Mevo a écrit :
Et ce qui saute aux yeux lorsqu’on a un peu l’habitude des REITs US, c’est la différence de norme comptable: Aux US, ils ne peuvent pas augmenter la valeur des biens dans le bilan. Il doivent la diminuer en cas de baisse de valorisation, mais la constatation d’une hausse de valeur ne se fait qu’à la vente. Alors que là, il y a de sacrés chiffres de "revalorisation" à la hausse de l’immobilier détenu qui viennent gonfler les bénéfices. Quand je regarde en % du prix de l’action, combien est gagné par les loyers encaissés, c’est pas génial. Ca ne reste que mon avis, mais je reste à l’écart de ces foncières, et je suppose qu’on a encore une très large marge à la baisse, surtout avec les éventuelles incertitudes suite au référendum qui justifieraient une décote supplémentaire.
Pour ma part, je regrette que les foncières américaines ne publient pas leur ANR comme les foncières européennes et britanniques. Je trouve que l’approche de valorisation par l’ANR complète celle du multiple de FFO.
Maintenant, clairement, l’ANR des foncières britanniques a été largement gonflé par des réévaluations de la valeur des actifs, couplé à l’effet de levier de la dette.
Dans la newsletter #197, je donne l’exemple de Derwent London :
Newsletter #197 a écrit :
Typiquement, en un an, nous voyons que l’actif patrimonial net de Derwent London ou British Land a augmenté d’environ 20% (et +27% en 2014/2015 pour Land Securities) ; et Derwent London a même doublé son ANR depuis décembre 2010 (1474 GBp vs 3535 GBp).
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Mevo a écrit :
Quand je regarde en % du prix de l’action, combien est gagné par les loyers encaissés, c’est pas génial.
C’est que la rentabilité de l’immobilier prime aux UKs, spécialement Londres, est très faible.
Mevo a écrit :
Par rapport à l’historique des prix et rendements immobiliers UK jusque là, ça peut être pas mal, mais par rapport à de l’équivalent de l’autre coté de l’Atlantique ou dans l’absolu, je trouve ça bien (trop) cher.
C’est HS de la file, mais les meilleures foncières US atteignent de sacrés niveaux de valorisation… Pour Realty Income on doit être à 140% de la NAV (bon, avec leur habitude d’émettre des actions, cela s’auto-réalise de toute façon…)…
Globalement, tout ce que j’avais écrit dans la newsletter #197 est encore valable : les décotes sont plus importantes, mais le risque d’un possible glissement des prix de l’immobilier commercial londonien également.
Une bonne occasion pour diversifier de mon point de vue, mais sûrement pas un all-in.