. Vous dites 10.640 contrats ont été livrés fin mars 2015. Mais comme il s’est traité 40.070.000 contrats durant les 3 premiers mois, les livraisons ne représentent que 0,026 % des contrats traités. Pour le deuxième trimestre, 12.508 livraisons pour 45.040.000 contrats traités, soit 0,027 %. Puis 0,053 % au troisième trimestre (20.089 / 37.340.000), et 0,072 % pour le quatrième (26.184 / 35.990.000). Donc oui, je confirme, les livraisons ne représentent quasi rien par rapport au nombre de contrats traités (chiffres Investing.com pour les contrats traités), et mon broker avait raison.
Quatrièmement.
Je conçois parfaitement que dans le cas d’un ETF, les positions font l’objet d’un roll-over. Et je me demandais s’il y avait livraison physique ou non. Mais comme je ne voyais pas quel pouvait être l’intérêt pour l’émetteur d’un ETF de recevoir une obligation, j’exprimais mon sentiment qu’en l’occurrence, il devait y avoir accord entre l’émetteur et son broker pour qu’il n’y ait pas de livraison physique. Sans plus. Et que l’émetteur répercute sur l’ETF le coût du roll-over me paraît évident.
Cinquièmement.
Vous vous focalisez sur l’explication du roll-over, en rendant les choses beaucoup plus compliquées qu’elles ne le sont. Comme l’a indiqué Martin dans son dernier post (je l’en remercie pour son explication très claire), le roll-over se résume à un double bid-ask si les opérations de clôture de l’ancienne position et d’ouverture de la nouvelle sont distinctes, ou d’un simple bid-ask s’il s’agit d’un calendar spread. Et comme les livraisons sont très peu nombreuses au vu du nombre de contrats traités, je pense que si les livraisons ont un impact quelconque sur le roll-over, ce dont je doute, cet impact est négligeable. Mais je comprends très bien qu’un intervenant quelconque poussant jusqu’à la livraison puisse être déçu par l’obligation qu’il reçoit d’Eurex.
Sixièmement.
Oui, je maintiens, l’Euro-Bund, comme beaucoup de futures, est un produit de spéculation. Si pour vous, tout est spéculation, alors la majorité des membres de ce forum, qui investit à long terme (en mois et années) pour encaisser des dividendes et se targue d’intervenir à l’égal d’un chef d’entreprise, appréciera à sa juste valeur le fait d’être étiqueté « spéculateur ». Bien sûr, des professionnels utilisent ce future pour se couvrir, voire pour quelques uns acquérir des obligations allemandes, mais je persiste à croire que la très grande majorité des opérations sur le future Euro-Bund sont à CT et à caractère spéculatif.
Septièmement.
Différence de méthode de trading entre particuliers et professionnels.
Pour les amateurs, il y a énormément de méthodes différentes. La mienne est adaptée aux possibilités financières d’un amateur, car je n’ai pas les moyens de trader comme une banque. Je détecte et trade des micro-tendances plus ou moins longues selon la générosité du marché (mais certains jours, il n’y a rien), et je sors dès qu’elles sont terminées. Je ne suis donc jamais en position overnight (comme la plupart des amateurs) et peut donc dormir normalement, sans risque. Comme je suis des tendances très CT, je peux être indistinctement à la hausse comme à la baisse. Durant les phases haussières à MLT, je ferais plus (mais pas uniquement) d’opérations à la hausse, et inversement durant les phases baissières MLT.
Mais les banques et institutionnels ne peuvent appliquer de telles méthodes, car elles ne rapportent pas assez. D’après ce que j’ai compris, les professionnels préfèrent déterminer à l’avance la tendance à venir et construire peu à peu une position en accumulant les contrats. Si la prévision est bonne et se réalise, c’est le jackpot. Et si la position est énorme, le gain est colossal. C’est la gloire pour le trader, voire le trade du siècle. Mais cette technique implique des capitaux importants.
Cependant, si le marché se retourne, ce peut être la catastrophe. Nick Leeson a coulé la Banque Barings, Kerviel a failli le faire avec la Société Générale, et idem pour beaucoup d’autres dont j’ai oublié les noms.
C’est ce qui explique qu’avoir en permanence un œil sur le niveau du taux d’emprunt allemand est impératif pour les professionnels, nettement moins pour moi. Mais si vous aviez pris la peine d’aller jeter un œil à mon compte Twitter, vous auriez constaté que je poste régulièrement des messages indiquant les taux d’emprunt des Etats, leur endettement, et autres données financières.
