La NAV est seulement un élément parmi d’autres dans le cadre d’une analyse exhaustive.
J’avais déjà souligné sur ce forum que l’investissur individuel était désavantagé par rapport aux institutionnels dans l’analyse des foncières car il n’a souvent accès qu’à des données rétrospectives et figées à un instant T (dont la NAV fait partie, si on se base sur des sources tierces). Les données pour suivre finement un marché immobilier en particulier existent, mais leur accès n’est pas donné.
Ici, il était important d’accéder à des données en temps réel comme l’évolution des loyers à Calgary sur la base des dernières transactions pendant les deux premiers trimestres de l’année, sans oublier le niveau des TIs etc., le niveau de vacance locative sur la zone, etc.
Ceci étant dit, la situation en Alberta tient tout de même du « perfect storm » : à un surplus de construction lié à des immeubles mis en chantier quand le pétrole était au plus haut s’ajoute le fait que la région était économiquement très concentrée sur les hydrocarbures et que ceux-ci, évidemment, ont connu une chute historique. Ce n’est pas si courant.
De ce que je sais, il y a plusieurs immeubles/portefeuilles sur le marché : on connaitra lorsque des transactions auront lieu l’état réel du marché (sans transactions, les % de capitalisations ne sont que des estimations grossières) et surtout s’il est possible d’obtenir des financements sur ces transactions, et à quelles conditions.
Les investisseurs avisés se souviendront que c’est en période de pessimisme maximum que les meilleures affaires se font !