Donc vos « Je ne sais pas grand chose du produit, j’achète parce que ça monte et que je suppose que ça va continuer à monter. Ce qu’il y a derrière, pas la moindre idée… » étaient des phrases stupides, condescendantes, mais c’est l’habitude chez vous, dont vous auriez pu vous passer.
Huitièmement.
Je précise que je ne trade jamais de CFD car il n’y a pas de chambre de compensation, que l’on est totalement dépendant d’un broker qui peut décider seul des tarifs, des conditions du trade, voire dans certains cas, prendre des positions inverses à celles de ses clients.
@Mevo
Je n’éprouve aucun plaisir à rédiger un post aussi long pour devoir m’expliquer et me justifier. Vos messages énervent et sont dommageable à la bonne ambiance de ce forum. Vous comprendrez donc que je ne souhaite plus échanger avec vous.
@Autres membres de cette discussion.
J’essaierais de traiter dans un autre message deux questions importantes, pour lesquelles je suis loin d’avoir toutes les réponses, mais qui sont susceptibles d’intéresser certains.
L’Euro-Bund est-il vraiment l’inverse des taux d’emprunt de l’Allemagne à 10 ans ?
Le taux d’emprunt allemand peut-il ou va-t-il vraiment remonter ?
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#69 16/04/2016 04h41
- Mevo
- Membre (2013)
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Durun, je vous répond par politesse et j’ai pris bonne note du fait que je n’aurai pas de réponse en retour. Vous ne m’aviez pas vexé le moins du monde et c’est sans doute dommage d’avoir perdu du temps à essayer de comprendre quelque chose basé sur une hypothèse de départ parfaitement erronée.
Vous, vous avez par contre l’air (très) vexé. Pourquoi diable souhaitez-vous vous expliquer et vous justifier ? Surtout auprès d’un individu tel que vous me décrivez ?
Si "Il y a par contre une erreur de ma part qui vous a peut-être induit en erreur" n’était pas suffisant, je vous prie d’accepter mes plus plates excuses pour ne pas m’être suffisamment excusé. Vous avez parfaitement raison, c’est impardonnable de ma part.
Pour le reste de vos points, je ne sais que vous répondre puisque j’aurais l’impression de répéter ce que je vous ai dit dans mon message précédent (celui qui vous était spécifiquement adressé). J’ai dit, et je cite:
"Il est vrai que les brokers retail ne gèrent souvent pas la livraison physique"
"vous pouvez considérer que c’est un montant faible" (et oui, c’est plutôt faible)
" je ne sais même pas où vous voulez en venir avec votre "focus" sur les livraisons" (et là, vous recommencez)
Concernant votre 5eme point, Martin avait raison quand il a dit "Mevo, vous faites référence au ‘roll yield’", ce que j’ai confirmé. Si ce roll yield n’a pas d’importance pour vous, soit.
Je vais vous dire en toute honnêteté: Quand je lis votre question en fin de message "L’Euro-Bund est-il vraiment l’inverse des taux d’emprunt de l’Allemagne à 10 ans ?", là, ça me vexe. Parce que ça veut dire que j’ai totalement perdu mon temps à vous répondre les fois précédentes. Vous n’avez rien compris, et rien essayé de comprendre. Ce denier message est pareil: Il n’est pas là parce que vous vous intéressez au sujet et que vous souhaitez approfondir vos connaissances. Vous avez juste envie de m’allumer à cause de quelques remarques, parfaitement justifiées selon moi et que je maintiens, qui ne vous ont pas plu. Si écrire ce pavé qui tourne en rond par rapport aux messages précédents et et me coller un -1 vous a fait du bien, tant mieux.
Ce que j’apprécierais, vous le ferez ou pas, à vous de voir: Essayez de prendre du recul, essayez d’avoir un minimum d’honnêteté avec vous-même et relisez vos messages et les miens… Après relecture, quoi que vous en pensiez, vous avez sans doute raison. Pour ma part, le sujet est clos.
EDIT: J’ai juste relu de mon coté, et y’a un truc (entre autres) qui me parait ahurissant dans ce "semblant de discussion" tel que vous l’appelez:
Moi: "Un tracker (..) va rouler la position d’échéance en échéance"
Vous: "Dans le cas des ETF qui portent sur ces contrats future, je ne crois pas qu’il y ait vraiment livraison physique. Quel serait l’intérêt pour l’émetteur de l’ETF ? A mon avis, tout se règle en numéraire."
Moi: "Pour les ETFs, qui a dit qu’il y avait livraison physique ? Ce que j’ai dit c’est que les ETFs qui utilisent les futures roulent leurs positions et payent donc le roll-over, ce qui se répercute dans le prix de l’ETF ensuite."
Vous: "Je conçois parfaitement que dans le cas d’un ETF, les positions font l’objet d’un roll-over. Et je me demandais s’il y avait livraison physique ou non. Mais comme je ne voyais pas quel pouvait être l’intérêt pour l’émetteur d’un ETF de recevoir une obligation, j’exprimais mon sentiment qu’en l’occurrence, il devait y avoir accord entre l’émetteur et son broker pour qu’il n’y ait pas de livraison physique."
Si un contrat future est "roulé" (le contrat est vendu avant l’échéance pour le contrat suivant), il n’est plus question de livraison.
Dernière modification par Mevo (16/04/2016 09h18)
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1 #70 18/04/2016 22h18
- Durun
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Bonsoir
Je reprends les deux interrogations qui clôturaient mon message précédent.
1) Le future Euro-Bund est-il vraiment l’inverse du taux d’emprunt de l’Allemagne à 10 ans, le fameux Bund ?
La réponse est oui, indiscutablement. C’est ainsi qu’il est calculé par Eurex.
Mais dit ainsi, on s’attend à ce qu’en inversant le graphe du Bund, on ait l’image de l’évolution du taux allemand. Or il n’en est rien. Le future Euro-bund est calculé sur la base d’une obligation à 6 %, ce qui je pense est la raison qui fausse la perception visuelle.
Quand je regarde un graphe de l’EuroStoxx, basé sur l’indice Stoxx 50 (50 sociétés choisies parmi les 600 plus importantes capitalisations de la zone euro), j’ai une idée immédiate et assez précise de l’évolution des principaux marchés européens. Je sais s’ils sont dans une tendance haussière, baissière ou en trading range.
Quand je regarde un graphe de l’Euro-Bund, je n’ai aucune idée précise de l’évolution réelle du taux d’emprunt allemand. En tout cas, ça ne me parle pas.
Les deux graphes suivants vous permettront de juger.
Le premier affiche l’évolution du taux d’emprunt allemand à 10 ans de 1980 à aujourd’hui, qui est passé de 10 % à 0,13 %.
En juillet 1998, le Bund allemand était à environ 5,5 %., contre 0,13 actuellement. Autant dire, il s’est effondré de quasiment 97 %.
Le second graphe affiche trois cours en mois depuis juillet 1998 qu’unit une même échelle en pourcentage. La courbe en rouge représente le future Euro-Bund (donc quand le Bund descend, le future Euro-Bund monte, et inversement). Comme vous pouvez le constater, l’Euro-Bund était à environ 106 début 1998, contre 164 aujourd’hui, soit une hausse d’un peu plus de 50 %. On aurait pu s’attendre à bien plus.
Donc attention, si vous voulez intervenir sur le Bund, il vous faut suivre un graphe des cotations du taux d’emprunt, et ne pas vous fier à l’évolution du future Euro-Bund.
Pour l’anecdote, mes graphes me signalaient une baisse de l’Euro-Bund en avril 2015, qui eu lieu effectivement. L’Euro-Bund descendit d’environ 7 %. Bien, mais sans plus. Je n’ai pas eu le déclic. Ce n’est que quelques semaines plus tard que je constatais que durant cette phase de baisse du Future, le taux d’emprunt allemand était passé d’environ 0,16 à 0,75 %, soit une hausse de plus de 360 %. Comme je l’ai indiqué, cela n’avait pas d’importance pour moi puisque je n’interviens qu’en intraday. Mais pour un professionnel travaillant sur des périodes plus longues, ce pouvait être un excellent jackpot, ou une sacrée claque, selon le sens de la tendance qu’il suivait.
Graphe en mois, Euro-Bund en rouge, Euro-Stoxx en noir, Eurus en vert.
2) Le taux d’intérêt d’emprunt allemand à 10 ans peut-il remonter, ou si vous préférez, est-il intéressant de partir à la baisse sur le future Euro-Bund ?
A priori oui, bien sûr, puisque le Bund est très bas actuellement, environ 0,13 %.
Mais avant d’envisager ce scénario, il faut être conscient que le Bund a des interactions avec l’Euro et les marchés d’actions.
C’est probablement avec l’Euro que la corrélation est la plus forte. Dès que le Bund monte, des masses de capitaux viennent s’investir en obligations allemandes à 10 ans, d’où des achats massifs d’Euros, et donc une hausse du cours de la devise. Pour les traders sur Forex, c’est même l’un des principaux moteurs qui agit sur l’Euro.
Sur le dernier graphe, le cours de l’Eurus est en vert, et vous pouvez constater que depuis 2006, il évolue assez clairement à contrario de l’Euro-Bund (en rouge), donc dans le même sens que le Bund.
De même, mais la corrélation est beaucoup moins prononcée, quand les marchés Actions baissent, de grandes quantités de capitaux sont transférées vers les obligations, et inversement quand les actions remontent. La courbe en noir qui représente le future Euro-Stoxx, indique assez clairement les phases de hausse et de baisse des marchés d’actions.
Considérer que le Bund est très bas et qu’il devrait remonter, c’est choisir son camp.
Comme vous le savez, l’Allemagne, qui a une économie forte, un chômage limité, des budgets équilibrés, une population vieillissante, s’oppose à la création monétaire de la BCE qu’elle juge excessive, génératrice d’inflation, nuisible à l’épargne, et donc aux retraites. Elle se satisferait fort bien d’un Euro plus fort. Mais d’un autre côté, la situation lui est favorable car elle aussi est endettée (26.502 € par habitant fin Q3-2015, 71,9 % du PIB) et se refinance actuellement à un taux très bas.
La France et les pays du Sud veulent un Euro bas, si possible à parité avec le dollar pour soutenir leurs économies et les exportations, favoriser l’emploi. Le chômage étant élevé, ils ont des dépenses sociales importantes. Ils veulent se refinancer à taux très bas pour couvrir leurs déficits, faire rouler leur endettement excessif (31.672 € par habitant en France fin Q3-2015, 97 % du PIB), et à défaut de rembourser leur dette, aspirent à plus d’inflation pour l’éroder.
Comme les taux allemands servent de référence aux autres pays de la zone euro, une forte remontée du Bund serait catastrophique pour eux. De plus, les européens ne comprendraient pas que l’on fasse tant d’efforts pour éviter la sortie de la Grèce de la zone euro, si l’aventure devait se solder par une rupture entre les deux principaux moteurs de cette même zone. Ils ne comprendraient pas plus qu’une banque ou un organisme quelconque puisse emprunter à un taux très bas à la BCE (0 %) et replacer cet argent en obligations allemandes à 1 ou 2 %, le cadeau serait trop visible.
Enfin, toute remontée significative du Bund irait à l’encontre des objectifs et des décisions de la BCE. Ce qui n’empêche pas quelques variations, mais réduites.
Dans le combat entre les vertueux et les dépensiers, ce sont très souvent ces derniers qui l’emportent, car les vertueux ont trop peur de tout perdre. Les pays européens sont quand même les principaux clients de l’Allemagne. C’est pourquoi je privilégie le statu quo actuel.
Cependant, je crois que la BCE a une démarche très bien pensée avec l’accord tacite des principaux pays, même si les tractations en coulisse sont houleuses. Les taux allemands très bas permettent aux autres Etats de la zone euro de se refinancer à moindre coût, y compris par des emprunts à très long terme (30 voire 50 ans), pour abaisser le taux d’intérêt moyen sur leur dette. Mais comme il leur faut du temps, j’ai le sentiment que le Bund 10 ans va stopper sa descente, rester positif, et stagner à ce niveau pendant quelque temps, ce qui n’empêche pas des variations CT.
Lorsque l’inflation repartira, ce seront les pays qui auront su (ou pu) se refinancer au plus bas qui bénéficieront de l’écart et verront leur dette s’éroder plus vite, d’autant plus s’ils équilibrent leur budget et cessent les déficits.
Contrairement à ce qui se passe actuellement, les gouvernements français successifs ne pourront plus se « passer la patate chaude » et repousser le retour à l’équilibre des budgets sans prendre le risque d’accroître de nouveau la dette et surtout, de détériorer sérieusement le taux d’intérêt moyen. Politiquement parlant, cela deviendra difficile à justifier.
Cependant, d’un point de vue technique, je suis bien obligé de constater que mes graphes m’indiquent que l’Euro-Bund devrait descendre dans les prochaines semaines, donc le Bund 10 ans remonter. Mais je crois que ce mouvement est surtout lié au rebond actuel des marchés actions. Encore faut-il qu’il se confirme.
Si c’est le cas, shorter l’Euro-Bund serait alors possible, mais pour une tendance CT de quelques semaines, pour un objectif vers 155 points. De mon point de vue, en l’état actuel des choses, ce serait très risqué que d’envisager un horizon plus lointain.
Je suis parfaitement conscient qu’il s’agit d’une analyse très généraliste, qui pourrait être en grande partie bouleversée si la Fed remontait les taux d’intérêt aux USA, détournant ainsi une masse de capitaux vers ce pays. Mais personne ne peut dire quand cela adviendra. Ni de combien sera la hausse. D’autant plus que la FED pourrait être vite paralysée si, comme certains experts le redoutent, une vague de défauts de paiement sur les obligations d’entreprises, voire de faillites, submergeait Wall Street. Enfin, il ne faut pas oublier que la dette US est colossale, soit 39.850 € par habitant (104,5 % du PIB en 12/2013).
Je joins une note publiée en 1999 par Solvay Business School de l’Université de Bruxelles, toujours valable, que j’ai retrouvée sur un ancien disque dur, expliquant comment est calculé le future Euro-Bund, ainsi que la procédure de livraison de l’obligation, pour ceux que cela intéresse.
futures_sur_obligations_notionelles_v2.doc
Bonne lecture.
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1 #71 06/07/2016 10h12
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#72 07/07/2016 18h41
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Conseil: attendre les élections US, FR, GR, avant de shorter.
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1 #73 26/09/2016 10h50
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Nouvelle idée :
Les taux bunds 10 ans sont aujourd’hui de -0,10%.
Le tracker GGOV de ProShare suit les oblig allemandes (fédérales et des cantons). Maturité de 5 ans et yield à l’échéance de -0,20% (à fin Août).
Le coûts du short est de 0,25% a priori (j’ai un peu un doute vu la taille de l’ETF). C’est assez rare d’avoir un ETF d’oblig euro coté aux USA. L’emprunt est plus cher sur les places européennes (IDEU par exemple à 0,75% edit : en fait ce n’est pas possible il n’y en a pas de dispo pour le short).
Donc on emprunte de l’argent à 0,05% avec un upside si les taux remontent.
Dernière modification par JesterInvest (26/09/2016 11h29)
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#74 26/09/2016 12h53
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Jester, idée intéressante ! J’essaye de réfléchir un peu à quels pourraient être les problèmes qu’on pourrait éventuellement rencontrer et j’en vois potentiellement deux:
Le taux d’emprunt des titres pour shorter peut flamber pendant une période ;( Pour que cette idée soit relativement "sans risque", il faut pouvoir garder son short jusqu’à l’échéance. Hors les taux Allemand peuvent pousser temporairement en territoire négatif avec le coût du short qui grimpe en flèche en même temps, et là, il faut soit payer un bras pour maintenir la position, soit sortir en perte. Pire, ce qui m’avait un peu fait froid dans le dos, Jef56 mentionnait une position short sur CXW qu’il avait et qui avait été fermée d’office par le broker (mais il est possible qu’il s’agissait d’une erreur, je ne sais pas). Je ne suis quasi jamais short, donc je ne me suis jamais vraiment trop intéressé au sujet, mais est-il possible d’être forcé de racheter sa position hors "corporate events" ? Namo semblait dire que oui dans le post suivant de la discussion sur CXW…
Par rapport à nos discussions sur le cash éventuellement reçu lorsqu’on shorte sur je-ne-sais-plus quelle autre file, se pose également le soucis des gens qui se retrouvent avec plus de 100K d’Euros sur leur compte (chez IB) et qui deviennent soumis au taux d’intérêt négatif de l’Euro. Coût supplémentaire qui se rajoute à cette idée dans ce cas.
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#75 26/09/2016 13h13
- JeromeLeivrek
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JesterInvest a écrit :
Donc on emprunte de l’argent à 0,05% avec un upside si les taux remontent.
Par contre cet argent emprunté doit rester sur le compte-titres, en collatéral du short, me semble-t-il. On doit pouvoir l’utiliser pour acheter d’autres actifs boursiers mais seulement en partie (en fonction des marges). J’ai juste ?
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